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Canards en Plastiques
Par Hyppojaune
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
13 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     44 Reviews    
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Et la lune serait blonde

TITRE : Canard En Plastique

RATING: M

GENRE : Romance, Humour (on essaye), Univers Alternatif

AVERTISSEMENT: Ben y a deux hommes y vont tomber amoureux et peut être même y vont s'embrasser tout ça, alors fais gaffe.

REMERCIEMENT: Moi même, avec tout mon amour

Chapitre 4 : Et la lune serait blonde

Lundi matin, la mine réjouie (ce qui laissa Ron tout à fait perplexe, joie de vivre et lundi matin étant tout à fait incompatible de son point de vue), et les cheveux en bataille, Harry arriva joyeusement au campus en compagnie de son meilleur ami. Il portait une chemise bleu foncé en dessous un pull gris sans manche et ses efforts vestimentaires n'étaient pas sans récompenses. Quelques filles l'avaient déjà dévisagé avec insistance lui laissant une impression de confiance en lui.

Il avait décidé après mûre réflexion que la désertion était une solution beaucoup trop facile, il ne voulait pas donner raison à Draco. Il devait aller plus loin, il devait se venger. Et même s'il n'avait encore aucune idée de comment s'y prendre, cette décision le rendait tout heureux et lui avait donné la force de se réveiller à l'heure. Il alla à tous les cours prévus dans la matinée (c'est à dire deux heures, faut pas déconner) et ne se plaint pas une seule fois.

-Je savais pas qu'on avait une sale peau en allemand, fit-il surpris en sortant du cours.

-T'imagines, en plus un lundi matin quoi, le délire.

-Totaaaal.

-On va bouffer ?

-Carrémeeent.

Le reste de la bande les rejoignit à la cantine, ils n'avaient pas prit allemand mais chinois. Chinois quoi, mais franchement qui pourrait sciemment choisir chinois ? Le monde devenait fou. Aujourd'hui au menu c'était poisson baveux et haricot vert. Fallait pas être fine bouche.

-Dîtes les gars…aïe ! Mais pourquoi tu me pinces ?

-Tu veux que je te morde pour voir ? lui demanda Luna en plissant des yeux.

-Pas trop nan, merci. Je peux savoir ce que j'ai fait ?

-On dit « dîtes les filles », pas « dîtes les gars », c'est une question de politesse.

Harry chercha du soutient du côté de Ron, Neville et Seamus mais ils venaient tous subitement de baisser les yeux. C'était presque comme de la dictature.

-Euh… alors les filles… je sais plus ce que je voulais dire du coup, bravo.

-Ben ça devait pas être…

-Ah si je sais ! Je voulais savoir, vous pensez qu'ils ont été gonflés à quoi leurs haricots ? C'est normal qu'ils soient vert fluo ?

-P'têtre qu'ils ont mis du colorant dedans, suggéra Neville.

Ron hocha la tête et rajouta intelligemment :

-C'est plausible. Et puis c'est pas tout à fait vert fluo… je dirais plus que c'est entre vert et vert fluo.

Hermione regarda Ron bizarrement et celui ci rougit subitement. Harry expédia rapidement son flamby et déclara :

-Bon, c'est l'heure d'y aller nan ?

Quatre paire d'yeux le fixèrent étrangement. La cinquième leur rappela qu'ils avaient cours avec Malfoy et ils eurent tous l'air soulagés. Si Harry se mettait un jour à respecter son emploi de temps c'est qu'ils seraient proche du chaos.

...

Un homme traversait le salon de l'illustre famille des Malfoy visiblement empressé. Il alla toquer directement à la porte du salon où le patriarche et sa femme dînait en tête à tête.

-J'espère que vous avez de bonnes raisons de me déranger en plein repas, prévint l'homme qui avait refermé la porte pour tenir son épouse à l'écart.

-Je..euh.. je crois monsieur.

-Bien, qu'avez vous à me dire ?

-Voilà… votre fils, Draco…

-…Je sais parfaitement comment se nomme mon fils, c'est moi qui ait choisit son prénom. Venez-en au fait je vous prie et arrêter de bafouiller, cela m'insupporte considérablement.

-Nous avons de fortes raisons de penser qu'il entretiendrait une relation... rapprochée avec un dénommé Harry Potter.

-C'est tout à fait nouveau cela dîtes-moi, mon fils qui entretient une relation rapprochée avec un autre homme ! J'en suis tout abasourdi.

Il devrait être plus sélectif quant aux gens qu'il employait. Leur bêtise était parfois sidérante.

-Non, ce que je veux dire c'est qu'il semblerait que leur relation soit continue. Votre fils ne voit personne d'autre et ils se sont revus plusieurs fois.

Lucius réfléchit un moment. De toute façon, ce n'était pas si incroyable. Il se doutait que son fils chercherait à se fixer un jour ou un autre. Cependant…

-Très bien, je veux tout savoir sur se dénommé Potter, sur sa famille, ce qu'il fait, jusqu'à son plat préféré. Je veux un rapport complet aussi vite que possible.

-Bien monsieur.

-Vous pouvez disparaître.

-Bien m…

-Maintenant.

Le pauvre homme s'empressa de déguerpir. Il laissait le soin à Madame Malfoy de s'occuper de son fou furieux de mari. Espionner son propre fils, y a pas idée. Ce que Lucius ne savait pas c'est qu'espionner Harry Potter allait lui donner d'épouvantables maux de tête.

...

Le cours allait commencer dans cinq minutes et les cinq comparses s'assirent au milieu de l'amphi, ni trop près, ni trop loin. Harry avait compté les rangs pour être sur de bien être pile au milieu. C'était une de ses manies de névrosé. Le bruit dans l'amphithéâtre était assourdissant et il était pressé que Draco arrive pour que les piaillements cessent, et aussi pour autre chose. Lorsqu'il entra, il ne put détacher ses yeux de sa silhouette, ce mec respirait la classe et la condescendance et c'était vraiment trop sexy pour lui. Surtout que Harry savait que tout ça c'était surtout pour se donner un genre. Il fut particulièrement satisfait quand le blond sembla scanner la pièce et que ses yeux s'arrêtèrent sur lui. Ils se jaugèrent du regard pendant une seconde puis Draco rejoignit l'estrade. Harry soupira et sortit ses affaires, il sut qu'il allait passer le reste du cours à essayer de le mettre mal à l'aise par ses regards insistants.

Deux heures plus tard, les élèves commençaient à sortir, respirant un peu d'air frais après s'être empoisonnés les uns les autres. Draco avait appelé une dizaine d'élèves pour leur rendre leur devoir et Harry en faisait partie. Il fit exprès de ranger ses affaires le plus lentement possible pour obliger Draco à lui rendre son devoir en dernier et il descendait seulement les marches quand le dernier élève passa la porte.

-Mr Potter. Je dois dire que je suis impressionné par les efforts que vous fournissez pour me décontenancer…

Draco tenait son devoir négligemment dans une main, adossé sur son bureau. Harry se permit de faire un sourire narquois.

-Mon devoir ne vous a pas plu ?

-Il a le mérite d'être original…

Harry tendit les doigts pour attraper son devoir que Draco lui tendait et en profita pour effleurer les doigts de son interlocuteur. Draco frissonna à ce contact.

-Mais rappelez-vous, M. Potter, originalité et réussite ne font pas très bon ménage.

Sur ce il sortit de la salle et Harry regarda son devoir, il lui avait mis un C. Pourquoi est-ce qu'il avait toujours le sentiment de se faire avoir par ce putain de prof ?

...

Harry arriva en catimini dans la cuisine, sa mère écossait des haricots avec son père. D'ailleurs, c'était un travail de fille, son père ne devrait pas avoir à effectuer ce genre de tâche. Il lui jeta un regard colérique que James ne comprit pas.

-Dis maman, vous partez bien à Disneyland ce week-end ? demanda-t-il innocemment.

-Jusqu'au dernière nouvelle, nous partons bien à Disney ce week-end.

-Ben justement, c'est cool que t'en parles parce que voilà je me suis dit que comme il y aurait personne ce serait l'occasion pour moi d'organiser une petite fête tu vois ? Comme ça je pourrais encore plus me socialiser, agrandir mon cercle d'amis et plein de truc de se genre.

-D'accord mon chéri.

-…

La minute d'après, téléphone en main il appelait un maximum de monde pour les prévenir que c'était fiesta chez lui samedi soir et qu'ils pouvaient à leur tour appeler un maximum de monde et ainsi de suite. De toute façon sa maison était grande, y aurait pas de soucis pour les loger et son absence à Disney allait lui rapporter un petit pécule pour acheter de la nourriture et de la boisson désaltérante.

Le samedi suivant, Luna arriva chez lui vers 15h pour l'aider à préparer la maison et à faire les courses. Il était seul, sa famille était partie la veille au soir pour être sûre d'être bien à l'heure le samedi matin et de profiter un maximum. Roméo était de la partie mais avait cependant préciser qu'il n'y allait que pour accompagner et que ce genre de chose n'était vraiment plus de son âge.

-Harry, on va devoir transporter toutes les courses à pied ? demanda Luna légèrement désespérée.

-Oui, il faut éviter d'utiliser la voiture pour des trajets de courtes distances.

-Au fait pourquoi t'as pas ton permis ? T'as l'âge pourtant !

-Trop la flemme, en plus faut faire des heures de code avant, et puis après des heures de conduite. Nan je pourrais jamais, j'aurais jamais mon permis et tant pis. C'est pas comme si je pouvais pas prendre les transports en commun de toute façon. Et puis quand je serais grand je me marierais avec un riche et je me ferais entretenir.

-Tu sais que généralement c'est les rêves des nanas ça ?

-Oui, mais je ne suis pas quelqu'un de sexiste, lui répondit Harry, avec un sourire affable, très énervant.

Ils venaient d'acheter des pizzas congelés, des boissons, de l'alcool, enfin plein de truc de fête quoi et suaient comme des bœufs pour tout transporter de l'arrêt de bus à la maison (qui n'était pourtant pas si loin). Arrivés à destination, ils firent une petite pause pour se ressourcer. La pause dura quelques heures mais il fallait être en forme pour faire la fête aussi.

-Y a combien de personne qui viennent Harry ?

-Chais pas trop.

-J'espère qu'on sera quand même assez nombreux.

-C'est bizarre, moi j'espérais qu'on soit pas trop nombreux.

-T'as peur pour la maison ?

-Tu rigoles ? Avec toutes les conneries qu'a fait Roméo lors de ses fêtes, j'ai pas de soucis à me faire, je pourrais jamais faire pire, c'est carrément impossible.

-Vu comme ça…

-Il est quelle heure ?

-19h30

-Ils vont pas tarder alors…

Toute la bande arriva en même temps, ils s'étaient visiblement donnés le mot.

-C'est ici que ça se passe, hurla Seamus en faisant le tour de la maison. Sors les bouteilles bébés, je meurs de soif !

-On l'a surveillé, il a encore rien bu, c'est pour ça qu'il est énervé, expliqua Hermione devant les têtes de Harry et Luna.

Les hurlements de Seamus se turent brusquement, il avait visiblement trouvé les bouteilles. Ils furent bientôt rejoint par des connaissances de l'université, des anciens amis du lycée et aussi par des gens qu'Harry n'avait jamais vus. Ils burent comme des trous parce qu'ils étaient jeunes, allèrent faire du vélo à minuit, fumèrent des pétards, firent un cache-cache dans le noir complètement bourrés, dansèrent en hurlant comme des fétichistes dans le jardin et la soirée se termina par une bataille d'eau qui inonda la maison et par de nombreuses photos compromettantes. Vers 5h00 du matin, les survivants s'entassèrent à cinq dans un canapé (Harry, Neville, Hermione, Tristan et Noémie, aucune idée de l'identité des deux derniers) et regardèrent un film québecois en s'endormant.

Le lendemain matin, Harry se morfondait dans la cuisine.

-Je peux savoir pourquoi j'ai pris un aspirine si ça soulage même pas un petit peu mon mal de tête ?

-Ben chais pas, au cas où, lui répondit une âme compatissante le nez plongé dans un bol de cacao.

-Ouais ben je trouve ça limite, je vois pas pourquoi je devrais prendre des médicaments si ça me renforce même pas mes défenses naturelles et …outch, j'ai maaal.

Il s'effondra à son tour dans son bol mais s'aperçut rapidement qu'il était difficile de respirer du lait. Il fit quand même quelques bulles, trouva ça dégoûtant, en refit encore puis alla faire un bisou à Ron qui dormait pour lui mettre du chocolat partout sur la joue.

Il examina ensuite d'un œil critique l'état de la maison. Ce n'était évidemment pas très beau à voir. Il se demanda s'il allait devoir tout nettoyer tout seul avant de décider que définitivement non, il ne nettoierait pas tout seul. Et effectivement, il réussit à recruter un petit groupe, qui, bénévolement, accepta de l'aider à remettre un minimum d'ordre.

« Mais juste un minimum alors ».

Vers treize heure tout le monde était parti excepté Luna et le dénommé Tristan. D'ailleurs, durant la matinée Harry s'était surpris à détailler Tristan, et il l'avait trouvé beau, genre vraiment beau. Il avait les cheveux blonds foncés et quelques taches de rousseurs qui lui donnaient un air vraiment mignon. Son regard était à la fois mature et malicieux et Harry s'était surpris à rire de ses plaisanteries lorsqu'ils nettoyaient.

-On va prendre un café, annonça Luna aux deux autres.

Ils n'eurent pas besoin d'acquiescer puisque ce n'était pas une question. Harry boucla la maison et ils prirent la voiture de Tristan qui les emmena dans un petit café bar, pas loin pas des facs.

-Je suis aussi en fac de lettres mais en deuxième année, c'est sans doute pour ça qu'on ne s'est jamais rencontré…

Ils étaient assis à une terrasse et ils se sentaient bien, même si le vent était un peu frais.

-C'est Seamus qui m'a parlé de la fête.

-Mais il connaît tout le monde lui c'est pas possible ! s'exclama Harry.

-Il est tellement exubérant, conclut Luna comme si c'était la raison de tout.

-Et ça te plait les études ? relança Harry pour en connaître un peu plus sur le garçon.

-Disons que ce sont les plus adaptées à mon profil, mais je trouve que c'est quand même trop réducteur, même en lettres. On est trop concentré sur la littérature, et c'est normal, mais j'aimerais étudier d'autres choses en même temps, le cinéma, la philosophie…c'est quand même très lié avec la littérature et j'ai l'impression que c'est totalement occulté. Je n'imagine pas ce que ça doit être en fac de médecine, ils ne doivent plus avoir aucune notion de français en sortant de leurs études.

Ils rirent un peu.

-C'est pour ça que les médecins écrivent si mal, ils ont peur que l'on découvre qu'ils sont devenus analphabète ! renchérit Tristan pour prouver aux deux autres que ce qu'il disait était vrai.

-Mon grand-père était médecin, leur apprit Luna avant de se remettre à rire, je l'ai toujours détesté !

Harry et Tristan échangèrent un coup d'œil amusé. Luna réussit à se calmer et les avertit qu'elle devait y aller:

-J'ai promis d'aider papa à rédiger un article sur la sorcellerie, leur apprit-elle.

-La sorcellerie ? demanda Tristan.

-Oui, c'est encore un secret mais nous pensons qu'il existe un monde peuplé de sorciers et de sorcières sur la terre. Mais ils sont malins et ils se cachent parce qu'ils ont peur que les humains découvrent leur existence et se remette à les brûler comme avant, quand ils vivaient au grand jour…

Sur ces paroles, elle attrapa son sac en bandoulière et s'enfuit gaiement les laissant tous les deux perplexes.

-Elle y croit vraiment ou… ? interrogea Tristan.

-C'est Luna, il ne faut pas vraiment chercher à comprendre.

Harry décida de changer de conversation. Visiblement ils avaient les mêmes cours.

-Tu connais le professeur Malefoy ?

-Un blond qui fait fantasmer toutes les filles de la promo ?

-Ouais, je crois bien qu'on parle du même.

-Et bien…hum, je le trouve assez bon prof, il est pas hyper démagogique, mais il va droit au but et donc… je trouve ça plutôt bien. Mais je sais pas il y a quelque chose qui me gêne chez lui, comment dire… comme si c'était pas vraiment sa place ici. Enfin, je dis ça…

-Genre il aurait plus sa place dans un magasine de mode, c'est vrai qu'il est plutôt canon comme prof…

-Boarf, je préfère les bruns, lui répondit Tristan en lui souriant, les joues soudainement plus colorées.

Les « bruns » ! Harry en était déjà sûr mais maintenant que Tristan lui avait avoué de vive voix de quel « bord » il était, il se sentait soulagé. Et vu les dispositions qu'il prenait avec lui, il devait aussi être au courant pour Harry.

Ils finirent les cafés qu'ils avaient recommandés après le départ de Luna et décidèrent puisqu'ils y étaient, d'aller faire un tours en ville. Bien sûr, tout était fermé. Commençant vraiment à avoir froid, ils se réfugièrent dans un cinéma et payèrent une place pour le premier film qui passait.

A l'intérieur, la salle pourtant grande était complètement vide. Les gens n'allaient donc plus au cinéma le dimanche ? Ils s'installèrent en plein milieu de la salle (Harry compta les fauteuils pour être sûr) et discutèrent dix bonnes minutes avant que les lumières ne s'éteignent. Autant dire que Harry s'ennuya ferme pendant toute la première moitié du film, c'était carrément nul, non en fait, c'était mortifiant tellement c'était nul. Il avait payé combien déjà ? Il comprenait tout d'un coup pourquoi il n'y avait personne dans la salle, qui aurait sciemment voulu aller voir un navet pareil ? Il se demandait franchement comme le réalisateur allait pouvoir faire pour que les recettes du film couvre les effets spéciaux minables qui avait du coûter des millions.

La deuxième partie du film ne fut pas plus réussid, mais elle ne fut pas inintéressante, bien au contraire. Harry sentit la main de Tristan venir frôler la sienne plusieurs fois. Son cœur cogna dans sa poitrine, et il se sentit rougir brusquement. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas flirté avec un garçon. Ces derniers temps, l'affaire était plutôt rapidement faite et se retrouver dans cette situation avec Tristan lui rappela à quel point cela lui avait manqué. Ils s'effleurèrent encore la main pendant un petit bout de temps, jusqu'à ce que le pouce de Tristan s'enhardisse à caresser franchement le dos de la main de Harry. Malheureusement pour eux deux la fin de la séance arriva et ils durent quitter la salle. Ils sourirent comme des bienheureux, critiquèrent allègrement le film et avant de se quitter Tristan embrassa Harry sur la joue.

Harry savait qu'il reverrait Tristan. Il n'était pas amoureux de lui, c'était certain, mais penser à autre chose que Draco Malfoy, qui l'obnubilait littéralement depuis quelque temps, était reposant. Et advienne que pourra.

...

Le reste de la journée fut plutôt tranquille. Il rentra chez lui, mangea des pâtes et traîna en attendant que le reste de la famille revienne. C'était d'ailleurs bizarre que la maison soit aussi calme, brrr, il n'aurait pas aimé être fils unique !

La petite famille débarqua à 20h30 et ce fut inspection de la maison et photos du week-end qui animèrent la soirée.

...

-A partir d'aujourd'hui, nous allons faire de la philosophie !

M. Pendu observait d'un œil inquiétant ses élèves et son apparente bonne humeur n'avait rien de rassurant. Il avait toujours aimé la philo, cette discipline, la seule qui avait le pouvoir d'élever les âmes et de …

-Mais m'sieur, ça sert à rien la philo…, crut bon d'intervenir Seamus, qui suivait pour une fois.

M. Pendu l'observa quelques secondes et trouva ce petit être qui osait l'interrompre exécrable.

-Tututut, continua-t-il en essayant de garder son calme, pas de réponse trop précipitée, rappelez vous que vous êtes un élève monsieur Finnigan et que moi je suis le maître, c'est donc moi qui commande.

Harry releva la tête de sa table, il aimait assez quand ce prof partait dans ses discours mégalomanes.

-Tout le monde est avec nous ! se félicita le prof en remarquant que Harry était réveillé, profitons-en !

Il partit au quart de tours sur un débat philosophique qui désintéressa rapidement Harry. Les théories que développait son prof était bien trop commune. Le tableau qui se trouvait derrière le gesticulant monsieur Pendu affichait une inscription « N'écrivez pas sur les tables s'il vous plaît » et il mit un point d'honneur à graver la phrase texto dans le bois de son pupitre. Il aurait du faire comique.

...

-Mais est-ce que t'es débiles ? Va te faire soigner ma parole ! Pauvre naze !

Kathaline débitait un flux de parole assez impressionnant depuis quelques minutes. Elle n'avait pas vraiment apprécié les deux punaises que Harry lui avait mises dans les cheveux. Et que ce soit « pour rire » n'avait pas vraiment apaisé sa fureur. Il fallait dire que les punaises s'étaient mises à répandre un parfum tout à fait écœurant et que sa sœur venait juste de se laver les cheveux.

Harry pour sauvegarder sa peau s'était bouclé dans sa chambre et se tordait de rire contre la porte.

...

-Tristan, t'as pas envie de coucher avec moi ?

Harry regardait Tristan, qui venait de renverser la moitié de son café sur la table, avec le plus grand sérieux. Certes il était un peu direct, mais ça faisait trois semaines qu'ils flirtaient et toujours rien. Il avait les hormones d'un jeune homme de dix huit ans merde ! Tristan finit par se reprendre :

-Non.

Alors là ce fut Harry qui faillit s'étouffer avec son propre café. Bon okay, il était pas irrésistible c'est sûr mais bon il avait cru qu'il attirait Tristan un minimum, avait-il pu se tromper à ce point ?

-Ce n'est pas que tu ne m'attires pas Harry…

Aaah ! Le gros bad, il s'était inquiété pour rien. Mais alors il était où le problème ?

-Mais tu vois, je ne recherche pas une histoire de cul. J'veux pas qu'on baise ensemble et puis point. Tu me plais vraiment Harry.

-Tu voudrais qu'on sorte ensemble ou un truc comme ça ?

-Un truc comme ça, répondit Tristan en souriant légèrement.

Harry fit tournoyer la petite cuillère dans la tasse au liquide brunâtre. Il n'aimait pas Tristan, il l'appréciait. Mais l'amour de toute façon ça ne venait jamais d'un coup, c'était progressif, il fallait apprendre à connaître la personne… et puis il aimait passer du temps avec Tristan, c'était sans doute suffisant, pour l'instant.

Il sourit à l'autre garçon qui le regardait anxieusement de l'autre côté de la table puis se pencha vers lui l'embrassant avec conviction. Ils finirent par séparer leurs lèvres.

-Si j'accepte, ça veut dire que je n'aurais pas le droit d'être infidèle ? demanda Harry avec bonne humeur.

Pour toute réponse Tristan l'embrassa encore une fois, un baiser qui sembla bien dire à Harry « je ne partage pas ».

L'amour c'était quelque chose de progressif…sauf avec Draco Malfoy.

Et encore un chapitre de terminé. Ah oui, rassurez-vous, je me psychanalyse pour comprendre la raison qui me pousse à parler de pâtes au moins une fois dans chaque chapitre.

 
 
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