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au 31 Mai 21 :
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Joyeux Navire
Par Myro
Harry Potter  -  Romance/Angoisse  -  fr
1 chapitre - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Joyeux Navire


Bonjour à tous ! ( ou bonsoir..)

Voici ma première fiction. Youpi. Bon, elle est plutôt sombre, il doit y avoir pas mal de faute et je suis pas très fière de la fin de cette partie..

Mais bon c'est pas grave, je suis tout de même fière, car ne l'oublions pas c'est ma première fanfic. \o/

 

J'aimerais quelques reviews, pour avoir un point de vue extérieur..Ensuite, j'accepte les bons comme les mauvais. Vous avez même le droit d'être super-méchant.

 

Disclaimer: Tout appartient à J.K. Rowling, bien évidemment.

 

Bonne lecture ! 

 

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<< Row, Row, Row your boat -


Luna Lovegood, jeune fille de 17 ans chantait à tue tête cette vieille comptine pour enfant. Une litanie incessante, stratagème pour s'empêcher de sombrer dans la folie pure. Recroquevillé dans le coin de la pièce, ses bras entourant ses jambes, la tête plongé entre ses genoux, la jeune Serdaigle ne pouvait même pas être distingué dans la noirceur de sa prison. Seule sa voix tremblotante permettait de détecter sa présence.

- Gently down the stream..

Le cachot était plongé dans le noir, il était humide et dans certain coin de la pièce, de la moisissure commençait à pousser. Luna ignorait où elle se trouvait, depuis quand et surtout pourquoi. Peut-être que les fées de Stonehenge lui avait lancé une malédiction.
Je n’aurais pas dû prendre un échantillon de ces dolmens pensa-t-elle.

- Merily, merily, merily, merily…

L’estomac de Luna se mit à grogner, il fallait avouer qu’ici la nourriture n’était pas de très bon goût et n’étais donné que par nécessité. En fait, ce qui était le plus gênant n’étant pas vraiment la faim, mais la puanteur. Car, à chaque respiration, il fallait lutter pour ne pas vomir. Dans sa jeunesse, Luna se rappelait avoir sentie beaucoup de chose.. L’odeur du journal fraîchement imprimé de papa, les potions fabuleuses de maman, les prunes dirigeable, l’écorce des arbres , la bruyère, la bibliothèque de Poudlard, les confiseries de HoneyDukes et l’odeur des pétard de chez Zonko.

Mais rien, non rien ne ressemblait aux odeurs ignobles de cet endroit. C’était un espèce de cocktails de senteurs plus horribles les une que les autres. Luna n’arrivait pas à en identifier ne serait-ce qu’une seule.

-Life is but a..

Un bruit interrompis la comptine de la jeune fille. Un tout petit bruit, quelque chose de discret en temps normal, mais dans le silence qui régnait, cela fit l’effet d’une bombe.

Ploc.Ploc.Ploc.

Luna leva la tête, étonnée, heureuse, comme si un miracle se déroulait devant ces yeux. Car, dans cette situation s’en était réellement un. A force de chanter, sa gorge était devenue sèche et la brûlait. Elle dégagea ses cheveux qui à l’origine était d’un blond un peu terne mais qui avait pris une horrible couleur grise voir noire à certains endroit. Ils étaient encore plus emmêlés qu’à l ‘ordinaire.

La Serdaigle ouvrit grand les yeux, pour essayer de distinguer l’endroit ou les gouttes tombaient - en vain, il faisait trop sombre-. Elle se mit alors sur les genoux, cherchant à tâtons la flaque qui devait s’être formé.
Après quelques minutes des recherches fructueuses, Luna trouva l’oasis dans le désert si peu chaleureux qu’était sa cellule. Puis elle se pencha, lapant la flaque. C’était une posture un peu humiliante, mais Luna n’avais jamais eu cure des apparences.

Après quelques gouttes ou Luna avait pris le temps de déguster son eau, elle remarqua que quelque chose clochait. Non pas le fais que de l’eau tombe du plafond, non c’était le goût très étrange de cette eau. es papilles de la jeune fille avait envoyer les informations à son cerveau.
Amer, avec un goût de rouille.

Tilt.

Luna comprit alors que le liquide n’était autre que du sang. Et que ce sang ne provenait sûrement pas de ces ravisseurs. Non, plutôt de leur victimes. Oh bien sûr, Luna n’était pas seule, dans les cellules voisines se trouvait d’autres personnes. Il y avait Monsieur Ollivander, le marchand de baguette qui se trouvait dans la cellule juste à sa gauche. A sa droite, se trouvait Sophie Pilloy, une jeune Poufsouffle de 13 ans. Elle était la fille du directeur du département des mystères.
En face de sa cellule se trouvait Millicent Bulstrode, qui avait refuser de prêter allégeance à Voldemort.
Parfois, elle discutait avec eux, mais cela faisait tellement longtemps qu’ils étaient là qu’il n’y avait plus grand chose à dire.

La blonde, terrorisé brisa le silence qui régnait depuis qu’elle avais finis de chanter.

- Mr Ollivander, vous êtes là ?

Une voix enroué lui répondit par la positive, signe que l’homme n’avait pas pris la parole depuis un bon moment.

- Et toi Sophie, ça va ?

-Tout va bien, répondit la Pouffsoufle, d’un ton calme.

- Millicent, tu es là toi aussi ? Enchaîna Luna.

Silence.

- Ils l’ont emmenés, dit Monsieur Ollivander d’une voix sombre, indiquant que la situation était critique.

- Non, non, non, non… Répéta Luna, inlassablement.

En fait, le lien n’était pas très compliqué à faire. Et la vérité blessa Luna au plus profond de son âme. Oh bien sûr, à Poudlard, Millicent n’avait adressé la parole à Luna que pour glisser quelques moqueries. Mais quand on est enfermé, on tisse des liens. Et si le sang qui coulait était réellement celui de Millicent… Evidemment, Luna se doutait de ce qui pouvait se passer dans cet endroit -aussi inconnu soit-il - mais elle avait préférée se dire que quand les gens partaient de leur cellules, c’était pour les libérés. Pas autre chose.

Se fut à ce moment précis que Luna sombra véritablement dans la folie qui la menacer depuis si longtemps.
Luna hurla, elle hurla aussi fort qu’elle pouvait. Brûlant encore plus sa gorge, ces cordes vocales ne résisterait pas longtemps. Elle était là, petite chose recroquevillé se tenant la tête dans les mains, les yeux écarquillés.




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Théodore Nott, jeune garçon ambitieux se trouvait au rez-de-chaussée du Manoir Malfoy, résidence de son camarade vaniteux Draco Malfoy.
Le Serpentard était devenu un mangemort depuis maintenant un an, et malgré son dégoût pour les tueries démoniaques de ses comparses il figurait dans les préférés jeunes nouveaux du Lord Noir.

Théodore Nott n’étais pas un meurtrier. Il n’aurais même jamais était capable de torturer qui que se soit. Mais ce qui l’avait fais survivre parmi les mange morts était sûrement son intelligence, et son sens de la stratégie innée. Parfois, le Lord Noir lui demandait même son avis pour les prochaines attaques. Nott senior en était très fier.

Mais en ce jour de janvier, alors qu’il arpentait les couloirs, plongés dans ses pensées. Quelque choses vint le dérangé d’une manière qui pour n’importe qui étant extérieur au manoir était des plus incongrue.
Un hurlement horrible envahi le manoir, il en était à faire dresser les cheveux sur la tête.
Plein de douleur et désespoir.

Il n’était pas rare que quelqu’un hurle au manoir - les séances de tortures étaient plutôt courantes.
Mais d’habitude, le bourreau lançait un sort de silence, histoire de ne gêner personne.
Théodore marcha un peu plus vite pour aboutir dans le grand Hall, histoire de trouver l’origine de ce son qui ne voulait pas en finir.

Quelques personnes avaient la main sur le cœur, signe qu’ils avaient était assez surpris. Au manoir Malfoy, le silence était de mise.

Goyle Senior se tourna alors vers Théodore, lui faisant signe d’aller vers les cachots, apparemment, il y avait un prisonnier récalcitrant. Le jeune homme dévala les escaliers, étant pressé d’en finir et parcoura le couloir, cherchant d’ou venait le hurlemant. L’adolescent fut surpris de voir qu’il s’agissait de Luna Lovegood. A par ces chansons incessantes, elle avait toujours était plutôt calme.
Il ouvrit la porte doucement, baguette en main, la Serdaigle était intelligente. Peut-être était-ce une manœuvre pour s’enfuir d’ici. Bien qu’avec le rassemblement de mangemorts à l’étage, les chances était nulles.

C’était le noir complet comme dans toute les cellules, alors Theodore lança un lumos, histoire d’y voir un peu plus clair.
Non, il n’y avait décidément aucun danger à l’horizon. Dans la position pitoyable dans laquelle se trouvait Luna, il n’y avait vraiment rien à craindre. La Serdaigle ne semblait même pas avoir remarqué la présence du mangemort. Elle continuer de hurler, s’arrêtant seulement pour reprendre sa respiration.

Bien sûr, Théodore aurait pu lui envoyer un Bloclang assez vicieux et partir, mais, par quelques motivations inconnues - sûrement une curiosité mal placée - le Serpentard se pencha vers Luna et la secouant doucement.

-Hé, Lovegood, qu’est-ce qui t’arrives ? Dit-il avec une certaine lassitude dans la voix.

Pas de réaction. Théodore perdit quelque peu de sa patience et retenta encore une fois - sans succès - puis il gifla la blonde. A première vue, cela avait marché car la jeune fille daigna enfin lever les yeux vers lui.

-Bon qu’est-ce qui se passe Lovegood ? Demanda une nouvelle fois Théodore

- Le sang, Millicent… Dit-elle en pointant un doigt tremblant vers la flaque qui avais doublé de volume.

Au départ, Théodore fut très surpris de cette révélation. Il pensa qu’elle était meilleure en devinette que cette barge de Trelawney. Puis quand il trouva ce que pointer Luna, il compris.
Oui cela avait du être réellement traumatisant, pensa Théodore.

Il se releva, fitquelques pas vers la flaque, et d’un coup de baguette discret la transforma en eau.
Théodore se retourna vers Luna et d’un air au combien supérieur il déclara :

-Qu’est-ce que tu raconte Lovegood, ce n’est que de l’eau.

Pourquoi mentir ? Se demanda Théodore. Peut-être pour la rendre encore plus folle ? Ou bien la rassurer un peu. Il n’avait pas vraiment réfléchi à ça.

- De.. De l’eau ? Reprit Luna.

Sa mâchoire se décrocha quelque peu. Puis un sourire sardonique s’étira sur les lèvres de la Serdaigle, lui donnant l’air d’une véritable démente. Et elle commença à rire, elle riait d’une manière totalement démoniaque. Et entre deux gloussements étouffés, elle déclara:

-Oh, oh mon Dieu. Oh Noé, je suis désolée. Mais il semblerait qu’il y ait une fuite dans ton arche. Nous allons coulé !

Théodore n’y comprenait rien. De quoi parlait-elle ? Luna Lovegood était-elle devenue réellement tarée? Pourquoi l’appellait-elle Noé ? Était-ce un mélange subtile de son nom et de son prénom ?

- Mais qu’est-ce que tu racontes Lovegood? C’est moi Théodore Nott !

Luna ne semblait absolument pas l’écouter, trop prise à rire. Puis soudain, elle arrête, aussi soudainement qu’elle avait commencé. Elle releva la tête vers Théodore et empoigna sa veste ce qui fit tomber le Serpentard à la renverse, lui qui était jusqu’à maintenant accroupi.
Leur regard se croisèrent, chacun plongeant dans les yeux de son vis-à-vis. Ce fut un moment assez terrifiant pour le mangemort, la folie était réellement installée dans les yeux avides de Luna. Pourtant, Théodore n’arrivait pas à détourner son regard.

- Noé, mon pauvre Noé. Tu t’es donné tant de mal pour faire cette arche. Comme tu dois être déçu. En tout cas ce n’est pas très poli de m’avoir mis dans la soute. C’est bête, je ne pensais pas mourir noyé. Ca va sûrement être très désagréable. Luna gloussa, puis reprit: Tu sais, j’aurais aimé revoir mes amis. Pourquoi tu ne les as pas emmenés Noé ?! Pourquoi ?

Luna avait crié ces dernières phrases, comme une supplique désespérée. Puis, elle avait commencé à sangloté, toujours accroché à sa veste. Elle prit même la liberté de s’appuyer contre son torse. Et Théodore, totalement halluciné par la situation en avait même oublié qu’il était sorcier. Il ne savait pas pourquoi, mais il attendait la suite.

Et la suite arriva.

-Noé, Noé, je vais mourir. Alors avant d’être engloutie, et pour te faire pardonner, console-moi. Ordonna Luna, d’une voix pleine d’assurance malgré ses sanglots.

Et Théodore s’exécuta, il l’as pris dans ses bras, la berçant un peu. Puis il l’embrassa sur le front, comme si la menace imminente dont Luna était convaincue était réelle.
Théodore ne comprenait pas trop ce qui lui prenait. Après tout elle était un otage, mais la petite chose si faible qu’elle était là avait éveillé en lui quelque chose d’inconnu.
En fait, d’une manière assez surprenante, Luna avait réveillée les peurs enfouies du Serpentard. Celle de mourir dans la bataille, ou d’avoir fais le mauvais choix. Celle du mauvais camp. Il se sentait si faible et si petit face à cette guerre qui prenait des ampleurs démentielles.
En vérité, la plus grande peur de Théodore était la peur s’être trompé.
Toute cette prise de conscience le fit se sentir encore plus désespérée, et il s’accrocha a la chemise de Luna, en enfonçant sa tête dans le creux de son cou.

Il restèrent plusieurs minutes dans cette position, rassuré de ne plus être seuls, juste une fois. Luna se releva, puis replongea ses yeux dans ceux de Théodore. Ce dernier attrapa le menton de la Serdaigle, et posa ses lèvres sur celles de Luna. C’était un ultime baiser, le premier et sûrement le dernier.
D’abord chaste et doux, il s’approfondit, comme si les deux corps s’étaient transformés en aimants, ils se collèrent l’un contre l’autre, ne se séparant que pour reprendre leur souffle.

Luna avait alors tendu le bras vers le sol, tâtonnant pour trouver l’objet de ses désirs. Elle sentit alors le bois de la baguette sous ses doigts, et la douce chaleur que produisait le Lumos.
Heureuse de son plan, elle ne put s’empêcher de sourire face à sa victoire imminente.
La Serdaigle prit la baguette et la plaqua contre le gorge du Serpentard. Théodore, décontenancé, et se maudissant d’avoir laisser un détail pareil lui échapper ouvrit grand les yeux. Il déglutissa, alors que le sourire de Luna se faisait de plus en plus sadique.

-Je t’ai eu. Dit-elle, d’une manière presque chantée.

Puis elle s’étala sur Théodore, le menaçant toujours de sa baguette. Les deux protagonistes étaient allongés dans la pièce, l’un paniquant, l’autre riant.

-Noé, je ne veux pas mourir noyé. En fait je ne veux pas mourir du tout, tu comprend, hein, mon Noé? Mourir noyé et la pire des choses aux monde, on voit la mort arriver au ralenti.. Comme dans les films moldus. Rajouta la blonde. Puisque nous somme condamnés Noé. Mourrons d’une manière rapide.

- Tu me parles de suicide, Lovegood ? Articula difficilement Théo.

-Non, ria-t-elle, je te parle seulement d’un meurtre.

Cette phrase glaça le sang du Serpentard.
Puis elle détourna la tête, et passa les doigts par terre. Théodore ne comprit pas tout de suite ce qu’elle faisait, et était trop terrorisé pour profiter de l’ouverture, de plus il avait toujours était nul au combat. Luna se remit dans sa position initiale et éclaira sa main.
Elle était rouge, rouge car totalement ensanglantée. Sang qui ne lui appartenait décidément pas.

-Tu m’as menti, Noé. Déclara-t-elle en soupirant. Comme si elle était exaspérée par le Serpentard. Tu m’as menti ! Cria-t-elle. Noé, Noé, Noé ! Pourquoi? Je t’aimais bien pourtant ! Pourquoi ne les as-tu pas emmenés ?! Mais maintenant…Oh mon pauvre Noé. Tu es un obstacle. Pourquoi Noé? Pourquoi?

Sa question était désespérée, comme si le Serpentard avait trahi sa confiance de la plus horrible des manières. Puis Luna l’embrassa, d’abord sur la joue puis sur les lèvres. Théodore se laissait faire, le cœur battant à mille à l’heure. Il ne comprenait pas réellement sa situation. Le Serpentard se sentait comme hypnotisé par la blonde.
Elle continuée de l’embrasser un peu partout sur le visage et elle glissa vers son oreille, et d’une voix suave, elle chuchota :

- Si ton bateau coule, mon pauvre Théodore, c’est moi qui l’ai soufflé.

Puis Luna pointa la baguette de Théodore, et dans un gloussement nerveux prononça le sortilège fatal.

 

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Ceci est un OS en deux parties, la suite sera pour... bientôt. :)

Merci d'avoir lu !

 

 
     
     
 
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