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au 31 Mai 21 :
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Caravane
Par Lovelly
Originales  -  Romance/Tragédie  -  fr
One Shot - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Cette fic est l'une de celle qui me tient vraiment à coeur. Je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui l'ai écrite, mais une fille qui as un talent pour écrire et qui m'a plusieurs fois inspiré. Seulement, la commande de cette fic a été faite par moi.

A part ça, je tenais aussi à dire que je dédie cette fic à une de mes amies qui s'appelle Stéphanie. Une fille que j'aime vraiment mais alors vraiment beaucoup.

Sur ce, je vous laisse lire.

P.S : mon-sang-d-encre.sky ... merci pour cette histoire.

_____________

Une histoire humaine. Une histoire de douleur et de mensonge.

C'était l'époque de l'attente. L'attente d'une confirmation, d'un tournant, ou des vacances, tout simplement. L'époque du vent giflant, qui tentait de vous remettre sur le droit chemin, des feuilles mortes, qui vous montraient votre destin, de la fin d'une fleur, de la mort d'un rêve.

Elle était assise devant son collège, à même le sol, les bras autour des genoux, petite fille perdue sous la pluie. Les éléments déchaînaient leur colère contre elle, mais elle n'écoutait pas, elle n'écoutait rien. Elle essayait encore une fois d'oublier les regards opium, les sourires ravageurs, les mots couteaux. Elle essayait juste d'oublier qu'elle aimait, qu'elle aimait une fille, qu'elle aimait sa meilleure amie. Elle essayait juste de s'oublier, de se fondre dans le muret délabré, de se perdre dans le ventre de la Terre.

Mais il était déjà l'heure d'aller en cours. Ennui, ennui, soupirs, déprimes, coups d'oeils sur le côté, sur elle. Il fallait qu'elle trouve quelque chose. Quelque chose qui l'empêche de tout lui cracher au visage, qui la prive de ses pensées, qui lui fasse l'oublier. Trop compliqué. A trouver, ou à accepter ? Elle savait déjà, elle devinait l'issue, mais elle reculait encore un peu plus l'échéance, profitait encore un peu de ses yeux souriants, pour pouvoir y penser, plus tard, dans la solitude de l'hiver.

Seulement, les évènements se précipitaient. Quelques heures, quelques jours peut-être, et voilà, ça commençait déjà. C'était cruel, terriblement cruel, car elle savait qu'elle se condamnait elle-même, et qu'en plus, elle faisait du mal à... elle lui faisait du mal.

Ne plus lui parler, ne plus la regarder, oublier son nom et ses yeux d'anges, sa voix, ses petites remarques habituelles, sa musique préféré, ses sourires,... Tout oublier, tout éviter, juste la sauver, se sauver. Essayer de passer par-dessus ses regards tristes, ses cils humides, ses suppliques, ses paroles. Essayer d'oublier le manque.

Et puis, chance ou malédiction, l'autre est arrivée. Pas encore, non, mais bientôt, elle sait que ça recommencera. Un rire en trop, une bise plus appuyée que les autres, son cœur écartelé pour une deuxième infinité. Mais ne pressons pas, elle lutte encore.

Et c'est d'autant plus difficile que son ex – oui, on ne peut pas dire qu'elle le soit encore – meilleure amie ne semble pas décidée à lâcher prise. Alors elle se débat, elle blesse encore plus, elle se saigne, elle... Elle meurt. Peut-être bien qu'elle meurt, oui. Une étincelle de métal, un regard de convoitise, la mort qui approche, mais s'éloigne encore un fois. Elle essaye, elle essaye, elle veut s'en aller, elle n'en peut plus.

Un essai, une rature, quelques mots sur un papier froissé et tâché de désespoir, une lame, une explosion de sensation, la liberté, le néant.

Et la lumière qui s'est éteinte sous les lourds sanglots du vent.

A tous ceux qui aiment ...
A tous ceux qui rêvent sans fin ...
 
     
     
 
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