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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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L'ombre du Manoir
Par Elfy
Originales  -  Horreur/Angoisse  -  fr
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    Chapitre 1     1 Review    
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Nom de Zeus !
Serais-je productif ?
Bon courage pour ce texte.
Il mérite son rating T+, je pense...

 

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        Un sursaut. Il se réveilla en sueur, dans une chambre qu'il ne reconnaissait pas. Il se leva et trouva face à lui une glace dont il s'approcha. Il voyait son reflet, c'était lui. Lui qui bougeait cette main où un détail clochait. Mais il n'aurait su dire le quel. Puis il se tourna sur sa droite, observa. Une cheminée condamnée sur laquelle trônaient deux vases dont un vide, un papier et un crayon. Il s'approcha, pris la note.

"Descend nous voir quand tu seras réveillé. Tout le monde t'attend"

Tout le monde ? Il devait faire vite. Il repassa devant le miroir, en profita pour se recoiffer. Il n'avait pas fait attention la première fois, mais il était bien habillé. Il avait sûrement du s'évanouir pendant la fête. Cela lui arrivait souvent, mais il avait espéré que cette soirée ferait exception. Dommage.

Il ouvra la porte. Le couloir était désert, et il n'entendait aucun son. Les convives devaient être plus loin. La bâtisse était grande après tout. Il passa deux portes, sans s'arrêter, et tourna à l'angle. Un escalier descendait, quelques pas plus loin, jusqu'au hall sur lequel donnait le couloir supérieur. Il frissonna au contact du métal froid de la rambarde à laquelle il s'appuya pour descendre. Ses jambes étaient encore légèrement faible. Il n'avait peut-être pas assez dormi.

Le hall n'était pas plus habité. Plusieurs portes s'offraient à lui, et bien qu'il ne sache pas où étaient les invités, il se dirigea instinctivement vers la porte dans le recoin droit, sur le côté de l'escalier. Il entendit une douce musique, au loin, signe qu'il était sur la bonne voie. Une porte sur sa gauche qui n'était pas fermée. Les cuisines, vides. Il jeta un oeil par l'une des grandes fenêtres de la pièce. À en juger par la hauteur de la lune dans le ciel, il y avait fort à parier qu'il était suffisamment tard pour que les cuisiniers soient rentrés. Le couloir qu'il suivait se terminait par une porte, qui donnait sur un autre, perpendiculaire, avec un léger renfoncement à gauche contenant une petite table, et une photo. Son regard s'arrêta sur cette dernière. Dessus, un garçon d'une quinzaine d'année souriait, sa première carabine à plombs dans les mains. Le cliché était assez peu récent, il avait grandi durant ces cinq dernières années. Il se retourna, et poursuivit le long du couloir. Ce dernier contournait la pièce qui faisait face aux cuisines, et était pourvu d'une porte donnant sur la gauche avant sa fin. Il l'ouvrit. Un vent frais lui caressa le visage. La cours intérieure était baignée par la lumière presque mystique de la lune et les multiples plantes sur les côtés étaient bercées par la brise légère qui soufflait au creux de la nuit. Il sourit en voyant un poisson sauter hors de l'eau de la fontaine. Le tout était d'une ostentation presque vulgaire, mais il avait fini par s'y habituer. Son Oncle avait permis à ses parents et lui de venir vivre dans son manoir, près du village dont il était propriétaire. Il s'était rapidement fait à tout le luxe dans lequel il avait eu à évoluer, les rencontres avec des barons des alentours ou les fêtes comme ce soir.

Il avança jusqu'à la porte suivante qui donnait sur la première pièce éclairée depuis qu'il s'était levé. A l'intérieur, il trouva un homme qu'il ne connaissait pas avachi sur un canapé, une bouteille de vin à la main. Il grimaça de dégoût pour l'ivrogne, qui semblait endormi. Sa perruque avait légèrement glissée, de fait qu'on voyait un bout de son crâne luire à la lumière des multiples bougies de la pièce. Si l'une de ses maîtresse rentrait maintenant, elle aurait de quoi faire rire ses autres concubines pendant quelques jours.

Il ne s'arrêta cependant pas là, et continua son chemin jusqu'à la pièce suivante. Et enfin, la musique arriva clairement à ses oreilles. La prochaine pièce serait la bonne. Il n'entendait cependant aucune parole, les invités étant sûrement occupés à danser. Quelques pas, et il aperçut trois marches suivies d'une porte. La musique venait de là. Il ouvrit délicatement la porte, au cas où quelqu'un se serait trouvé derrière, et entra dans la grande salle de bal. Où il ne trouva personne. La salle était désespérément vide. Pourtant, sur sa gauche, le gramophone que son Oncle avait acquit deux ans auparavant continuait à jouer sa mélodie. Il avait donc du être tournés récemment. Il s'en approcha, et vit que le disque touchait presque à sa fin. Par respect, il attendit que la mélodie se termine, mais fut surpris quand un mécanisme releva délicatement le stylet du disque, avant de reposer celui-ci après avoir tourné le disque. Il commençait à sentir poindre en lui une certaine angoisse. Et si le disque tournait déjà depuis plusieurs heures ? Où avaient pu partir les convives pendant tant de temps ? Il respira un grand coup, puis décida de les chercher.

 

        Il courait pour échapper à ce qu'il venait de voir. 

Deux pièces après la grand'salle, il avait trouvé quelqu'un avec un masque, s'était approché de lui. L'homme semblait dormir aussi, comme celui qu'il avait vu auparavant. Il lui tapa l'épaule pour le réveiller, et voyant qu'il n’obtenait pas de réponse, le secoua. L'homme tomba raide sur le côté, comme ivre mort. Mais rapidement, un liquide rouge s'étala sur la moquette. Il porta la main à la poitrine de l'homme, d'où semblait s'écouler le... Sang ? Il était mort, depuis moins de deux heures certainement. Sa peau était encore tiède. Il se retint de vomir, difficilement. L'homme avait clairement été poignardé, en plein coeur. Par qui ?

Il était maintenant dans un énième couloir, où il trouva une femme affalée contre un mur. Elle aussi était morte, la gorge tranchée. Le sang avait giclé jusqu'au mur d'en face. Cependant, la marque était arrêtée sur une grande largeur. Le meurtrier devait se tenir là, quand il avait égorgé la femme. Cette fois, le regard exorbité de la victime et la vue de la plaie béante le firent vomir. Que faire si l'assassin rodait encore près d'ici ? Avait-il tué tous les invités ? Son corps lui criait de s'enfuir, mais son cerveau lui disait de rester, de chercher des survivants. Et c'est les jambes tremblantes qu'il continua son chemin.

Le manoir semblait sans fin. Au fil de son avancée, il était tombé sur d'autres cadavres. Certains simplement poignardés dans le dos, d'autres ouverts sur une grande partie du torse... Il devait y avoir au moins deux assassins. L'un tuait ses victimes de manières simple et précise, efficace, alors que l'autre cherchait à faire jaillir le plus de sang possible. Un frisson le parcouru à cette pensée. Peut-être l'un des assassins se trouvait derrière lui... ? Dans ce cas, il mettrait fin à sa peur et à la souffrance de découvrir ces scènes macabres.

Il ne se retourna pas quand quelques bruits se firent entendre derrière lui. Il ne réagit que lorsqu'il sentit quelque chose toucher sa jambe. Il fit volte-face. Un homme s'était traîné jusqu'à lui, laissant une longue trace de sang derrière lui, utilisant ses dernières forces pour lever le bras jusqu'à lui. Combien y avait-il de morts ? Il ne pouvait plus s'arrêter. Sans un regard de plus pour l'homme, il passa à la pièce suivante. Il ne retenait plus par où il passait, ne voyait pas les cadavres toujours plus nombreux dans les pièces qu'il traversait.

Il arriva finalement à un escalier. Celui-là même par lequel il était descendu moins d'une heure plus tôt. Il avait fait le tour. Il monta, et se dirigea à droite une fois en haut. Des traces de sang sur le mur. Étaient-elles déjà là lorsqu'il était descendu, et n'y avait-il simplement pas fait attention ? Aucun cadavre alentour. Visiblement, celui à qui appartenait le sang n'était pas mort ici. Il continua et se trouva en face de la chambre d'où il était sorti. De là où il était, il ne voyait pas de sang. Mais il était loin. Il ouvrit la porte derrière lui.

Là, il tomba à genoux. Sur le mur qui lui faisait face, une femme était accroché, un long couteau planté jusqu'à la garde dans sa gorge. Cette femme, il la connaissait, c'était sa mère. Il sentit une larme couler sur sa joue, alors qu'il dévisageait l'homme éventré sur la gauche du corps sans vie de sa mère. Son père. Lequel était mort en premier ? Certainement son père, il semblait avoir tenté de défendre sa femme jusqu'à la fin. Il n'avait pas d'arme, mais ses bras étaient lacérés de multiples coupures. Il se redressa difficilement, et se dirigea vers la porte du mur de gauche. Une salle d'eau. Dans la baignoire, baignant dans son sang, il trouva son Oncle. Il tenait encore son arme dans la main, mais il était mort. Il semblait avoir eu le temps d'écrire un message sur le mur, avant de mourir. L'assassin l'avait certainement laissé pour mort. Il s'avança, jusqu'à pouvoir le lire. Un hurlement sorti de sa gorge alors qu'il finissait de lire les mots.

"Soit maudit Dimitri"

Il comprit. Le détail qui clochait dans le miroir... Ses mains étaient déjà couvertes de sang. Il était celui qui avait massacré tout le monde. Les images lui revinrent. Comment il avait poignardé l'homme, avant la salle du balle, avant d'entrer dans celle-ci couvert de sang. La panique, les gens tentant de s'échapper. Lui leur courant après. L'homme de la pièce suivant, qui était entrain de faire l'amour avec la femme du couloir. Ils n'avaient pas compris pourquoi les gens sortaient en hurlant. Il l'avait poignardé alors qu'il était tourné vers la porte, et avait laissé le cadavre retomber sur le fauteuil. La femme s'était enfuie, il l'avait rattrapée et égorgée. Puis la chasse des autres personnes, qui s'étaient cachées au plus prêt. Son père qui n'avait pas voulu se battre contre son fils, pour sa vie et celle de sa femme. Et son Oncle, qu'il avait touché en haut de l'escalier, et avait combattu jusqu'à la fin. Il les avait tous tués.

Son nom était Dimitri.

 

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Tralala pouet pouet !
Trèèès joyeux aussi, hein ?
Je pense qu'on peut voir la fin venir dès le début.
J'ai pas encore les capacités suffisantes pour faire planer un vrai doute...

 
     
     
 
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