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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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Ta propriété
Par Dawnluna
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
One Shot - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     4 Reviews    
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Voici la première fic que je publie de touuuuuuute ma vie et aussi ma première fic D/H.J'espère que vous apprécierez ce petit OS!

 Ta propriété 

 - Harry ?

 Rien qu’au son de sa voix je sens qu’il est à la limite de l’attaque cardiaque, et surtout que je vais encore passer un putain de quart d’heure. Allez, Harry, courage ! Tu passes ta vie à sniper les mages noirs, tu peux endurer une énième crise.

 - Oui ? 

Bien joué ! Feindre l’innocence et gagner du temps : bonne tactique d’approche !

 - C’est qui l’enfoiré avec qui  tu parlais ? 

Merde c’est qu’il est colère ! Bon, on réessaye. 

- Hein, mais de quoi tu parles ? 

Bien sûr que je sais de quoi tu parles : du beau mec que je draguais sur le pas de la porte y’a pas une minute.

 - Je parle du beau mec que tu draguais sur le pas de la porte y’a pas une minute.

 Et paf, en plein dans le mille ! Dix points pour Gryffondor ! Tes réactions sont trop prévisibles, ta jalousie est trop prévisible et TU es trop prévisible.Mais ta jalousie tu peux te la carrer là où je pense : je ne suis pas à toi et toc !

Je suis tenté de répliquer par un « QUOUA ? Beau mec ? Il te plaît c’est ça ? Ben vas-y, je sais que tu veux plus de moi de toute façon ! »Non, mauvaise idée, parce que là je vais vraiment m’en prendre plein la gueule. 

- Il s’appelle Philip, et c’est juste un ami.

 Merde, il s’étouffe, qu’est ce que j’ai dit ENCORE !

 - Un ami ? Philip qui ?! 

Philip Morris, ha ha ! C’est peut-être pas le bon moment pour faire une blague pourrie sur une marque de clopes moldues. Je te regardes avec méfiance : si tu veux son nom, ce n’est pas pour aller brûler sa baraque, j’espère ? 

- Qu’est-ce que ça peut te faire ? 

Non, mauvais calcul : ne te mets pas sur la défensive, Harry, tu n’as pas besoin de te protéger, tu n’es pas en tort. Il te traites comme de la merde, il couche à droite et à gauche et joue avec tes sentiments. De quel droit pète-t-il son câble, juste parce que tu souries à un autre mec ? 

- Ca me fait que t’as mis un certain temps avant d’arrêter de m’appeler Malfoy, et que lui c’est déjà Philip.

 Je t’ai blessé ? Je ne sais pas mais, en tout cas, t’as l’air triste.

 Mais attends, tu me fais quoi là ? Je n’allais pas t’appeler « Dracounet d’amour » alors que tu me traitais comme la dernière des fientes de hiboux. C’est le monde à l’envers, j’hallucine ! 

- Ecoute, Draco, j’ai d’abord eu envie de t’égorger avant de coucher avec toi. On va dire qu’avec lui c’est plutôt le contraire.

 Je deviens méchant, mais là tu m’as vraiment énervé et je suis prêt à tout pour mettre de l’huile sur le feu, histoire de te montrer que tout ne vas pas toujours dans ton sens.

 - Donc tu avoues qu’il y a bien quelque chose entre vous ?

 Ca te ferais chier, hein ? Tu ne comprends pas que l’on puisse préférer quelqu’un à toi. Mais il n’y a rien entre lui et moi, rassures toi. 

- Ouais, et si t’étais pas là, je peux t’assurer que tu ne nous aurais pas chopé en train de discuter gentiment sur le perron.

 Désolé, mais je n’ai pas pu résister, c’était trop tentant.J’ai envie de te faire mal, juste pour que tu puisses voir ce que ça fait. Alors, qu’est ce qu’on ressent ? Moi, personnellement, ça va, et je crois que mon côté Serpentard ne s’est jamais aussi bien porté. 

- Pardon, mais je ne crois pas avoir saisi le sens de tes paroles. 

Niarf, niarf ! Et Potter vient de choper le Vif d’Or !  T’as les boules, ça te les brises ?Je me suis toujours demandé d’où venait cette expression, mais en tout cas ça me donne de mauvaises images mentales, à base de parties génitales et de marteaux (douleuuuuur).

 Attends, attends. T’es trop calme… Oh Merlin, tu fais le truc super flippant du regard malfoyen. Tu sais, quand tu lèves ton sourcil gauche. Moi qui croyais avoir pris l’avantage, maintenant je préfèrerais prendre mes jambes à mon cou. Maman… euh… papa… euh… quelqu’un de vivant : venez m’aider ! 

- Je m’excuse… y’a rien entre ce mec et moi. Désolé, je me suis emporté. 

Ben voilà, je m’écrase. Si je commence à considérer que ma vie est plus importante que ma fierté, je ne peux pas y arriver. 

- Tu mens.

 Ah, bin si tu me crois pas… Ca t’arrangerais tant que ça que je te trompe ? Au moins, je le saurais pour la prochaine fois. Ca serait tellement plus simple si tu n’avais pas le quota confiance d’une moule. 

Et puis, tu me prends pour qui ? Contrairement à toi, je peux garder ma braguette fermée.

 - Non, il n’y a absolument RIEN entre ce mec et moi.

 Après cette phrase, je baisse un peu les yeux. J’en ai marre. Pourquoi ça se passe comme ça, tu me fatigues. Je suis obligé de me justifier quand je dis la vérité. Que dois-je faire pour te convaincre : danser tout nu dans la rue en gueulant « J’aime Draco Malfoy (même si c’est le plus grand connard que la Terre ai jamais portée) » ? 

J’expire lentement. Je ne vais pas pleurer : pas pour toi, plus maintenant.

 Aïe, tu me plaques contre le mur. Qu’est-ce que tu me veux encore ? Tu ne crois pas m’avoir fait déjà assez mal, tu veux me frapper en plus ? 

- Harry, quand tu regardes un autre, tu me trompes. 

Ben, maintenant que t’en parles, je pensais me crever les yeux pour te rester fidèle jusqu’à la fin. J’ai envie de te cracher dessus, de te cracher ma haine, parce que quand tu baises avec l’autre enfoiré, là, y’a pas de problème. Tu ne changeras jamais, tes règles ne seront jamais bonnes que pour les autres.

 Arrête de m’embrasser, tu me dégoutes. 

- Draco, arrête… 

Tu n’as pas compris : c’est fini, Game Over. Tu ne me récupèreras pas en me faisant prendre le meilleur pied de ma vie. De toute façon tu n’as pas besoin de moi, si tu veux du cul, tu sais où il faut aller. 

- J’ai envie de toi.

 C’est cool, mais moi non. Je veux que tu te barres, je veux que tu te casses, je veux t’oublier.Tout tes efforts sont vain, même le truc formidable que tu fais avec ta langue ne me fait plus rien… Quoique… Ah non j’ai rien dit. 

Te presse pas contre moi comme ça : comment veux-tu que je reste lucide alors que tes mains parcourent mon corps ?

 - Tu me fais mal… 

J’ai envie de pleurer alors que tu me mordilles le cou.Comment peux-tu être aussi doux ? Si tu veux tirer ton coup, vas-y direct. 

- Non, je ne te ferais pas mal.

 Putain, tu le fais exprès ? T’as l’empathie au niveau zéro. Je ne crains pas pour mon rectum, mais pour ma santé mentale... Et puis vas-y, c’est peut-être la meilleure façon de se dire adieu : finir comme on a commencé.

 - Vas-y. 

Je m’accroche à toi et prend appui sur le mur alors que tu me places sur tes hanches. 

C’est la dernière fois, aussi sûr qu’Hermione est flippante quand elle te raconte en long, en large et en travers la vie d’Hubert Gaz De Fer, l’illustre inconnu qui a réussi à prouver l’utilité des rots soniques en combat rapproché. 

Et puis ce n’est pas comme si je baissais les bras, je fais ça de mon plein gré, je suis un homme libre et indépendant, oui madame.

 -Humpf ...

J’étouffe un cri. « Pas me faire mal », il est mignon, mais c’est toujours désagréable au début. 

Je te mord l’épaule, un peu trop fort, et un léger goût métallique envahit ma bouche.Bien fait, y’a pas de raison que t’aimes ça alors que tu me défonces le cul. Tu commences à bouger, à aller et venir en moi, et je m’habitue à ta présence. C’est dommage que ce soit la dernière fois, parce que t’es quand même un sacré bon coup. Genre, ce que tu fais là, c’est vachement sympa. 

- Ah…

 Apparemment t’aimes ça aussi : c’est marrant on avait au moins un truc en commun. Je te serre un peu plus fort, et tu entres plus profondément. Tu gémis, et je jubile : je vais te manquer, savoure bien ces derniers instant, ta pute se fait la malle. 

Je t’insulte mentalement mais mes pensées se transforment rapidement en : « Putain de merde, vas-y, sale connard à la bite baladeuse ! »

Tu donnes tes derniers coups de reins tandis que je jouis.Pour une dernière fois, ça aura été une sacrée dernière fois. On s’écroule contre le mur. Je suis vidé, dans tous les sens du terme.

 - Je t’aime, Harry. 

Mais c’est poilant, ça ! C’est ce que tu disais à Blaise lorsque je vous ai pincés, l’un dans les bras de l’autre. Quel vocabulaire riche et varié. Tu ne te donnes pas envie de vomir ? Non, mais franchement, j’admire ton culot : c’est du foutage de gueule dans les règles de l’art. 

Je ne te réponds pas et tu ne le prends pas mal, ce qui m’étonne. Mais ça m’arrange, alors je ne vais pas me plaindre. Je sens que mes paupières se ferment toutes seules, les connes… Bah ce n’est pas grave, je ferais mes valise après la sieste… 

 OoOoO 

 Lorsque je me réveille je suis dans ton lit, dans tes bras : putain de réflexe, les fourbes. Va falloir vous y faire les gars : vous ne me forcerez plus à enlacer Draco pendant mon sommeil. 

Je m’extrais de tes bras et prépare mes affaires : je me casse, et le plus tôt sera le mieux.Faire mon sac ne prend que quelques minutes et, sans rien pour m’occuper, je me surprend à te regarder dormir. Tu as l’air si paisible, presque angélique : continue de dormir, tu m’emmerderas moins comme ça. 

Je veux partir avant ton réveil pour ne pas t’affronter, mais me tirer comme un voleur, ça non.Sur ce coup là je suis lâche, mais pas jusqu’au bout. Je t’écris un mot, pour que tu saches le pourquoi du comment : si tu t’en fous, tu pourras toujours faire un avion en papier avec, c’est super distrayant. Je chope le premier parchemin qui passe et couche les derniers mots que tu recevras de ma part.

 Draco,

 C’est fini, peut-être que ça l’est depuis longtemps. Hier tu as touché mon corps, entendu ma voix, senti mon odeur et vu mon visage pour la dernière fois. Tu dis m’aimer, mais tu seras sûrement mieux sans moi, puisque tu as très bien pu faire sans jusqu'à présent. Adieu et à jamais. 

Harry Potter, qui en a marre de se faire prendre pour un con.

 PS : Passe le bonjour à ce cher Blaise.  Parfait, désormais je n’ai plus rien à te dire.

Je ne me justifierais pas une fois de plus : je ne t’appartiens pas, je peux partir quand bon me semble.

 

 

 

 

Alors, verdict? C'était ma première publication, et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres!

 

A bientôt!

 

Dawnluna

 

 

   
 
     
     
 
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