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Dying for you
Par Sayou
Harry Potter  -  Romance/Amitié  -  fr
12 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     18 Reviews    
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17 Juillet 1998

Disclaimer : L'univers et les personnages de cette fanfiction ne m'appartiennent pas, Harry Potter est la propriété exclusive de JKR. 

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_ Debout feignasse !

Pour toute réponse, un grognement venu des profondeurs de la couette du Sauveur.

_ Debout ! Tu as une journée chargée, aujourd'hui, monsieur le Tuteur.

Un petit coup de pied « amical » dans les côtes. Un gémissement outré. Un rire et une porte qui se ferme. Et enfin, le silence.

Harry soupira pour la forme avant de se retourner sur le dos.

Bon. Réfléchissons. Quel est le planning du jour ?

Premièrement, prendre le petit déjeuner.

Harry hocha la tête, bien d'accord avec lui-même. Cela semblait très important comme première étape.

Deuxièmement. Une douche.

Il renifla ses dessous de bras. Oui. Cette étape semblait aussi importante que la première.

Ensuite... Ah oui, direction Diagon Alley avec la petite famille Desoya.

Ses idées enfin à leur place, Harry se redressa et sortit de la chambre de Ron.

Arrivé à la cuisine, il fut d'abord accueilli par une délicieuse odeur de petit-déjeuner préparé par Mrs Weasley, ensuite, par la cuisinière elle-même.

 _ Harry chéri ! As-tu passé une bonne nuit ?

_ Oui, merci Molly.

Voilà bien plusieurs semaines que Mrs Weasley lui avait demandé d'enfin l’appeler par son prénom, et il avait encore du mal à s'y faire.

Harry s'installa devant un bol de porridge, s’empara d'une cuillère et attaqua comme il se doit un petit déjeuner chez les Weasley : avec appétit.

Après quelques cuillerées, Harry demanda à Mrs Weasley si elle était allée rendre visite à Ginny hier.

_ Oui, Harry chéri.

La figure de la femme s'assombrit d'un voile de tristesse.

_ Son teint devient de plus en plus vert. Je n'aime pas cela. Et la potion prend anormalement plus de temps à être préparée qu'à la normale.  

Molly avait raison. Harry s'était renseigné auprès d'Hermione et bien que les ingrédients soient peu accessibles, ils n'étaient pas difficiles de se les procurer rapidement, surtout pour un hôpital. Alors pourquoi mettaient-ils tant de temps ? Ils ne le savaient pas et il était bien décidé à aller voir le responsable de l'aile de Ginny. Harry inscrivit, mentalement, cette tâche à son planning du lendemain.

Après avoir mis son bol de porridge vide dans l'évier, Harry se chargea de la deuxième tâche de sa journée. La douche. Se sentir frais, sentir bon pour les personnes proches et être parfaitement réveillé avant de partir pour la maison Desoya.

 

Bien qu'il se doutait de l'impatience d'Alan, Harry fut néanmoins surpris de le voir sur le bas de la porte, déjà paré à vivre la plus incroyable des aventures. Le Sauveur sourit, avec bienveillance, en voyant ce bonhomme de douze ans sauter sur ses pieds et venir à sa rencontre avec empressement. Comme il le comprenait. Il se souvenait d'avoir ressenti cette même hâte quand Hagrid l'avait emmené un matin de Juillet, semblable à celui-ci, pour aller acheter ses fournitures dans un lieu qu'il n'avait jamais osé rêver.

Alors qu'Alan lui tirait les manches pour le presser de partir, la porte de l'entrée s'ouvrit sur la mère du turbulent, fraîchement prête à partir. Elle verrouilla sa maison et les rejoignit dans la rue.

_ Alors ?! On y va, ou quoi ? S'impatienta encore plus, si ce n'est possible, Alan

_ Alan, un peu de tenue. S'il te plaît, le gronda Mrs Desoya.

Harry regarda autour de lui. Il avait bien une idée en tête pour émerveiller le garçon, mais il soupçonnait cette rue trop bien remplie de moldus attentifs pour mettre à bien son plan.

_ Oui, nous y allons, Alan. Mais dis-moi, tu me sembles être un chenapan. Dans ce cas, tu dois bien connaître une impasse ou tout autre lieu caché des regards. Non ?

La bouche d'Alan prit une moue qu'Harry avait vue apparaître sur celle des jumeaux Weasley. Il se félicita d'avoir eu un bon jugement sur le jeune garçon. Merlin, Hogward allait redevenir ce qu'il était, un lieu remplit d'être malicieux qui n'attendent que leur heure pour frapper.

Avec ce petit air supérieur qui allait si bien à Malfoy – Encore lui ?! - et qui se trouvait, à présent, sur la figure d'Alan, il les conduisit dans un cul-de-sac non loin de la maison, que Harry n'avait même pas remarqué à son arrivée. Et ce, alors qu'il était pourtant passé juste devant quelques instants auparavant. Il ne fut pas le seul étonné.

 _ Mon dieu, je suis passée tellement de fois par ici, sans rien voir, s'étonna Mrs Desoya.

Alan eut un air moqueur, mais satisfait.

_ Cet endroit vous convient-il, Mr Potter ?

_ Il me convient, oui. Mes félicitations Alan. Maintenant, tu es prêt pour un truc génial ?

Alan posa sur lui un regard plein d’intérêt.

_ Est-ce que cela sera magique ?

Harry pouffa. Vu la largeur de la ruelle, ô que oui, cela allait être magique.

Sans répondre au jeune garçon, il sortit sa baguette, l'alluma d'un lumos (chose qui intéressa ses deux invités) et la leva d'un geste précis au-dessus de sa tête.

 Mrs Desoya poussa un cri où se mélangeait panique et surprise. De son côté, Alan applaudit tout en éclatant de rire. Devant eux, se tenait un bus violet bien connu du monde sorcier.

En descendit un homme, que Harry avait connu à l'époque de Hogward, d'un pas traînant comme l'avait été l'un de ses camarades de Maison. Habillé d'un uniforme violet, il s'appuya avec ennui contre la carrosserie et lançant d'une voix sans joie :

_ Bienvenue à bord du Knight Bus, transport d'urgence pour sorcières et sorciers en perdition. Faites un signe avec votre baguette magique et montez. Montez, nous vous emmènerons où vous voudrez. Je m'appelle Marcus Flint et je serai votre contrôleur durant votre voyage.

Une fois son discours terminé, il leva les yeux et les écarquilla en reconnaissant Harry.

_ Potter, dit-il simplement d'une voix éteinte.

_ Flint. Quelle charmante tenue, ne put s'empêcher de remarquer Harry, avec un sourire goguenard.

 Pour toute réponse, Flint grogna et renifla.

Sans attendre d'invitation, Harry monta dans le bus accompagné d'Alan et de sa mère. Derrière lui, la voix méprisable de Flint lui demanda où ils désiraient se rendre.

_ Au Leaky Cauldron, Flint. Merci.

Flint passa à côté de lui d'un pas pressant en beuglant au conducteur de démarrer. S'ensuivit la mise en route brusque du bus. Harry réussi, par il ne savait quelle adresse, à tenir en équilibre alors qu'Alan et sa mère trébuchèrent et atterrirent l'un sur l'autre dans un des confortables fauteuils du bus. Il les regarda avec joie éclater de rire.

 Arrivés devant le Leaky Cauldron, Alan et Harry durent prendre par la main Mrs Desoya jusqu'à l'intérieur du pub, car cette dernière étant moldue ne voyait pas la porte d'entrée et refusait d'avancer à l'aveugle vers un mur. Une fois dans la pénombre du pub, elle découvrit avec émerveillement la magie omniprésente.

À la grande surprise d'Harry, ce fut une jeune femme de sa promotion qui les accueillit : Hannah Abbot, ancienne élève de Hufflepuff. Reconnaissant Harry, elle l'accueillit avec chaleur et s'enhardit même à le serrer dans ses bras. Une fois ses retrouvailles, qui mirent un baume au cœur à Harry, elle l'invita à manger à sa table avec ses invités sur les coups de midi.  

 Après avoir accepté l'invitation, Harry entraîna Alan et sa mère dans la petite cour et les émerveilla une fois de plus à l'ouverture du mur sur Diagon Alley.

L'excitation d'Alan était contagieuse, le Sauveur la ressentait comme si cela avait été la sienne. Et il voulait bien avouer qu'il avait ressemblé à cette puce sauteuse, il y a sept ans de cela. Avant de perdre l'excité dans l'un des nombreux magasins, il lui rappela qu'il devait d'abords passer par la banque des sorciers pour échanger l'argent moldu en monnaie sorcières.

_ À quoi ressemble l'argent sorcier? Demanda Alan

_ Nous avons trois types de pièces, déclara Harry en sortant de sa bourse les pièces en question, nous avons des Galleon d'or, les Sickle en argent et les Knut en bronze.

 Sur le chemin de Gringotts, il arrêta Alan devant la vitrine du Magasin d'accessoires de Quidditch et entreprit de lui expliquer brièvement ce qu'était ce sport. De toute manière, il en apprendrait bien plus une fois arrivé à Hogward.

Une fois dans Gringotts, Alan et Mrs Desoya ne s'éloignèrent pas de Harry, trop impressionnés par l'aspect des gobelins. L'échange terminé, Harry eut l'occasion de découvrir la valeur du Galleon en livres - 5,12 £ tous de même ! (soit 8,08 €) - ils sortirent de la banque et se dirigèrent vers la boutique de robe d'occasion. Harry préférait guider le maigre budget de Mrs Desoya vers de bonnes affaires, plutôt que de suivre le même itinéraire que lui à ses onze ans. De plus, le magasin de Madam Malkin lui rappellerait des souvenirs concernant… quelqu'un qu'il ne désirait pas franchement se souvenir aujourd'hui. Ce jour, c'était celui d'Alan Desoya ! Pas celui de Harry Potter.

En sortant du magasin, ils remontèrent toute l'allée pour retourner au Leaky Cauldron, tout en profitant de passer chez l’apothicaire et le marchand de chaudron, ainsi les fournitures encombrantes resteraient sous la bonne surveillance d'Hannah pour le restant de la journée. Cette dernière leur avait réservé une place de choix ainsi qu'un repas généreux.

À la fin du repas, Mrs Desoya profita de l'absence d'Alan (qui était parti à l'aventure des toilettes) pour poser quelques questions à Harry :

_ Mr Potter, durant cette matinée, j'ai pu remarqué que vous n'étiez pas un inconnu parmi les vôtres.

 Dans un soupire, Harry lui porta raison.

_ À peine vous entrez dans une pièce, que les gens se taisent. Ils se retournent tous, vous allumez je ne sais quelle sorte de flamme dans leurs yeux. Ils vous admirent. Certains, comme cette jeune femme, au bar, sont très chaleureux et familiers avec vous. Mais vu son âge, je pense qu'il doit s'agir d'une camarade d'école. Par contre d'autres, comme le contrôleur du bus, sont plus antipathique. Et cela, je ne me l'explique pas.

 _ Mrs Desoya. Avant de vous répondre, j'aimerais que vous répondiez à cette question : comment c'est déroulée l'année passée pour vous ?

La femme reposa le verre qu'elle portait à ses lèvres et observa Harry.

_ Ma foi, ce ne fut pas une excellente année. Je ne puis expliquer les tensions que j'ai ressenties tout au long. Et Alan... Alan était encore plus déprimé que moi. Il n'arrêtait pas de voir des choses sombres. Et moi qui ne suis pas comme vous, j'ai ressenti beaucoup de désespoir durant ces moment-là.

 _ Je vous rassure, ce fut le cas pour tout le monde. Vous m'aviez demandé, hier, pourquoi Hogward n'avait découvert votre fils que cette année. Il y a une réponse simple à cela et elle est connectée à votre questionnement sur ma personne. Nous avons été en guerre, Mrs Desoya. Toute la communauté magique, sans exception.  

 Et Harry expliqua à Mrs Desoya, comment tout cela avait commencé. Comment cela s'était passé, dans les deux camps – mages noirs et les autres – pourquoi son fils n'avait pas reçu sa lettre à temps. Pourquoi des personnes, comme Flint, ne l'appréciaient pas et pourquoi, au contraire, tous les autres lui accordaient une vénération.

 _ Ne vous méprenez pas à mon sujet, cette célébrité, je n'en ai jamais voulu.

Mrs Desoya le regardait avec une émotion que Harry avait du mal à définir.

_ Vous n'êtes qu'un enfant... Et vous avez dû supporter tout cela ? Souffla-t-elle

Harry baissa la tête, gêné et se passa la main dans ses cheveux décoiffés.

_ Je comprends, maintenant, le pourquoi d'une telle dévotion. Et j'admire votre sang-froid face à une telle célébrité, depuis si jeune. Harry... (un sourire naquit sur les lèvres de la femme) Je suis heureuse que mon fils vous aie pour tuteur pédagogique. Je le laisse partir avec une certaine paix intérieure.

 _ Merci de votre confiance, Mrs Desoya, murmura Harry, ému.

_ Ces toilettes sont démentes ! Il y en a une qui a essayé de me manger les fesses ! S'exclama Alan, de retour des sanitaires, comme s'il revenait d'un voyage exceptionnel.

Harry éclata d'un rire joyeux en voyant l'expression horrifiée de la mère du garçon.

 

À la fin des emplettes, Harry raccompagna un Alan ébloui face à sa baguette ( bois de noyer noir, plume de phénix, trente centimètres) et une Mrs Desoya fatiguée chez eux. Avant de les laisser digérer, tranquillement, cette journée, Harry donna un billet doré à Alan et lui donna rendez-vous devant la gare de King's Cross, le premier septembre.

 
 
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