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Stellane
Par haniPyanfar
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
21 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     50 Reviews    
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Prologue : Aéroports.

Stellane.

 

Auteur: haniPyanfar

 

Déclaration: La plupart des personnages de cette histoire appartiennent à Madame Joanne K. Rowling. Je la remercie d'avoir bien voulu me les prêter pour quelque temps, même si c'est à l'insu de son plein gré. Je promets d'en faire bon usage et de les rendre ensuite en bon état de marche.

 

Stellane et quelques autres sont à moi. Ils sont comme ces inconnus qui se glissent parmi les célébrités et brillent par ricochet de leur éclat. J'espère que vous les aimerez et que vous suivrez leurs aventures avec intérêt. Les reviews sont les bienvenues.

 

Personnages principaux: Stellane, l'enfant à demi-Vélane, Draco Malfoy et Harry Potter. Vous l'avez compris, ceci est un Drarry, on ne se refait pas.

 

Classification évoluant de K+ au début à T par la suite. Je préviendrai au moment du changement de catégorie. Mais ceci est avant tout une histoire d'amour, de plusieurs sortes d'amour, car comme le dit le début du prologue, l'amour est partout.

 

Résumé: Stellane, l'enfant hybride, mi humaine, mi Vélane, est le lien entre Draco Malfoy, l'exilé de retour dans son pays, et Harry Potter, devenu Auror comme il l'avait souhaité. Comment, quand, où, pourquoi ? Bonnes questions. Lisez, vous aurez les réponses.

 

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Première partie : Stellane et Draco Malfoy

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1- Prologue : Aéroports

 

o - o - o - o

 

Au début de son film " Love Actually ", le réalisateur Michael Curtis nous dit :

 

" Toutes les fois que l'état du monde me déprime, je pense à la zone d'arrivée des passagers, à l'aéroport de Londres. De l'avis général, nous vivons dans un monde de haine et de cupidité. Je ne suis pas d'accord. L'amour est partout. Il n'est pas toujours très digne ou très glorieux. Mais il est toujours là : pères et fils, mères et filles, maris et femmes, petits amis, vieux amis ...

 

Quand les avions ont heurté les tours jumelles, à ma connaissance, aucun passager n'a envoyé de message de haine ou de vengeance. C'étaient tous des messages d'amour. Si vous cherchez bien, je suis sûre que vous verrez vous aussi, qu'en définitive, l'amour est partout. "

 

o - o - o - o

 

Paris. Aéroport Roissy Charles de Gaulle.

 

Mercredi 30 juillet 2003. L'après-midi, aux environs de 17 heures.

 

Le terminal 2E était encore plus animé que d'habitude. Une multitude de gens divers le peuplait, assis, debout, en marche. Ceux qui partaient, ceux qui attendaient, ceux qui arrivaient. Les voyageurs, les travailleurs, les badauds. Les juillettistes qui rentraient, les aoûtiens prêts à entamer des vacances bien gagnées. Personne ne remarquait personne en particulier. Tous les humains présents étaient les éléments colorés d'un grand ensemble, les différents sujets d'un tableau changeant, sans cesse renouvelé.

 

Les arrivées et les départs rythmaient les mouvement de la foule. Il y avait de grandes embrassades. Quelques pleurs, des gestes d'adieu d'un côté ou bien des grands sourires et des étreintes chaleureuses de l'autre. Les gestes d'amour sont légion dans les aéroports, comme sur le quai des gares ou au départ des bateaux.

 

Et de l'amour, il y en avait beaucoup dans les yeux d'un jeune homme assis dans un salon d'attente du terminal.

 

Il devait avoir entre vingt et vingt-cinq ans. Son corps était mince et souple. Il portait un pantalon d'une élégante simplicité et malgré la chaleur, une chemise légère à manches longues. Il n'aimait pas exhiber la marque noire qui salissait son avant-bras gauche. Sa veste était pliée sur un bagage posé à ses pieds.

 

Ses cheveux d'un blond presque blanc entouraient librement son visage fin et pâle. La couleur de ses yeux était indéfinissable. On les croyait bleus, en fait ils étaient plutôt gris. Il avait l'air détendu, il était heureux et pourtant il avait aux lèvres un sourire un peu contraint.

 

Après cinq ans d'exil, Draco Malfoy rentrait chez lui, en Angleterre. Il attendait le départ de l'avion qui le ramènerait à Londres.

 

Il n'était pas seul. Une petite fille d'environ trois ans l'accompagnait. Sa fille. De loin, elle ressemblait à n'importe quelle gamine de son âge. Mais dès qu'on s'approchait d'elle, on la trouvait adorable. Attirante. Rayonnante. Elle donnait aux gens l'envie de sourire et d'être heureux. Ses yeux d'un bleu profond attiraient les regards et suscitaient une empathie immédiate.

 

Elle s'appelait Stellane. Elle était à demi humaine par son père et à demi Vélane par sa mère, morte quelques heures après sa naissance. Elle avait hérité de ses yeux, de son don pour charmer tous ceux qui s'approchaient d'elle et aussi de sa faculté de changer d'apparence quand elle avait peur ou quand elle se mettait en colère. Mais cela ne lui arrivait presque jamais. Il suffisait que son père fronce les sourcils pour qu'elle se calme aussitôt.

 

Elle portait une tenue un peu désuète, pas du tout à la mode du jour. Cela ressemblait plutôt à une costume folklorique : une courte jupe verte, froncée à la taille et ornée de broderies, des chaussettes blanches dans des chaussures vernies, un chemisier blanc à manches ballon et surtout un corselet noir serré, lacé devant sur sa poitrine.

 

Dans son dos, au niveau de ses omoplates, sous le tissu raide, deux petits bourrelets marquaient la place de ses ailes écailleuses, qui pouvaient se déplier brusquement sous l'effet d'une émotion non contrôlée. Le corselet était une précaution. A son âge, elle ne maîtrisait pas encore ses dons. Nul ne devait soupçonner son état particulier.

 

Son père, Draco Malfoy, lui avait bien recommandé d'être sage et elle lui obéissait sans jamais protester. Elle l'adorait. C'était la première fois qu'il voyageait avec sa fille. Tant qu'il n'avait pas récupéré son statut de sorcier, il devait agir comme un simple Moldu et veiller attentivement sur elle.

 

Enfin, cette période d'épreuves était terminée. Dès demain, il se rendrait au Ministère de la Magie. L'implant de sa condamnation à l'exil, qui avait été greffé sur sa Marque de Mangemort, lui serait retiré. On lui rendrait sa baguette magique et ses pouvoirs de sorcier. Il serait libre.

 

Draco Malfoy avait purgé sa peine. Il rentrait au pays sans haine, sans rancune, sans aucun désir de revanche. Les années passées en Bulgarie avaient laminé toutes les rancœurs. Il avait oublié la guerre, la prison, les procès. Le travail qu'on lui avait demandé de faire était très intéressant, bien payé aussi, et cela avait beaucoup enrichi à la fois sa bourse et ses connaissances. Finalement, ces années d'exil avaient été bénéfiques.

 

Et la naissance de sa fille lui avait apporté beaucoup de bonheur, beaucoup d'amour.

 

Il était cependant un peu inquiet. Il ne savait pas quel monde il allait retrouver après toutes ces années vécues à l'étranger. Il n'avait pas de nouvelles de sa mère depuis plus de trois ans, à part des cartes d'anniversaire qui arrivaient aux alentours du 20 juin. La dernière datait d'un peu plus d'un mois et ne portait qu'une signature. Il est vrai qu'il ne pouvait recevoir de courrier par hibou et Narcissa Malfoy répugnait sans doute à utiliser la poste moldue. Et qu'était devenu son père, emprisonné à Azkaban ?

 

Il n'avait eu que de vagues échos des bouleversements du monde. Uniquement par son employeur, le Comte Boïko Borodisov, qui ne recevait que le journal sorcier de son pays. On y avait un peu parlé de la guerre contre un Mage Noir nommé Voldemort mais c'était loin et les matchs de Quidditch avec Victor Krum étaient autrement passionnants ! Voilà pourquoi Draco Malfoy sentait monter en lui une certaine appréhension, en cette dernière partie de son long voyage.

 

Lui et la petite fille avaient quitté le château du Comte la veille. Dans une banque du quartier sorcier de Sofia, il avait changé quelques pièces d'or de son salaire contre des levs, des euros et des livres sterling. Le matin même, lui et sa fille avaient pris l'avion jusqu'à Paris et ils étaient en transit. Il avait réservé par téléphone une chambre d'hôtel au cœur de Londres. Il se débrouillait parfaitement dans le monde moldu. Il devrait se réhabituer à l'environnement magique.

 

La fillette à ses côtés commençait à se tortiller. Elle s'adressa à son père dans une langue chantante. Il la reprit :

 

" Stellane, ma chérie, nous allons à Londres. Il faut parler en anglais.

 

-Oh oui, papa ! Excuse-moi. Je dois aller aux toilettes.

 

L'enfant était trilingue. Elle parlait le bulgare avec toute la Maisonnée du Comte, l'anglais avec son père et le vélaa avec les Vélanes qui venaient de temps en temps lui rendre visite. Par étourderie, elle s'était exprimée dans cette langue.

 

Son père était ennuyé. Il ne pouvait l'emmener lui-même aux lavabos des dames. Il avisa une jeune hôtesse, se leva et lui demanda son aide. La jeune femme était pressée de rejoindre son équipage, pourtant elle ne résista pas à la voix grave de l'homme et surtout au sourire éblouissant de la petite. Le charme opéra comme à chaque fois.

 

L'enfant s'éloigna, tenant la jeune hôtesse par la main. Ce n'était pas très loin. Il les suivit des yeux jusqu'à la porte mais il n'y avait rien à craindre. Comme toutes les Vélanes, Stellane savait repérer d'instinct les gens malintentionnés ou malfaisants et s'en écartait aussitôt. Et si l'un d'eux essayait de l'approcher, elle changeait d'apparence.

 

o – o – o – o

 

La première fois que cette transformation s'était opérée, c'était un soir d'automne au Château Borodisov. Trois personnes étranges étaient entrées dans la bibliothèque où Draco Malfoy travaillait avec son employeur. Deux hommes, une femme, aux visages très blancs et aux canines un peu trop longues, portant des capes noires virevoltantes. Ils avaient traversé le Danube et souhaitaient, disaient-ils, rencontrer l'enfant dont tout le monde parlait.

 

Stellane avait un peu plus de deux ans et jouait près de la cheminée. Elle avait levé la tête, elle avait poussé un drôle de petit cri et s'était précipitée vers son père. Elle l'avait attrapé par la jambe et s'était blottie contre lui. Il avait vu son visage se chiffonner, s'allonger et dans son dos il avait senti palpiter sous ses doigts les petits renflements caractéristiques. Il l'avait prise dans ses bras et elle avait enfoui son nez dans son cou.

 

" Ma fille n'est pas un objet de curiosité ", avait dit le jeune père d'une voix polaire et il était sorti aussitôt de la pièce. Il avait eu juste le temps de regagner sa chambre avant de découvrir le petit bec d'oiseau et les minces ailes écailleuses qui transformaient l'enfant en Vélane Primaire. Il avait fallu une heure pour que tout rentre dans l'ordre.

 

Le Comte avait éconduit les visiteurs importuns. Ils n'étaient jamais revenus. Mais bien des histoires couraient sur leur compte. Et ils n'étaient pas les seuls à s'intéresser à la petite fille. Les Fils et Filles du Vent passaient de temps en temps devant le château et demandaient de ses nouvelles. Ils apportaient des petits cadeaux, des fruits, des pièces de cuivre, des coquillages.

 

Les villageois des alentours la saluaient de loin quand ils la voyaient se promener dans le parc avec son père. Ils lui souriaient toujours, ils disaient que la voir portait bonheur. Elle n'en avait pas peur, au contraire, et leur répondait volontiers. Cela contrariait assez son père mais il comprenait cet engouement. Lui-même ressentait le pouvoir vélaa de sa fille.

 

Enfin tout cela s'était assagi avec le temps. C'était entré dans la normalité, il était admis par tous que l'enfant était particulière et on l'aimait pour ce qu'elle était.

 

Car la marque de naissance qui ornait son front avait une signification pour plusieurs peuples.

 

Stellane était née avec une petite étoile dessinée juste à l'endroit que les Sages Indiens appellent le troisième œil. Quatre traits fins qui se croisaient et dessinaient un symbole connu de tous. Elle lui devait son nom et sa célébrité. Juste avant de rendre son dernier souffle, la mère avait murmuré : " Stella, l'étoile, c'est son nom ... Elle doit s'appeler Stellane ... "

 

Personne n'avait osé aller contre sa volonté. Ni le père qui voulait lui donner le prénom de sa propre mère, ni la Vélane Première qui avait soigneusement composé une autre appellation vélaa de façon traditionnelle, ni le préposé à l'état civil bulgare qui avait enregistré la naissance. La petite avait des papiers moldus parfaitement en règle et figurait sur le passeport de son père sous le nom de :

 

"Stellane, Narcissa, Orcellane Malfoy Vîîla, fille reconnue de Draco Lucius Malfoy et de Zinellane Vîîla, non mariés.

 

L'employé de la mairie avait tiqué en entendant le nom de la mère.

 

" Vîîla ? La mère est une Fille de la Forêt ? Nous n'en voyons pas souvent. Elles nous évitent. Et elles portent toutes le même nom. Il paraît qu'elles forment une sorte de grande tribu et qu'il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes ... "

 

Il s'était tu, refroidi par le regard glacial du jeune homme blond, le bibliothécaire du Comte Borodisov. Il avait écrit la déclaration en écriture cyrillique et Draco Malfoy avait fait authentifier une traduction par l'Ambassade anglaise de Sofia. Tout avait été fait selon la loi et le droit. Personne ne pouvait contester la filiation de l'enfant et c'était important puisqu'elle était née à l'étranger.

 

Et pour le monde magique, il y avait aussi tenu à bien préciser son état d'hybride, mi Humaine mi Vélane. Car maintenant, Draco, fils de Lucius Malfoy et ancien Mangemort, avait abandonné toute croyance dans la valeur suprême du Sang Pur. Il était fier de sa fille, avec toutes ses particularités. Et non seulement il en était fier mais il l'adorait.

 

o – o – o – o

 

Elle revenait, souriante, tenant toujours la main de la jeune hôtesse à l'air enchantée. La frange de cheveux blonds qui couvrait son front jusqu'aux sourcils dissimulait la fameuse étoile. C'était une petite fille comme toutes les autres, qui se rasseyait sagement à côté de son père et soupirait un peu à cause de la chaleur.

 

Puis on annonça le départ de leur avion. Au moment où il décollait, une scène impressionnante se déroulait en Bulgarie, dans la bibliothèque du Comte Borodisov. La Vélane Première, accompagnée de plusieurs de ses sujettes, reprochait d'une voix puissante à son interlocuteur d'avoir laissé partir l'humain et surtout la petite fille.

 

" ... Sans m'avertir ! Alors que vous connaissez l'importance de cette enfant ! "

 

Autour d'elle, les Vélanes perdaient leur beauté et se transformaient en monstres aux becs cruels et aux larges ailes écailleuses. Mais il en fallait plus pour impressionner le Comte. Il réagit calmement selon son habitude.

 

-Ce n'est que pour quelques jours. Draco Malfoy doit se présenter au Ministère de la Magie de son pays. Sa peine est terminée.

 

-Mais pourquoi avoir emmené Stellane ?

 

-Il veut la présenter à sa famille.

 

-A quoi bon ? Elle est Vélane. Sa vie est parmi nous.

 

-Il est le père. C'est à lui d'en décider. ... "

 

La discussion avait duré pendant un moment puis les visiteuses étaient parties, furieuses. Mais la Première n'avait pas dit son dernier mot. Elle fit appeler Isabellane et Gaëllane, deux demi-Vélanes qui avaient choisi de vivre dans la Forêt Magique mais qui connaissaient aussi très bien le monde moldu. Elle leur ordonna de retrouver et de ramener au pays la jeune Stellane. De gré ou de force. Avec ou sans son père. Plutôt sans si c'était possible.

 

Elle leur confia deux colubris, les minuscules oiseaux-mouches ultra rapides qui servaient au courrier vélaa. Pour le moment, ils dormaient dans leur boîte de bois au couvercle ajouré. Quand on avait besoin d'eux, on les réveillait, on leur dictait le message et on leur indiquait la destination. Ils filaient si vite qu'on ne voyait pas battre leurs ailes. Ils trillaient le message en arrivant - tous les Vélaa comprenaient leur langage - puis ils se rendormaient jusqu'à une autre mission.

 

Ainsi parées pour la circonstance, les demi-Vélanes voilèrent l'attraction de leurs yeux avec des lunettes noires. Puis elles partirent pour Sofia et se mirent en chasse.

 

o - o - o - o

 

A suivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 
 
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