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au 31 Mai 21 :
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Sparks
Par SoundOfWinter
Originales  -  Action/Aventure/Horreur  -  fr
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    Chapitre 5     Les chapitres     1 Review    
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A Heartbreak

La chaleur apporter par son baiser envahissait chaque membre, chaque vaisseau sanguin de mon corps. Mon cœur qui jusqu'à maintenant battait à tout rompre ralentissait comme engourdis par les bienfaits des lèvres de l’inconnus sur les miennes. Je me rendais bien compte pour autant quelque chose clochait, que la personne qui me faisait autant de bien était étrangère, froide et menaçante.

Le monde angoissant et brumeux dans lequel je m’étais retrouver quelques minutes plus-tôt avait changer. Le bois sinistre avait été remplacer par un fond rouge où dansait les souvenirs de ma vie. Les bons comme les mauvais. Je pouvais les toucher, apprécier leurs textures et presque y plonger mais à chaque fois que je parvenais à mettre un premier pied dedans, ils s’évaporaient. Certains devenaient de plus en plus gros, tandis que d’autres disparaissaient à jamais. J’étais témoins d’un tri dont je ne contrôlais rien. Quelqu’un s’amusait à jeter et à accentuer mes souvenirs sans mon accord, dans quel but ? Je ne le savais pas encore.

La colère fut accentuée, l’amour aussi tandis que l’empathie que j’aimais tant fut mise sur le coter, ne laissant entrevoir qu’une bride. La peur diminua grandement pour enfin n’exister que pour une seule personne, mon agresseur.

 

« Tu n’aimeras que moi, n’aura d’empathie pour personne et seras en colère contre le monde entier. Tu n’auras plus peur de rien, que de ma fureur. Je veux que tu deviennes mon amant, mon esclave, mon ami, ma proie. Ensemble nous remettrons la race humaine à se place, ensemble nous sortirons notre espèce de l’ombre où elle a toujours vécu et jetterons les humains dans les méandres de l’oublis. »

 

Cette voix résonna dans tout mon être, étrangère et pourtant désormais si familière. Je fus comme attirer par elle et commença à marcher, « flotter ? » vers elle. J’étais pousser par un désir dans trouver l’origine même si je connaissais déjà son émetteur. Plus je m’approchais de la source et plus le rouge qui m’entourais devenais de plus en plus vif. Je savais que si je l’atteignais, la transition dans laquelle je me trouvais prendrais fin, que je pourrais enfin adopter ce nouveau moi façonner par l’être suprême qui m’appelait.

Alors que je continuais à avancer, une porte noire sans poigner commença à se dessiner devant moi. Elle était immense, telles les grandes portes massives des manoirs de l’ancien temps. Il n’y avait pas d’indication sur sa nature et pourtant je savais qu’elle ouvrait sur l’esprit de mon façonneur. Si je la passais, je serais totalement en accord avec sa vision du monde et sa vision de ce que je dois devenir. Si je la passais, je deviendrais lui, accepterait sa force et sa colère et pourrait enfin rendre au monde toute la douleur qu’il m’a donné.

 

« Entre et devient tout ce que tu as toujours voulu être. Un dieu, un monstre, un exécuteur, un roi, l’objet de tous les désir, l’objet de mon désir assouvi. Entre et devient moi, devient ma chose ! »

 

Alors comme hypnotiser, sans retour possible, je posai ma main contre le bois de la porte. Il était rêche, plein d’échardes et lourd. Pourtant je savais que si je la poussais, elle s’ouvrirait sans problème. Et dieu que j’en avais envie ! Pouvoir enfin devenir quelqu’un de fort, de puissant ayant le pouvoir de la vie et de la mort entre ses mains !

Se produit alors un changement décisif. Comme un tremblement de terre silencieux qui me coupas de l’emprise qu’exerçait l’étranger sur moi. Perdus je me retrouvai au milieu de rien et réalisa enfin l’étrangeté de la situation.  Je n’arrivais pas à comprendre où j’étais et pourquoi, tout ce que je pouvais entrevoir était une vague diffuse de souvenirs. Mon père et le rejet violent que j’avais subis, Henry, ma sœur et mon agresseur. Mais ces différents souvenirs étaient éparpillés, sans lien entre eux.

Une deuxième secousse fit de nouveau trembler le sol dans un silence angoissant. La porte trembla elle aussi et parut sur le point de tomber, mais elle ne tomba pas. A la place le sol s’ouvrit en dessous de mes pieds, sans bruits annonciateur. Pendant un instant je parus flotter dans les airs comme si le sol n’avait pas encore décidé s’il devait m’avaler ou non. Puis la graviter apparus et je chutai dans un gouffre sans fin.

Une douleur aigue s’empara de moi et me traversa de part en part. J’ouvris la bouche pour crier mais aucun son ne sortit. Mon cœur battait à tout rompre et j’avais la douloureuse impression qu’il allait exploser à force de s’activer autant. La peur, la douleur et l’incertitude prirent le contrôle de mon être. Et je sombrai encore plus profond.

La chute me parus interminable et pourtant si courte avant qu’un changement se produisit. Je me mis à chuter plus doucement, comme si l’air autour de moi se transformais en liquide et me ralentissait peu à peu. Au bout de quelque seconde, l’air était devenu si compact que mes pieds entrèrent en contact avec un tapis de poussière qui semblait briller dans la noirceur ambiante.

Je restais debout sans bouger pendant quelques instants afin de reprendre mon souffle. Je n’arrivais pas à mettre mes pensées en place, elles allaient dans tous les sens et m’empêchais d’avoir des idées claires et j’eu encore l’impression que je n’étais pas seul dans ma tête. Quelqu’un réfléchissait en même temps que moi et me surveillait dans haut. Il s’agissait d’une autre personne que mon agresseur. Je pouvais le sentir car la présence dans ma tête était plus douce, elle avait quelque chose de féminine.

 

« Je sais que tu es perdu en cet instant, ton esprit n’est pas capable de comprendre tous les chamboulements qui se produisent en toi. Mais je sais que tu es toujours conscient. Ainsi je vais te demander de choisir. » Commença une voix douce et sans âge.

 

Sur ces mots apparus devant moi une autre porte. Elle était plus petite que le précédent mais tout autant solide et emplis de promesses. Son bois était d’un gris clair et lisse. La encore il n’y avait aucune poignée, aucune indication.

 

« Je te laisse le choix de continuer à vivre dans ce monde avec une nouvelle appréhension des choses, de nouvelles facultés mais aussi de nouvelles douleurs et difficultés. Mais tu peux aussi choisir de te laisser aller au néant et je te garantis un repos paisible et dénuer de douleur. Tu es la clé, je suis la porte. Je te demande d’accepter ou non le fait de devenir une partie de moi, de me céder une partie de toi. »

 

Mon agresseur avait prétendu me laisser le choix, mais je savais au fond de moi que je ne l’avais pas. Avec cette nouvelle personne le choix était réel. Comme un vieux camarade qui me tendait la main pour m’accompagner à la destination de mon choix. Une destination floue et compliqué à déterminer. Pourtant je la connaissais déjà, un peu plus tôt j’avais déjà annoncé mon envie de continuer à vivre. Continuer à vivre pour pouvoir découvrir ce que la vie avait à m’offrir de nouveau, pouvoir vivre encore des expériences qui me forgeront. Découvrir toujours plus.

C’était dans cet optique que je m’avançai vers la porte, porter part une détermination étrangère et bienveillante. Pourtant ce que je n’avais pas compris c’était que ce n’était pas la vie qui avait encore à m’offrir des choses, mais bel et bien la mort.

« Le changement sera douloureux, je ne pourrais pas te l’épargner car hélas IL a réussi à s’accaparer une partie de ton être. Je n’ai pas un contrôle total sur toi et j’en suis désoler. Il fera autant partis de toi que je ferais partis de toi. Il sera une obsession cacher au fond de ton être qui ne partiras jamais. Mais je serais la mère, la compagne qui t’accompagneras toujours. Il ta léguer sa colère et sa haine mais je te lègue mon amour et ma sagesse. »

La voix tournoya dans ma tête, emplis mes narines puis s’empara de chaque muscle de mon corps. Elle était comme une douce chaleur qui m’apaisais avant la grande épreuve. Alors comme si chaque minute de ma misérable vie m’avait mené ici, comme si ma destinée était de passer cette porte et de devenir quelqu’un d’autre, j’appuya mes mains sur le bois lisse et poussa. Sans effort elle s’ouvrit laissant s’écouler des litres et des litres de sang.

La pièce commença peu à peu à se remplir de ce liquide gluant et étouffant. « Et merde, c’est douloureux ! ». En effet le sang était bouillant, rougissant mon corps en entier et brulant chaque parcelle de mon être. Le sang montait toujours.

Il ne fallut que quelques secondes avant que toute la pièce se retrouve remplis du liquide. Tout d’abord pris d’une panique folle je me débattis fortement avant de me rendre compte que chaque mouvement augmentait la douleur déjà très dure à supporter. Je dus donc me résoudre à attendre, flottant et immobile, retenant ma respiration le plus longtemps possible.

« Merde qu’est ce qui a bien pus me passer par la tête ! » Pensais-je alors que l’air commençait à me manquer.

Je ne sais pas combien de temps j’avais tenu sans respirer mais vient un moment où par reflexe je dus ouvrir la bouche. Le sang s’engouffra alors dans mon corps, le brulant de l’intérieur, me donnant l’impression qu’un brasier était en train de consumer mes organes. J’aurais voulu perde conscience, me laisser aller à la douce torpeur de la mort mais j’avais fait un choix et j’en payais le prix.

Je n’avais plus qu’une chose à faire, prier pour que tout cela se termine au plus vite et ne débouche pas sur une existence encore pire que la précédente.

 

 
 
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