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Canards en Plastiques
Par Hyppojaune
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
13 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     44 Reviews    
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J’écoute Claude François et je kiffe ça

TITRE : Canard En Plastique

RATING: M

GENRE : Romance, Humour (on essaye), Univers Alternatif

AVERTISSEMENT : Ben y a deux hommes y vont tomber amoureux et peut être même y vont s'embrasser tout ça, alors fais gaffe.

REMERCIEMENT : Moi même, avec tout mon amour.

Chapitre 3 : J'écoute Claude François et je kiffe ça.

Harry se morfondait, affaissé comme une loque sur une des tables du self (les chaises se trouvant trop petite pour accueillir son désespoir). La peinture aux murs était vert pomme en plus, juste pour lui montrer à quel point le monde était joyeux et heureux et à quel point il était triste et malheureux. Il touilla pathétiquement dans la masse informe de riz jaune qu'on venait de lui servir; objectivement il aurait plus dit que ça ressemblait à de la purée. Mais il avait appris à ne pas se montrer trop exigeant avec la nourriture de la cantine.

-T'es pas hyper drôle mon pote, lui fit remarquer Ron en avalant goulûment la purée jaune.

Harry le regarda faire d'un œil vitreux. Pouvait-on s'étouffer avec de la purée ? Cependant, il n'y avait que Ron qui avait eu le courage de l'attendre pour le soutenir dans ce moment difficile de rejet, il devait au moins lui reconnaître ça. Les autres avaient tous fuis. Ils n'étaient pas de véritables amis.

-Mais t'sais, c'est normal qu'il ait réagi comme ça, c'est un peu un genre d'histoire impossible votre truc…, crut bon de lui faire remarquer Ron, la bouche pleine, dans une pathétique tentative de le consoler.

-Je vais me pendre avec un rasoir par la fenêtre, se contenta de répondre Harry se détournant de la vision cauchemardesque de Ron et fixant un point obscur du plafond.

-Franchement, il a même été sympa avec toi je trouve, t'as quand même légèrement abusé non ? Je veux dire, c'est comme si t'avais profité de lui et de sa naïveté.

-T'es obligé de me culpabiliser encore plus alors que je suis en train de t'avouer une tendance suicidaire ? C'est ma mort que tu veux en fait ?

-Tu te trouve pas un peu trop mélodramatique ?

-…

Bien sur qu'il l'était, et alors ? C'était interdit peut être ?

-J'ai envie de m'échouer sur une plage, dit-il brusquement.

- Ah bon ?

-Oui, parce que je suis un gros cachalot, un cachalot qui aurait voulu voir comment on vit sur la terre ferme. Et je me serais échoué sur une plage et je serais mort de dessèchement. C'est ça mon destin : être un gros cachalot échoué.

-C'est pas super classe comme animal le cachalot je trouve.

-De toute façon, je te demande pas ton avis. Dis, tu l'as vu toi Luna mettre un poing dans la figure de mon frère samedi soir ? Demanda-t-il, en changeant de sujet.

-Si je l'ai vu ! sautilla presque Ron, du grand art mon pote ! un crochet du droit ! fiou, j'avais jamais vu ça ! Désolé pour ton frère, mais Luna a trop assuré sur ce coup-là.

-Ouais il paraît, j'aurais aimé être là.

La conversation en resta là et Harry repartir se morfondre dans les limbes de l'ineffable abjection qui était la sienne.

...

Le soir venu, il ne réussit pas à atteindre la porte de sa maison. La journée avait été trop forte en émotion, tout ça, c'était trop pour lui. Il n'avait qu'à rester là, sur la carré de pelouse. Il s'effondra sur le dos et resta immobile. Il sentait qu'il était vraiment très proche de son animal totem, le cachalot. Lily l'interpella alors de la cuisine (aucun répit, jamais).

-HARRY !

Qui eut crut que sa si frêle mère avait une voix pouvant autant partir dans les aiguë ? Il s'empressa de décaniller sous la pression sonore et arriva dans la cuisine en traînant des pieds.

-Quoi ? croassa-t-il entre deux bâillements, littéralement épuisé.

-J'ai reçu un appel de l'université aujourd'hui mon chéri.

-Qu'est-ce que j'ai gagné ?

-Harry, le réprimanda Lily, il paraît que tu n'as assisté à presque aucun cours cette semaine, tu aurais pu faire un effort, tu sais très bien que c'est au début de l'année qu'ils sont le plus vigilants…

Perspicace sa mère. En même temps avec Roméo…

-Mamaaan…

Pitié, pas un sermon aujourd'hui. Il n'était pas capable de le supporter.

-Enfin bref, ce serait bien que tu sois un peu plus assidu.

-Mais pourquoi ? gémit-il. Ca changera quoi ? Je suis déjà le plus fort de toute la promo ! De tous les temps même…

-Je ne te savais pas aussi orgueilleux...

-Mais je suis pas orgueilleux, je suis juste réaliste !

Lily soupira, elle ne savait pas trop comment se comporter.

-Écoute Harry, entre nous, fais ce que tu veux. La prochaine fois si j'ai quelqu'un de ton université au bout du fil… je raccrocherai ! Je sais très bien que tu peux gérer ton emploi du temps tout seul, que c'est énervant toute cette administration…Aller file, tu as l'air exténué. Oh, juste une question…

Sa mère eut l'air angoissé tout d'un coup.

-Rassure moi, je ne suis pas une mauvaise mère, hum ? J'ai peur d'être hum…laxiste… tu me trouves laxiste ?

-Mais maman, qu'est-ce que tu racontes, tu n'es pas du tout laxiste, mentit son fils, aussi bien qu'un arracheur de dents.

-Oui, c'est vrai, tu as raison mon poussin.

Harry embrassa sa mère et monta joyeusement les escaliers, un peu rasséréné. Il s'arrêta soudain prit d'un doute. Depuis quand les profs faisaient l'appel dans les amphi ?

-Dis maman, cria-t-il, elle s'appelait comment la personne que t'as eu au bout du fil ?

-Heu… c'était un nom étrange, Malfoy quelque chose je crois…

Harry resta immobile quelques secondes. L'immonde chacal.

...

Le lendemain, mardi, Harry resta couché toute la journée. Il voulait tenter l'expérience de savoir s'il était capable de rester vingt quatre heures sans bouger et sans rien faire. Il en fut capable et c'est fier de lui qu'il sortit de son lit vers minuit mardi soir. Il avait très faim. Il appela Hermione, Luna, et Ron pour leur raconter son exploit et se gargarisa des compliments qu'ils lui firent. Ensuite il retourna dans son lit, il pleura longtemps sans trop savoir pourquoi. Le lendemain, Seamus, à sa demande, sécha les cours pour lui rendre visite.

-Seamus, je t'ai déjà dit à quel point tu étais beau ? Lui demanda Harry, engageant.

-Harry, j'ai dis : Non. C'est pas assez clair pour toi ? Tu veux que je le gueule ?

-Mais on est amis, je sais pas tu pourrais être sympas avec moi pour une fois…

-Je nage en plein délire. Tu pouvais pas demander à quelqu'un d'autre, Ron par exemple ?

-Nan, Ron il est en pleine opération séduction d'Hermione sauvage.

-Et Neville ?

-Si sa grand mère l'apprenait…

-…Dean ?

-C'est pas mon copain lui, nan mais je suis désolé, il reste que toi.

-Et faudra que je fasse quoi exactement ?

-Boarf, pas grand chose, faire le séducteur genre et moi, fragile et influençable je te tombe dans les bras.

-Putain, c'est ridicule.

-Mais tu fais aucun effort aussi !

Harry se renfrogna, même si Seamus décidait de l'aider il n'y mettrait aucune bonne volonté et Draco s'apercevrait bien vite qu'il essayait de le rendre jaloux. Ce serait l'humiliation absolue. Il s'affaissa contre un casier et ferma les yeux. Deux semaines qu'il n'avait pas pu reparler à Draco, deux putain de semaines. Et même si c'était pas son genre de s'accrocher comme ça à quelqu'un qui ne voulait pas de lui, il n'arrivait pas à juste abandonner.

-C'est vraiment la loose, lâcha-t-il les yeux toujours fermés.

-Je sais pas quoi te dire.

-Bah dis rien.

-C'était tellement facile cette réplique que je me suis demandé si t'allais oser.

-Ben t'as ta réponse : j'ose tout.

-Même t'enfoncer dans la connerie profonde ?

-C'est toi qu'est con.

Son sens de la répartie était aujourd'hui à son maximum comme chacun peut le remarquer.

-Mais Harry, si tu l'aimes bouge toi et te sers pas de stratagème débile !

-Tu comprend pas, je suis dans une impasse. Je peux même pas aller le voir pour lui parler, je sais pas quoi lui dire.

-…

-De toute façon, ça sert à rien, il m'a clairement fait comprendre qu'il voulait plus entendre parler de moi.

-Comment ça se fait qu'il ait appelé ta mère dans ce cas ?

-Pour me faire chier.

-Ben ouais… mais je croyais qu'il voulait juste plus entendre parler de toi, je trouve pas que ce soit le meilleur moyen…

-Sans doute qu'il ne veut plus entendre parler de moi et me faire chier aussi.

-Je sais pas, c'est bizarre…

-Tu voudrais que ce soit pourquoi ?

-Parce qu'il s'inquiète ?

-Tu veux rire ? Il m'a même conseillé de ne pas venir à ses cours.

-…

-…

-C'est la loose.

...

Une semaine passa ainsi, jusqu'au samedi, et Harry fit exprès de louper la totalité de ses cours, histoire que Draco je m'occupe du cul des autres (ahah) comprenne que sa petite démonstration avec sa mère n'avait aucune influence sur sa vie. Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression de s'énerver pour rien tout d'un coup ?

Le premier samedi du mois, c'était la semaine des grandes courses. Avec toute la famille. Ils se retrouvèrent donc tous parqués dans le mini-van un sandwich précaire dans les mains (fait par Lily qui était la seule à ne pas venir) en direction de la grande surface du coin. Sur le parking, Eliott et Jimmy se disputèrent pour savoir qui conduirait le cadi mais en voyant Roméo s'installer tranquillement dedans en attendant d'être poussé, la liste des volontaires se réduisit considérablement. Ce fut Hector qui s'y colla finalement (le seul à avoir assez de force… avec Harry bien sûr).

-Pourquoi les monsieur en noir ils nous regardent papa ? Demande Jimmy en désignant les vigiles.

-Parce que vois-tu, nous sommes surveillé 24heures sur 24 ! Ils pensent que nous sommes une organisation secrète qui transforme les enfants en robots et…

Harry n'entendit pas la fin, car Rambo se mit à crier comme un dingue pour qu'ils s'arrêtent aux rayons jouets, ce qu'ils ne firent pas bien entendu et qui bien entendu haussa le son des beuglements de Rambo. Quelques personnes les dévisagèrent, mais James n'en avait cure.

L'après-midi fut longue, très longue. Surtout que chacun avait une idée bien précise de ce qu'il voulait acheter et que ça ne correspondait parfois pas du tout à ce que les autres avaient, eux, décidés. Ainsi, ils se retrouvèrent avec 5 boites de céréales différentes, un poster du Che (malgré qu'Harry est patiemment raconté à Roméo l'histoire complète du « héros »), douze boites de Ferrero rochers (son père en mangeait en permanence sauf pendant les fêtes), et un peu de nourriture quand même. Il s'arrêtèrent ensuite à l'espace culturel, dévalisèrent le rayon bédé, firent des photomatons, jouèrent à cache-cache, bref, ils s'amusèrent pagailleusement sous l'œil perplexe des commis à la surveillance. Ils louèrent à la boite à DVD un film nul et se marrèrent tous en le regardant. Que c'était beau une famille unie.

...

Il faisait beau en ce dimanche, l'astre solaire culminait et Harry décida d'étendre sa silhouette comme un fragile parapet au dessus du gazon verdoyant du jardin. Il faisait de plus en plus beau en ce moment. Allongé, il observa une minute, vaguement inquiet Jimmy faire des pirouettes sur le toit au dessus de lui.

-Je vais sauter, brailla soudain son frère, je peux le faire !

Harry évalua mentalement les chances qu'avaient son frère de se faire mal. Environs 70%. Il attendit patiemment la suite des évènements, ça pouvait être drôle.

-Je vais le faire Harry ! Tu vas voir je vais le faire !

-Vas-y je te regarde.

-Maman elle est où ?

-Pas là.

Ce n'est pas bien d'encourager son frère Harry, pas bien du tout.

-Dépêche toi avant qu'elle revienne.

Jimmy ferma les yeux, prit un peu d'élan et s'élança dans l'air.

-Je voooole, eut-il le temps de crier dans les airs avant de retomber lourdement dans l'herbe.

Bien évidemment, il se fit mal. En entendant ses braillements, Lily sortit, paniquéen de la maison. Elle attrapa Jimmy par une main, le força en claudiquer tant bien que très mal derrière elle et le balança dans la voiture. C'est partit pour les urgences pensa Harry en voyant la voiture démarrer. Il avait une famille de fou. Il étouffa ensuite des fourmis et des escargots dans un seau d'eau avec Eliott. Pour une expérience bien sûr, l'expérience du sadisme. Ca lui donna des idées pour écrire l'apologue que leur demandait le prof de littérature (en personne) et il alla s'enfermer dans sa chambre au grenier pour l'écrire. Au bout d'un quart d'heure il fut satisfait, son prof ne pourrait lui mettre qu'une bonne note, il ricana en se relisant :

« Par une chaude journée d'été, un gastéropode plus outrecuidant que les autres s'avançait belliqueusement sur sommes toute un quelconque sentier de gadoue solidifié de pierre, se délectant à l'aide de sa radula des plantes vertes qui avait le malheur de croiser son interminable chemin –car d'une lenteur caractéristique à l'espèce. Il était donc en train d'avancer, glissant sur sa propre bave, pédant comme seuls savent l'être ces minuscules êtres lorsqu'une ombre prodigieusement grande le cacha généreusement (tout du moins le croyait-il en cet instant) de l'astre solaire culminant. Il ne put contrôler l'élan de gratitude qui le traversa de tout son chétif et saliveux corps de mollusque ; une part d'ombre est toujours bonne à prendre, dit-on. Il se lia rapidement d'amitié avec ladite ombre qui se révéla être un petit garçon, joufflu et rose. Enchanté de vous connaître sa saluèrent-ils mutuellement et enchantés les deux comparses décidèrent de faire route ensemble. Mais le train de vitesse, du plus, certes non-animalcule mais cependant frêle des deux, ne tarda pas à agacer son compagnon qui n'ayant encore guère de neurones et cela dû à son jeune âge, fit décoller son nouvel ami du sol et l'emmena à la hâte dans son logis sans crier gare et moins encore faire attention.

Le garçonnet bien dodu et serviable, s'empressa, empressé comme il l'était, de remplir une bassine d'eau (bassine dérobée près de la machine à laver de maman … et papa) puis dans un excès de zèle d'y ajouter du sirop de menthe (parce que sur la bouteille il y a une feuille et que les escargots ça mange des feuilles). Il y plongea avidement le pauvre animal terrorisé qui n'eut le temps d'esquisser un geste (et quand bien même…), attendant peut être par là de le voir subitement se ressourcer. Malheureusement pour le pauvre hermaphrodite, l'heure du goûter sonna et son ami le petit humain l'oublia bien vite au fond de sa bassine d'eau. L'escargot étouffa alors de toutes ses antennes et cette agonie se fit en silence. La mère de l'ignare bambin passant par là et avisant de la situation soupira « Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; mieux vaudrait un sage ennemi » puis retournera à ses taches ménagères. »

Il rangea ensuite ses affaires, considérant qu'il avait bien assez travaillé pour des semaines, au moins.

...

Les clés de Draco firent un bruit crissant en retombant sur la commode de l'entrée. Son week-end avait été mouvementé, il n'avait d'ailleurs pas finit la nuit dans sa chambre. Il se débarrassa de sa veste et de ses chaussures avant de se servir un verre de Gin. Puis, il s'assit dans un fauteuil du salon, son verre dans une main et le téléphone dans l'autre. Quelques sonneries plus tard, la voix de sa mère retentit à l'autre bout du fil.

-Allo ?

-Bonjour maman, c'est Draco.

-Draco ? C'est vraiment toi ? Comment vas-tu ? Tu me manques tellement mon chéri, j'aimerais tellement que tu rentres…

-Tu sais bien que ce n'est pas possible, répliqua-t-il d'une voix dure. J'appelais juste pour que tu ne t'inquiète pas.

Il entendit sa mère sangloter au bout du fil et passa nerveusement une main dans ses cheveux. Il détestait ça.

-Maman, arrête de pleurer, tu sais bien que si je le pouvais je reviendrais, d'accord ? Et ne t'en fais pas pour moi, tout se passe très bien ici.

-D'accord, renifla sa mère. Prend bien soin de toi alors… tu veux parler à ton père ?

-Il est là ?

-Juste à côté de moi.

Il hésita quelques secondes.

-Non, désolé, je ne peux pas rester. Au revoir maman.

-Mais…

Il raccrocha. Il n'était pas encore près à faire face à son père. Il ne savait d'ailleurs pas pourquoi il s'imposait ces séances téléphoniques avec sa mère, sans doute pour entretenir un lien familiale ou une connerie de ce genre. Il but une autre gorgée de Gin et repassa une main dans ses cheveux en fixant la canapé face à lui. Harry n'était pas revenu en cours depuis lundi et il ne put s'empêcher de se demander ce que faisait son élève à cette heure.

...

De l'autre côté de l'atlantique, Lucius Malfoy, actionnaire riche comme Crésus, quitta le salon où se trouvait son épouse pour se diriger dans une salle de l'autre côté du manoir. A l'intérieur, plusieurs personnes, des casques vissés aux oreilles scrutaient minutieusement des écrans. L'un d'eux se sépara rapidement des autres en le voyant.

-Monsieur.

-Du nouveau ?

-Non monsieur, RAS. Aucun changement chez votre fiston, toujours la même routine.

Et quelle routine, pensa ironiquement Lucius en jetant un bref coup d'œil aux moniteurs.

-Bien. Mais n'oubliez pas que si quoique ce soit vous échappe… non en fait, il faut pas que quelque chose vous échappe.

Il referma la porte et se dirigea vers la chambre à coucher. Son fils le détesterait s'il en venait à savoir que son propre père le faisait espionner. De ce côté là, il ne s'en faisait pourtant pas trop, Draco le détestait déjà bien assez, plus ou moins ne changerait rien. Mais c'était malgré tout son seul fils, son fils unique et personne ne pourrait l'empêcher de le protéger.

Et voilà pour le troisième chapitre. Ca avance lentement mais sûrement ^^ A très vite !

 
 
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