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Les chroniques du Sota
Par Ryuko
Les Royaumes Oubliés  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
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Naru

Chapitre 0 : Naru

A quelques milliers de mètres du sol, bâti autour d’un immense cumulus nimbus, se dresser une fière cité au design exotique et singulier. Sur la surface plane du nuage géant, avait était construit un temple aussi grand que magnifique, dans lequel discutait deux personnages aux contours floues, à la silhouette ailé, de sujets délicats avec un grand calme.

 

-          Tu sais de quel œil est vu cette grossesses chez nous, chère amie. Déclara un homme assis sur un trône, d’une voix monocorde.

 

La jeune femme qu’il fixait, en bas de longues et hautes marches d’escalier qui les séparaient, répondit d’une voix calme et sereine, sur de son choix :

 

-          Oui je le sais.

 

-          Tu sais donc aussi quelles sont les sanctions.

 

-          Oui, et je m’y plierai volontiers.

 

-          Pour quel raison ?

 

-          Pour le bien de notre communauté.

 

-          Soit. Alors pars.

 

La femme se leva, s’inclina deux fois, et dans un mouvement léger et souple, elle se retourna, et sortit.

 

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

 

 

 

Une femme se trouvait sur un lit dans une petite maison, tenant un nourrisson dans les bras. Un homme en blouse blanche sortit de la pièce. Elle serra l’enfant dans ses bras, les larmes aux yeux. Elle berça le nourrisson braillard jusqu’à ce qu’il s’endorme, et dit :

 

-          Ceci t’aidera à ne perdre le droit chemin, mon fils.

 

Elle déposa sur le front du nourrisson, un tendre baiser. L’enfant, dans son sommeil, fit un sourire.

 

-          Je t’aime.

 

Alors, la femme se tourna vers une silhouette dans un coin obscure de la pièce. Et dit alors d’une voix lente et neutre d’émotion :

 

-          Tue-moi.

 

Après ces mot, le monde devint floue, et plusieurs images s’entremêlèrent, confuses.

~ Un couteau, du sang, un visage crispé de douleur, de cris, des pleurs, beaucoup de sang, la mort. ~

 

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Oo0oO

 

 

 

Le vent et la lumière matinal se propager sur le village de Rotombe, qui était aujourd’hui particulièrement calme. Partout le silence accompagné le gens dans le sommeil, partout sauf dans l’auberge « La patte du sanglier », ou un cri s’éleva.

Au deuxième étage de l’auberge, un petit garçon de 6 ans, se redressa en trombe sur son lit. Le visage en sueur, il haletait, tentant de reprendre son calme. Il regarda son drap, sur lequel sa main gauche s’était décrispée. Le garçon poussa un long soupir, et passa une main dans ses cheveux noisette qui était complètement emmêlés. Il murmura :

 

-          Toujours … ce même, rêve …

 

Le petit garçon se leva, l’air soucieux, ce qui est assez étrange pour son âge, et se dirigea vers la fenêtre, ouvrant les volets. La lumière envahi la pièce, qui était totalement obscure, faisant cligner des yeux à l’enfant qui adopter un visage endormi. Il poussa un long et bruyant bâillement, étirant son petit corps vif. Il commença à s’habiller, se grattant la tête.

 

-          J’espère que papa m’a attendu. Dit le garçon mettant son haut brun.

 

Lorsqu’il eut fini de s’habiller l’enfant dévala les escaliers de l’auberge, qu’il trouva particulièrement active. En effet, lorsqu’il entra dans le saloon d’apparence westerns de l’auberge, il vit que plusieurs était occupé.

 

-          Tiens, ils se lèvent tôt aujourd’hui. Remarqua le petit, étonné.

 

-          Pas facile de dormir avec un gamin aussi bruyant que toi. S’exclama une voix grave derrière lui.

 

L’enfant sursauta, se tourna rapidement vers la grosse dame dodue qui se tenait derrière le comptoir. C’était Mme Lagruche, la tenancière et la propriétaire de La patte du Sanglier. Tout le monde n’apprécier pas son caractère enflammé, ni son visage ridés plein de graisse, mais elle était respectée au sein du village.

 

-          Tu as crié si fort que la plupart des pensionnaires sont venu me voir en me disant de te jetait dehors, car en plus d’être bruyant, tu ne payes rien. Dit Lagruche en buvant une bouteille d’alcool au goulu. Heureusement que je leur aie rappelé qui était ton père, sinon …

 

-          Désolé madame … J’ai fait un cauchemar. Minauda l’enfant.

 

-          Tu as fait un cauchemar Naru ?

 

Naru se retourna vers l’homme qui lui avait posé la question. Il était roux, grand, avec des muscle laissaient en apparence par sa tenue noire où les manches avait été arraché. Il s’approcha de Naru, posant une main réconfortante sur sa petite tête frimousse.

 

-          C’est encore celui avec ta mère ? Demanda l’homme.

 

Naru regarda l’homme de ses yeux marron, hochement lentement la tête, l’air triste. L’homme aussi l’était, il était triste, mais ne le laisser pas paraitre. Il tapota doucement la tête de l’enfant, avant de lui faire un petit sourire.

 

-          Ne t’en fait pas, c’est passer. Et si ça peut te faire plaisir, je t’emmènerai faire un voyage avec moi à mon retour.

 

Les yeux de Naru s’illuminèrent, et le garçon parut vivifier par l’information. Il commença à sautiller de partout, complètement excité.

 

-          C’est vrai papa ?!! Youpi !!! C’est quand que tu reviens quand ?

 

L’homme sourit en voyant l’excitation de son fils. Cet enfant était toute sa vie, mais il devait partir.

 

-          Justement Naru, mon expédition sera très longue cette fois. On ne se reverra pas avant un certain temps. Je vais partir très loin.

 

Devant la mine triste de son fils, il ajouta :

 

-          Mais je tiendrais ma promesse en rentrant. Je tiens toujours mes promesses, et toi aussi Naru.

Naru mit son pouce dans la bouche, parlant d’une voix atténuer :

 

-          Croix d’bois, croix d’fer ? Demanda doucement Naru en levant le petit doigt.

 

-          Croix de bois, croix fer, si je mens, je vais en enfer ! Ria le père et serrant le petit doigt de son fils.

 

Naru, complètement convaincu maintenant, serra ses petits poings devant son visage, avant de crier un petit « Yes », l’air joyeux. Même madame Lagruche, qui était aigrie d’habitude, sourit un peu face à cette mignonne scène avant de dire :

 

-          Et comment aller vous faire pour la nourriture de Naru ? Cela fait plusieurs mois que j’attends ma paye.

 

-          Euh … c'est-à-dire que …

 

Il toucha du pied la jambe de Naru, qui comprit que c’était à lui d’entrer en scène. Il tira un peu sur la jupe de madame Lagruche, levant de grands yeux dilatés, embués de larmes, sur la tenancière.

 

-          Mais … J’... J’ai faim m... Mo… moah … Hoqueta Naru, au bord des larmes.

 

-          Oh, pauvre petit, allez va à table je te sers un bon plat d’œuf. Dit Lagruche en allant dans les cuisines.

 

-          Je pense que tu t’en sortiras fiston. Dit le père en levant son fils en l’air.

 

-          Tu as vu. Rigola Naru de sa voix juvénile. Et tu sais quoi papa ?

 

-          Non quoi ?

 

-          Quand je serais grand, je ferais comme toi, j’irais dans le monde entier cherché des choses inconnues. Je raflerais tous les trésors de la terre, je découvrirais plein de contrer inconnue, et je traversais le monde entier dans ses moindres recoins. Je serais plus fort que toi ! Déclara Naru en posant sa main rondelette sur le menton barbu de son père. Papa tu pique.

 

Le père regarda son fils, l’air surpris, avant d’éclater de rire. Le fils, ne comprenant rien, regarda son papa éclat dans un fou rire. Puis lorsqu’il se calma, il dit à son fils :

 

-          Tu seras donc plus fort que moi. Je vois …

 

Il déposa Naru par terre, avant de détacher quelque chose de sa ceinture. C’était le fourreau blanc de son épée, ornée de fleur de lys rouges, dorés, et argenté. Il posa l’objet dans les bras de Naru, qui peina à tenir debout avec le poids de l’objet.

 

-          Alors tu auras plus besoin de ça que moi. Il était à ta mère avant, j’y tiens beaucoup. Alors fais-y attention.

 

-          Si il était à maman j’le perdrais pas !

 

Naru posa l’objet sur le sol, trop lourd pour lui, et essaya de le retirait de son fourreau. Sans succés. Son père le regarda et dit :

 

-          Tu ne pourras l’utiliser que quand tu seras devenu fort, Naru.

 

Soudain, un bruit de cloche se fit entendre dans les champs, et le père regarda la sortit, l’air décidé. Il mit son baluchon sur les épaules.

 

-          On dirait que je vais devoir y aller. Au re…

 

Il faut interrompu lorsque Naru vint s’accrocher à sa jambe, la serrant fort dans ses petit bras.

 

-          Au revoir papa.

 

L’homme parut surprit d’abord, puis, il sourit, et s’agenouilla pour serrer son fils dans ses bras.

 

-          Au revoir Naru, et n’oublie pas que tout ce dont tu as besoin, se trouve ici. Déclara-t-il en posant son doigt sur le petit torse de son enfant.

 

Naru hocha vivement la tête, se qui fit sourire son père. L’homme se retourna, avant de s’éloigner de son fils, de son village, de toute sa vie.

 

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Dix ans plus tard :

 

Un jeune homme ferma les placards de son armoire, refermant son baluchon d’un nœud bien serré. Il se regarda dans le miroir, voyant le reflet d’un jeune homme au trait durci par le temps, mais restant harmonieux. Ses yeux noisettes s’était fait plus expressifs. Et oui, le petit Naru avait bien grandit. Mais c’est ça les gamins d’aujourd’hui, ça pousse super vite, et prennent en dix 80 centimètres. Le jeune homme, mit ses armes à sa ceinture.

Naru descendit les marches de l’escalier, tomba nez à nez avec Lagruche.

 

-          Où compte tu allez comme ça, gamin ?

 

-          Vous le savait très bien, madame.

 

-          Je le sais, mais tu comptes partir sans payer tes dettes ?!

 

Naru manqua de perdre l’équilibre après la réplique de Lagruche. Il rigola devant l’aptitude de la vieille, plus choquée par la perte de son argent que de le voir partir.

 

-          Tu ne changeras jamais Dédé. Toujours à courir après les loyers. Ria Naru.

 

-          Ne change pas de sujets, j’ai des impôts à payer. Maugréa la tenancière

 

-          Je te rembourserais dès que je reviendrais promis, et je tiens toujours mes promesses. Dit Naru en courant vers la sortie. Merci pour tout Dédé !

 

-          Eh ! Attends !

 

Naru franchis le seuil de l’auberge, levant les yeux vers les collines s’étendant à perte de vue au-delà le village, qui saluer le soleil, ce levant à leur horizon. Naru prit une grande inspiration. Ça sentait l’aventure, la grande aventure. Ses yeux caramel s’illuminèrent d’excitation. Naru prit une grande bouffée d’air, avant d’hurler à plein poumons :

 

-          J’ARRIVE PAPA !!!

 

D’un coup, il sentit son ventre grogner. Naru se frappa la tête. Il n’avait pas pris son petit déjeuner. Alors, il se tourna vers Lagruche, qui le regarder, et ses yeux marrons se dilatèrent, s’embuant de petites larmes. Au fond, il ne changerait jamais.

 
 
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