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Gellert Grindelwald, la mort incarnée
Par harryaslanjackso
Harry Potter  -  Drame/Fantastique  -  fr
1 chapitre - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     0 Review    
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Ce garçon à part.

Bonsoir ! :) 

Voici ma toute première fan-fiction sur Harry Potter ! J'espère qu'elle vous plaîra (tout comme le sujet que j'ai choisi me plaît énormément ! ^^) Aussi, comme je suis étudiant, je ferai mon maximum pour poster le plus souvent possible un chapitre (enfin, si déjà celui-ci vous plaît ! :D)
Je suis ouvert à toute critique, ça ne peut qu'enrichir l'auteur ! :)
Je dois vous mettre en garde, qu'avec le déroulement des choses, il y aura de l'homosexualité dans mes écrits et aussi un peu de sexe (dans une moindre mesure ! Je resterai vraiment très soft.)

 

Je pense que j'ai fait le tour ... ! ^^
Bonne lecture ! :D

 

 

Chapitre I

Ce garçon à part.

 

 

                Gellert, à 12 ans voulait déjà partir à tout prix. Quitter cet enfer quotidien. Pour lui, le seul moyen de se vider l’esprit, de penser à autre chose, était de courir dans les bois qui entouraient son atypique demeure ; une chaumière. Gellert Grindelwald était un jeune homme  perturbé. En effet, ce qui se produisait chez lui, ne devrait en aucun être vu par un garçon de son âge. Né d’une mère sorcière et d’un père moldu, il était sujet à de nombreuses altercations entre ses parents. Sa mère aimante mais peu défensive, affirmait qu’il serait un sorcier, tout comme elle. Alors que son père, dénué de tout pouvoir magique, porté sur la boisson et de médiocre caractère, désirait que son fils ait sa place dans les mines, au nord de la Bulgarie. Généralement, le désaccord entre les deux parents, s’en suivait de coups donnés par le père de Gellert, à l’égard de sa mère. De plus, on ne peut pas vraiment dire que Gellert Grindelwald était proche de son père. Au contraire, pour sa mère, il lui portait une affection inégale et une incroyable admiration dans ses moindres pratiques magiques. Ceci avait don de faire jalouser son père.


                Au retour de sa promenade dans les bois, Gellert vît la main de son père, abruti par l’alcool, s’abattre sur le visage de sa mère. Pour le garçon, ç’en était trop. Il rassembla tout le courage qu’il pouvait avoir et se rua sur son paternel, lui infligeant des coups de pieds, des coups de poings. Gellert s’écriant, n’en pouvait plus de voir sa mère blessée. Il mit toute sa force dans ses gestes, essayant de rendre la pareille à celui qu’il méprisait. Mais en vain. La carrure du père de Gellert, faisait le triple de la sienne. Un coup de poing suffit pour mettre chaos le fils. Assommé, Gellert gisait par terre, tel un cadavre en attente de sépultures. Il se réveilla en entendant un cri strident, glaçant même. Lorsqu’il vît sa mère étendue sur le sol, il comprit que son père l’avait à son tour assignait un coup qui l’avait assommée. Pour le jeune homme, c’était l’évènement de trop. Furieux, les yeux rouges de rage, il sentit en lui comme une énergie qui se décuplait à chaque mauvais souvenir qui revenait à son esprit. Ne sachant ni expliquer comment, ni pourquoi, une sorte de vague de force s’échappa du corps de Gellert. Le seul objectif de cette vague était de toucher le père. Bien évidemment, le paternel ne put se dégager de la situation. Frappé de plein fouet, c’était à son tour de s’écrouler sur le sol. Abasourdi, Gellert eut pour seul réflexe d’aller voir comment aller sa mère.

                -          Maman, maman répond moi s’il te plaît !

                -          Gellert … Ça y est, tout est confirmé. Tu es un sorcier.

                À l’annonce de cette nouvelle, Gellert n’y portait que peu d’attention. Il aida avant tout sa mère à se relever. Cette dernière lui ordonna de partir, prétextant que le père allait d’une minute à l’autre se réveiller. Pour elle, il fallait qu’il quitte les lieux et qu’il aille au plus vite rejoindre, ce qu’elle appelait ; l’institut de Durmstrang.

                -      Mon fils, va là-bas. C’est un endroit qui t’aidera à définir qui tu es réellement. C’est le seul endroit sûr pour toi. Personne ne sait réellement où il se situe, mais tu dois te perdre pour le trouver. Tu vas devoir parcourir un long et rude chemin. J’ai confiance en toi, tu y arriveras.
                -      Mère, non. Je refuse de t’abandonner entre les mains de ce pauvre fou. – Répondit le fils – Imagine ce qu’il pourrait te faire … Il n’est pas question que je parte !
                -      Malheureusement, tu n’as pas le choix … Pardonne-moi Gelly … – Sortant sa bague, la mère reprit – Impero !

                Gellert fut immédiatement sous l’emprise du sort que lui avait jeté sa mère. Le sortilège d’Impero, obligeait à quiconque qui en soit victime, d’être sous les ordres de la personne qui lui avait infligé le sort. Aller à Durmstrang, étant ce que désirait la mère de Gellert, il tourna les talons et sortit de chez lui, en quête de cet institut. La maternelle, en pleurs, se tourna vers son mari et pointa sa baguette vers lui. Elle pensait avant tout à la protection de son fils, et ce, quoi qu’il pourrait lui en coûter. Mais elle savait qu’elle ne pouvait vivre sans son fils. Et malheureusement, le seul qui pouvait subsister aux besoins familiaux, était le père.


                Un peu plus loin de la maison, au versant d’une colline, Gellert marchait, sans se poser de question, ni pensant. Il se retourna lorsqu’il entendu une détonation, comme une sorte d’éclair qui s’abattit sur un corps. Il vît une lueur verte sortir des fenêtres de sa demeure. Pour le père, la mort était bel et bien venue. Puis tout s’enchaîna très vite. Pour éviter que Gellert ne remette les pieds sur le domaine où il habitait, sa mère, récitant une formule, fît exploser la demeure familiale et laissa sa vie, ici également. Encore sous l’emprise du sort qu’avait lancé sa mère, Grindelwald continuait son chemin, versant une larme sur sa joue, signe que même s’il était ensorcelé, il avait compris ce qu’il venait de se produire.

                Gellert continuait de marcher. Sa quête était longue et éprouvante. Il dût essuyer des dizaines de tempêtes de neige. Pourtant peu vêtu, il aurait pu y laisser sa vie. Mais ceci n’arriva pas. Aucune explication logique ne permettait de comprendre comment il a pu survivre à un tel périple. Dans ces pays de l’est, le froid était presque omniprésent dans la vie des habitants. C’en était devenue une habitude à part entière, on mangeait avec le froid, on dormait avec le froid, on vivait tout simplement avec le froid. Gellert marchait jour et nuit et ne se protégeait en aucun cas. Pas même la pluie, la grêle, le tonnerre ne pouvait l’arrêter. Il faut dire que le sortilège était sacrément tenace ! Comme l’avait dit sa mère, Gellert devait se perdre pour trouver l’institut de Durmstrang. Grindelwald erra durant plusieurs jours, voire plusieurs mois. Lui-même ne savait pas combien de temps il a pu parcourir le pays à la recherche de cet institut.


                Ne sachant pas pourquoi, au bout d’un moment Gellert arrêta de penser qu’il fallait cherche l’institut de Durmstrang. Il vît devant lui apparaître une espèce de grand manoir qui surplombait un gigantesque lac, qui quasiment l’entourait. Derrière celui-ci, Gellert remarqua un grand mat portant une voile, comme celle d’un bateau, mais orné d’une bannière qui devait certainement être la bannière aux couleurs représentant Durmstrang. Quant au manoir, il semblait gigantesque. Il y avait trois tours principales au toit en forme de coupole et une quatrième plus grande, ayant un clocher, où était affiché fièrement, un drapeau dont un blason en forme de phénix rouge à deux têtes se trouvait au centre. C’était un environnement naturel qui entourait le manoir ; lac, bois, verdure drapée de neige, comme la vie devait être paisible ici.


                Par les fenêtres, on apercevait beaucoup de mouvement. Certainement que les enfants sorciers du pays, venaient tous s’instruire ici. Gellert pensa aussitôt à sa défunte mère. Il s’effondra sur le sol, caché derrière un buisson pour que personne ne le remarque. Ses cheveux mi-longs blonds aux racines châtains, s’entremêlaient avec la neige. Ses yeux d’un bleu si profond, embués de larmes, commencèrent à se fermer. Gellert était enfin fatigué du périple qu’il venait d’accomplir. Il faut savoir que lorsqu’un individu est sous l’effet d’Impero, aucune émotion, aucune sensation ni pensée, ne peut atteindre l’ensorcelé. C’est en position fœtale que le jeune homme s’endormit. Il fût réveillé quelques heures plus tard, grâce au contact froid et léger d’un flocon venant se poser sur sa joue. La nuit était tombée et le mouvement qu’on percevait par les fenêtres, avait été remplacé par de douces lueurs de chandelles qui se baladaient un peu partout dans la propriété. Gellert se décida de se relever et d’avancer vers la propriété pour essayer de s’y réchauffer et de s’y restaurer secrètement. Mais dans le monde de la magie, le secret n’est pas un concept très répandu. Tout finit par se savoir. Aussi, ayant fait un pas de trop, Gellert entendit un énorme bruit assourdissant qui emplissait tout le domaine, un peu comme si un bouclier magnétique entourait le manoir et prévenait d’un son sourd les propriétaires de tous ces lieux.


                Cela se vit confirmé. Une dizaine d’hommes, bien couverts pour braver le froid, se mirent à courir après Gellert. Prenant peur, le garçon lui aussi se mit à courir, pensant qu’il le valait mieux pour sauver sa peau. Un des hommes lançant un sort et Gellert se retrouva directement à plat ventre dans la neige. Il lui était impossible de bouger ses pieds. Comme si, des chaînes le retinrent de s’enfuir. Peu de temps après, il se vit entouré de ces hommes qui lui couraient après, pointant leur baguette sur son corps. Par instinct, il leva les mains, pour leur montrer qu’il ne possédait aucune arme, ni baguette.

                -      Allons, messieurs. Écartez-vous. – Ordonna une voix derrière les hommes gardant Gellert – Tu … Tu n’es qu’un enfant ? Comment t’appelles-tu ?

                -      Gellert Grindelwald, monsieur ...
                -      Grindelwald dis-tu ? Lumos !

                Gellert vit alors, qui était l’homme qui lui parlait. Il semblait être un homme assez âgé. Il était très imposant, avait une barbe et des cheveux poivre et sel. Cependant, le blanc dominait la pilosité de cet homme. Il portait une sorte de chapka. Il pointa le bout de sa baguette, illuminé par une aura blanche et très aveuglante, vers le visage de Gellert, comme s’il voulait l’inspectait.

                -      Serais-tu le fils d’Aglaya ? Aglaya Grindelwald ? – Demanda l’individu, tout en aidant Gellert à reprendre position sur ses pieds.
                -      Oui, monsieur … C’est ma mère.
                -      Comment va-t-elle ?

A entendre cette personne lui demander comment va sa mère, Gellert ne pût se retenir de pleurer. Il n’a pas fallu longtemps à l’inconnu pour comprendre qu’Aglaya était décédée. Aussi, il sut également quoi faire pour Gellert. Il le prit sous son bras et l’emmena à l’intérieur du manoir pour lui permettre de se restaurer.

                -      Tu as dû faire un long, très long voyage je suppose ? Mais comment as-tu trouvé Durmstrang ?
                -      Je ne me souviens pas, monsieur. Maman m’a lancé un sort, je ne sais plus comment il s’intitule ; Imnero, Imtero, quelque chose comme ça …
                -      Le sortilège d’Impero ?! Dieu, quel courage avait ta mère, Gellert …

                Ne sachant pas pourquoi il avait dit ceci, Gellert ne se préoccupa pas plus que ça de l’individu. Il était occupé à manger et boire, ce qu’il n’avait pas fait depuis tellement longtemps. Pour revenir aux choses sérieuses, l’homme se présenta à son tour ; c’était Zinoviy Baranov, directeur de l’institut Durmstrang pour jeunes sorciers et sorcières des pays scandinaves. Baranov fit remarquer ensuite à Gellert, qu’il lui fallait vérifier s’il était bien un jeune sorcier lui aussi, pour pouvoir évidemment, le laisser intégrer l’institut. Aussi, il emmena le garçon dans son bureau qui se situait au sommet de la plus grande tour du manoir. C’était une immense salle, où étaient accrochées toutes sortes d’objets intrigants … Des affiches avec des joueurs de quidditch aux robes rouges (ce jeu qu’avait entendu parler mainte fois Gellert, par sa mère), des épées, des boucliers, des baguettes et même plusieurs centaines de pages de livres dont l’écriture était infiniment trop petite pour que Gellert puisse les lire. Au centre de la pièce, régnait un bureau, où prit place Baranov. Derrière lui, une gigantesque bibliothèque faisait office de fond de pièce. Gellert ne sut pas réellement combien mesurait la bibliothèque. Mais ce qui était sûr, c’est qu’avec la taille de la bibliothèque, logiquement, elle aurait dû transperçait le plafond, puisqu’ils se trouvaient dans la plus haute et dernière salle de la tour. La magie faisait tellement bien les choses pensait-il.

                -      Puisque tu penses à la magie, – le directeur fît sortir Gellert de sa rêverie – tu vas pouvoir me prouver si tu es bien comme ta mère. Tiens, prends donc cette baguette.

                Ne s’attendant pas trop à quoi il allait faire face, Gellert s’exécuta. De sa propre baguette, Baranov fît un geste simple et léger. Soudain, Gellert entendit derrière lui, comme un cognement de l’autre côté du mur. La pièce entière se mit à trembler. Des petits filets de poussière venant du plafond, vinrent s’étaler sur le sol. Tout à coup, le mur de pierres qui se trouvait derrière Gellert explosa, et manqua de peu de le blesser. Il laissa place à une bête terriblement imposante, le corps couvert d’écailles, ailée et à la gueule grande ouverte, rugissant tellement fort qu’elle avait dû réveiller le pays entier. C’était en effet un dragon. Un pansedefer ukrainien pour être précis.

                -      Défends-toi, Gellert ! Fils d’Aglaya, fais honneur à ta mère ! Prouve-lui qui tu es réellement !

                Entièrement effrayé, Gellert se jeta au sol et lâcha inconsciemment la baguette, son seul moyen de défense. Baranov ne broncha pas, pourtant inquiet. Il inspecta la scène, sans apporter la moindre aide à Gellert. Lorsque le dragon fît face à Gellert, il se cambra et ouvrit la gueule. Grindelwald n’était pas dupe, il savait ce qui allait se produire. « Tout est fini » pensa-t-il. Il se remémora tous ces instants avec sa mère. Tous ces précieux moments passés avec elle, à l’admirer pratiquer la magie, à dormir dans ses bras lorsque son père était absent. Son père ... Alors qu’il allait se faire tuer par un dragon, Gellert accorda quelques pensées à son père. Il pensait à la haine qu’il avait envers lui, à ce qu’il lui avait fait subir, à toutes ces horreurs que sa pauvre mère dû endurer durant toute sa vie … Gellert serrait les poings, fît également grincer ses dents. Quelle honte d’avoir un père comme celui-ci ! Gellert sentit en lui une force qu’il connaissait déjà. Alors que le dragon cracha d’énormes flammes, la même vague d’énergie qu’avait propulsée Gellert contre son père, se propulsa maintenant vers le dragon, protégeant Gellert de toutes les flammes qui essayaient de s’écraser contre lui. Baranov, totalement surpris, contemplait avec la bouche bée, le don que détenait Gellert. Quant à ce dernier, il profita de l’instant pour attraper la baguette qu’il avait laissée tomber et la leva en direction de la gueule du dragon. Et d’instinct :

                -      Reducto ! S’écria le jeune garçon.

                Aussitôt, le dragon se désintégra en un blanc nuage de fumée. Essoufflé, Gellert s’assit et cala sa tête entre ses mains, n’arrivant pas à croire quel succès il venait d’accomplir. Applaudissant, Baranov vint s’asseoir auprès de Gellert.

                -      Bravo jeune homme. Je te félicite ! Où as-tu appris le sort de Réduction ?
                -      C’est … C’est ma mère – bafouillant Gellert – elle avait pour habitude de réduire les consommations d’alcool de mon père grâce à ce sortilège qu’elle infligeait aux bouteilles de mon père. Elle … Elle les faisait totalement exploser à l’extérieur …
                -       Eh bien, c’est une réussite. Bienvenue à Durmstrang, Gellert Grindelwald ! Voici l’uniforme que tu devras porter au cours de ta scolarité.

                Gellert n’aimait pas ce vêtement. C’était un uniforme rouge, avec des bottes, et une cape de fourrure. Il préférait porter des habits beaucoup plus sombres, qui le rendaient plus discret. « Avec cet accoutrement, – pensait-il – j’ai l’air d’un bouffon de roi ... » Après s’est vêtu, Baranov emmena Gellert aux dortoirs :

                -       Ici, c’est devenu un institut destiné uniquement aux jeunes hommes, pas aux dames comme ta mère autrefois. J’ai instauré cette règle parce qu’il y avait, disons ... des désagréments. Ce qui est intolérable ici. Tu prendras compte du règlement dès demain. Aussi, je te demanderai de venir me voir dans l’après-midi. Nous irons t’acheter de quoi étudier convenablement ; baguette, livres, fournitures … Je te souhaite de passer une bonne nuit.

                Gellert entra dans l’un des dortoirs. Il vit une bonne dizaine de jeunes garçons, comme lu, endormis dans leur lit. Un seul était vide et non défait. Sur le drap était inscrit sur une enveloppe ; « G. Grindelwald. » Gellert prit place sur son lit et entreprit d’ouvrir soigneusement l’enveloppe. Il y découvrit une lettre, écrite par sa mère et la lit avec la lueur de la lune qui entrait dans la pièce, grâce à la seule fenêtre présente, près de lui ;

                               «  Mon cher fils,

Si tu lis ceci, c’est que tu dois être arrivé à l’institut … Comme je suis fier de toi, mon enfant. Pas une seule seconde je n’ai doutée de toi. Je savais que tu y parviendrais. Te voilà dans la cour des grands maintenant, il va te falloir beaucoup de courage et de persévérance. Je sais que tu en es capable, tu as toutes tes chances d’y parvenir. Je ne sais pas si … lorsque tu liras ceci, je serai encore présente dans ce monde. Aussi, je veux que tu saches que je t’aime énormément, que tu as toujours été ma plus grande fierté, que je t’ai moi-même autant admiré que toi quand tu me regardais pratiquer la magie … Tu as quelque chose en toi d’inestimable. Tu as une force qu’aucun autre n’a. Je t’ai déjà vu la manier inconsciemment, lorsque le danger approchait. Notamment lorsque ton père tentait de lever la main sur toi. En grandissant, tu as commencé à perdre ce don incroyable. J’espère qu’un jour tu pourras le retrouver et l’utiliser à bon escient. Ne laisse personne te faire dériver du droit chemin. Tu es et sera quelqu’un de bien.

                                                                                              Avec tout mon amour, Maman. »

               

                Gellert, de nouveau, ne pût s’empêcher de pleurer. La perte de sa mère était encore une plaie grande ouverte dans son cœur. Il ne sait pas exactement depuis quand elle est décédée, mais il avait l’impression, que c’était il y a de cela une heure, même pas. C’est peut-être une blessure qui ne se refermera jamais chez ce jeune garçon. Il posa sa tête sur son oreiller et s’endormit. Lorsqu’il se réveilla, la journée avait déjà bien avancée. Il se leva, remarqua que le dortoir était totalement vide. Sans doute que les autres garçons avaient cours. Puis il pensa aux dires de monsieur Baranov, hier soir ; « Aussi, je te demanderai de venir me voir dans l’après-midi. » Gellert était donc libre ce matin. Il décida donc d’aller se promener dans le domaine de Durmstrang. En sortant du dortoir, il distingua qu’il y avait toute une multitude de portes avec inscrit dessus des chiffres allant de 1 à 77. Toutes les portes étaient rassemblées dans un seul et même couloir. Si elles renfermaient toutes un dortoir pour garçon, il semblerait qu’une fois encore la magie aide au niveau de l’architecture de l’école … Parce que le manoir ne paraissait pas aussi grand que cela pour Gellert. Il descendit ensuite l’escalier de pierres en colimaçon qui se trouvait sur sa droite. Là, il arriva dans un grand hall totalement vide. Il était éclairé de la lumière du jour, grâce aux nombres fenêtres qui donnaient sur le lac. Gellert apprécia donc la vue. Plongé dans ses pensées, il repensa à comment il avait fait pour en arriver jusqu’ici. La violence de son père, le don découvert, la mort de sa mère … Tout ça était encore bien en tête pour Gellert. Il fût tiré de ses pensées lorsqu’il entendit le bruit de la chute de livres. Il tourna la tête et regarda qui était présent. Mais malheureusement, l’individu avait dû s’enfuir, laissant par terre un livre à la couverture bleutée, voire même argentée. Sur cette même couverture, était dessiné un homme écrivant dans un grimoire. « Les contes de Beedle le Barde » lit Gellert. Il en feuilleta les pages et tomba sur un conte nommé « Le conte des trois frères. » Il s’assit donc et commença sa lecture. Absorbé par l’histoire des trois frères, défiant la mort, Gellert était totalement fasciné. Il regarda à gauche et à droite pour voir s’il y avait quelqu’un, et il emporta le livre avec lui.
                Retentit la sonnerie, une ruée de garçons au costume rouge arriva de part et d’autre de Gellert, il se retrouva encerclé par cette horde de jeunes gens de tout âge. Personne ne prêta attention à lui, sauf, une bande de quatre garçons qui avançait vers lui. Aux vues du sourire sur leur visage, ils n’arrivaient pas vers Gellert pour lui souhaiter la bienvenue à Durmstrang …

                -     Tiens, tiens, tiens … Mais je ne t’ai jamais vu ici auparavant toi … Tu n’as pas de baguette. Pourquoi ? Serais-tu un moldu égaré ? – Dit alors le plus grands des quatre, il était roux, à la carrure d’un gringalet.
                -      Un moldu ? Qu’est-ce ?
                -      T’as pas l’air de savoir grand-chose toi ! Ricanèrent le groupe.
                -      C’est, que … je viens juste d’arriver moi …
                -      Et tu viens d’où, toi ? Poudlard ? Beauxbâtons ?
                -      De, euh de …
                -      Les frères Molovski ! – Cria un garçon dont ils prirent peur. Laissez ce gars tranquille.

                Les quatre garçons s’en allèrent tout en ricanant. La personne qui avait « sauvé » Gellert se rapprocha de lui. C’était un jeune homme brun, à la musculature impressionnante.

                -      Je suis Aleksander, mais appelle moi Alek s’il te plaît. – Le garçon tendit la main droite à Gellert, en guise de salutations.

                Mais Gellert s’enfui à toutes jambes dans son dortoir, pour être seul. Il y resta jusqu’en début d’après-midi, jusqu’à ce qu’il dû aller voir Baranov pour acheter ses fournitures.

 
     
     
 
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