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au 31 Mai 21 :
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Et si ...?
Par Nouka
Originales  -  Conte  -  fr
1 chapitre - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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si ... je n'étais pas ? ...
      Le froid glacial envahissait l’espace. Des hurlements de bêtes déchiraient le silence morbide de cet endroit enneigé. La lune offrait ses rondeurs quasi parfaites, illuminant la nuit d’une sombre clarté. Des arbres étendaient leur ombre sur la surface presque lisse que les cristaux formaient sur le sol en une épaisse couche. Le vent soulevait quelques particules blanches de cet amas, créant une sorte de tempête. Sur ce désert de glace parfait sans aucune difformité : des traces. Des traces de pas, des pas d’humains. Un pied dénudé et fin, sûrement celui d’une femme. Les pas s'enfonçaient profondément dans l'épaisse couche de neige, cette personne devait être chargée lourdement, du moins assez pour avoir les genoux frôlant le haut de ce miroir blanc. Ces traces sortaient du sous-bois , de la forêt épaisse et sombre, se dirigeant vers le village.

      Cette femme, couverte d’un maigre chandail avançait péniblement, la neige lui collait aux pieds, la freinait et la fatiguait de plus en plus. Mais même grelottante par le froid de cette nuit de pleine lune, elle persévérait , continuant sa progression ardue. Les cris des loups glaçaient son sang, sûrement attendaient-ils qu’elle tombe épuisée pour pouvoir la dévorer sans pitié. Mais toujours cette femme continuait à braver le froid mordant de cette nuit d’hiver rigoureuse.

      Un bruit inhabituel se fit alors entendre. Un grognement sourd, étouffé par l’épais branchage des sapins. Ce murmure était accompagné du crissement de la neige, une foulée lourde et ample écrasait, comme les pieds de la femme, le manteau de l’hiver. Le souffle chaud de cette chose se rapprochait en même temps que ses pas.
      Le poil hérissé sur le dos, la langue pendante se sa gueule béante ce pseudo animal courait, slalomait entre les arbres, longeant l’orée du bois. Les bruits parvinrent alors aux oreilles de notre malheureuse. Les battements de son cœur s’accélérèrent, elle pressa son allure pour pouvoir essayer de sauver sa vie des griffes de la bête qui devait la traquer. Un bruissement sourd, puis plus rien. La femme continuait d’avancer, péniblement, le plus rapidement qu’elle le pu. Mais lorsque la bête pris appuie sur un amoncellement de roche pour bondir d’entre les troncs râpeux des épicéas, il fut trop tard .

      A cette heure, au village, les portes étaient closes, enfermant les corps, endormis dans de chaudes couvertures, à l’abri. De la buée sur les quelques rares fenêtres laissaient penser que les poêles devaient brûler le bois pour réchauffer les maisonnées, crépitant doucement dans le calme de la nuit. De la fumée s’échappait lentement des cheminée qui pointaient dehors de la chaume des toits. Paisiblement, on rêvait. Aux amours, au travail, à des plans, des cauchemars ou des doux rêves. Rien ne bougeait dehors. Rien, personne n’entendit la femme hurler quand la bête lui arracha d’un coup la peau du ventre. Personne n’entendit lorsque cette inconnue tenta par de maigres coups, de défendre sa vie et d’arracher quelques gémissements plaintifs de la bête. Personne n’entendit quand la créature lui ôta à tout jamais la vie dans un hurlement strident. Et enfin personne n’entendit la bête repartir laissant derrière elle le corps gisant et sans vie de cette pauvre femme, ses entrailles déversées sur la pâle blancheur de la neige, un petit être en leur centre : un petit homme que la chaleur du cadavre protégea jusqu’au matin.
Mais les quelques minutes de boucherie suffirent à créer un être instable.
 
     
     
 
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