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au 31 Mai 21 :
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Juste une histoire de complot de Noël...
Par Dedale
Père Noël Surprise '07  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 1     3 Reviews    
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Disclaimer : Tout sur le monde d’Harry Potter et ses personnages appartiennent à Joanne Katheleen Rowling ^^ Titre : « Juste une histoire de complot de Noël…» 

Résumé : Parce que ses amis ne savent plus quoi lui offrir, Harry Potter se voit adresser un cadeau de Noël bien particulier, qui ne sera pas pour lui déplaire…

 Avertissement : Allez zou’, un peu de légèreté pour Noël, ne nous prenons pas la tête et laissons Harry et Draco crapahuter joyeusement^^ Bref, s’il y en a qui ne sont pas content et qui veulent se prendre la tête sur le fait que ces deux joyeux lurons sont deux joyeux garçons, allait voir ailleurs si on y est^^ 

Petite Note : One-Shot cadeau de Noël destiné à Music67love ! Joyeuses Fêtes à toi, j’espère que ce one-shot te fera plaisir… mais aussi Joyeuses Fêtes à tout le mondeuh !! (pourquoi est-ce qu’à chaque fois que j’écris « le monde » je ne met pas d’espace, ce qui donne… « lemon »… ma perversité aurait-elle atteint le paroxysme de mon inconscient ? Hum bref, j’arrête de vous ennuyer avec cette parenthèse stupide qui ne sert à rien, désolée…)  

Bref^^ Bonne lecture à vous… j’espère que ça vous plaira un minimum, et qu’au moins vous passerez un agréable moment.

  

o0o0o0o0o0o

Juste une histoire de complot de Noël

  

-         Monsieur Potter… Pouvez-vous me répéter les propriétés de la plante de Sysimbe ?

 

Depuis maintenant dix bonnes minutes, Harry Potter avait les yeux fixés sur l’horloge située au-dessus du bureau du professeur Snape. Depuis dix bonnes minutes, Harry observait avec minutie la petite aiguille des secondes faire son tour infernal. Depuis dix bonnes minutes, Harry Potter n’écoutait plus un seul mot de son cours de potions…

 

-         Monsieur Potter !

 

Harry fit un grand sourire à son professeur lorsque la sonnerie annonça la fin des cours dans un timing impressionnant, alors même que Severus Snape ouvrait la bouche pour retirer des points à Gryffondor.

 

-         Une prochaine fois, monsieur.

 

Et sur ces derniers mots, Harry quitta la sinistre salle de classe avec ses deux fidèles amis, Ron et Hermione.

Finir la semaine avec les cours de potions du professeur Snape n’enthousiasmait jamais le trio de Gryffondor, pourtant, cette fois ils avaient essayé de faire abstraction, car ce cours là n’était pas seulement le dernier de la semaine, non, il était aussi le dernier de l’année !

Enfin, ça c’est ce que l’ensemble des Gryffondor de 7ème année essayait de se dire, en réalité, les cours de potions recommenceraient dans deux semaines. Mais bon, les plus terre-à-terre ne se risquait pas à contrarier une meute de lions euphoriques pour une simple histoire de jeux de mots.

 

-         Hey Harry ! Harry ! Harry !

 

Harry se tourna vers un Seamus tout excité, n’arrêtant pas de sauter et de tourner sur lui-même.

 

-         Qu’est-ce qu’il y a ?

-         Regarde ! Regarde, là ! Là ! Là ! Là !

 

Le trio regarda suspicieusement Dean et Neville, un peu en retrait, faire comme s’ils ne connaissaient pas l’irlandais.

 

-         Tu as bouffé des champignons hallucinogènes, Finnigan ?

 

Seamus arrêta un moment de bondir dans tous les sens et scruta Draco Malfoy d’un regard sournois.

 

-         Alors, ça fait quoi d’être à nouveau célibataire, petite canaille ?

-          Quoi ? Mais, mêle toi de tes affaires, espèce de… de bouse de lutin de Cornouailles !

 

Après cette répartie des plus… fracassante, le grand et beau Serpentard s’en alla vers la Grande Salle, tandis que les Gryffondor se mettaient à scruter leur « bouse de lutin de Cornouailles ».

 

-         Qu’est-ce qui te prend, Seamus ? demanda Harry à son ami, en le secouant par les épaules.

-         Tu sais que Malfoy et Melvin Harper sont ensemble depuis seulement trois semaines, et qu’il serait très étonnant qu’ils se soient quittés si vite ? dit Hermione.

-         Surtout venant de la part de Malfoy, précisa Ron.

 

Seamus dégagea les mains du Survivant de ses épaules, en secouant la tête d’un air résigné.

 

-         Mes chers amis… vous n’aurez jamais mon talent de l’observation, mes yeux de lynx, et mon…

 

Ce fut sûrement pour que l’irlandais « arrête son char », que Neville qui n’avait rien dit jusqu’à maintenant, glissa, l’air de rien, son pied sous celui de son ami, qui s’étala comme… tiens : comme une bouse de lutin de Cornouailles.

 

-         Aïe-euh !

 

Seamus se releva en se frottant le derrière exagérément.

 

-         Je vais avoir un bleu sur la fesse droite à cause de toi !

 

Dean, soudainement beaucoup plus intéressé par la situation, s’empressa de répondre à la place de Neville.

 

-         Ce n’est pas grave, je te badigeonnerai de crème…

-         Ah oui ?

 

Les deux Gryffondors se regardèrent dans les yeux, une lueur lubrique à souhait au fond des prunelles. Dean posa sa main sur la joue de l’irlandais lorsqu’il lui répondit.

 

-         Bien sûr… mon petit lutin

-         Hey !

 

Le blond poussa la main de Dean, et lui tourna le dos en boudant.

 

-         Quand est-ce que Poudlard aura enfin oublié cette histoire de lutin !!!! demanda finalement Seamus en hurlant et levant les bras au plafond d’un ton mélodramatique.

 

Les cinq autres Gryffondor se regardèrent silencieusement, un sourire aux lèvres. Puis Ron ne put s’empêcher de répondre à son ami.

 

-         On aura sûrement oublié quand les lutins de Cornouailles seront roses !

 

Il y eut un moment de flottement avant que l’ensemble des Gryffondor ne s’esclaffe comme des imbéciles heureux, en plein milieu des cachots.

 

-         Mwahahahahahahahaaaa !!

 

Le malheureux Seamus Finnigan avait eu le malheur, un jour de 31 octobre, de faire une faute de goût des plus monumentales. En effet, à la fête d’Halloween, il s’était déguisé… en lutin de Cornouailles… rose… Il n’avait jamais autant regretté une chose de sa vie depuis ce jour. En effet, deux mois après cet incident, on lui en parlait encore. Même Malfoy avait commencé à s’y mettre. Comme quoi, ça avait marqué tout Poudlard ! Seamus ne s’était jamais sentit si honteux de sa vie, et ses amis non plus d’ailleurs…

 

-         Bon là, ça suffit.

 

Seamus, en eut ras le bol, et se dirigea vers la sortie des cachots, la tête haute. Enfin aussi haute que ses petites jambes le permettaient.

 

Les autres Gryffondor le suivirent en retrait, toujours secoués de rire. Seul Harry Potter, rattrapa Seamus pour lui parler. En effet, quelque chose tracassait notre petite tête brune…

 

-         Qu’est-ce que tu voulais me dire tout à l’heure, Seam’ ? demanda Harry quand il fut à la hauteur de son ami.

-         Je ne parlerai de rien tant que je n’aurai pas d’excuse publique ! s’exclama l’irlandais en le snobant.

-         Hey, mais, mais euh, moi j’ai rien dit tu sais ; essaya de s’expliquer, ou de se sauver, le Survivant.

-         Tu as quand même rit.

-         Mais non.

-         Si.

-         Mais non ! insista le plus Gryffondor des Gryffondors ayant faillit passer à Serpentard.

-         Ne me mens pas, Harry ! fit Semaus, théâtralement.

-         Seamus ; gronda Harry.

 

Avisant quelques secondes le pour et le contre de continuer son petit jeu, Seamus finit par abdiquer devant le regard de tueur du Survivant.

 

-         Bon d’accord…

-         …

-         …

 

Harry s’arrêta, et tapa du pied devant l’absence de réponse de son ami.

 

-         Alors ?

-         Mais c’est plus drôle maintenant, en fait.

 

Le Survivant soupira tandis que les autres Gryffondors les dépassaient pour passer les portes de la Grande Salle, Harry et Seamus restant dans le hall.

 

-         Bien, alors dis moi plutôt pourquoi tu as raconté que Draco était célibataire ?

 

Seamus dut se détourner de Harry pour ne pas qu’il puisse observer son sourire machiavélique.

 

-         Oh, je sais pas…

-         Il y a bien une raison !

-         Bah, j’ai peut-être surprit une ou deux conversations, par-ci, par-là…

 

Harry dut se retenir de ne pas hurler de frustration. A la place, il répondit à son ami en essayant de ne pas avoir l’air trop intéressé par la vie sentimentale du Serpentard. Parce que franchement il n’était pas du tout intéressé par la vie sentimentale de Draco Malfoy, ni par sa situation sentimentale actuelle, ni par rien d’autre de sa personne. Alors ça vraiment, pas du tout !

 

-         Quel genre de conversation ?

-         Oh… juste un : « Fiche le camp, je veux plus jamais te revoir de toute mon existence, espèce de vieux chacal de mes deux ! ».

-         Ah ?

 

Harry prit un air désintéressé en se frottant les ongles, tandis que Seamus se tournait enfin face à lui pour lui répondre.

 

-         Ouais, il parait que Malfoy a des pulsions zoophiles.

-         Naaaan ??

 

Le Survivant oublia complètement d’avoir l’air désintéressé, tandis qu’il scrutait Seamus avec des yeux si exorbités que son ami eut peur qu’il y en ait un qui roule au sol. Ce fut donc sûrement par altruisme qu’il se démentit :

 

-         Nan, Harry.

 

Soufflant un bon coup, le Gryffondor se détendit de suite, ses yeux reprenant leur place habituelle.

 

-         Ouf, tu m’as fait peur.

 

Seamus, au prix d’un effort surhumain, se retint de faire une quelconque remarque au Survivant. A la place, il suivit un Harry Potter, la mine encore déconfite, dans la Grande Salle, où tous les autres élèves de Poudlard commençaient leur dîner.

 

Quand les deux Gryffondor arrivèrent à leur table, Ron se jeta presque sur eux.

 

-         Qu’est-ce que vous foutiez tout les deux ?

-         Héhé… ça te regarde, mon rouquin ? rétorqua Seamus au quart de tour.

 

Harry ne fit pas attention aux chamailleries, et boutades de ses camarades de classe. Il préféra plutôt observer, le plus discrètement possible la table des Serpentards, où un beau blond semblait trôner parmi les laiderons (‘scusez, c’tait pour les rîmes…).

 

C’était vrai que le Serpentard ne regardait plus Melvin Harper de l’autre côté de la table. C’était pourtant étrange, qu’après seulement quelques semaines de bons et loyaux services, ils ne soient déjà plus ensembles. Malfoy avait pourtant une politique très fermé de ce point de vu là. En effet, il semblait que pour que ses prétendants aient un minimum de chance de pouvoir l’approcher, il fallait qu’ils correspondent à certains critères précis, ce qui permettait au blond de ne pas « se tromper sur la marchandise ».

Harry était donc très étonné, et il le fut encore plus lorsqu’il observa Melvin Harper, qui semblait ne pas souffrir de cette séparation impromptue. Pourtant, le Survivant se souvenait encore des regards énamourés, fadas, niais, en bref couillons, de cet imbécile de Melvin Harper, dès qu’il posait les yeux sur Malfoy.

Comme quoi, Harry avait eu raison de dire qu’Harper n’était qu’une croûte, quand il avait apprit qu’il sortait avec sa némésis. Pas que Harry s’en soit sentit concerné. Ah ça non pardi, mais, juste par bonne conscience, il avait émit un jugement personnel sur Harper. Harry, lui ne serrait jamais sortit avec Harper. Il n’était même pas beau, si encore il était resté arriéré  tout en étant beau, Harry aurait pu comprendre que Malfoy l’ait accepté. Mais là, franchement, le Survivant ne pouvait pas s’empêcher de se dire que sa Némésis méritait autre chose que cet incapable. Pas que Potter s’intéresse à leur histoire, alors ça pas du tout ! Mais bon, n’empêche qu’il était heureux d’avoir eu raison. Et il était seulement heureux d’avoir eu raison, hein ! Il n’était pas en soi, heureux que Malfoy ne soit plus avec Harper... Parce que franchement…

 

-         Oh Harry, tu as du courrier ! l’interrompit Hermione, bizarrement toute excitée.

-         Gné ?

 

Harry fut surprit lorsque sa chouette se posa devant lui. En effet, ce n’était pas particulièrement l’heure de recevoir son courrier. Il prit tout de même l’enveloppe de couleur ocre, et la décacheta doucement.

Néanmoins à peine eut-il sortit son contenu qu’il le remit dans l’enveloppe et cacha cette dernière sous la table, les joues rouge pivoine.

 

Mais qu’est-ce que c’était que ce truc ?!

 

Harry sortit précipitamment de table, en lançant de vagues justifications à ses amis. En quittant la Grande Salle, il jeta un œil à la table des Serpentards où Malfoy semblait aussi normal qu’à l’ordinaire.

 

Le Survivant s’adossa ensuite à un mur quelconque, ne sachant même pas dans quel couloir il avait atterrit.

 

-         Respire Harry, calmement, sereinement, tout va bien ! Tout vas très bien.

 

L’espoir du monde sorcier était des plus perturbés. Il n’avait jamais eu affaire à ce genre de situations, et ne pensait jamais avoir à faire à cette situation là, de la part de… de celui-là, de cette personne-là.

 

Et là bien sûr, vous vous demandez : mais qu’est-ce qui met notre Potter international dans cet état là ? Et bien, voyez-vous, nous allons justement y venir.

 

Harry sortit donc l’enveloppe qu’il avait finit par cacher sous sa robe de sorcier, et en sortit cette fois ci pour de bon le contenu qui s’avérait être une simple photo. Mais pourtant, quelle photo !

 

Draco Malfoy, dans une tenue de Père Noël des plus affriolantes, faisant des clins d’œil aguicheur à Harry depuis ce primitif morceau de papier.

 

Quelque chose avait dû échapper au Survivant. Ça ne lui venait pas tout de suite, mais il y avait forcément anguille sous roche.

 

-         Une blague ! Oui, c’est ça, un coup bas ! s’exclama Harry, sa voix résonnant au milieu du couloir vide.

 

De toutes façons, ça ne pouvait être qu’une blague de la part de Malfoy. Il s’amusait sûrement à se moquer de lui, parce qu’il avait été choqué d’apprendre que le Serpentard était gay. Oui, c’était tout. A l’avenir, Harry garderait ses étonnements pour lui (ses « Kouaaaaaah ??? Malfoy gay !!!! Naaaaaaan ???!! »), et comme cela, plus personne ne le raillerait à propos du fait que le Survivant n’était en réalité qu’une petite chochotte surprise par la moindre petite nouveauté.

 

Soulagé par ses explications, Harry essaya de retrouver la tour de Gryffondor dans le labyrinthe qu’étaient les couloirs de Poudlard.

 

Seulement Harry oublia de se préciser à lui-même (et donc à vous aussi très chers lecteurs), que son exclamation de surprise, bien qu’ayant été le sujet de conversation durant bien des jours, était complètement passé à la trappe lorsque Seamus avait mit en œuvre, de lui-même la fin de toute forme de dignité et d’amour propre en lui. 

Harry oublia aussi de préciser que son exclamation n’était pas seulement une exclamation de surprise mais aussi une exclamation de déception de ne pas l’avoir su avant qu’il ne voie Malfoy roucouler avec un autre mec… un autre que lui. Bon évidemment vu de ce point de vu là, tout le monde comprend pourquoi Harryy avait oublier de préciser ce fait, puisque môssieur se cantonnait depuis des lustres dans sa phase « j’ignore que je suis attiré, même d’un chouia par Draco Malfoy, Serpentard de premier ordre ».

 

Bref, c’est donc comme cela, l’air de rien que Harry assista tranquillement à sa première journée de vacances, bien sûr sans avoir parlé de la photographie à ses amis. Amis qui selon Harry, auraient été bien trop heureux de se moquer de lui, et de son colis bien particulier…

 

Seulement voilà, le lendemain, à la même heure, Harry reçut une autre photographie dans la même enveloppe, d’un Malfoy avec le même déguisement mais dans une position différente. Cette fois-ci le Serpentard ne faisait plus de clin d’œil, ça nan. Cette fois, le Serpentard se passait sensuellement la langue sur ses lèvres rose pâle. Et ce fut la même chose le jour suivant, Draco Malfoy, toujours aussi affriolant, semblant dans les mêmes dispositions que sur les précédentes photos. Harry n’en pouvait plus. Malfoy était bien trop envoûtant, bien trop émoustillant, bien trop sexy pour que le Survivant fasse comme si ces photos n’attisaient pas son intérêt le plus profond.

 

Malgré l’affreuse frustration que le Serpentard créait en Harry, ce n’était pas cela qui dérangeait le plus le Gryffondor. En effet, ce qui le gênait plus que tout, c’était de ne pas connaître la raison de cette correspondance un peu particulière.

 

C’est donc parce qu’il ne comprenait « que dalle » que Harry décida, après avoir reçut une troisième photo de Draco Malfoy en Père Noël lascif, à aller parler au Serpentard. Plus le Survivant y réfléchissait, et plus il ne voyait que cette solution pour saisir enfin le fin mot de cette histoire.

 

C’est pourquoi, quand sa Némésis sortit de table, le Gryffrondor se résolut à la suivre. Cependant, bien qu’étant un des plus Gryffondor de la maison de Godric Gryffondor, Harry ne pouvait s’empêcher de rougir, et de ralentir un peu plus à chaque pas qu’il faisait derrière le Serpentard. Il ne savait pas comment entrer dans le vif du sujet sans avoir l’air complètement ridicule. Cela faisait déjà quatre étages que le jeune homme suivait le blond, quand enfin il se résigna à laisser tomber. Après tout ce n’était pas réellement un fardeau de recevoir ces photos, Harry aurait pu vous dire à quel point elles pouvaient être plaisantes à regarder. C’est pourquoi il fit demi tour, pourtant, avant qu’il n’ait pu faire le moindre pas, une voix s’éleva.

 

-         Qu’est-ce que tu fous, Potter ?

-         Ho…

 

Harry fit face au Serpentard le plus lentement qu’il put sans avoir l’air trop suspect. Durant ce temps il se demanda comment se dépêtrer de cette situation embarrassante.

Or toutes ces pensées flanchèrent lorsqu’il croisa le regard hypnotique de Malfoy. A la lueur des chandelles, ses yeux semblaient posséder une âme si magnétisante qu’un instant un frisson se répercuta entre les omoplates du Gryffondor. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il évitait de se retrouver seul avec le Serpentard cette année.

 

-         Je… je…

-         Je t’écoute, Potter.

-         Heu… j’avais à te parler.

-         Bien, c’est donc pour ça que tu me suivais comme le dernier des empotés. Ça je m’en serai douté tout seul.

 

Jamais Malfoy ne lui aurait envoyé ces photos, c’était absolument ridicule. Harry se sentait tellement honteux d’avoir pu croire ça, pourtant, il n’aurait jamais la confirmation s’il ne lui demandait pas directement.

 

-         Hum, il m’arrive quelque chose de bizarre ces derniers temps…

-         Et par Merlin, en quoi ça peut bien me concerner, Potty ?

 

Pourquoi se sentait-il toujours aussi grotesque en présence du blond ? Franchement Harry se le demandait de plus en plus régulièrement. Plus il y réfléchissait et plus il se disait qu’il  devait souffrir d’un complexe d’infériorité face à l’aristocrate.

 

-         Et bien, ça a un rapport étroit avec toi en faite.

 

Ces photos étaient ridicules, jamais le Serpentard n’auraient fait une chose pareille, même pour se moquer de lui. Nan, et puis Harry avait toujours sentit que quelque chose clochait quand il les observait. Pas qu’il les ais beaucoup observées ces photos, hein, ça non !

Pourtant Harry continua sur sa lancée, et sûrement pour se donner du courage, il commença à enrober les faits n’importe comment.

 

-         Voilà, tu vois Malfoy, il fallait que tu me le dise tout de suite que tu étais fou de moi, au lieu de m’envoyer un message discret mais coquin.

 

Le Serpentard l’étudia un moment avec ahurissement avant de répondre.

 

-         Mais de quoi Diable est-ce que tu parles, imbécile ?

-         De ces photos de dépravé que tu as prit soin de m’envoyer chaque soir depuis trois jours…

 

De plus en plus embarrassé, Harry sortit les dîtes photos et les balança à Malfoy. Lorsque le Serpentard les eut attrapées en digne attrapeur qu’il était, il les analysa soigneusement, sa mine se décomposant toujours plus au fil de ses observations.

Harry les mains moites, sut dans un instinct à faire pâlir de jalousie les araignées (ouais comme Spider Man, vous voyez ?^^) qu’il allait s’en prendre plein la figure. Pourtant les premiers mots du Serpentard, dit sur un ton simplement froid, décontenancèrent le Gryffondor.

 

-         Ce n’est pas moi.

-         Ah…

-         Ce n’est pas moi qui t’ais envoyé ces immondices. Et ce n’est pas moi sur ces photos.

-         Quoi ?

-         Tes photos sont truquées Potter !

 

Alors c’était donc ça le truc qui semblait clocher sur les clichés. Mais Harry n’eut pas plus le temps d’y réfléchir car le Serpentard l’attrapa violemment par sa cravate rouge et or pour le plaquer conte le mur de pierre. Un instant, le jeune homme eut l’idée saugrenue que le blond allait l’embrasser, mais il n’en fit rien. Au contraire, il le secoua comme un prunier en lui hurlant dessus, et Harry sut qu’il fallait toujours se fier à son premier instinct, et non au deuxième… malheureusement.

 

-         Potty, espèce d’abruti ! Tu crois vraiment que j’aurais pu t’aguicher d’une manière aussi basse, aussi vile. Regarde moi Potter, et regarde toi ! Quand bien même j’aurais pu avoir cette idée stupide, explique moi comment j’aurais pu avant tout m’intéresser à un pouilleux dans ton genre ?

 

Le Serpentard resserra sa prise sur le Gryffondor, et lui lança un regard qui aurait pu tuer Harry s’il avait osé le regarder au fond des yeux.

 

-         Calme toi, Malfoy. J’ai compris.

 

Harry se dégagea et quitta l’atmosphère pesante qui semblait s’être emparé du couloir. En passant devant une cheminée, il jeta les photos qu’il avait récupérées entre-temps au feu. Si ce n’était pas vraiment Malfoy, ça n’avait pas d’intérêt.

 

En entrant dans son dortoir, Harry sentit ses yeux le piquer, pour une raison qu’il n’arrivait pas vraiment à déterminer. Quelque chose lui faisait mal aussi au tréfonds de son estomac. Mais il ne voulait pas y penser, non il ne voulait penser à rien. Il avait juste très honte, et aurait voulut dormir à jamais pour oublier l’humiliation qu’il avait ressentit face à Malfoy, et face à ses dernières paroles. C’est pourquoi à vingt heures à peine, il était déjà couché. Il ne fit même pas attention au fait que le dortoir était vide, et qu’aucun de ses amis ne s’étaient trouvés dans la salle commune…

 

o0o0o0o0o0o

 

-         Houuuuuuu, c’est Noël !!!!!!!!

-         C’est Noweeeeeel !

-         Noweeeel…

-         Z’oyeux Noël…

-         Bon baiser de... boarf !

-         Hey !

 

La joyeuse chanson de Ron et Seamus fut malencontreusement interrompue par l’oreiller que leur balança le Survivant lorsqu’il se rendit compte qu’il n’était pas assez rembourré pour étouffer les voix de casseroles de ses amis.

 

-         C’pas Noël c’est le réveillon, bande de couillons !

-         Hé bah, bonjour à toi aussi ‘Ry.

-         ‘Mal dormis…

 

Harry, la tête dans le chaudron, ne vit pas les regards entendus de ses amis. A la place il se couvrit le torse de ses draps dans un vieux réflexe de pucelle effarouchée lorsqu’il remarqua la présence d’Hermione dans le dortoir.

 

-         Mais dans un sens Harry a raison : ce n’est pas Noël, mais le réveillon de Noël, nuance.

-         Merci, Hermione.

-         Oui mais quand même, on est dans l’ambiance de Noël et…

 

La journée du vingt-quatre décembre commença donc ainsi, sur des petites chamailleries entre amis.

Cette année, tous les Gryffondor de 7ème année restaient pour les vacances, et ils étaient tous impatients de réveillonner ensemble. Cela se sentait dans leur comportement.

Pourtant, il y avait toujours cette chose dans l’estomac d’Harry qui l’empêchait d’être pleinement dans cette ambiance de fête avec ses amis.

 

En effet le Survivant commençait à se demander si ce que lui avait dit le Serpentard la veille ne l’avait pas vexé. Et s’il s’était sentit offensé par ses paroles, c’était peut-être parce qu’il était… amoureux de lui. Oh, Merlin, Harry ce posait encore cette question.

Et oui, car régulièrement, il arrivait au Gryffondor de se demander si le Serpentard ne lui était pas si indifférent qu’il ne cessait de le crier sur les toits. C’était d’ailleurs parce que Harry commençait à se poser trop cette question qu’il avait fini par rompre avec Ginny.

Mais évidemment, Harry finissait toujours par se dire que ce ne pouvait être qu’une erreur de jugement de sa part. Et il recommençait donc son petit jeu, en se répétant interminablement qu’il ne ressentait pas la moindre attirance pour le Serpentard.

 

Malheureusement, en cette veille de Noël, ce serait le jour où il pèserait le pour et le contre de la teneur de ses sentiments. Cette période d’interrogations existentielles le rendait toujours un peu grincheux, et ce fut encore pire lorsque ses amis lui apprirent au milieu de la journée qu’ils ne dormiraient pas avec lui dans le dortoir le soir même.

 

Alors tout à coup, Harry se sentit seul. Oh bien sûr, il avait des amis exceptionnels, néanmoins il n’avait pas ce petit plus qui donne à la vie cette petite touche de bonheur et de gaieté si unique.

 

Harry mit vraiment le doigt sur ce qui lui manquait, quand vers vingt trois heures, réunis avec ses amis dans la salle commune autour d’un petit sapin, il observa les couples un à un. Car oui, tous les amis du Survivant étaient en couple. S’en était démoralisant pour le pauvre Harry solitaire.

 

Tout près de la cheminée, il vit Dean chatouiller Seamus, l’irlandais lui ayant piqué sa part de bûche de Noël.

A côté, il y avait Ron et Hermione se disputant gentiment, amoureusement pour une quelconque raison, assis dans un moelleux fauteuil.

Et puis enfin, il y avait Neville, et Ginny, ensemble depuis peu de temps, mais ayant l’air bien plus complice ensemble qu’Harry ne l’avait jamais été avec la sœur de son meilleur ami.

 

Harry ne pouvait s’empêcher de sentir un vide en lui. Parallèlement il ne cessait de se demander si Malfoy pourrait combler ce vide en lui, mais c’était ridicule de se dire ça.

Il pensait souvent à ce que pouvait bien faire le Serpentard à l’heure actuelle. Fêtait-il Noël avec ses amis lui aussi ? Ou bien s’était-il déjà trouvé une nouvelle conquête. A cette idée, le Gryffondor ressentit son estomac se contracter. C’est pourquoi il chassa bien vite cette pensée en se disant que Malfoy mettait un temps interminable à choisir les gens qui aurait l’honneur de se pendre à ses bras. Il fallait mériter Malfoy, et Harry ne le mériterait sûrement jamais...

 

Les sombres pensées du Survivant furent interrompue lorsqu’il fallut ouvrir les cadeaux de Noël, à minuit pile. Ce moment remit un peu de baume au cœur à notre Potter. Il était attendri par les cris de joie de ses amis à la découverte de leurs cadeaux.

 

-         Bon bah maintenant qu’il est tard, on va allez camper dans les serres avec Gin’…

-         Non, attendez ! Harry n’a pas ouvert son dernier cadeau !

 

En effet, dans la multitude de papier cadeau, il restait une petite enveloppe… ocre. Un doute affreux s’empara de l’Elu lorsque Ron lui tendit la lettre.

 

-         C’est de notre part à tous… commença Hermione.

-         Mais ce n’est pas vraiment de nous ; finit Neville.

 

Harry regarda ses amis en fronçant les sourcils. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien vouloir lui dire ? Est-ce que c’était eux qui avait comploté derrière son dos, et concocté ses photos truquées ?

 

-         Comment ça ?

 

Cependant seul le vide répondit au Survivant, les autres Gryffondor l’ayant tous abandonné lâchement.

Harry se trouva donc seul, en tête à tête avec cette enveloppe d’une couleur qu’il ne connaissait que trop bien. Ses amis ne lui auraient quand même pas fait une blague aussi stupide, non ? Il ne l’aurait pas envoyé se faire ridiculiser de la sorte ? C’était bas, et vil, comme l’avais dit Malfoy.

 

Harry décacheta tout de même l’enveloppe, ne faisant pas attention au fait que ses doigts tremblaient un peu trop pour que ce soit naturel.

Quand le Gryffondor aperçut enfin le contenue de l’enveloppe, il ne put s’empêcher de jeter la photo loin de lui. Mais bien sûr, ce n’était qu’un morceau de papier, alors elle ne vola pas très loin...

Le pire pour Harry, ce fut que le cliché retomba sur la face où l’image était ancrée. Harry s’en serrait mordu les doigts s’il n’avait pas remarqué à quel point Malfoy était beau, séduisant.

 

Il ne ressemblait pas au Malfoy aguicheur des précédentes photographies. Non, là il semblait beaucoup plus être le vrai Malfoy, oui, il semblait beaucoup plus accessible à Harry. Le cliché était extrêmement différent des autres. Le Serpentard, ne portait même pas le même costume. Son corps n’avait pas non plus la même disposition :

Le Serpentard était allongé sur un lit à baldaquin entièrement rouge, et il portait sur son torse nu, un gilet d’homme vermillon. Son pantalon moulant, de la même couleur, était des plus saillant, la fourrure blanche autour de ses chevilles donnant une touche de Noël, accentuée par le chapeau posé négligemment sur les cheveux blonds.

 

Harry crut en mourir. C’était ça qu’il aurait dû commander au Père Noël. Ou plutôt, c’était ce Père Noël qu’il aurait dû demander…

 

Résigné à être éventuellement, réellement, bel et bien amoureux de Draco Malfoy, Harry se décida à monter se coucher, la photo en main, sans chercher non plus à comprendre comment elle lui était attérie entre les mains.

 

Quand il arriva dans le dortoir, l’obscurité ambiante qui y régnait lui fit ressentir une fois de plus sa solitude.

D’un pas las, le Survivant se dirigea vers son lit, qu’il supposa vide et froid. Il alluma d’un claquement doigt la bougie près de sa table de nuit, puis commença à relever son pull pour l’enlever.

Mais alors même qu’il allait le passer au dessus de sa tête, la couette d’Harry se mit à bouger toute seule. Elle se jeta au pied du lit, et laissa apercevoir un magnifique jeune homme blond, déguisé en… Père Noël.  Un Père Noël à la voix chaude et sensuelle…

 

-         Joyeux Noël, Harry Potter…

-         Malfoy ?

 

Harry, les yeux exorbités, tétanisé au milieu de son pull-over, le cœur battant à cent à l’heure, ne sut plus pendant un instant, où il était et qui il était.

 

-         Tu l’enlèves… ou tu compte le garder ton pull, Potter ?

-         Que ?

-         Tu veux peut-être que je vienne t’aider ?

 

Un gémissement sournois s’échappa de la gorge du Gryffondor, à l’écoute de la voix grave du Serpentard.

Pour remettre ses idées en place, Harry secoua la tête et balança finalement son pull au travers de la pièce.

En posant à nouveau ses yeux sur Draco, Harry rougit subitement, remarquant que le Serpentard avait pratiquement la même position que sur la photo.

 

-         Mais… qu’est-ce que ? Qu’est-ce que tu fais dans mon lit ?

-         Je suis simplement ton cadeau de Noël, Potter.

-         Ooooh ! Mais, mais, mais je croyais que c’était juste une mauvaise blague.

-         C’en était une. Une blague un peu douteuse de tes amis… du moins avant que je n’intervienne, après ton charmant petit discours sans queue ni tête au milieu du quatrième étage...

-         Wouaah !

 

Draco sourit devant les réactions d’Harry, et Harry eut soudain très chaud.

 

-         A moins que tu ne veuille déjà échanger ton cadeau de Noël. Dans ce cas, je me verrai obligé de dire à tes amis qu’il ne te connaisse pas aussi bien qu’il ne le pense ; lâcha l’air de rien Malfoy.

-         Non !! Je veux pas échanger ! intervînt Harry précipitamment, même s’il n’était pas sûr d’avoir comprit tout l’enchaînement des événements, il savait que Draco Malfoy ne pouvait être que son plus merveilleux cadeau de Noël.

-         Bien, alors maintenant tu vas pouvoir venir jouer avec ton nouveau cadeau, Potter…

 

Draco lui tendît la main, et Harry l’attrapa sans hésitation aucune.

 

-         Bien sûr !

 

Et Harry fut tiré dans son lit, où deux lèvres chaudes l’attendaient pour lui souhaiter un Joyeux Noël d’une manière inattendue, mais très plaisante...

  

o0o0o0o0o0o

  Oh, je suis désolé pour ce minable one-shot. J’ai malheureusement une fièvre carabinée, qui me rend tellement à l’ouest, que j’ai du mal à avoir les idées claires.J’espère que vous aurez quand même réussi à passer à travers les incohérences, et le reste (ça avait beaucoup de sens dans ma tête, ‘vous jure), et que vous aurez trouver un minimum d’intérêt à ce one-shot, surtout touah music67love ^^. 

Joyeux Noël, joyeuses fêtes à tout le mondeuh (…lemon… :p) 

Bises
Dedale  

 
     
     
 
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