Claimer : les personnages et les idées sont à moi…bien que je doute me faire ne serait-ce qu’un kopeck avec ça. En revanche, tout le monde est libre de répondre au défi, évidemment.

Rating : K, allez K+ parce que c’est triste, un peu (niais, surtout).

Note : bonjour. Je me suis rendue compte que j’avais posté « Les orphelins de Liverpool » avant ce défi, qui était pourtant antérieur. Sans doute parce que je n’aime pas trop celui-ci, je l’ai sûrement inconsciemment oublié --‘ Quoi qu’il en soit, voici le tout premier défi original qu’on m’a lancé, j’espère qu’il vous plaira plus qu’à moi. Bonne lecture.

Thème: les amours d'Astrée et de Céladon

Dans mon sac, il y a encore ce coquillage que j’avais ramassé sur la plage l’été dernier. Tu te rappelles ? On avait cherché son nom durant des jours, et puis on avait fini par trouver. Astraea, comme l’astéroïde. Ca t’avait fait rire, et tu avais dit qu’il aurait plutôt dû s’appeler Céladon. J’avais pas vraiment compris sur le moment – comme beaucoup de plaisanteries que tu fais et qui ne font rire que toi. Depuis, j’ai compris, mais ça ne me fait toujours pas rire.

Je crois que je devrais le jeter. Je voudrais vraiment, tu sais. J’y arrive pas, c’est plus fort que moi, pourtant le voir comme ça, lové au fond de mon sac comme un serpent endormi, ça me donne plutôt envie de vomir. Peut-être bien que je suis un peu masochiste, finalement – ça fait un peu flagellation mentale, non ? A chaque fois, ça me brûle les yeux, un peu comme ces petits machins phosfluorescents qu’on met dans les cocktails en boîte de nuit. Des pailles-laser, comme tu les appelles. Ca par contre, ça me faisait rire. Question de références, je suppose.

J’ai toujours l’espoir, tu sais. Que tu reviennes – c’est idiot. Dans ma chambre, il y a un calendrier sur lequel je compte les jours – je devrais le jeter aussi, j’imagine, mais là non plus j’y arrive pas. C’est pas comme si ça pouvait te faire revenir, malgré tout, tous les soirs, avec une minutie à la fois consciencieuse et languissante – par automatisme – je coche les cases qui défilent depuis ton départ. Ca me fait toujours comme si c’était arrivé hier. Je parle toujours de toi au présent.

Je crois que ce qui me manque le plus, ce sont tes maudites blagues à deux centimes. Etrangement. Mais tu avais tort, tu sais. Je n’ai rien à voir avec Astrée, au contraire. Bien au contraire.

La pierre amoureuse d’une étoile, c’est moi.