Les deux premier chapitres sont écris sous formes de journal intime.

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Les yeux vitreux rivés sur la fenêtre embuée, j’observais inlassablement les gouttes tombée sur le bitume. Plic ! Plic ! Plic ! Le cadran de mon réveil était figé sur 7 :30 . Je laissais défiler des images devant mes yeux en cadence avec le battement désordonnée de mon cœur. Pourquoi les vacances passent-elles si vite ? J’ais l’impression que le temps prends un malin plaisir a accélérée pour que je ne puisse savourer les quelques instants de bonheur dont sont faites les vacances d’été.

Je me levais tant bien que mal, et, avec des gestes lents, j’entreprenais de m’habiller. Ce matin plus que les autres, je traînassais, ne mangeais que ce que me permettait mon estomac nouée et du recommencé trois fois mon sac tellement j’avais la tête ailleurs. C’est bizarre mais en ce moment je suis plus distante: j’ais du mal à sourire, a rire, comme si j’assistais en permanence a un enterrement. Mais ce matin plus que les autres j’avais encore plus de mal a me concentrer sur quelque chose. Tout sa car aujourd’hui, c’est la rentrer.

(Premier cours de la journée)

Assise sur ma chaise, les mains croisées avec nonchalance sur la paillasse, j’attends que le professeur prononce mon nom. J’observe discrètement mes nouveaux camarades, beaucoup de visage me sont inconnus, mais il y en a que j’ai déjà vu. Un élève attire soudain mon regard, je me concentre plus particulièrement sur lui. Tout le monde cherche à faire connaissance, mais lui, il reste assis, seul, à rêvasser, son air mystérieux m’intrigue …

« Mlle Stewart ? Mlle ? Bah alors répondez ! 

-Oui, excusez-moi professeur…Présente !

 -Mr Collin ?

-Présent », répondit un agréable ténor. Je me retournais pour voir d’où provenait cette voix angélique et fut à peine surprise de découvrir que c’était le garçon qui m’avait intriguée deux secondes auparavant. Je viens juste de m’en rendre compte mais il est assez mignon, pourtant il y a quelque chose d’autre… Quelque chose qui le fait distinguer du commun des mortels. Et je compte bien mettre le doigt dessus !

  (Récré de fin d’après-midi, dans les toilettes) 

D’habitude je passe mes récrés à réviser mais là c’est un cas d’une importance majeure ! Le garçon mystérieux (j’ai enfin réussi à savoir son nom, il s’appelle William) a fait une crise d’épilepsie ce midi. Le spectacle était choquant : tout le monde était regroupé autour de lui, tandis qu’il était recroquevillé sur le sol et hurlait à plein poumons qu’on l’attaquait «  qu’ils allaient venir le chercher » on se serait cru dans une scène de l’exorciste, c’était assez effrayant. Les urgences sont venues le chercher et l’ont emmené à l’hôpital. J’irais surement lui rendre visite… mais attends, qu’est ce que je raconte moi ?! Je ne le connais même pas ! Oh ! La cloche sonne. Si je ne me dépêche pas je vais être en retard à mon cours de maths !

 (Le soir avant de m’endormir) 

Je me suis fixée une résolution : je veux devenir l’amie de William pour découvrir son secret ! Je sais bien qu’il cache quelque chose ! J’irais le voir à l’hôpital et j’essayerai de gagner sa confiance afin de lui tirer les verres du nez ! Je sais, ce n’est pas très glorieux mais je suis prête à tout pour savoir ce qui se passe ! Après tout, une future journaliste doit savoir ne pas abandonner et ne reculer devant rien ! Bon je te laisse je commence à avoir sommeil et il est…quoi ?! Que 7h45 ?! Je dois être vraiment fatigué mais bon, ce n’est pas étonnant avec tous le travail que nous donnent les profs !