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The drowned crazy
Par HumanYellow
Originales  -  Romance/Tragédie  -  fr
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    Chapitre 1     1 Review    
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Résumé: Je me réveille encore seul. Cette nuit, je t'ai imploré, supplié, mais tu n'es pas resté, je me retrouve à ta place chaque matin désormais, sauf que moi je n'ai plus aucun espoir. YAOI

Genre : Romance , Angst

Couple : Jérôme x Alexander

Rating : T

 

 

Abîme !

 

1 Février 2012 à 18h58 (4 mois et 5 jours aprés ton départ)



Je me réveille encore seul. Cette nuit, je t'ai imploré, supplié, mais tu n'es pas resté, je me retrouve à ta place chaque matin désormais, sauf que moi je n'ai plus aucun espoir.

J'ai fermé les yeux, espérant pouvoir retracer ton visage dans mon esprit. Trait par trait je t'ai redessiné, tes cheveux châtains en bataille t'arrivant jusqu'au niveau des épaules, tes yeux si expressifs m'entourant de toute leur intensité où je me sentais tellement enfermé, un cocon de chaleur et de tendresse ; je me souviens aussi de ton nez un peu retroussé qui te donnait ce petit coté "je m'en foutiste" et tes lèvres, leur rondeur épousant parfaitement les miennes, leur douceur puis le trésor qu'elles renferment et avec lequel je me lance dans une valse effrénée. Aprés tout ça arrive ton odeur, celle que je cherchais et cherche encore désespérément, cette partie de toi qui restera gravée à tout jamais dans mon âme, marquée au fer blanc par tes larmes, celles que j'ai fait couler. Maintenant, je me rends compte du monstre que j'étais.

Je t'ai menti, je le conçois, je l'ai fait des centaines de fois ; coucher avec n'importe qui, t'oubliant, je ne sais même pas pourquoi, tu étais pourtant tout pour moi. Ta voix seule suffisait à m'appaiser. Je pensais que tu le savais, que toujours tu me pardonnerais, parce que je t'aimais. Et parmi tout ce que je disais, c'était la seule et unique chose de vrai ; je croyais que cela suffirait, que pour le reste, le temps l'effacerait ; tu aurais dû me laisser quelques mois, quelques jours, juste un peu plus, juste un tout petit peu plus de temps, pour que tout s'arrête, que tout cesse.

Toutes les nuits aprés que tu te sois endormi, je te prenais dans mes bras, te disant sans cesse que je t'aimais ; seule la lune a été temoin de toutes mes vérités. Je te voulais, enfermé, prisonnier de moi à jamais, je me disais qu'aprés tout irais bien, que tu serais toujours avec moi, que tu m'aurais pardonné ; c'est ce que je croyais.

Tu sais, on me disais souvent que j'étais le pire des enfoirés ; mais je m'en fichais : c'était les autres qui le disaient. Toi, au bout d'un certain temps, tu as cessé de me parler, mais tu étais toujours là, le soir, tu te couchais prés de moi, ça me suffisait. J'en ai pleuré tu sais, de toute ce que tu m'as dit ce soir-là, je me suis senti anéanti, tu m'as pris de court, je n'ai rien vu venir ; pourtant, moi qui t'observais en douce et qui pensais tout savoir de toi, la blague ! Je me souviens de tout, chaque coup de poignard et surtout le plus horrible, ton regard tellement haineux , désert de tout sentiment, mis à part la rancoeur et la haine que tu me portais, plus la moindre parcelle d'amour, ni même d'affection.

"Je te hais ! Tu es le pire enfoiré de la planète ! Tu as un coeur de pierre ; non, tu n'as même pas de coeur ! Tu ne sais pas ce que c'est l'amour et tu ne le sauras jamais ! J'ai vraiment essayé de passer au dessus de tout ça, que peut-être tu pourrais être amoureux de moi, et si ce n'était pas maintenant, que tu pourrais l'étre dans l'avenir ! Tu sais qu'elle douleur c'est, quand tous tes espoirs volent en fumée ? Non bien sûr ! Je suis bête ! Tu n'en sais rien ! Tu ne penses qu'à toi-même ! Je te hais ! Je ne sais même plus pourquoi je suis tombé stupidement amoureux de toi ! Tu n'es qu'un monstre !"

Ta tirade, je me souviens par quoi j'y ai répondu sur le moment : un rire, un "putain" de rire ! C'est à ce moment que j'ai vu que je t'avais perdu ; aprés ce stupide rire, tes larmes ont coulé, elles retraçaient, traitresses, le contour de tes joues, délivrant ta douleur, m'arrachant le coeur de la poitrine. Je ne sais pas ce qui m'a pris aprés, je suis devenu fou, je n'ai pas résisté à la vue de ton visage défait ; j'ai ri et je t'ai humilié en te disant qu'il faudrait apprendre à me partager, que je t'ai été infidèle et que je n'en ai eu aucun regret. Sauf que, comme le reste, tout était un mensonge. Quand tu m'a fixé, tremblant, et que je te disais, bon seigneur, que je te donnais une valise si tu le souhaitais, quand tu t'es enfuis, blessé, préparer tes affaires, ton départ de notre chambre, ma chambre. Tu es parti en claquant la porte, c'est à ce moment-là que j'ai réalisé ce que j'avais fait. Je t'ai couru aprés tu sais, mais tu étais déjà parti, et moi je fixais ce putin de taxi, qui est passé au mauvais moment ! Il ne m'aurait fallu que quelques secondes...

Je ne sais plus désormais si ce n'était pas mieux que tu partes, même si cette nuit a été horrible pour moi ; sans ta chaleur, je me suis dit que finalement tu serais mieux sans moi, loin de moi.

Mais tu sais je suis égoïste, et j'ai de l'argent aussi, alors j'ai fait en sorte que tu ne manques de rien, j'ai demandé une augmentation à ton patron, j'ai payé la moitié de ton nouvel appartement sans que tu n'en saches rien ; je t'observe aussi, de loin, te regardant rencontrer de nouvelles personnes, peut-être même un hypothétique futur petit ami. Juste y penser me rend furieux, alors j'ai fait attention, tu dois avoir un homme qui te mérite ; les autres, j'ai fait en sorte de les faire sortir de ta vie, définitivement.

Des fois je me surprends à espérer que tu me reviennes, ou que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve.

"Bordel" ! pourquoi tu ne m'as pas laissé le temps !





5 Février 2012 (4 mois et 10 jours aprés ton départ )



L'horreur de ce réveil a été sans précédant : j'ai hurlé, hurlé ton nom, me remémorant ta voix, ta si douce voix ; hey bébé ! Même si tu me hais, je ne peux me lasser de repenser à tes "je t'aime" et à ton rire, ton regard illuminé. Tu n'imagines même pas ce que j'ai vécu, ou, peut-être si, tu te l'imagines trop bien. C'est encore pire vu comme ça, te voir embrasser ce mec, en souriant, lui murmurer quelque chose dans l'oreille ; je me suis saoulé et j'ai couché avec un gars, au hasard ; mais c'était toi, toi que je prenais, toi que je caressais ; je deviens fous, j'écris tout sur des feuilles que j'abandonne, à certains endroits, espérant que tu tombes dessus, par hasard, et que tout s'arrange, que j'aille mieux. Mais non, tout a empiré.

Tu te relèves heureux, n'est-ce pas ce qui est le mieux pour toi ?

Si, pourtant je n'ai pas pu m'empécher de te faire souffrir une nouvelle fois ; ce mec, ton nouveau petit ami, je l'ai baisé. Puis je l'ai fait chanté. Pardonne-moi pour ça, mais je ne pouvais pas supporter qu'il te touche, alors que moi, je n'en ai plus le droit.

Tu n'imagines même pas le dégoût que je ressens envers moi.

Je t'aime mon ange.





9 Février 2012 (4 mois et 14 jours après ton départ )



J'ai joué avec le feu aujourd'hui, et j'ai perdu. Tu dois te dire que pour me pointer chez toi et embrasser ton pseudo nouveau petit ami, je ne manque pas de culot ! A vrai dire, j'ai beaucoup hésité à le faire, mais je m'attendais un peu à ta réaction. Et j'ai ri, quand tu m'a traité de tous les noms. Ca a fait mal, mais qu'importe, j'ai de nouveau entendu ta voix, douce mélodie, qui criait des insanités ! Tu me voyais, me parlais, alors le reste je m'en fichais. Je t'ai demandé si tu étais jaloux de lui avec un sourire moqueur sur le visage. Tu m'as mis une droite. Ça m'a surpris je l'avoue, je ne pensais pas que tu oserais le faire, mais bon ...

Peut-être devrais-je m'excuser ? C'est ce que j'ai pensé un instant, ne pas te mentir et tout avouer, mais face à ton visage, à tes yeux, mon corps en a tremblé, tu semblais presque fou ; je distinguais enfin dans quelle rage folle tu étais plongé, de tes yeux si purs, si innocents ressortait ma mort, une crise de démence passagère, magnifique dans la douleur, beauté suprême dans la folie.

Je suis parti bouleversé et incertain. Je devais te récupérer, qu'importe le prix ; l'émeraude de tes yeux, je devais la faire revenir et faire quitter cette horreur, qui te va cependant si bien.

Je devais de nouveau te séduire, mais cette fois avec la personne que je suis réellement ; te montrer mon vrai visage ?

J'ai peur, oui, si je te dis qui je suis vraiment ; c'est vrai j'étais un enfoiré pour te protéger, mais comment pourrais-tu croire une histoire comme la mienne ? Tu me prendrais pour un dingue, et je serais dans l'obligation de te le prouver. Qu'elle horreur ! Voir tes yeux dégoûtés sur moi, j'en envie presque la haine que tu me portes à cet instant.

Voir ton si beau visage se tordre d'effroi et entendre ton cri de terreur. Juste ça me donne envie de laisser ma situation au point mort.

Mais, la nuit dernière, j'ai ressenti un manque, une certaine tuerie dans mes veines que je pensais avoir fait disparaître. Ton absence serait une origine de mon retour à la case départ ?





14 Février 2012 (4 mois et 19 jours après ton départ)



J'ai recommencé ; quoi ? Je ne peux pas t'en parler pour l'instant, mais j'en ressens encore des frissons d'excitement ! Entendre le cri de ma nouvelle proie, entendre son dernier soupire, voir son sang couler de sa plaie béante, et voir enfin la vie quitter ses prunelles ; c'est magnifique, grisant même !

J'ai pensé à toi toute la journée, je t'imaginais sous moi, gémir et supplier, je me rends compte maintenant que nos ébats étaient violents ; une danse endiablée, qui nous rassasiait, et qui doucement nous amenait dans une situation d'extase pure et de tranquillité, chose à laquelle je ne pensais avoir droit.

Le flash spécial d'aujourd'hui était dédié à un meurtrier qui sévissait dans New York. Il ne semblait s'attaquer qu'à des hommes, une sorte de nouveau Jeffrey Dahmer(I), une terreur pour les homosexuels.

J'ai eu le regret d'apprendre la mort de ton petit ami, je suis désolé pour toi, réellement ; à croire que le bonheur t'évite en ce moment. Reviens vers moi, je te promets d'assurer ton bonheur, de protéger de nouveau ton coeur.





15 Février 2012 (4 mois et 20 jours aprés ton départ)



Le tueur en série a encore frappé, près de ta rue. J'étais inquiet, mais ce n'est pas ton nom qui a été cité, mais celui d'un certain Warren Storm... tu le connaissais ? Je suis de nouveau désolé ; un ami à toi, collègue, il me semble l'avoir vu de temps en temps avec toi.

La police ne dit rien, mais je pense que tu dois être un suspect, n'est-ce pas ? Ta folie serait-elle devenue égale à la mienne ? Non, tu es beaucoup trop pur pour ça.

Les autorités ont dévoilé certaines aptitudes du meurtrier : il tue principalement des hommes, il les viole, puis les étrangle ou les poignarde. Il semble choisir ses victimes : toutes son brunes, il est jugé comme malade mentale. Un peu comme moi, malade, malade de toi. Je me reconnais en lui, c'est flippant... ou pas.





16 Février 2012 (4 mois et 21 jours après ton départ )



Hey ! Tu as peur mon ange. Qu'elle était cette terreur inscrite sur ton visage quand tu m'as ouvert hier soir ? Qui oserait te faire du mal ? Maintenant que j'y pense, un assassin serait du genre à tomber amoureux de toi.

Enfin, revenons à cette soirée, une pause pour mon coeur déjà bien sollicité. J'ai fait en sorte de jouer à l'homme désolé pour son ex-amant ; ironie, je ne pensais qu'à ton corps, à ta voix, à la façon la plus simple de faire disparaître cette douleur de ton visage.

Je t'ai pris dans mes bras, caressé le dos en descendant de plus en plus bas, respirant ton odeur, réapprenant tes courbes par coeur ; je nageais en plein bonheur.

Tu t'es serré encore plus contre moi ; tu as pleuré, un torrent, et tu m'a encore insulté, mais cette fois c'était dans un état désespéré, alors je t'ai embrassé, et tu as répondu.

Tu t'accrochais à mon cou, comme un noyé s'accrocherait à une bouée de sauvetage. Je n'imagine même pas quel combat intérieur tu devais mener ; tu m'as murmuré que tu m'aimais, que tu voulais que moi aussi je t'aime ; je t'ai répondu que c'était déjà le cas. Tu m'as de nouveau crié dessus en disant que je mentais, que je ne faisais que ça.

Alors je t'ai tout avoué : mon amour, pendant que je te déshabillais, te dévorais le cou, ma langue taquine descendait vers ton torse et s'appliquait à y laisser sa trace.

Mes mains caressaient tes fesses avec un plaisir inouï, s'appliquant à te faire gémir. Puis tu m'as supplié, supplié d'y aller plus vite. Je n'ai pu que céder à cette demande.

Pendant nos ébats, je n'ai cessé de te dire à quel point je t'aimais.

Tu as tout brisé au matin, pourquoi ? Pourquoi as-tu dû me demander si je savais quelque chose à propos de ces meurtres ?

"Dis Alexander, tu me le dirais si tu avais tué ces gens, n'est-ce pas ? "

Je me suis tue ; oui je devrais te dire une chose aussi importante.

"- Et toi, tu me le dirais ?

Non, je ne pense pas mais tu n'es pas moi."



Je lui ai souris doucement ; oh ! mon bel ange, je commence à voir la peur dans tes yeux, c'est moi qui te l'inspire ? Je me rapproche de toi, tandis qu'au contraire, tu commences à t'éloigner. Je te vois trembler. Je te répète que je t'aime, que je veux juste t'embrasser rien de plus. Tu te laisses faire, notre baiser devient plus fougueux, plus passionné. Je remonte mes bras autour de ton cou, je te répète que je t'aime, que désormais plus rien ne nous séparera, je deviens fou, je serre de plus en plus, je voudrais te crier de fuir, cependant rien ne sort à part des "je t'aime" à n'en plus finir, j'ai peur. Ton pouls a cessé de battre, je me rends compte de ce que je viens de faire, mais, comme d'habitude, il est trop tard.

Je pleure, je te serre dans mes bras, je te supplie de me pardonner, je te murmure encore des mots d'amour dans tes oreilles. Je nous couche sur le lit.

"Je te promet Jérôme, c'est la dernière nuit que je passe sans toi."

FIN !! (et une bonne déprime en cadeau =) )

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Fiou !! Enfin, j'ai réussi à le finir, malheureusement j'arrive jamais à faire une fin joyeuse avec ce couple, pauvre de moi ! Bon vous remarquerez que c'est toujours bourré de fautes (<== plus le cas now !), et à propos de ça, je serais super heureuse de trouver un(e) correcteur/trice ! (correctrice du moment : quand tu dis ça, j'suis jalouse ! >.< mais bon j'comprends, je ne suis pas très ponctuelle >.>)

Petite précision : Jeffrey Dahmer était tueur en série homosexuel. Dahmer a commis 17 meurtres entre 1978 et 1991. Il reconnaît avoir mangé la chair de trois victimes. On le condamne 16 fois à la prison à perpétuité et une fois à 20 ans pour tous ses meurtres. En 1994, il est tué par un codétenu.

(rien de très gaie en l'occurrence ! )

Voila, bon comme d'hab' j'adorerais avoir vos avis (si, si , je vous jure ! ) même si c'est super méga court ( c'est mieux que rien du tout) *w*

Bye !!!!

H,Yellow

 


 
     
     
 
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