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au 31 Mai 21 :
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pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
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Papillon Blanc
Par Parish972
Originales  -  Romance/Fantastique  -  fr
1 chapitre - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Chapitre 1

 

 

 

 

Une porte claqua. Lorsqu’il se retourna il vit la servante et la confidente de la princesse Sienna appuyé sur la porte le regardant l’air amusé.

-          Que fait tu las ? lui demanda cette dernière.

-           Vanticha, tu c’est très bien pourquoi je suis la.

Il s’approcha d’elle.

-          Tu es venu demander à la princesse ce qu’elle désirait de ta part pour son futur mariage ?

-          Non, je suis venu…parce que je t’ai vu hier soir. J’ai vu à quel rite tu t’inities. Est-ce de la sorcellerie. Pourquoi faire cela tu sais très bien que c’est interdit ici. Si le Roi Igor le savait tu serais tué sur le champ et…

-          Mais il n’a pas besoin de le savoir. Tout ceci c’est pour protéger la princesse…

-          Et tu penses que je ne dirai rien au roi ?! Je suis chevalier et je me dois de respecter des règles

-          Que veux-tu en échange ?

Il pensa à ce qu’il voudrait en échange, mais il ne lui demanderait jamais. Jamais il ne lui obligerait à être sienne et à partager sa couche. Il l’aimait trop pour lui faire cela.

Meerick connaissait Vanticha depuis très petit. Il se souvenait parfaitement quand ils jouaient ensemble au marché, dans la cour du château, dans le village. Il lui avait toujours dit qu’il deviendrait chevalier, ce qui ne fut pas difficile car Meerick appartenait au bourgeois et il maniait l’épée avec une performance presque supérieure au Roi. Maintenant il était devenu un chevalier de premier ordre, servant le Roi avec fidélité. Quand à Vanticha, elle était devenue la servante de la princesse Sienna quand elle eut 13ans. Elle qui se réservait plutôt une carrière de prêtresse en entrant au couvent. Mais lors du recrutement pour le couvent du royaume, elle ne posa pas sa candidature. Une force intérieure l’en avait empêché. Elle postula donc pour être servante au château et dès que la princesse l’avait vu, elle la recruta pour être sa servante personnelle. Elle lui avait dit que c’était parce qu’elle était plus jeune que les autres veilles, et parce que son âge était proche du sien. Il faut dire qu’elle n’avait que 2ans de différence ; la princesse étant plus vieille.

Quand Meerick fut nommé chevalier, son seul regret aurait été de quitté Vanticha qui pour lui était plus que sa meilleure amie. Il était en effet tombé amoureux au fil du temps et sans le savoir elle aussi. Mais pour sa grande joie, elle travaillait pour la princesse et il la verrait de temps en temps. Mais comme il fut nommé chevalier de premier ordre quatre ans plus tard, il la vit beaucoup plus et cela le ravivait. Il la voyait lors des grands repas le soir, lors des banquets, partout ou la princesse était ou allait.

Vanticha devient au fils de ces quatre années la confidente de la princesse. Mais que ne fut pas sa surprise lorsque celle-ci lui déclara aimer le chevalier Meerick il y a quelques années de cela. Il est vrai qu’il était beau jeune homme avec ses cheveux long noir ébène, ses yeux vert et ses muscles d’acier. Il était devenu le meilleur chevalier du Royaume. Mais la princesse qui n’aimait pas que les séduisants jeunes hommes et qui aimait aussi l’argent tomba rapidement sous le charme du prince Francis, fils du Roi Louis de la compté d’Orphal, qui possédait une richesse inestimablement. Le roi Igor ne vit pas d’inconvénient pour qu’ils s’unissent vu qu’il y gagnait et une alliance avec le Roi Louis et le paiement du mariage.

Le mariage devait être célébrer dans deux jours, et la veille lors du banquet de confirmation du mariage, Meerick s’était demandait ce qu’adviendrait Vanticha. Suivra t-elle la princesse, ou restera t-elle au service du roi Igor. La dernière options étant la moins probable. Cette dernière s’était éclipsée lors du banquet et Meerick l’avait suivit. Et il faillit mourir de surprise lorsqu’il l’avait vu pratiquer de la sorcellerie ; ce qui était formellement interdit dans le royaume. Vantichka s’était livrée à un rite de protection de la princesse pour son mariage.

 

-          Je ne veux rien !

-          Alors tu préfères me voir mourir sur le bûcher ?

-          Non, mais je veux que tu me promettes de ne plus jamais recommencer !

-          Je ne peux pas…

Elle l’avait dit comme dans un souffle. Meerick la regarda dans les yeux incompréhensifs. Comment sa elle ne pouvait pas.

-          Je…, dit-elle

-          Tu quoi ? Je t’écoute justifie toi.

Se justifier. Mais peut-elle lui avouer pourquoi elle pratiquait la magie. De toute façon, maintenant que la princesse allait se marier, qu’avait-elle à perdre puisqu’elle partirait loin d’ici.

-          Je suis prêtresse pourla ReineMère.Je pratique la magie à son service. J’ai été formé discrètement et j’ai découvert que j’avais réellement des dons. Et j’ai juste fait un rite pour que tout se passe bien pour la princesse lors de son mariage. Je fais des rites bénéfiques Meerick.

-          Tu as été formé discrètement… ?

-          Comme tu le sais je n’ai pas été prise pour le couvent, mais une prêtresse d’une paroisse de magie me formait en rêve,  parce que sa aurait été un gâchis de ne pas utiliser ce que j’ai reçu de sang.

-          Alors en fait tes parents ont été des…sorciers ?

-          Non, mon père seulement. Mais ma mère n’a jamais été au courant.

-          Mais comment on peut former en rêve. Tu ne peux pas, enfin c’est ridicule !

Vantichka s’emporta :

-          Tu me prends pour une folle ?

-          Oui !

Réalisant la graviter de son propos Meerick s’excusa :

-          Je suis désolé mais, tu voulais tellement aller au couvent que tu es peut-être… tu t’es peut-être imaginer tout cela et que tu essayais de faire comme les sorciers hier soir. Et tu me dis tout cela comme excuse parce que tu sais que c’était ridicule.

Vanticha se prit au jeu et s’écroula par terre :

-          Et voila je suis démasquer. Je suis désolé de t’avoir menti Meerick

-          Ne t’inquiète pas. Je te connais trop bien. Toi et tes histoires imaginaires. Tu t’en souviens quand on était petits.

Oh oui Vantichka s’en souvenait. Elle inventait toujours des histoires rocambolesque mais magnifique.

-          C’était le bon temps, dit-elle.

-          Mais c’est toujours le bon temps, lui répondit-il en lui tendant la main pour qu’elle se relève, sauf qu’on a grandi.

Vanticha se releva à l’aide de sa main et lui sourit. S’il savait.

-          Que vas-tu faire après le mariage de la princesse Sienna ?

-          Je vais rester ici !

-          Chouette, donc on se verra toujours

-          Oui !

Pourquoi Meerick avait-il l’impression que ce mot résonnait comme un mensonge. Un pressentiment peut-être.

 

 

La princesse Sienna se dévêtue de son épaisse cape et dénatta ses cheveux long tresser. Mais ou étais donc Vantichka ? Elle avait besoin de se déshabiller pour prendre un bain chaud. Sa promenade au marché lui avait fait transpirer tellement il faisait chaud. La princesse ouvrit son coffre à bijou et contempla la bague que lui avait offerte son futur époux, le prince Francis. Il est si riche pensa t-elle, il m’offrira tous ce que je veux et ne me refusera rien, comme le fait père. La princesse n’avait accepté d’épouser le prince Francis uniquement parce qu’il était très riche. Il n’était pas mal, mais il était fortuné et c’est tout ce qui comptait à ses yeux. En tout cas c’est mieux que d’épouser ce beau chevalier aux muscles d’acier et au regard vert perçant qui ne venait que de la petite bourgeoisie. Surtout qu’elle avait perçu comme une pointe de jalousie de Vantichka lorsqu’elle lui avait l’aimer quelques années plus tôt. Est-ce qu’il s’aimait tous les deux ? Jamais elle n’avait réussi à le savoir. Et ce n’est surtout pas en ce moment qu’elle pourrait s’occuper de sa. Il fut un temps, quand elle était plus jeune, elle s’en serait donnée à cœur joie de mener l’enquête. Mais maintenant elle avait 19ans et elle était une jeune femme. Elle n’avait plus de temps pour ce que son père appelle des enfantillages.

Elle fit son bain seul et rentra dans l’eau chaude qui fripa sa délicate peau marron caramel.

 

 

Le mariage de la princesse Sienna fut magnifique. L’un des évènements les plus beau du royaume. Beaucoup de paysans, de bourgeois, de comtes, de Duc et de Roi étaient venus y assister.

Au début de la cérémonie, la princesse Sienna était apparut dans une robe brodée de fragment d’or, une robe d’une beauté incomparable qui glissait sur ses courbes généreuses et faisait ressortir sa poitrine d’une douce blancheur. Ses cheveux étaient coiffés en une longue natte remontée autour de sa tête d’où était piquées des fleurs fraîches. Elle avançait lentement et gracieusement vers le prêtre et son futur prince, un bouquet à la main.

Lorsque le prête finit de dire le cérémonial, les deux époux s’embrassèrent  sous les applaudissement des spectateurs. Le Roi Igor semblait heureux, tout le monde semblait heureux. Tous sauf Vantichka. Car elle, elle savait que se bonheur ne durerait pas.

Les invités festoyait toujours dans l’après midi et certains entreprirent d’inviter quelques cavalières à danser. Lorsque vint le tour de Vantichka, elle refusa. Même lorsque Meerick le lui proposa.

-          Tu ne semble pas t’amuser, lui fit-il remarquer

-          Si, je m’amuse. Seulement, je sais que je ne reverrai pas la princesse pendant longtemps et cela ne m’enchante guère. Ce sera difficile au début.

-          Oui, je te comprends. Mais tu t’en remettras.

Vantichka lui sourit. Si à ce moment la Meerick pouvait lire dans ses pensées cela arrangerait tout. Il la prendrait dans ses bras et lui supplierait de rester avec lui. Si seulement ce n’était pas aussi compliqué.

 

Le calèche de la princesse Sienna et du prince Francis, suivi du calèche du Roi Louis et de la Reine Margaux, parti en direction du nouveau foyer de la princesse : le château de la compté d’Orphal. Ils étaient suivis des meilleurs chevaliers censés les protéger du voyage, d’où Meerick faisait parti. Aussitôt qu’ils furent tous partis, Vantichka partit aussi, mais dans la direction opposée. Elle se dirigeait vers la paroisse de magie cachée au plus profond d’une  forêt. Munis d’un vieux sac de nourriture et d’une cape, elle vola un cheval, le montais et s’envola vers le sud.

 

Le calèche s’arrêta devant un magnifique château. La princesse s’émerveilla encore une fois comme elle l’avait fait pendant presque tout le voyage. Le paysage était beau et d’une nature somptueuse, il y avait beaucoup d’arbres fruitiers, de fleurs,  des haies taillées de la forme d’animaux et quelques statues d’eau était dispersés dans le jardin grandiose. Un domestique aida la princesse à sortir du calèche en lui présentant sa main, tandis que d’autre se précipitèrent sur le calèche du Roi et de la Reine qui vint d’arriver. Les chevaliers escorteur descendirent de leurs chevaux pour les ravitailler avant de repartir. Meerick avait hâte de repartir pour Harnes afin de retrouver Vantichka. Pendant le voyage il avait résolu de lui faire part de ses sentiments. Une seule crainte, celui que Vantichka le repousse, l’angoissait.

Le Roi proposèrent aux chevalier d’Harnes de rester afin d’y passer la nuit et de se reposer. Ils acceptèrent tous même Meerick qui entreprit de se reposer. Mais avant d’aller se coucher dans la chambre qui lui était réservé, il promena son cheval dans le grand jardin et lui donna quelques pommes qu’il cueilla.

Cela faisait un bon moment qu’il était dans le jardin avec son cheval et décida de rentrer. Une fois le cheval mis à l’écurie, il rentra au château et se dirigea vers les appartement destinés aux chevaliers quand il entendit des individus parler à voix basses derrières une porte. Sans porter attentions aux conséquences que lui coûterait son espionnage, il colla son oreille contre la porte et c’est la qu’il entendit:

-          oui mais, grâce à l’alliance avec le Roi Igor, nous ne risquons rien si les Nires nous attaquent.

-          ils attaqueront sûrement la comptés d’ Harnes avant, et si c’est cela qui se passe, le jour même le Roi Louis brisera l’alliance qu’il à avec le Roi Igor et les Nires nous laisseront tranquille.

-          tu n’as rien compris. Ils nous attaqueront nous d’abord parce que c’est la princesse que veut Nyr. Le Roi Igor le sait très bien c’est pour cela qu’il a présenté sa fille à notre Prince Francis, sachant qu’elle sera aveuglé par son argent et que le prince sera aveuglé par sa beauté. Cela a arrangé tout le monde, mais le but de ce mariage c’était la protection de la princesse.

-          Seulement ; depuis quelque temps, il parait que Nyr voudrait la princesse et autre chose encore…

-          Quoi donc ?

-          Je ne sais pas, mais c’est très étrange. En tous cas préparent ta femme et tes enfants car  ce château devient trop dangereux de jours en jours.

De quoi parlent ces gens se demanda Meerick en s’éloignant. Qui sont-ils ? Pourquoi les Nires veulent-ils nous attaquer, pourquoi Nyr veut-il la princesse ? Il fallait très vite en parler au Roi Louis. Sans plus attendre Meerick retourna à l’écurie, récupéra son cheval et chevaucha en direction de la comptés d’Harnes.

 

Nyr était le fils du Roi Nordès, qui régnait sur Nires, le plus grand pays à l’est du royaume. Il est séparés des autres comptés par un long ruisseau. Quand le Roi Nordès mourut quelques années plus tôt, Nyr prit le pouvoir. C’est un vrai tyran et même la reine Diane ne put rien y faire. Elle mourut empoisonnée.

 

Meerick arriva au beau milieu de la nuit au château d’Harnes. Il demanda aussitôt qu’on s’occupe de son cheval, et a voir le Roi immédiatement.

Quelques minutes plus tard, le roi reçut Meerick dans la salle réservée aux chevaliers du premier Ordre.

-          Chevalier Meerick que se passe t-il ? est-il arrivé quelque chose a ma fille ?

-          Mon très chère Roi, bien heureusement non. Mais quelque chose se prépare et il fallait que je vous en parle. Mon Roi, est-il vrai que le mariage de la princesse permet sa protection ainsi que celle de notre comptées ?

-          Meerick, mon chevalier mais aussi mon ami, il faut que je te dise quelque chose.

-          Alors cela est vrai ? Mais que ce passe t-il ?

-          Meerick, depuis quelques temps une rumeur court. Une rumeur des plus effroyable. Nous allons certainement être attaqué par Nyr. Ses richesses et ses terres ne sont pas assez grandes, alors il veut les nôtres. Quand j’ai appris cela, j’ai organisé une rencontre entre ma fille et le prince Francis pour assurer sa protection. L’alliance entre nos deux comptés sera suffisante pour repousser l’attaque des Nires et pour les vaincre.

-          Mais j’ai entendu aussi que ce que Nyr voudrait c’est la princesse.

-          Commérage! Pourquoi Nyr voudrait-il diable ma fille ? Cela n’a aucun sens chevalier.

Meerick observa quelque instant le Roi. Celui-ci semblait soucieux après la déclaration qu’il venait de faire.

-          Mais ne vous inquiéter pas mon Roi, dit Meerick, la princesse est entre de bonnes mains dans la compté d’Orphal et si quiconque s’en prenait à elle, le prince Igor s’en chargera  de lui.

Le roi esquissa un léger sourire et répondit :

-          Tu es vraiment honorable chevalier Meerick, le meilleur de tous mes chevaliers. Va donc te reposer! tu dois être épuisé après ce long voyage. Nous reparlerons de tous cela demain matin.

Meerick remercia le roi, le salua et sortit de la salle.

 

 

-          Pourquoi est-ce si difficile pour vous de m’emmener un manticore ? s’énerva Nyr, en s’adressant au chef de son armée humaine.

-          Comprenez mon commandant que cela n’est guère facile, cette créature a déjà, en essayant de la capturer, tué 500 de nos hommes et que…

-          Assez ! il suffit ! laissez-moi seul ! cria Nyr

Nyr, fils du Roi Nordès et de la Reine Diane, est le magicien le plus puissant de l’univers. Ses performances et ses brillantes capacités lui auraient permis de devenir d’ores le nouveau maître des mages. Mais son manque de sagesses et son addiction pour la nécromancie le lui a fait perdre ce droit. De toute façon il s’en fichait. Car cela lui ai égal de devenir maître des mages, le pouvoir que cela lui aurait procuré ne l’intéressait pas. Il était à la recherche de quelque chose de beaucoup plus grand, un pouvoir plus puissant encore, plus inestimable, le plus grand de tous les pouvoirs. Celui du papillon blanc.

-          Mon cher Nyr, cela n’en vaut pas la peine de s’énerver, dit Réloca sa conseillère. Nos plans sont tellement bien bâtit que nous ne pouvons pas échouer.

-          Réloca ! Mon amie, ma sorcière vient près de moi.

Réloca se hâta de remonter un peu la jupe de sa robe avec ses délicates mains et de s’asseoir à coté trône du Roi Nordès, celui de Nyr désormais.

-          Crois-tu que nos plans son infaillible ? ou est passé cette intuition que quelqu’un essaye de nous contre carrer ?

-          Cette intuition est partit. Je ne sais pas pourquoi, mais elle n ‘est plus la.

Nyr scruta attentivement le visage de Réloca. Mais le visage de celle-ci était toujours le même que d’habitude, c’est-à-dire ferme et dur. Nyr aimait ce visage, cela signifiait pour lui qu’il pouvait être confiant et que tout irait bien. Réloca était la seule personne en qui il pouvait avoir confiance. Elle travaillait pour lui depuis 12 ans. C’était une sorcière, une connaisseuse en matière de magie blanche et noir. Ses dons de médium et de magicienne lui avaient été transmis par sa mère. Quand elle eut 13ans et Nyr 10ans, elle entra à son service en tant que servante. En grandissant tous les deux, ils avaient développé une grande complicité. Maintenant, à 22ans et elle 25ans, ils voulaient gouverner le monde tout entier. Mais pour cela il leurs fallait le pouvoir du papillon blanc.

 

Le cheval de Vantichka n’avait cessé de chevaucher que pour s’arrêter dans une forêt épaisse et dense. Vantichka descendit alors de son cheval et se dirigea vers un arbre. Elle posa sa main sur le tronc et celui-ci s’ouvrit en un large passage. Vantichka traversa ce passage avec son cheval et se retrouva au devant d’une cour d’où surplombait une grande paroisse, la paroisse de magie de la forêt.

Vantichka laissa son cheval dehors pour que les écuyers s’en occupent et rentra dans la paroisse. Elle enleva sa capuche et contempla l’endroit. Il était exactement comme dans ses  rêves. Rien n’avait changé. Elle avança et se regarda dans l’un des miroirs de la salle principale. Ses cheveux noirs étaient secs et frisés, son visage et sa peau mate dessécher par le vent, ses lèvres fripés par le froid de la nuit.

-          Ne t’inquiète pas pour ton apparence, nos servantes t’attende dans ta chambre pour te nettoyer.

Vantichka se retourna en sursaut et se retrouva en face de la grande prêtresse Barbara, celle qui l’avait fait découvrir cet endroit, celle qui l’avait formée à devenir la prêtresse sur qui quelque chose comptait désormais.

-          Vas, et revient me voir, lui dit Barbara. Il y a quelque chose de très important qu’il faut que je te dise.

Sur ce Vantichka montait précipitamment dans sa chambre, celle dans laquelle elle se préparait pour les rites en rêve.

 

En regagnant sa chambre, Meerick pensa a Vantichka. Et si il allait la rejoindre demain matin ? Non, il voudrait la voir sur le champ. En finir avec tous ces doutes, il devait en avoir le cœur net. Il frappa sur la porte de l’appartement de Vantichka. Celle-ci ne répondit pas. Il refrappa. Toujours rien. Il aborda donc une servante du château qui passait par la et lui demanda des nouvelles.

-          Oh ! vous n’êtes pas au courant ? lui dit-elle.

-          Au courant de quoi ? Que se passe-t-il ?

-          Vantichka est parti hier soir. Elle a donné sa démission au représentant du personnel du roi.

-          Quoi ? Mais pourquoi ?

-          Personne ne le sait monsieur. Mais tous ce que l’on peut vous dire c’est que cette fille avait un comportement bizarre ces derniers temps.

-          Savez-vous de quel côté elle est parti ?

-          Quelqu’un l’a vu chevaucher à grande vitesse vers le sud.

Meerick resta pensif un moment et répondit un bref merci avant de rejoindre ses appartements. Sa tête bouillonnait de questions. Vantichka serai partie. Sans lui dire au revoir.

 

 

Quand les servantes eurent finit d’habiller Vantichka, elle descendit les escaliers laissant derrière elle la bonne odeur de savon lavande avec lequel elle s’était baigné. Elle savait exactement où elle allait sans trop y réfléchir. La prêtresse Barbara l’attendait dans une salle sacrée. Vantichka était toujours émerveillé par cette salle, les vitraux qui brillaient a la lueur de la lune gibbeuse ce soir et qui brillera demain matin encore grâce au soleil.

-          Approche mon enfant, lui ordonna Barbara. Regarde toi a nouveau dans le miroir. Regarde la jolie jeune fille que tu es devenu. Ton père serait fier de toi.

A ses mots Vantichka laissa couler une larme. En effet elle était très jolie avec ses cheveux de différentes couleurs marrons qui tombaient sur ses larges épaules, sa peau mate qui brillait légèrement grâce a l’huile que lui avait appliquer les servantes. Ses yeux marron avaient une lueur inconnue, une flamme qui lui faisait vivre.

   - Vantichka, je t’ai enseigné les règles de la Reine mère et de la magie, tu m’as obéit et tu ma rejointe jusqu’ici. Il est alors temps que je te révèle le secret, celui que je garde depuis très longtemps, depuis l’assassinat de tes parents.

Vantichka frémit. Quel sera ce secret ? Elle sentit qu’il était terrible.

-          Vantichka, assied toi ici. Ecoute attentivement. Je t’ai dévoilé tes dons de magie mais je ne t’ai pas tout dit. Tu ne seras jamais une magicienne, ni une véritable prêtresse. Tu fais déjà partie d’une race très rare d’où tu es la seule descendante.

-          Quoi ? s’exclama Vantichka confuse.

-          Ne m’interromps pas, juste écoute. Il y a longtemps, vivaient une race de personne, les Papiliens. Ils vivaient tous ensemble en minorités. Chaque Papiliens homme naissait avec un pouvoir que l’on appelle le pouvoir papillon. Ce sont des pouvoirs puissants mais seul un pouvoir papillon est le pouvoir le plus puissant de tous les pouvoirs de l’univers, c’est le pouvoir papillon blanc. Seules les femmes peuvent naître avec ce pouvoir et tous les siècles une femme naît avec ce pouvoir. Malheureusement ce peuple de personnes fit des envieux à cause de ce pouvoir et il fut exploité, torturer puis massacrés par les autres créatures du monde. Les goules ont principalement participés à ce génocide. Il eut quelques survivants d’où le plus jeune ton père. Avec les années ton père devint le seul survivant et il devint urgent d’assurer une descendance. Alors il rencontra ta mère et 9mois plus tard tu naquis. Tu naquis avec le pouvoir papillon blanc.

Vantichka manqua de s’étrangler avec sa salive. Etais-ce bien ce qu’elle venait d’entendre ?

-          Il devint donc urgent de te protéger. Alors la Reine mère envoya un signe sur terre dans le 1er royaume, sur la compté d’Harnes : des centaines de papillons blanc vinrent entourer la princesse Sienna alors âgée de 2ans le jour de ta naissance, au lieu de se manifester auprès de toi. Ceci camoufla ainsi la naissance du nouveau pouvoir papillon blanc. Ce signe fut intercepté par de millions de druides, de magiciens, mais aussi par des goules et de personnes malveillantes.

-          Cela signifie que la princesse Sienna est en danger depuis toutes ces années, et qu’elle va se faire tuer…

-          Le destin de la princesse est de mourir à ta place.

-          Quoi ???!!!

-          Pour que tu puisses accomplir ton devoir. Celui de rester en vie et de créer une descendance.

-          Et si je n’ai pas envie d’accomplir cette destinée. Je ne laisserai pas la princesse mourir à ma place.

-          Que comptes-tu faire ? Te dénoncer ? personne ne te croira.

-          Je trouverai un moyen. J’ai le pouvoir le plus puissant du monde, alors je l’utiliserai pour sauver et protéger la princesse. Et j’exterminerai ceux qui lui veulent du mal.

-          Tu ne peux pas faire ça !

-          Oh que si. Et je vais commencer par m’en aller d’ici.

-          Tu ne peux pas partir. La Reine Mère te fera revenir ici.

-          Alors dans ce cas c’est une guerre entre la Reine Mère et moi.

Sur ce, et en colère, Vantichka se leva et quitta la pièce violemment.

 

 

Dès l’aurore, Meerick était déjà debout. Il regardait fixement par la fenêtre. Les questions ne l’avaient pas quitté. Il se sentait si mal. Il se demandait surtout si Vantichka allait bien. Son intuition lui disait de partir à sa recherche, mais devait-il ? Quitter le Roi, alors qu’il serait bientôt attaqué, pour sa bien-aimée.

Quand l’heure du petit déjeuner arriva, Meerick était devenue anxieux. Il était invité à manger à la table du roi. Mais il n’avait pas faim. Le stress le rongeait.

En le voyant arriver dans la salle à manger, le Roi s’esclaffa :

-          Hé bien chevalier, vous voici enfin !! Mais qu’avez-vous ? Pourquoi avez-vous l’air si sombre ?

-          J’ai…quelque chose à vous demander…mon Roi.

-          Asseyez-vous donc ! Et mangeons, j’ai l’estomac dans les talons.

Meerick s’assit donc et prit une miche de pain et un morceau de fromage dans le plat.

-          Quoi, c’est tout ce que vous prenez ? se moqua le Roi. Parlez-moi, dites-moi donc chevalier ce que vous voulez de moi ?

-          Je voudrais déposez ma démission.

Le roi faillit s’étrangler avec un raisin.

-          Pardon ? Mais pourquoi donc ? Que se passe-t-il ?

-          Je vais partir à la recherche de Vantichka, l’ancienne servante de la Princesse.

-          Vantichka ? Vous voulez partir à sa recherche ?

-          Je…je me suis éprise d’elle, mon roi.

Le roi s’arrêta de déguster les raisins devant lui et considéra Meerick un instant. Puis après un court instant de réflexion, il reprit :

-          Dans ce cas, allez-y. Partez à sa recherche. Vous n’avez pas besoin de poser votre démission pour cela. Vous êtes mon meilleur chevalier. Et je ne vais pas vous révoquer pour cela.

Meerick souffla un instant. Comme il était soulagé. Mais il fallait qu’il demande :

-          Mais n’êtes-vous pas fâcher que je ne puisse certainement pas être là, lorsque les Nires vous attaqueront ?

-          Meuh non enfin ! Vous n’êtes pas mon seul chevalier. Aussi, je suis sûr que vous n’en aurez pas pour longtemps.

-          Merci mon Roi. Je suis tellement soulagé.

-          Ne vous en faites pas, je vous comprends tout à fait. Ce que c’est d’avoir le cœur enchanté par une femme. Mais, je vous préviens, ce n’est qu’une servante, vous vous en lasserez très vite.

Meerick sourit et pensa : ce qui est fort improbable.

 

 

Nyr rentra dans sa chambre, satisfait. Il avait réussi à capturé le manticore lui-même. Mais que lui avait-il prit de demander à ses soldats de le faire pour lui. Alors qu’il avait le pouvoir de s’en charger lui-même. Mais ces temps-ci, il avait la tête ailleurs. Il voulait tellement s’approprier ce nouveau pouvoir. Il réfléchissait à tout pour ne pas échouer. Et puis il avait Réloca. Elle s’occupait pratiquement de tous pour lui. C’est grâce à elle s’il savait qui possédait exactement le pouvoir papillon. Il avait toujours entendu ses parents parler de ce pouvoir mais, quand il leurs avait demandé qui le possédait, ils avaient refusés de lui dire car ils s’en doutaient que leurs fils présentait de noirs desseins. C’est pour cela qu’ils les avaient tués il y a 2ans. Il avait assassiné son père et prit le pouvoir. Mais comme sa mère se refusait de le suivre dans ses plans, il l’avait empoisonnée. Il ne regrettait rien.

Il se mit devant sa fenêtre et regarda dehors. Hier soir, il avait fait un rêve. Il avait rêvé de cette prêtresse, une fille magnifique à la peau mate. Il ignorait qui elle était et pourquoi il avait rêvé d’elle mais il avait une attirance inexpliquée pour elle. Et il sentait que son destin rencontrerait le sien.

 

Le Roi Igor regardait du haut d’une tour, Meerick s’en aller vers le sud. Il avait enfin réussi à éloigner son plus fort chevalier, mais aussi le plus intelligent. Et tous sa grâce à la désertion d’une simple servante. Il inspira puis expira. Ce chevalier avait failli tous découvrir à propos de la princesse. Heureusement, le secret du pouvoir papillon blanc était bien gardé au château.

 

 

Vantichka se leva de son lit de feuilles. Cette nuit, elle avait claqué la porte de la forteresse de magie et c’était chercher un endroit pour dormir cette nuit. Elle avait trouvé un tas de feuilles au pied d’un arbre et c’était confectionné un lit avec. La bonne odeur de savon avait disparu pour y laisser une mauvaise odeur de feuillage. « Il faut que je trouve un endroit ou me laver » pensa-t-elle. Après quelques longues minutes de marche, elle arriva à un petit étang entouré d’hautes herbes. Elle se déshabilla vivement et plongea dans l’eau douce. Elle nagea un peu, puis se frotta pour enlever l’odeur de feuille. Quelque chose dans l’eau bougea. Etait-ce un poisson ? Cette pensée s’en alla très vite quand elle sentit quelque chose qui s’apparentait être une queue lui effleurer son pied droit. Les sens en alertes, Vantichka essaya de ne pas bouger et de localiser à qui appartenait cette queue dans l’eau. Subitement, une créature surgit devant elle en crachant, la bouche ouverte et les deux crocs de serpent en avant. C’était une coquecigrue, une créature mi fillette mi couleuvre. Vantichka la regarda au plus profond de ses yeux et la créature s’apaisa. Elles restèrent toutes les deux à se regarder, puis la créature lui dit :

-          Pourquoi être venue dans mon étang ?

-          Je ne savais pas qu’il t’appartenait ! il n’y a aucune pancarte.

-          Je devrais te manger pour cette intrusion…

-          Mais tu ne le feras pas car tu m’es inoffensive.

-          Tu ne devrais pas être ici, il y a des goules qui trainent dans le coin.

-          Personne ne sait qui je suis.

-          Mais si tu laisses apparaître ton pouvoir comme tu la fait dans mes yeux, ils le devineront.

-          Je ne suis pas aussi bête…

-          Pas bête, mais inexpérimenté ;

Vantichka soupira et demanda :

-          Ou puis-je trouver un endroit où manger sans me faire repérer ? Je dois repartir très vite après.

-          Si tu dois repartir vite, pourquoi veux-tu manger ?

-          Parce que je dois réfléchir à un plan.

-          Lequel ?

-          Cela ne te regarde pas ! Répondras-tu à ma question ?

-          Non loin se trouve une ferme. Il y est facile de voler de la nourriture.

-          Voler de…

-          Si tu te montres ils te captureront pour y faire de toi leurs esclaves. Ils y a pleins de gens prisonniers las bas.

-          Très bien, j’y vais ! Merci, mais tu ne m’a jamais vu compris ?

-          Compris !

Vantichka sortit de l’étang, se revêtue, monta son cheval et partit à la recherche de la ferme.

 

 

Meerick ne savait pas où il allait. Tous ce qu’il savait c’est qu’il allait vers le sud. Mais son chemin ne tarda pas à rencontrer de femmes vêtues de capes rouges avec à leurs commandements, une femme vêtue d’une cape blanche. Elles étaient toutes armées de dagues et de cercles tranchants.

-          Qui êtes-vous ? demanda-t-il.

La femme en blanc s’avança vers son cheval :

-          Nous sommes les prêtresses de la paroisse de magie de la forêt.

Meerick plia des yeux et fusilla la femme :

-          Pardon, mais je n’ai pas le temps pour ces conneries de sectes.

-          Ce ne sont pas des conneries, pauvre type.

-          Ecouter, je suis à la recherche d’une jeune fille, elle s’appelle Vantichka. Elle travaillait dans la compté d’Harnes pour le Roi Igor et…

-          Qui êtes-vous ?

-          Je suis le chevalier Meerick, son…ami.

-          Meerick, chevalier Meerick.

Les prêtresses se courbèrent afin de lui faire allégeance.

-          Vous devez nous aider.

-          Que se passe-t-il ? s’affola Meerick

-          Elle était avec nous mais quand je lui ai dit quel était son destin, elle est partie, et nous ne savons pas où elle se trouve. Elle est en danger toute seule. Nous sommes partis à sa recherche mais ses traces s’arrêtent à cet arbres là-bas, nous indiquent qu’elle a dormi ici.

 
     
     
 
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