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Fear the Sunlight
Par Ayana
Originales  -  Romance/Drame  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     2 Reviews    
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- Fear the Sunlight -

Disclaimer : Tout m'appartient, histoire originale.

Rating : K

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Et le train avance toujours, insensible à mes pensées.


Je fixe d'un regard vide le paysage par la fenêtre. Il est triste, morne en cette après-midi de février. Le ciel est lourd de pluie et de plomb, il est un poids en plus que mes frêles épaules doivent supporter. La campagne française me semble moite et humide, détrempée par des pluies incessantes. Sous l'effet de la vitesse, les gouttes d'eau traversent la vitre horizontalement. Je tente vainement d'en écraser une du bout du doigt, mais ne rencontre que le verre, glacé. Il fait chaud dans le wagon, je ne porte guère plus qu'une veste de printemps.

Ton image m'apparaît alors, elle s'impose à moi et je te vois presque sur le quai, m'attendant, avec ce manteau noir jeté négligeamment sur ton épaule, comme d'habitude. Je peux presque deviner ton sourire alors que j'approcherais. M'embrasseras-tu ? Ces baisers de retrouvailles après chaque séparation me donnent toujours l'impression que c'est une nouvelle histoire qui commence. Je frissonnerais sûrement - un effet du courant d'air dans la gare Parisienne, ou notre proximité peut-être ? - et tu m'envelopperas de ton caban, me reprochant comme toujours ma trop légère tenue. Peut-être porteras-tu cette chemise bleue qui souligne si agréablement tes larges épaules ? Je l'aime beaucoup cette chemise bleue, moi.

Tu me demanderas si j'ai eu un bon voyage, je répondrai que oui malgré que des heures de solitude ne me plaisent guère. Mais bon, une fois que je suis avec toi, peu importe la solitude passée : ta présence la vaut bien. Tu feras la conversation, comme d'habitude, ponctuant les dernières nouvelles d'éclats de rire spontanés, ou bien d'un baiser sur ma joue. Tu accuseras la fatigue de mon silence, et je ferai mine d'acquiescer, gardant pour moi que c'est de redécouvrir ta beauté qui me rend muette. Tes yeux bleus rieurs pétilleront d'enthousiasme, et je m'émerveillerai devant ton insouciance : tu sembles ne pas savoir que tu es divin. T'es-tu seulement déjà regardé dans un miroir ? Non, c'est même inutile : regarde autour de toi, tout le monde te fixe, hommes et femmes incrédules devant une telle perfection.

T'avouerai-je un jour que, dans ces moments-là, je suis si fière d'être avec toi, parce que je suis la seule que tu vois, parce que tu me vois belle et exceptionnelle, parce que dans tes yeux je suis spéciale alors que tu es un dieu grec descendu de son nuage pour tourmenter les hommes ? Tu écrases les gens de ta beauté sans même en avoir conscience, et moi, moi tu me regardes comme si j'étais la huitième merveille du monde, alors que je ne suis qu'une simple fille parmi tant d'autres. Parfois, je me dis que je ne te mérite pas, tu sais, je me dis que je devrais te laisser partir, que je devrais te libérer. Et puis tu t'éveilles à mes côtés dans le lit, et ton expression calme et relaxée fait place à une tendresse et à un émerveillement infinis, comme si tu te félicitais de me garder chaque jour. Quand comprendras-tu que c'est à moi d'en être surprise ?

Je me reconcentre quelques instants sur l'extérieur. Le monde me paraît encore plus gris alors que je réalise que tu ne seras pas là à m'attendre sur ce quai. Moi qui t'avait conquis, qui avait su te garder, t'avoir pour moi ... Moi qui t'aimais si fort, si vrai, et toi qui m'aimait en retour. Il a fallu que l'issue soit tragique, j'ai sûrement été trop gourmande, je ne te méritait pas et on m'a puni : comment ai-je pu croire un instant que je pouvais échapper à la fatalité de notre relation ? Je t'aimais pourtant, je t'aimais lorsque tu étais là pour moi, je t'aimais encore lorsque tu étais allongé sur ce lit d'hôpital en silence, et je t'aime toujours aujourd'hui, alors que la vie t'a enlevé à moi.

Une larme s'échappe du coin de ma paupière et coule sur ma joue. Regarde, regarde ces gouttes sur la vitre : le ciel aussi il pleure pour toi.


Et le train avance toujours, insensible à mes pensées.

 

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Merci de votre lecture.

N'hésitez pas à me laisser une review en passant :)

A bientôt,

Ayana.

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