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Nuit sur quai d'hiver
Par Morfinn
Originales  -  Mystère/Surnaturel  -  fr
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    Chapitre 1     5 Reviews    
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Disclaimer: 

Note de l'auteur : Toute ressemblance avec des personnages ou des faits ayant réellement existés est due au grand jeu du hasard.

Je vous en prie, ne laissez rien au hasard; ce texte en est déjà à sa deuxième modification depuis sa mise en ligne.

Je tiens à remiercier Nouchette pour m'avoir fait découvrir ce site et pour m'avoir aidé lors de la rédaction de ce texte et Laurent pour m'avoir relu ET corrigé mes fautes d'orthographe.

 

En un mot, bonne lecture....

 

 

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Nuit sur quai d'hiver

 

 

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      Jack était seul sur les quais, il faisait déjà nuit, c’était normal par un soir d’un mois de décembre. Il faisait humide et froid, les néons produisaient une lumière blafarde et sale.

 

Cela faisait plus d’une heure que Jack attendait son train, il grelotait dans son pull : le froid s’y infiltrait insidieusement ; il ne pleuvait pas pourtant Jack était trempé.Les piles de son lecteur CD étaient bientôt vides. L’absence d’âmes vivantes dans la gare, commençait à lui faire peur.

 

C’était absurde, comment pouvait-on avoir peur de choses aussi enfantines au XXIème siècle ? Depuis longtemps il ne croyait plus au Père Noël, il n’avait jamais eu peur du noir et ne s’imaginait pas qu’il y avait, par hasard, des monstres sous son lit.Mais pourquoi une telle crainte ?Pourquoi se sentait-il affolé comme un animal se sentait traqué ?

 

Il n’avait jamais eut peur des sous-sols, pourtant celui-là le terrorisait. Les murs étaient nus, des câbles glissaient dessus comme autant de serpents. Aucun son ne se faisait entendre, pas même une goutte d’eau sur le carrelage sale des perrons.Déjà, sur le quai, la lumière n’était pas rassurante, mais dans les couloirs, chaque 10 mètres, environ, un néon avait été placé. Ils illuminaient comme autant de yeux de démons, guettant une proie potentielle, les boyaux que les trains empruntaient. Ces lumières se perdaient dans les ténèbres : de plus en plus, un épais brouillard tombait-un smog, plutôt- et avalait les lampes halogènes ne laissant d’elles qu’une vague silhouette.

 

Jack était gelé, de peur de réveiller un quelconque monstre, il baissa le son du lecteur CD : «Pour économiser de la batterie. » pensa-t-il pour se rassurer. Ainsi les guitares furieuses d’Iron Maiden se transformèrent en un faible murmure.

 

«Two minutes to midnight ! » chantait Bruce Dickinson. «Quelle ironie !, pensa Jack en regardant sa montre, il est bientôt minuit».« Minuit, l’heure du crime », ancienne sentence de son enfance oubliée, pourtant, cette nuit-là Jack la sentit comme une boule au fond de sa gorge. 

###     

      Jack s’entendait respirer, il s’entendait trembler et surtout, il entendait l’assourdissant silence de la station (Iron Maiden s’était définitivement tut). Personne autour de lui, pas la moindre âme vivante ne venait hanter les quais de sa rassurante présence. Jack regarda sa montre : minuit moins une. Il pensait revenir en arrière, prendre les escaliers au risque de se faire agresser dans la rue mais la lourde pénombre les avait envahit et rendait son aspect encore plus effrayant que le reste. De plus, les stores métalliques avaient été tirés, coupant ainsi à Jack tout espoir de retour en arrière. Il se résigna, il abandonna la lutte ; il s’assit sur un des sièges en plastique et décida d’attendre le matin. Il était seul dans le noir, dans le brouillard qui ne cessait de progresser dans son corps le gelant de l’intérieur ; aucun son ne naissait ni de sa bouche ni de l’étrange endroit qui aurait dût être une gare.  Jack commençait à perdre espoir, il se sentit plus seul que jamais, il avait froid, il avait envie de pleurer… 

Soudain ! Un bruit au loin, son instinct ne le trompait pas ; il tendit l’oreille. Par la gauche, il en était sûr…Apparut dans un vacarme hurlant, un soleil énorme, perçant la purée de pois, désormais omniprésente. La boule de feu se rapprocha criant une rage d’outre-tombe. Un train d’un autre temps s’arrêta devant Jack.

 

« Enfin un moyen de quitter cet horrible endroit !  pensa-t-il. Un train à vapeur ?! »

 

Du train, outre les bruits d’une mécanique infernale, Jack pouvait entendre les bruits caractéristiques d’une fête. Il sentit des effluves de viande rôtie et de chaleur humaine. Ces senteurs semblaient venir d’un autre monde que le corps de Jack avait oublié tellement il était transi par le froid humide qui régnait sur le quai.Devant lui, une porte s’ouvrit et du wagon sortit un contrôleur au visage jovial et souriant. Une moustache touffue sous le nez et des lunettes rondes sur ce dernier.

 

-Alors gamin ? Que fais tu ici en pleine nuit ? demanda-t-il.

 

Face à une question aussi absurde et inattendue de la part d’un contrôleur, Jack resta sans voix et continua à grelotter sur place.

 

-Alors, Arthur ? dit une voix derrière le contrôleur. Pourquoi nous sommes-nous arrêtés ?

 

Un homme apparut dans l’ouverture de la porte, il était grand, brun, vêtu d’un costume à l’ancienne mode victorienne.

 

«Etrange, pensa Jack, peut-être une soirée à thème. »

 

-Qui est ce garçon, Arthur ? Demanda l’homme.

 

-Je ne sais pas, répondit le contrôleur, il était sur le quai. Charles l’a sûrement vu et s’est arrêté pour le prendre à bord, avec ce smog il est difficile de voir clairement une personne.

 

-Fais le monter, ne vois-tu pas qu’il est gelé ?

 

-Tout de suite, monsieur. Alors gamin, tu veux monter ? On te dépose quelque part ?

 

-Euh… Oui. Répondit Jack, étonné. 

###      

 

      Ainsi Jack monta dans le train. De nombreuses fois, il se demanda pourquoi il était monté si facilement. Peut-être parce qu’il avait froid, très froid ; peut-être parce que les enivrantes senteurs le rendait dingue et affamé.Il quittait le quai sans plus de remords, heureux de laisser derrière ce climat glacé, ce brouillard, sa solitude terrifiante.Lorsqu’il entra, Jack ne remarqua pas que la trotteuse de sa montre s’était arrêtée ni qu’il passa à travers la main d’Arthur en montant les marches du wagon. 

Fin. 

Epilogue : (extrait du Journal local, rubrique faits divers). Notre petite ville a reçu un choc ce matin en prenant son train pour la capitale, en effet, un jeune garçon à été retrouvé mort de froid sur les quais. Il répondait au nom de Jack Harker, il avait 19 ans. La police affirme qu’il est mort de froid mais que le smog de cette nuit n’y est pas pour rien car la concentration en monoxyde de carbone en très élevée dans son sang. « Il n’a pas souffert en fait il a dût s’endormir et il est mort par la suite à cause du froid. » ; nous répond un spécialiste, en la personne du pharmacien local. Quel dommage, si jeune, nous te regretterons Jack.

 

 
     
     
 
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