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au 31 Mai 21 :
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Mauvais théâtre
Par Cahn
Harry Potter  -  Romance  -  fr
One Shot - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
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Mon premier One shot si on peut appeler ça comme cela, si lecteur il y a j'aimerais avoir votre avis, ça ne peut être que bénéfique =)

J'éspère que cela vous plaira tout de même et je m'excuse si il y a d'éventuelles fautes d'orthographes, j'avoue que ce n'est pas mon fort.

____________________________________________________________________________

 

Ma vie n'est qu'une blague le saviez-vous ?

Tout est réel certes mais rien n'est vrai, ma vie est un océan d'hypocrisie.

Et je m'y noie un peu plus chaque jour.

 

XxXxXxXxX

 

Je me lève lentement, comme d'habitude je suis le premier du dortoir, mais pourquoi cela changerait-il ? Mes pas me guide vers la salle de bain ou je me glisse sous une douche glacée qui me fais un bien fou. Je ne peut empêchez de regarder mon corps, mes bras strié de cicatrice plus ou moins naturelles. Mais qui s'en souci ? Je suis le sauveur, celui qui a survécu, l'antidote au mal qui ronge l'humanité.

Pour tous je suis tel le Père Noël réincarné, pathétique. Ils se voilent le face, tous, ils fuient la réalité. Je ne suis rien de plus qu'eux, je ne vaut pas plus, et pourtant, pourtant, tant de gens se sont déjà sacrifié pour moi, parce que je suis le sauveur, ça me rend malade.

 

Je sors de la salle de bain un quart d'heure plus tard et me prépare avec des gestes machinaux, mais personnes n'y prend garde, ils ne voient pas ou ne veulent pas voir au choix. Je penche pour le deuxième, mais passons.

 

J'entre dans la Grande salle, on me salut, me sourit, le vieux me regarde avec ce regard si agaçant, compatissant, compréhensif.

Je m'assoie à ma place habituel, j'attrape un croissant comme tout les matins depuis bientôt 6 ans.

Mon regard dérive presque automatiquement. J'observe la table des vert et argent, machinalement.

 

Première heure de cours, métamorphose, en commun avec les serpentards. Ça fais bien longtemps que la guerre inter-maison est fini, ou presque. On ne va pas perdre les bonnes habitudes quand même.

- Alors Potty, on rêvasse ? Fait attention où tu marche tout de même au cas où le commun des mortel ne verrait pas son Excellence.

Malfoy, le seul et unique, blond arrogant et imbu de sa personne. Le seul qui soit vrai dans l'histoire, le seul qui ne mentent pas,enfin je le croyez.

Oh ! Je ne vous ai pas dis ? Que tous le monde était entrée dans la pièce, chacun son rôle chacun son masque mais tout est faux ou presque il reste lui, le seul à ne pas jouez, le seul à être réellement ce qu'il est. Mon seul point de repère, ironique n'est-ce pas, que mon point d'encrage sois présent en la personne de mon pire ennemi.

Tous les autres sont faux, tous les autres jouent, ils jouent plutôt bien c'est vrai, mais cela ne change pas grand chose.

Le groupe de serpentards ricane, je reviens donc sur terre, Malfoy a du sortir une réflexion dont il a le secret. Je me détourne et rentre dans la salle de classe. Cela fait bien longtemps que j'ai arrêté de répliquer, quel intérêt ?

 

La journée passe longuement, les cours se succèdent, les visages également. Comme chaque jours je me réfugie dans la salle sur demande, ma seule amie. Hum ? Vous dites ? Ron et Hermione ? Ah, oui, ils doivent trainer quelque part dans le château à ce bécoter, depuis que je les ai mis ensemble ils ne viennent me voir qu'en cas de dispute, ils ne me doivent rien voyez-vous ? L'amitié est une chose d'acquise, vous ne le saviez pas ? Cela m'étonne mais passons. Dans la salle trône un piano, enfin disons que c'est plutôt la seule chose présente dans la pièce. Je m'assoie face a l'instrument et commence à jouer. Une musique douce et mélancolique emplie la pièce, la mélancolie d'avant guerre. Je ne vous l'ai pas dis ? Si tous le monde joue ce mauvais théâtre, c'est que demain c'est le finale, l'acte ultime, la belle fin pour l'humanité, mon sacrifice, le renouveau. Voldy passera a l'acte demain, demain tout sera fini, demain je serais mort et le rideau tombera.

 

 

Je ne quitte la salle que tard dans la nuit, dans les couloirs je croise beaucoup de monde, personne ne peut dormir, j'admets que je les comprends, un peu. J'attends l'arrivée de l'aube en haut de la tour d'astronomie. Quand le soleil montre enfin le bout de ses rayons j'entends des pas dans l'escalier de pierres, je ne bouge pas, je sais de qui il s'agit, cette manière de marcher, de se mouvoir, cette grâce, presque irréel, une prestance à vous coupé le souffle. Cela non plus je ne vous l'ai pas dis ? Que j'étais épris de mon meilleur ennemi, ma Némésis, si précieuse. J'aimerais mourir en emportant la plus belle image de lui que l'on puisse me donner de voir, car oui je vais mourir, je ne me fais pas d'illusions, ils disent ce qu'ils veulent, moi je sais, ils mentent, tous.

Il est juste derrière moi à présent, je le sens, sa chaleur, son souffle dans mon cou, je ne me retourne pas pourtant.

Tu viens faire le boulot à sa place ? Je savais qu'il voulait en finir rapidement, mais a ce point là...

Il ne dis rien, ne bouge pas. Je m'étais promis de ne pas me retournais mais que voulais vous, je n'ai jamais agis rationnellement quand il s'agit de lui, alors je fais volte face, il a le regard baissé, je suis désemparé, je ne l'ai jamais vu ainsi, aussi vulnérable.

Il lève son regard vers moi et encre ses yeux dans les miens, je me perds petit à petit, ses yeux me sonde, cherche comme une autorisation. Puis après un temps qui me semble une éternité, il pose se lèvres sur les miennes, doucement, simplement, guettant une quelconque réaction de ma part. Mes lèvres se mettes alors a se mouvoir d'elles même et approfondissent le baiser. Ses mains viennent se perdent dans mes cheveux déjà en bataille et les miennes s'accroche à lui pour coller nos corps encore plus étroitement. Nous nous détachons à bout de souffle, il a les joue rougies, c'est mignon, non, c'est plus que ça.

- Reviens moi. C'est tout ce que je te demande. Qu'importe ce que tu dois subir ne meure pas. Reviens moi.

Sa voix est rauque et instable à cause du manque de souffle, mais sa demande ou plutôt sa plainte me transperce le cœur. Alors lui aussi il mentait, lui aussi il jouait ? Il est comme les autres finalement, je me sens trahis, abandonné mais, paradoxalement mon cœur se gonfle de joie. S'il m'aime c'est que j'ai un espoir, une infime trace de bonheur derrière cette mer de ténèbres. Je ne peut empêcher une larme de couler, une larme de joie, de peur, d'appréhension et de tristesse surement aussi. J'évacue tout mes sentiment dans cette simple larmes. Il me faudra vaincre, je n'ai pas le droit de faillir, bien qu'il me confie un nouveau fardeau, celui-ci je l'accepte sans broncher, parce que c'est lui, c'est nous.

- Qui t'as dis que j'allais mourir ? Ce n'est pas un mage noir surpuissant à la tête d'une armée quasi invincible qui va me faire peur.

C'est vrai sa qui a dis que j'allais mourir, quelle idée j'ai tellement de gens à engueuler, de serpentards à emmerder et de gens du ministère à énerver. Je ne peut pas mourir, plus maintenant, alors j'ai quelqu'un à aimer.

 
     
     
 
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