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Fatale coïncidence :
Par sflagg
Originales  -  Horreur  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     0 Review    
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V

 Cela faisait trente minutes, deux kilomètres et deux bières que Greg Cornebuse marchait sur cette petite route de campagne. Il était sur une ligne droite et son espoir d’y trouver une maison s’amenuisait de plus en plus que le chemin, parcouru, depuis qu’il avait abandonné sa voiture, s’allongeait. Dix minutes plus tôt, en s’arrêtant pour vider sa vessie pour la seconde fois depuis qu’il avait quitté Bordeaux, il espérait encore que le la nuit spécialement sombre qui l’entourait, cachée à sa vue embrumée par l’alcool une demeure éteinte où des gens pouvaient être en train de dormir. Mais à présent que ses pieds, pas vraiment chaussés pour ce genre de mésaventures, lui faisaient atrocement mal, il croyait de moins en moins à cette fausse excuse. “ La vérité, c’est qu’il n’y a pas une putain de baraque à dix bornes à la ronde. ” Se pensa-t-il, ce qui raviva sa colère dont quelques braises couvaient encore en lui. “ En plus, avec ces godasses en crocos de merde, je vais être bon pour avoir les pieds couverts d’ampoules ; et pas des petites de la taille de LED, non, plutôt des grosses plus proches de celles qu’on trouve dans les torches standards. Putain de journée à la con, j’aurais mieux fait de pas bouger mon cul de chez moi. Si j’avais su... ”

 Il arrêta en plein milieu ses réflexions, car, oh miracle ! il vit, cent mètres en avant, se profiler une grande tache plus noire encore que le reste de ce qui l’entourait. Il ne pouvait n’y avoir aucun doute, cela ne pouvait être que la silhouette d’une maison. “ Enfin, c’est pas trop tôt ! ” Lâcha-t-il, reprenant espoir et sa marche d’un pas plus rapide.

 En s’en approchant, il put se rendre compte qu’il s’agissait d’une ancienne ferme retapée en villa pour riches voulant un pied-à-terre pour passer leurs vacances pas loin de la mer, mais pas trop près non plus (histoire de ne pas être dérangé par toute l’agitation que l’on pouvait trouver autour de ce genre de lieux).

 Il s’approcha et frappa à l’aide de l’élégant heurtoir Tête de Lion qui servait de sonnette. La porte, une massive porte de confection et de style ancien et peinte en blanc, ne laissait passer aucun rayon de lumière, ni aucun son provenant de l’intérieur ; et les volets, alors clos, de couleur vert et de mêmes factures n’en laissaient pas passer plus, ce qui rendait impossible de savoir si quelqu’un s'y trouvait ou pas à l’intérieur à ce moment-là. Il refrappa, tout de même, une seconde puis une troisième fois, et, au moment où, désespéré, il allait repartir, la porte s’ouvrit enfin tout en grinçant sur ses gonds. Deux jeunes demoiselles à l’air apeuré pointèrent alors le nez d’un canon de fusil suivi du leur par l’ouverture. Greg, levant les bras en l’air et pas très à l’aise de se retrouver face à la gueule d’une arme tenue par une si frêle main, s’en pressa de leur expliquer pourquoi il avait osé les déranger à une heure si tardive. Cela fait, les deux filles, qui ne devaient pas avoir plus de vingt ans, étant plus ou moins rassurées et calmées, acceptèrent de le laisser entrer. En pénétrant dans la demeure d’où s’échappait, en plus d’une odeur agréable et d’une douce tiédeur, une musique langoureuse, il se dit que son ami Franck en serait jaloux quand il lui raconterait avoir passé un peu de temps en tête à tête avec de jeunes et ravissantes demoiselles comme celles qui se trouvaient alors devant lui...

 
 
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