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Cher Monsieur Noël.
Par Mayon
Noël '07  -  Humour  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
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Bonjour tout le monde ! J’ai eu envie d’écrire une petite histoire de Noël, alors j’ai repris mon personnage préféré, c’est à dire Severus, et je lui ait fait écrire au Père Noël. Voilà voilà.

Attention, spoil du tome 7 d’Harry Potter.

 

 

Cher Monsieur Noël.

 

 

Lin enleva son chapeau en laine rouge à pompon blanc et s’essuya le front en soupirant. Il faisait une chaleur épouvantable dans l’usine. Pourquoi fallait-il qu’il garde ce stupide chapeau de Noël ? Il n’y avait ici que les elfes, et des chapeaux de Noël, et bien ils s’en moquaient comme de leur première paire de chaussons à grelot[1].

Lin regarda sa montre.

-          Ah ! ça fait pas tout à fait 1H que je bosse, mais presque. J’ai bien mérité une petite pause[2].

Au moment où il allait s’appuyer nonchalamment sur le dossier de son fauteuil et mettre négligemment les pieds sur son bureau, il entendit un léger bruissement d’aile sur sa droite. Il se retourna. Une charmante petite pipistrelle venait de se poser sur le rebord de la fenêtre. Elle avait l’air épuisée par son vol. Lin soupira, encore du boulot ! Mais il se leva et alla détacher le message accroché au cou de la petite créature. Une lettre de sorcier. C’était la 1e fois que Lin voyait une pipistrelle messagère. Habituellement les sorciers envoyaient leurs hiboux ou leurs chouettes, voir leurs sombrals pour les plus extravagants- ce qui fichait toujours une peur bleu à ce pauvre Lin qui ne pouvait voir ces animaux et qui ne distinguait que la lettre qui semblait flotter dans les airs.

Lin allait repartir vers son bureau quand la pipistrelle couina.

-          Quoi ?

La petite chauve souris le regarda avec ses grands yeux et pris un air misérable.

-          Tu es fatiguée, tu as faim et tu a soif c’est ça ? Et moi je suis fou, continua t-il pour lui même, je parle à une chauve souris.

Il appela tout de même un elfe pour venir s’occuper de l’animal. De toute façon ce n’était pas la première fois que ce genre de chose arrivait. Depuis la fermeture de toutes les entreprises Noël en Europe et leur délocalisation en Orient, les animaux du monde sorcier avaient beaucoup plus de chemin à parcourir et arrivaient souvent épuisés. Cela arrivait beaucoup dans l’entreprise où Lin travaillait car elle gérait la zone Irelande-Grande Bretagne-Danemark, avec un détour au Groenland, ce qui énervait toujours les Pères Noël de service. Pourquoi fallait-il que des hurluberlus décident tous les ans d’aller passer Noël dans un endroit gelé et désert , soit disant pour retrouver l’esprit de Noël à sa source ? N’importe quoi ! Depuis le temps que cette fête existait, ils n’avait  toujours pas compris que le Père Noël n’ait jamais habité là bas ?

 Lin posa la lettre, partit se faire un thé et pris sa pause. Une demie heure plus tard il se rassit à son bureau, décacheta l’enveloppe et lu la lettre.

 

Cher M Noël,

 

Bonjour,

Tout d’abord, permettez moi de ne pas usez de votre habituel, et ma fois je trouve, assez bête surnom : Père Noël. Je n’ai jamais vraiment connu mon père. Il est décédé alors que je n’étais encore qu’un jeune garçon, et mon enfance désagréable a fait que j’ai essayé de l’oublier le plus  rapidement possible;  mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr, Monsieur, c’est que vous n’êtes pas lui. Il est donc inutile de me demander de vous appeler Père ou encore, Papa ; je n’ai d’ailleurs jamais appeler quiconque papa, ce n’est pas avec vous, parfait inconnu, que cela va changer.

Bien, ce problème étant réglé, je peux désormais passer au sujet de ma lettre. Tout d’abord, il serait peut être préférable que je me présente, ce serait la moindre des politesses. Je m’appelle Severus Snape, je suis professeur de  potions à Poudlard, et également espion au service d’Albus Dumbledore, directeur de Poudlard, mais vous devez connaître Albus, tout le monde le connaît, lui.

Je vous écris, Monsieur Noël, afin de vous demander un petit cadeau. Oh trois fois rien, bien sur ! Cela dit, je pense toutefois avoir le droit de vous demander un cadeau assez conséquent étant donné que c’est la première –et ma fois j’espère dernière fois- que je vous écris. Chaque enfant, que ce soit dans le monde sorcier ou dans le monde moldu, vous écrit à chaque Noël. Je n’ai pas eu cet honneur. Mes parents ont toujours pensé que vous n’étiez qu’une mascarade. Entendons nous bien, ils n’ont bien évidement jamais nié votre existence. Depuis des siècles le  monde sorcier sait que vous existez et jamais mes parents n’auraient pensé à mettre cette existence en doute. Cependant, ils ne vous aimaient pas, je ne pourrais le nier. Pour eux vous n’étiez qu’un, je cite, « gugusse ivrogne qui passe son temps à batifoler avec des rennes et qui ne sert qu’à détourner les enfants sorciers du droit chemin ». Ils vous ont également beaucoup reproché votre démocratisation dans le monde moldu. Je ne peux pas vraiment leur donner tort sur ce dernier point.  Regardez ce que ces imbéciles ont fait de vous : un vulgaire prétexte pour vendre toujours plus de babioles sans intérêt. Ils ont même cessé de croire en vous. Les petits sorciers sont biens ingrats, nous le savons tous –en particulier les Griffondors il faut le reconnaître- mais les moldus sont encore pires. Je vous conseille fortement de vous en souvenir.

Cela dit, je m’égare, veuillez m’en excuser. Je disais donc que mes parents, ne vous portant pas dans leur cœur, m’ont toujours interdit de vous écrire. J’ai bien essayé une ou deux fois je l’avoue de transgresser cet interdit, mais la peur de me conduire comme une honte aux valeurs Serpentard m’y a fait renoncer, et, la seule lettre que j’ai pu écrire jusqu’au bout a fini dans la gamelle du chien des voisins (avec un peu de cyanure). Qu’avais-je écrit dans cette lettre ? Probablement la chose à laquelle je rêvais tous les Noël et qui n’arrivait jamais. Et oui, jamais. Comme je vous le disais plus haut, ma famille n’offre plus de cadeau à Noël depuis qu’elle vous a renié. Par conséquent, je n’en ai jamais offert non plus, ce qui est ma foi, profitable à mon porte monnaie.

Il y a eut cependant une courte période où Noël a signifié autre chose que de l’ennui : mes premières années à Poudlard. Ah Lily ! Je me souviendrais toujours de cette fin d‘après midi où elle est venue me voir pour m’offrir mon premier cadeau de Noël. Je sortais de la bibliothèque et elle était là, guettant mon arrivée. Elle était adorable avec ses longs cheveux soyeux encadrant son visage fin, ses grands yeux émeraudes fixant ses bottines et cet air gêné qui la rendait encore plus mignonne. Elle m’a tendu un paquet, très mal emballé je doit dire, mais ce fut pour moi un instant magique. Elle m’offrait un cadeau à moi Severus Snape, moi qui étais si maladroit avec elle. Je pris le paquet et l’ouvris sans un mot, l’émotion m’avait ôté toute parole, mes mains tremblaient, et je sentais mes joues s’empourprer. Lorsque j’y repense je me dis que j’avais l’air d’un parfait imbécile. Vous voulez peut être savoir ce que ce paquet contenait Monsieur Noël. Simplement une nouvelle paire de gants en laine. L’ancienne m’avait été dérobée par cet abruti de Potter. Il faut croire qu’il m’a tout volé : mes gants, ma copine et tous mes rêves de bonheur ! Mais cela dit moi je suis encore en vie contrairement à lui. On se console comme on peut.

Je n’aurai pas du parler de Potter, ce type, même mort m’exaspère. Pourquoi Dieu, s’il existe, a permis qu’il puisse se reproduire. Avec ma Lily en plus ! Dieu ne doit pas exister tout compte fait. J’aurais finalement du braver cet interdit Serpentard vous concernant et vous demander il y a bien longtemps de lui offrir une vasectomie pour un de ses Noël.

Puis je vous poser une question Monsieur Noël ? Que faites vous pour vous calmer lorsque vous êtes énervé ? J’ai tout essayé : bain relaxant, massage, musique zen, yoga, et même du kung-fu. Mais malheureusement rien ne marche. Bizarrement la seule chose qui arrive à m’apaiser un peu est la correction des copies de potions. Pas celles des Serpentards bien évidement, ni celles des Serdaigles d’ailleurs, ils sont en général trop intelligents et leurs copies sont ennuyeuses à mourir. Ces élèves sont peu être doués mais ils font preuves d’un cruel manque d’imagination ! Lorsque je leur adresse la parole -rarement bien sur- j’ai toujours l’impression de m’adresser à une machine qui enregistre tous mes mots pour me les recracher dans une copie. Bref, je haie les Serdaigles. Je haie bien évidement aussi les Poufsouffles et ces crétins de Griffondors, mais leurs bêtises sont tellement amusantes que souvent je me réjouie à l’avance de corriger les énormités qui jonchent tous les recoins de leurs copies. Vous pensez peut être que c’est une occupation cruelle, mais si vous rencontriez ne serait-ce qu’un seul échantillon de ces élèves vous me comprendriez. A défaut de pouvoir les exterminer et amener un peu de soulagement dans ce pauvre monde décadent, je m’en prends à leurs copies. Et à leur moral bien sur, l’un ne va pas sans l’autre ; et puis ils sont encore plus nuls en pratique qu’en théorie. Au lieu de m’énerver je m’amuse donc à jouer au professeur sadique et passe , je dois bien l’avouer, de bons moments sur leurs copies. En particulier celles des Griffondors. Ah ces petits prétentieux ! Ils me détestent et je le leur rends bien. Mais, parce qu’il y a un mais évidemment, tout plaisir disparaît lorsque je vois apparaître le nom de Granger. Je la haie plus que tous les autres. Peut être même plus que Potter fils. Quoique, non, il ne faut pas pousser tout de même. Mais Granger ! Cette gamine arrogante ! Elle est très douée ! J’ai beau me donner du mal, essayer de trouver une faille dans sa logique, une solution qu’elle aurait oubliée, un ingrédient mineur auquel elle n’aurait pas pensé- cette détestable fille pense même à aromatiser ses potions- , mais rien à faire. Elle est trop douée. J’en suis réduit à faire la chasse aux fautes d’orthographe, et elle en fait très peu. Pour Noël j’aimerais tellement qu’elle m’offre une copie lamentable !

Mais bon, comme je vous l’ai dit plus haut Monsieur Noël, je ne reçoit plus de cadeau depuis bien longtemps. Depuis cette terrible dispute entre Lily et moi à vrai dire. Nous étions tellement bornés tous les deux. Après ça, elle ne m’a plus rien offert et les fêtes de fin d‘années sont redevenues aussi ennuyeuses que durant mon enfance.

Depuis que je travaille à Poudlard il y a bien Albus qui m’offre un cadeau à chaque Noël, mais je crois qu’il n’a jamais compris que je n’aime pas ses ridicules gâteaux en pain d’épices. Personne ne les aime. Albus est peut être un grand sorcier mais en ce qui concerne la cuisine, il est nul. 

J’aimerais tellement qu’un jour quelqu’un m’offre ce dont j’ai vraiment envie. C’est pour cela que je vous écris d’ailleurs. Vous me direz : pourquoi n’avoir jamais demandé qu’on m’offre autre chose ? Et bien la raison est un peu embarrassante vous voyez. Il paraîtrait peu normal qu’une personne comme moi, qui plus est de mon âge, demande ce genre de chose. Je n’ose le dire. Même à vous. Je suis désolé de cette longue lettre qui finalement ne débouche sur rien Monsieur Noël, mais que penseriez vous si le vieil habitant des cachots que je suis demandait un ours en peluche ?

Ça y est, je l’ai dit. Que faire maintenant ? Envoyez cette lettre ou aller la donner à manger à la chouette de Potter (avec un peu de cyanure) ? La seconde option est très alléchante mais d’un autre coté, si je pouvais enfin avoir mon ours….

Finalement Monsieur Noël, je crois que je vais tout de même vous l’envoyer, en espérant que vous porterez un peu de considération à ma demande.

 

Veuillez agréer, Monsieur Noël, l'expression de mes sentiments distingués.

 

Severus Snape.

 

 

Lin reposa la lettre. Tant de détours pour un simple ours en peluche. Il n’y avait pas de quoi avoir honte. Beaucoup d’adultes demandaient toutes sortes de cadeaux, et dans la liste des bizarreries celui-ci se situait tout en bas de l’échelle. Un autre homme avait lui aussi fait, il y avait quelques jours de cela, toute une histoire à propos de son cadeau. Un sorcier lui aussi d’après ce que se rappelait Lin. Il avait demandé au Père Noël, si ses souvenirs étaient exacts, l’intégrale du dessin animé Bob l’Eponge en DVD. Comment s’appelait-il déjà ? Lin se pencha sur son ordinateur –désormais toutes les lettres au Père Noël étaient enregistrées informatiquement pendant un délai de , et bien, ça dépendait de l’humeur du Père Noël en fait.

Après quelques minutes, Lin retrouva enfin le nom du sorcier. Il s’agissait d’un certain monsieur Malfoy L.

-          Ah ces sorciers !  De grands enfants tout de même.

 

 

[1] Je ne sais pas si les elfes portent des chaussons à grelot mais je trouvait ça rigolo.

[2] Oui c’est un gros flemmard.

Message pour mes pipistrelles préférées : il a du faire un stage au 2e cycle de l’école ^^.

 

 

 

Voila c'est fini. J'espère que ça  vous a plu ^^. 

 

 
     
     
 
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