Helloooo les gens !

En cette fraîche veille de Noël, me revoilà non pas pour poster un Shien/Nataku mais un...HPDM. Et oui, les miracles de Noël existent vraiment vous voyez !
Car en m'inscrivant pour le Père Noël Surprise, je me doutais bien que j'avais disons, 85% de chance de tomber sur une fan des HPDM, mais j'ai quand même voulu tenter en espérant pas trop décevoir par le manque d'originalité de cette fiction.
Donc voilà, ce petit OS est pour toi Nouchette, j'espère qu'il te plaira, et pour tous, bonne lecture !

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Cette histoire commence et s'achève par un long hurlement retentissant dans Poudlard, par une froide journée d'hiver. Et forcément, devinez qui en est le responsable ? Potter bien sûr. Quand une contrariété survient dans ma vie, ça ne peut être que de la faute de Potter. Même quand j'ai une sale note en potion ou que mes cheveux ne sont pas impeccablement bien coiffés.
Mais peut être faut-il tout réexpliquer depuis le début. Pour que vous puissiez bien comprendre le degré de culpabilité de Potter dans cette affaire.

Tout a commencé un banal matin de décembre, au petit-déjeuner dans la Grande Salle, où les esprits encore embrouillés par le sommeil tentaient désespérément de coordonner les gestes nécessaires pour avaler quelque chose avant d'aller en cours. Ce matin-là donc, j'étais à ma table, entre un Crabbe endormi dans son porridge et une Pansy tentant de lui expliquer que sa nouvelle coiffure lui permettrait de mieux séduire un certain Dorian Reed, Serdaigle de 7ème année de son état.
Au moment où je m'apprêtais à rejoindre mon premier cours, Albus Dumbledore fit irruption à la table des professeurs, et demanda le silence. Il avait ce petit sourire ainsi que ce regard pétillant qui ne présageaient rien de bon, et malheureusement, lorsqu'il commença à parler, mes doutes se confirmèrent.

"Nous voici déjà en décembre, et comme vous le savez, Noël approche également. Pour pimenter un peu cette fête cette année, j'ai donc eu une petite idée."
"Pimenter"…je n'aime pas ce mot associé à cette expression dans son regard et au mot "idée". Je pouvais peut-être m'enfuir tant qu'il en était encore temps…
"Chaque élève va devoir faire un petit cadeau à un autre, ce qui permettra d'améliorer grandement les rapports entre les maisons, car j'ai pu constater à ma plus grande tristesse que les conflits ne cessent d'augmenter. Ainsi, vous allez tous passer ce soir remettre le Choixpeau sur votre tête, et il vous dira à qui vous devrez offrir un cadeau. Je souhaiterais que vous gardiez pour vous le nom de vos 'cibles' afin de préserver le mystère de cette petite entreprise…"
À ce moment-là, je me demandais pourquoi il n'était pas mort maintenant ce vieux bougre et ses idées stupides, au moins on aurait la paix… il faudrait que je suggère ça à Snape lors de sa prochaine visite chez mes parents.
Un cadeau ? Et puis quoi encore ? Je n'aimais pas offrir de cadeau à quelqu'un qui ne le méritait pas, et encore moins à quelqu'un que je ne connaissais pas. Le regard que lança Dumbledore particulièrement à la table des Serpentards était on ne peut plus clair : tout le monde devait participer. D'ailleurs il ajouta qu'il aurait le moyen de vérifier que tout le monde y avait mis du sien et s'était investi personnellement. Foutu vieux cinglé. Il n'avait donc rien d'autre à faire ? Il n'était pas censé arrêter Voldemort, diriger une école et essayer de ne pas mourir entre temps ? À bien y réfléchir, ce n'était pas très difficile de comprendre pourquoi il restait enfermé dans son bureau tout le temps… ce n'était pas pour envoyer des hiboux au Ministère mais sûrement pour se forcer à inventer quatre/cinq idées débiles par an histoire de remplir son quota…

Mes yeux se posèrent sur Potter qui avait un sourire de gosse ravi à l'idée de passer un Noël un peu plus animé que les années précédentes. J'étais sûr que c'était son idée. Il avait dû le suggérer au vieux fou lors de leurs nombreuuux entretiens.
Mon attention revint à ma table. Pansy proclama que quelle que soit la personne, elle lui donnerait une de ces horribles paires de gants que sa mère lui envoyait chaque année et qui était, il est vrai, d'un goût douteux. "C'est l'intention qui compte", ajouta t-elle avec un sourire satisfait de quelqu'un qui venait de conclure une bonne affaire. Blaise me dit qu'il offrirait à la personne un poème, c'était d'un niais… Il devait vraiment être en manque pour être prêt à séduire n'importe qui… Je lui souhaitais de tomber sur Neville Longdubat, histoire de voir comment il s'en sortirait…

Mais revenons-en au début de cette histoire. J'ai dit qu'elle avait débuté par un cri, mais je n'ai pas encore précisé pourquoi. Vous commencez à comprendre que cela à un rapport avec cette histoire de cadeaux, et vous ne vous trompez pas.
Le soir je me rendis donc dans la Grande Salle en traînant des pieds, n'ayant aucune idée de ce que je pourrai bien donner à la personne sur laquelle je tomberai. Quoique s'il s'agit de Weasley, je pourrai toujours m'arranger pour lui refiler une de mes vieilles chemises, ce sera toujours mieux que les pulls qu'il traîne depuis sa première année…
Je fis donc la queue avec les autres pour entendre le verdict, voyant peu à peu passer les visages déconfits de toutes mes connaissances, redoutant de ce fait davantage mon tour.
Potter passa aussi, un peu avant moi, mais arriva à mon niveau sans aucune expression lisible sur le visage.
Au bout d'une demi-heure, ce fut enfin mon tour. Et c'est ainsi qu'un cri, franc et non contenu, s'échappa de ma bouche, à l'instant même où j'entendis le Choixpeau me chuchoter de sa sale voix malicieuse, le nom de l'être à qui j'avais le moins envie d'offrir quelque chose. Potter. Forcément.

J'avais à peine conscience que tout le monde me regardait quand j'arrachais le Choixpeau de ma tête pour le remettre sur son tabouret, quittant la Grande Salle en bousculant des inconnus. Je sentis au passage son regard vert se poser sur moi, je crois qu'il comprit aussitôt qu'il était la cause de ma fureur. Peu importe. Hors de question que je lui offre la moindre chose, à part ma haine et mon mépris les plus profonds, comme d'habitude quoi. Même un gâteau empoisonné me coûterait trop de temps et d'énergie, et j'en avais besoin pour trouver une solution à cet épineux problème. En plus tenter d'attenter à sa petite personne ne m'attirerait que des problèmes, et Snape avait bien été clair : ne pas m'attirer d'ennuis plus particulièrement cette année, le Seigneur des Ténèbres surveillant mon évolution de près. Joie.
La seule chose qui me réconfortait un minimum, c'était que dans mon entourage, tout le monde semblait dans la même situation que moi.
Pansy était tombée sur l'élève avec qui elle voulait sortir, Dorian je sais plus quoi, et donc elle stressait à l'idée de ne pas lui offrir un cadeau assez bien pour lui. Crabbe et Goyle devaient offrir leur cadeau à des premières années, donc pas question de leur offrir des coups de poings comme ils l'avaient prévu à la base, et Blaise était tombé, à mon plus grand étonnement, sur… Neville Longdubat. Bref il va sans dire que nous étions tous très mal partis, mais impossible de nous aider les uns les autres, nous n'avions déjà pas le temps entre les cours, les devoirs à rendre, et notre propre cadeau à trouver, alors celui des autres…

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J'essayais de ne pas y penser pendant les jours qui suivirent. Difficile cependant d'ignorer le changement qui s'était produit dans Poudlard : les élèves, à peine sortis des salles de classe, se ruaient en quête d'informations à trouver concernant les goûts de leur cible auprès de leur amis, la sortie du mois à Près-au-Lard s'était avéré être un franc succès pour les commerces du petit village… Au bout d'un moment, quand tous mes amis revinrent avec leur cadeau tout trouvé, il était peut-être temps que je me pose quelques questions et m'active à mon tour. Ou pas.

"Draco ?"
"Quoi?"
"On est le 18 tu sais…"
"Blaise je te remercie je sais lire un calendrier. D'autant plus quand c'est un calendrier de l'avant offert par ton meilleur ami qui te chante une chanson tous les matins en faisant le décompte avant Noël."
"Ha je savais que ça te plairait ! Non mais sérieusement, je sais que ça doit être très désagréable d'être redevable envers un Gryf…"
"Je suis redevable de rien du tout oui ! Je suis forcé, ce n'est pas pareil."
"Oui enfin même… C'est quand même pas cool si tu le fais pas… Tu n'as qu'à te dire que c'est pas Harry, remplace-le par qui tu veux dans ta tête, mais offre lui quelque chose quoi…"
"Oui ne t'inquiète pas. Un fond de teint pour cacher son hideuse cicatrice devrait faire l'affaire."
"En temps normal j'aurai approuvé l'idée mais là…"
"Quoi là ? C'est Noël ? Il faut faire la paix le temps d'une journée en se regardant hypocritement dans les yeux et prouver notre amour de l'autre par un merveilleux cadeau ?"
"Ouais c'est ça l'idée. C'est ce qu'on fait tous les ans tu sais."
"Et bien je suis ravi d'avoir une famille qui ne soit pas très démonstrative dans ce domaine alors."

Et sur ce, je laissais Blaise à sa contemplation de ce qui semblait être une plante verte destinée à mourir dans les mains de Longdubat. Enfin si elle ne crevait pas avant Noël.
Mais il n'avait pas tord. Comment faire pour offrir quelque chose à quelqu'un dont on ne connaissait rien ? À moins de suivre Potter partout pour tenter d'obtenir des informations, ou d'interroger ses amis… Non à la réflexion, je préférais encore le suivre partout, au moins je pourrais apprendre ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas… et ça, ça pouvait toujours servir dans le futur…
Ce plan était nul et guère enthousiasmant, mais c'était le seul que j'avais sous la main. Une fois que j'aurai appris ce qu'il voulait comme cadeau, je pourrais m'arranger avec des contacts extérieurs pour qu'ils me l'envoient par hibou. En espérant que ce garçon ait autre chose que les mots "Quidditch" et "sauver le monde" à la bouche, sinon ça risquait de compliquer les choses…

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"Harry, je crois qu'il nous suit enc…"
"Chut, ne dis rien Ron, ne réagis même pas. Je te l'ai déjà dit, cette sale fouine cherche à nouveau à nous énerver pour qu'on ait des ennuis. Mais hors de question de nous faire coller pendant les vacances. On a qu'à aller dans la tour des Gryffondors pour parler tranquillement."
Mais c'est pas vrai ! Encore raté ! Comment ils faisaient pour me repérer à chaque fois ? J'en ai plus qu'assez, cela faisait trois jours que j'avais abandonné toute forme de vie sociale pour espionner celle de Potter, et ce rappelons-le, pour un malheureux cadeau ! Cadeau qu'il jetera aussitôt qu'il saura qu'il vient de moi !
Le pire dans tout ça c'est que les rares fois où ils ont semblé ne pas m'avoir vu, je n'ai rien appris mis à part quelques potins de seconde zone… J'ai même voulu demander à Crivey de l'aide –lui après tout doit connaître par cœur sa vie- mais il m'a renvoyer balader ! Moi ! Draco Malfoy !
Blaise passa devant moi en chantonnant "plus que quatre jours…" et disparut au détour d'un couloir avant que je n'ai pu lui répliquer quelque chose de mon cru.

Mais en plus, le comble c'est qu'à chaque fois que je le croisais avec ses deux amis, je ne pouvais pas m'empêcher de lui balancer quelque chose au visage. Et comme ces temps-ci cela arrivait plutôt souvent compte tenu de ma fabuleuse idée d'espionnage, je finis par réaliser une chose impensable : je ne voyais même plus l'intérêt de ces bagarres verbales. Il faut dire aussi qu'il ne réagissait même plus. À chaque fois que je trouvais quelque chose de bien cinglant à lui dire, je voyais juste ses yeux se baisser, il respirait un bon coup et s'en allait de l'autre côté du couloir. Rendez-vous compte ! Il me faisait presque me sentir mal de lui dire tout ça… Décidément, Noël faisait ressentir n'importe quoi comme sentiment… Comme si je pouvais culpabiliser d'être odieux avec mon pire ennemi.
Tout ça ne m'aidait pas vraiment, bien au contraire.
Bien sûr vous allez dire que je n'y mettais pas du mien dans cette histoire, que j'aurai pu lui acheter n'importe quoi et ça serait passé tout seul… Mais non ! ça devenait une affaire personnelle ! Je ne voulais pas lui offrir quelque chose de banal, non, Draco Malfoy offre toujours des cadeaux inoubliables, oui madame ! Mais voilà, tout le problème était bien là… qu'est-ce qui pourrait marquer Potter ? Qu'il s'en souvienne toute sa vie de ce Noël ? Je ne pouvais pas lui ramener ses parents à la vie ou lui donner de vrais amis, alors quoi ?
Au lieu de s'arranger, les choses ne faisaient que s'envenimer, et par je ne sais quel moyen j'en étais arrivé à faire s'enfuir Potter au beau milieu d'une de nos joutes verbales. Un truc ne tournait pas rond en plus du reste, parfait c'était bien le moment…

Blaise me conseilla le 23 décembre d'aller directement le voir et de lui demander ce qu'il voudrait.
"Mais il ne me le dira jamais Blaise, réfléchis un peu, tu crois qu'il va me faciliter la tâche…"
"Dans ce cas fais ce que je te répète depuis le début de tout ça, une boîte de chocolats, un bouquin, et hop on n'en parle plus ! Je ne vois même pas pourquoi tu t"obstines, ce n'est que Potter…"
Au moment où j'allais lui répliquer que les chocolats c'était bon pour les amoureux niais en février, et que je ne savais même pas si Potter savait lire, une main se posa sur mon épaule.
"Draco… ne te retourne pas je crois que tu as une sang de bourbe accrochée à l'épaule. Si tu ne restes immobile pas elle ne devrait pas te faire de mal mais je vais chercher un insecticide au cas où…"
"Toujours aussi hilarants tes amis à ce que je vois, mais trêve de plaisanteries il faut qu'on parle Malfoy."
Pas la peine de lever les yeux pour comprendre que Granger était venue jusqu'à notre table pour ME parler. À moi. En priant pour qu'elle ne me fasse pas une déclaration d'amour enflammée devant tous mes amis qui ne se priveraient pas pour me rappeler cette humiliante scène pour le restant de mes jours, je me levais pour la rejoindre dans le hall d'entrée.

"Quoi Granger ? Il se passe quoi ? Besoin de conseils pour aplatir tes cheveux ?"
"Bon ça suffit Malfoy. C'est de ça dont je viens te parler justement."
"De tes cheveux ? Mais tu sais bien que tu n'arriveras jamais à atteindre mon niveau de perfec…"
"Il faut que tu arrêtes. Je me doute bien que trouver un cadeau à Harry n'est pas la chose la plus excitante que tu aies eu à faire dans ta vie, mais ce n'est pas la peine de t'acharner sur lui comme ça. Tu sais ce que tu devrais lui offrir Malfoy ? Je vais te le dire puisque tu sembles sécher.
La paix. Fous-lui la paix, arrête d'être tout le temps après lui. Au cas où ta petite personne ne l'aurait pas remarquée, trop occupée à se concentrer sur elle-même, lui il voudrait que cette bagarre ridicule s'arrête pour de bon. Parce qu'il est fatigué. Et qu'il a autre chose à penser en ce moment, il ne devrait pas avoir à stresser à chaque fois que tu t'approches de lui."
Sans attendre le moindre commentaire de ma part, elle fit demi-tour en direction de la bibliothèque, me laissant avec mes propres réflexions. Et aussi étrange que cela puisse paraître, avec une boule à l'estomac. Je n'avais réalisé que ma présence était à ce point dérangeante.
Mais Granger n'avait pas tort, je n'y avais pas pensé du tout mais c'est une bonne idée ça… Ne parlait-on pas d'ailleurs de trêve à Noël ? Et bien soit. J'allais lui offrir ma plus grande ignorance de sa petite personne. Je ne lui jetterai même plus un regard, je dirai plus rien sauf si c'est lui qui venait me parler, auquel cas je répondrai poliment en souriant, avec un sourire non hypocrite s'il vous plaît. Voilà. Moi qui avais peur de m'ennuyer pendant les vacances… J'aurai passé deux semaines à m'occuper là !

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Nous voici donc une semaine après Noël, le 31 au soir, et mon récit s'achève. Je suis certain que vous attendez encore que j'explique le cri qui clôture cette histoire, mais patience, j'y viendrai.
J'ai donc passé une semaine entière à être courtois avec Potter. Ce cadeau a semblé satisfaire Dumbledore puisqu'il ne m'a fait aucune remarque. Tant mieux. Sinon moi aussi j'aurai pu me plaindre de mon cadeau hein… Recevoir une couronne en poils de Mallork de la part de Luna Lovegood, j'aurai pu m'en passer mais bon…
J'entre donc dans la Grande Salle afin de prendre mon repas comme tous les autres, le dernier repas de l'année, cela sonne un peu étrangement, comme à chaque fois mais c'est comme ça. J'espère avoir un évolué un peu cette année, après tout je viens de me prouver à moi-même que je peux me comporter normalement en face d'un Gryffondor, jusqu'à même trouver sa présence non dérangeante en cours. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une présence agréable, faut pas pousser Merlin dans les sapins, mais ça va.
Plongé dans mes réflexions, je ne remarque pas quelqu'un prendre la place vide à côté de moi. Jusqu'à ce que les couleurs rouges et or au lieu de l'habituel vert-argent m'agresse les yeux malgré moi.

"Potter ?? Qu'est-ce que tu fais là ?"
Difficile de ne pas rajouter un petit "on ne t'accepte même plus à ta table alors tu viens envahir celle des autres", mais je tiens bon. Ça me fiche une migraine pas possible à force mais bon, il faut souffrir pour être heu… non pas pour être belle, mais pour être gentil on va dire. Merlin que ce mot me répugne. Gentil, c'est bien un terme de Gryffondor ç…
"Allo Malfoy ?? Tu m'écoutes ?"
"Ha oui oui excuse -moi…"
" 'Excuse-moi' ? Oui donc c'est bien ce que je pensais, tu as perdu la tête. Bon qu'est-ce qui te prend ?"
Mince il a remarqué mon comportement. Prends l'air naturel Draco, tu n'as rien fait de mal.
"Moi ? Mais rien ! Tu trouves qu'il me prend quelque chose ?"
"Pourquoi tu ne m'insultes plus ? On t'a drogué ? Quelqu'un a fait des menaces sur ta famille ?"
"J'ai besoin qu'on me drogue pour ne pas te détester ?"
"Oui."
"Mais non ! Les gens changent Potter !"
"Pas toi. Il y a quelque chose. Forcément."
"C'est… c'est mon cadeau de Noël, voilà. Je me suis dit que ça te ferait des vacances de ne plus t'avoir sur le dos…"
Grand silence consterné. Puis grand sourire niais à souhait.
"Tu es bête Malfoy."
"Merci Potter. Je te retournerai bien le compliment mais tous mes efforts seraient fichus…"
"Alors tais-toi et laisse moi juste te remercier pour tout ça."

Je n'ai pas le temps de répliquer que ses lèvres se posent sur les miennes. Vous noterez que c'est à ce moment là que le second cri rentre en action, mais ce n'est pas le mien, moi je me contente juste d'apprécier les initiatives de Potter en me demandant pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. Et voilà, encore de sa faute si mes jambes flageolent, si mon cœur s'accélère, si mes joues se mettent à rougir violemment et mon corps à avoir terriblement chaud. Il me met dans tous mes états ce Gryffondor de malheur. Son meilleur ami en revanche, ne semble pas beaucoup apprécier la petite scène, puisque c'est lui qui vient de hurler en nous regardant d'un air horrifié. Je constate tout ça du coin de l'œil, tout en continuant à l'embrasser et voyant que le rouquin blêmit davantage, j'enlace fermement mon partenaire d'une main, caressant ses cheveux de l'autre.
Après tout, si je n'ai plus le droit d'emmerder Harry, je peux bien continuer à pourrir la vie à Ron n'est-ce pas ? Et croyez-moi, je détiens désormais un bon moyen pour le mettre hors de lui…

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Voilà voilà, c'est fait, j'espère que c'était pas trop "banal", les rares HPDM que j'ai écris se sont tous mal terminés, alors j'espère que tu sens l'intense effort que j'ai du faire pour finir sur une note joyeuse ! (j'avais une toute autre fin en tête au début, où Draco trahissait Harry pour devenir Mangemort, mais je me suis dis que ça se faisait pas quand même :p)

Bref à bientôt et encore une fois j'espère que ça ira comme petite fic ^^

Maddy