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au 31 Mai 21 :
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Oublies moi, ou pas...
Par Rosebvu
Harry Potter  -  Romance  -  fr
One Shot - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
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Disclaming  : Pas à moi, tout à JKR.

Couple : HPDM

Rating : K+ (pas de lemon désolé ^^ )

Genre : romance et un peu de suspence ^^ enfin vous verez

Note : Ceci ce passe durant la septieme année de notre héros préféré et la grande bataille à eu lieu durant sa sixieme année (désolé mais j'avais pas envie d'avoir tronche de serpent sur les bras )

L'histoire met venu en regardant des vidéos drarry sur internet, je suis désolé si une quelconque autre personne a écrit une histoire de même genre ce n'est pas voulu, j'ai justement écrit sur ça parce que j'en ai jamais lu sur ce theme qui m'a beaucoup inspirait enfin voila ^^ 

C'est un One-Shot et il n'y aura pas de suite mais n'hesitez pas à commenter pour que je puisse m'ameliorer :)

 

Remerciement : à ma musique qui m'inspire *^* et à mes deux Bétas ( parce que oui j'en fais pas mal des fautes xD) Delphine et Marie (qui n'ont malheureusement  pas de compte manyfics) enfin voili voulou et remerciement aux j'espere futurs lecteurs qui prendront le temps de lire mon histoire ^^

 

    -------------------------------------------------------------------------------

 

 

 

 

    Il venait de passer le portrait de la Grosse Dame lorsqu'il se rendit compte que Hermione et Ron l'attendaient dans la salle commune.

 

    Généralement ils ne l'attendaient jamais.

    Enfin, le Gryffon observait toujours sa carte et ne rentrait que lorsque ses amis allaient se coucher, car même s'il ne s’inquiétait pas des réactions de Ron, il ne supportait depuis un certain temps plus qu'Hermione le sermonne toujours comme s'il était totalement irresponsable.

    Cependant, ce jour là il l'avait oublié et avait un instant pensé rester dormir là où il était, toutefois il avait changé d'avis et tenté sa chance en rentrant tard, espérant qu'ils soient allés se coucher.

 

 

    Seulement, Hermione ne semblait pas l'avoir entendu de cette oreille et avait patienté avec Ron qui ne lui refusait rien, jusqu'à 1h du matin.

    Ce qui, de l'avis de Harry, devait être un record pour la jeune femme.

 

    Le jeune brun marcha vers les escaliers que la jeune sorcière lui barra de son corps.

 

 

- Tu ne t'en tireras pas comme ça Harry !

- Tu ne vas pas commencer, laisse moi aller dormir tranquille.

- Où étais tu ?

- Aller me promener comme tous les soirs.

- Et tu es allé te promener où ?

- Un peu partout comme d'habitude.

- Et tu ne t’es pas fait prendre sans ça, dit elle en sortant de sa poche la Carte.

 

    Harry espéra une seconde qu'elle ne lui avait pas volé la carte pour l'observer et qu'elle n'avait pas vu, mais son regard ne cachait rien.

    Elle savait tout.

    Ron, quant à lui, baissait les yeux en marmonnant quelque chose d'inintelligible qui ressemblait pourtant à des excuses.

 

- Harry comment tu as pu faire ça?

- Ce ne sont en aucun cas tes affaires.

- Tu as changé depuis que tu as rompu avec Ginny et tué Voldemort, on a enfin compris pourquoi.

- Je fais ce que je veux de ma vie et tu n'as pas à t'en mêler.

- Harry, je suis tellement désolée, mais on doit faire quelque chose.

 

     Ginny sortit du fauteuil à gauche d'Harry, il ne l'avait même pas remarquée.

 

- Hermione a raison Harry. On va t'aider à t'enlever de Son influence

- Je suis un grand garçon, je fais ce que je veux et personne ne m'influence !

- Harry, on n'est pas aussi sûr que toi et on pense plutôt que tu t'es fait ensorceler par une magie puissante car....

- ...tu ne peux pas être comme ça, tu es Harry Potter le héros, tu n'es pas une catin.

- Je n'ai jamais fait le tapin! Vous êtes totalement tarées vous deux.

- Ron est d'accord avec nous, n'est ce pas ?

- Heu … Harry ce n'est pas contre toi mais … elles ont peut-être raison, tu es peut-être ensorcelé … ou manipulé. Après tout, il est un ancien deatheater.

- Non c'est faux ! Il ne l'est pas, ne l'a jamais été et ne le sera jamais !

- Tu ne peux pas être vraiment sûr...

- Si je peux ! Car je suis amoureux..., et ça ne changera pas quoi que vous en pensiez !

- Si tu le dis …

- Qu’insinues-tu ?

- Je suis vraiment désolée Harry … mais tu dis aimer un deatheater et tu es un Gryffondor, notre ami, on se doit de t'aider au maximum...

- Mais on t'aime sache le.

- Qu'est ce que ? Balbutia Harry tout en cherchant sa baguette magique, il ne comprenait rien. Hermione était-elle vraiment en train de le menacer? Qu'allait elle lui faire ? Il prit vraiment peur lorsqu'il se rendit compte que sa baguette n'était plus à sa place.

- Je suis désolée, c'est moi qui ai ta baguette, mais tu ne te serais pas laissé faire sinon. En fait voilà, ce genre d’ensorcellements peuvent facilement être rompus, par l'oubli. Tu oublieras tout ce qui c'est passé avec Malfoy depuis environ six mois, c'est vers ce moment que tu as changé et on veut t'aider...

- QUOI ? NON, JE NE VEUX PAS, TU N'AS PAS LE DROIT DE ME FAIRE CA ! TU ES CENSEE ETRE MON AMIE, AINSI QUE VOUS DEUX ! VOUS N'AVEZ PAS LE DROIT, C'EST ILLEGAL ! RON, NE LES LAISSE PAS FAIRE CA !

- J'ai déjà essayé... bafouilla t-il

- Harry, je suis vraiment désolée, articula Hermione, mais je dois le faire, pour toi. Obliviate!

 

    Le jeune homme s'effondra, porté par Ron jusqu'à son lit. Il ne se réveilla qu'au petit matin, le réveil canard magique de Neville y étant pour beaucoup.

 

 

 

~~~~~~~~

 

 

 

    Un coussin volant non identifié atterrit sur le réveil adoré de tous, ce qui ne le fit pas s'éteindre, mais commencer une bataille de polochon des plus intensive.

 

    Harry profita de cette forte agitation pour courir vers la salle de bain, cela faisait trop longtemps à son avis qu'il n'était pas passé premier.

 

    Il se mit sous la douche et laissa son esprit embrumé s'évader. Cependant, il n’arrivait pas à libérer celui ci, plus il tentait d’être détendu et plus il avait mal à la tête, comme si un bulldozer lui avait traversé le cerveau.

    Pas aussi affreux que lors de ses anciennes visions avec Voldemort, mais tout de même troublantes. Il se dit qu'il faudrait qu'il en parle à Hermione ou Ginny, après tout elles savent toujours tout.

 

    Il sortit de la salle d'eau embuée sous le regard attentif de ses camarades, chacun espérant arriver le premier pour prendre sa place. Ce fut Neville le plus rapide, qui entra dans la salle d'eau.

 

    Ron continua à observer Harry, ce qui l'étonna.

- Qu'est ce qui se passe ? Je ressemble à un troll ? Pouffa le héros sorcier

- Hein, oh non rien de grave, répondit son ami en riant

 

    Neville sortit de la douche et Ron, plus rapide, prit sa place.

    Ayant fini de s'habiller, Harry descendit du dortoir pour attendre dans la salle commune, ne s’étonnant pas d'y voir Hermione prête, lisant un grimoire aussi énorme qu'une machine à laver.

    Il s'assit à côté d'elle et attendit que celle ci perçoive sa présence, ce qui contrairement à d'habitude ne fut guère long.

- Bonjour Harry, comment vas-tu ?

- Ça peut aller mais je me sens pas très bien.

- Comment ça ?

- Et bien en fait depuis que je me suis levé j'ai très mal à la tête, ne t’inquiète pas c'est pas le genre où ma cicatrice me brûle. De toute façon, depuis que face de serpent est mort, cette douleur a disparu, mais j'ai mal partout dans mon cerveau comme si un groupe de métal avait fait un concert dans ma tête... Tu as une idée de ce que ça pourrait être ?

- Je ne sais pas trop, je ne suis pas médicomage, mais je pense que tu es peut-être un peu malade, tu as de la fièvre ?

- Aucune idée, comment je peux savoir ?

- Tu pointes ta baguette vers ta tête et tu dis ''Thermo Tempero'' et ça te dit ta température.

- Ok.

- Le jeune Gryffon fit ce que venait de lui expliquer son amie, et fut énormément surpris de ce qu'il vit

- Hermione ?

- Oui ?

- C'est normal 38,7°C ?

- Quoi ? Harry ? Mais absolument pas ! Ce n'est pas normal, il faut vite aller voir Pomfrey. Tu dois avoir une grippe ou quelque chose comme ça. Je vais prévenir Ron de notre destination, tu m'attends ici.

- J'irai nulle part de toute manière tout seul.

     Hermione monta au dortoir masculin tandis que Ginny, quant à elle, descendait les marches féminines.

    Ginny marcha jusqu'à lui et se glissa dans ses bras, ce qui étrangement sembla étonner les autres.

    Ne se rappelaient-ils pas que Harry et Ginny sortaient ensemble depuis un peu plus de 1 an maintenant ?

    Baissant sa tête pour attraper les lèvres de sa copine, Hermione arriva et les stoppa net

    Expliquant à Ginny la situation, que Harry était probablement malade et qu'il valait mieux éviter tout échanges buccaux un instant.

    Ils partirent alors avec Ron, qui venait de les rattraper, vers l'infirmerie.

 

 

 

    Lorsque Pomfrey aperçut Harry, elle se mit à crier dans tout les sens comme quoi il n'avait pas intérêt à s’être cassé quoi que ce soit, mais lorsque Hermione lui expliqua la situation, elle se calma et ordonna à Harry de s'allonger et fit sortir les 3 autres camarades.

- Alors Harry explique moi bien tout tes symptômes.

- Et bien.... J'ai la tête en compote, j'ai l'impression que la moindre pensée est un supplice, et j'ai apparemment 38,7°C.

- C'est depuis quand ?

- Ce matin j'imagine, quoi que j'arrive pas bien à me souvenir de ce que j'ai fait hier soir. Il est probable que je sois allé me coucher tôt parce que j'avais déjà mal.

- Bon d’après ce que tu me décris ce n'est rien de bien méchant, probablement un rhume, je vais te donner une potion et tu resteras ici pour la matinée. Cet après-midi tu iras normalement mieux, je vais te prescrire cette potion à boire tout les jours matin, midi et soir durant une semaine et normalement tout ira mieux. Si ça ne s'arrange pas, revient me voir. Je vais t'écrire un mot d'excuse pour tes professeurs.

 

    Sur les paroles de l'infirmière, le jeune homme acquiesça et attendit que Pomfrey revienne avec sa potion.

     Il observait cette salle qu'il connaissait si bien lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et vit rentrer Malfoy, se demandant ce qu'il pouvait bien faire là.

-Harry, comment tu vas ?

-Malfoy, depuis quand mes problèmes de santé peuvent-ils bien t'intéresser ? Et depuis quand tu m'appelle Harry ? Pour toi c'est Potter et rien d'autre.

- Qu'est ce que tu me racontes ? Y a personne pas besoin de faire semblant.

- T'es devenu taré toi, on est pas amis alors casse toi.

- Quoi ? Mais ?

- M. Malfoy, n'importunez pas M. Potter plus longtemps, vous devez avoir cours, dépêchez vous. À moins que vous ne soyez aussi malade ?

- Non, non, …. je vais y aller... répondit le blond avant de disparaître, claquant la porte derrière lui.

- J’espère qu'il ne vous a pas importuné. Vous savez, ces enfantillages, ce n'est plus de votre âge.

- Non, ne vous inquiétez pas... mais je l'ai trouvé bizarre.

- Comment ça ?

- Et bien, il agissait comme si on était des amis.

- Peut-être que puisque aucun de vous n'est revenus depuis plusieurs mois dans mon infirmerie à cause de vos disputes puériles, il a pris ça pour de la sympathie.

- Moi et Malfoy ami ? Impossible, il est tout ce qui me répugne.

- Si vous le dites.

- Bien sur, il est imbu de lui même, égoïste, il se pense parfait et méprise tout le monde.

- Il ne semblait pas vous mépriser lorsqu'il est venu vous voir.

- Il faisait semblant, il ne se soucie de personne d'autre que lui.

- Si vous le pensez... Enfin bon, vous devez boire ceci, et je vous donnerai le flacon lorsque vous partirez vers midi.

 

    Pomfrey conclut la conversation et donna trois cuillères à soupe de sa potion à Harry, ainsi qu'un léger somnifère qui l’assomma sur le coup.

 

 

 

~~~~~~~~

 

 

 

    Il rêva de peinture, des taches jaunes, marrons et rouges qui l'encerclaient, ainsi qu'une toile d'araignée qui se détruisait. Il ne se réveilla que lorsque tout son rêve se retourna contre lui pour le tuer.

- Coucou Harry !

- Salut Luna, que fais-tu là ?

- Et bien je suis venue te voir, il parait que tu as mal à la tête. Je t'ai toujours dit de faire attention au joncheriun, après tout ta tête en est remplie.

- Ne t’inquiète pas, je suis juste un peu malade d'après Pomfrey. Je devrai commencer à aller mieux dès midi.

- Et tu vas mieux ?

- Pas vraiment, c'est comme si quelqu'un faisait de la soupe avec ma boîte crânienne. Pourquoi ?

- Parce que sinon, je ne serais pas là.

- Hein ? Heu … tu serais pas en train d'insinuer qu'il est déjà midi ?

- Tu penses qu'il y aura du pudding ?

- Aucune idée, comment je le saurai ?

- Tu fais quoi la nuit ?

- Et bien je dors, et parfois je me promène dans le château.

- Intéressant, dit elle de son air lunatique habituel.

- Je vais aller demander à Pomfrey si je peux sortir.

- Très bien, je t'attends à la porte.

 

    Harry se leva et marcha jusqu'au petit bureau de Mme Pomfrey qui lui donna ses potions, et de nouveaux conseils, ainsi que de venir la voir si il avait à nouveau un quelconque problème et le congédia.

 

    Il retrouva la jolie Ravenclaw et se déplacèrent silencieusement vers la salle commune.

 

- Tu penses à quoi ? Demanda Luna, le sortant ainsi de son questionnement intérieur.

- Et bien … comment dire ça …

- Avec des mots. Lui répondit naturellement la petite blonde, ce qui eut le mérite de faire légèrement rire Harry.

- Et bien … quelqu'un est venu me voir à l'infirmerie, mais je comprend pas pourquoi il a fait ça.

- Tu parles de Malfoy ?

- Oui... heu attends, comment tu sais ça ?

- J'ai encore perdu une chaussette ce matin, j'ai du en mettre deux de différentes couleurs.

- Luna, réponds moi, comment tu sais que c'était Malfoy qui est venu me voir ?

- J'aime le gris et le vert, ça se marie bien ensemble.

- Tu sais que le gris et le vert sont les couleurs officielles de Slytherin ?

- Bien sûr, j'aime mes chaussettes comme ça... enfin bon qu'est ce qui te tracasse sur Draco ?

- Malfoy semblait vraiment s’inquiéter pour moi, c'est pas normal. Pomfrey pense qu'il veut peut être faire la paix et qu'on devienne amis, mais ce qui me perturbe le plus c'est qu'il a dit «Qu'est ce que tu me racontes ? Y a personne pas besoin de faire semblant ». On aurait dit qu'il pensait qu'on était comme des amis cachés ou un truc comme ça.

- Tu préfères le rouge ou le jaune ?

- Les deux sont de très jolies couleurs qui se marient très bien, ce sont mes couleurs de maison après tout .

- Tu préfères laquelle ?

- Je dirai le jaune, pourquoi ?

- Comme ça... il parait que tu es de nouveau avec Ginny ?

- On ne s'est jamais séparés !

- Si tu le dis.

- Je sais ce que je fais quand même.

- Bien sûr, finit-elle alors qu'ils se séparèrent pour aller à leurs tables respectives.

 

 

    Lorsqu'il arriva à sa place, Ginny se leva pour l'embrasser, ce qui sembla de nouveau surprendre les personnes aux alentours.

    Pourtant il ne pensait pas être si discret pour que des effusions de tendresse si simple puissent paraître si incroyable.

 

     Il s'assit et commença à parler avec ses amis, mais décida de ne pas leur parler ni de Malfoy ni de Luna.

    Connaissant Ron, il y verrait sûrement une machination quelconque de la part de son ennemi juré.

    Quoi qu'il se rendit vite compte que son meilleur ami ne semblait absolument pas dans son assiette, il ne mangeait pas tout ce que son pauvre estomac pouvait supporter et il ne semblait pas heureux ,comme à moitié éteint, ce qui lui ressemblait peu.

     Depuis la mort du Seigneur des ténèbres, il n'avait plus été triste, contrairement à lui.

 

     Il se sentait mal d'avoir été comme forcé à tuer quelqu'un, même s'il était l'être le plus abject de tout les temps, il se sentait sali.

     Après tout c'était un meurtre que tout le monde lui avait commandé et qu'on ne lui avait jamais reproché. Une pensée le rongeait, et il espérait vraiment que jamais cela n'arriverai.

     Un vieux dicton lui revint en mémoire : la violence engendre la violence. Et s'il devenait violent envers l'un de ses amis ou n'importe qui, il le regretterait et pourrait bien avoir des envies suicidaires, ce qui lui était malheureusement déjà arrivé.

     Il n'en avait pas le droit, il ne pouvait pas faire ça à ses amis.

 

 

     Le repas se termina dans un silence inhabituel, et Harry suivit ses amis jusqu'à leur cours de potion, qu'ils avaient en commun avec les Slytherin.

    Il le redoutait un peu, Malfoy l'avait plus dérangé qu'il ne l'aurait voulu, il détestait les imprévus et Blondi déréglait ses pensées.

    Snape débarqua dans la salle, avec sa joie légendaire inscrite sur son visage.

    Harry comprit rapidement qu'il avait intérêt à ne rien faire ou ça lui retomberait sur la tête.

    Quoi que, qu'il ne fasse rien ou pas, son professeur aux cheveux graisseux préféré le punissait toujours.

    Et aujourd'hui, malgré la maladie, il ne ferait pas exception, se dit Harry.

 

- Aujourd'hui, nous allons finir notre essence de dictame. Après ce mois de préparation et de concoction, vous allez pouvoir mettre les derniers ingrédients, et il y a intérêt à ce qu'aucun de vous ne fasse exploser quoi que ce soit. Il appuya ses dires avec un regard lourd de sens posé sur Neville et Harry. Ce travail pratique encadré est probablement l'une de vos uniques chances que vous ayez eu de préparer une potion sur un long terme, alors ne me faites pas regretter d'avoir pris cette initiative. Aujourd'hui, je veux entendre les mouches voler. EXECUTION !

 

 

    Tous s’exécutèrent sans mot dire.

    Harry avait totalement oublié cette potion et n'avait absolument aucune idée de ce qu'il devait faire.

    Il tentait de se souvenir, mais rien ne vint.

    Tout semblait flou, et plus il creusait et plus il souffrait. Il se pensait perdu lorsqu'il reçut une note de papier d'un petit serpent qui lui monta la jambe jusqu'à arriver à sa main.

    Il l’ouvrit et pu y lire toutes les instructions.

    Cherchant l’expéditeur des yeux, il vit que Malfoy l'observait.

    Cependant, Harry, même s'il savait que le jeune blond était un génie des potions, ne pouvait concevoir que son ennemi l'aidait.

     Il mit le regard de son opposant sur le compte d'une quelconque étourderie et se promit de trouver ce si gentil sauveur.

   

 

    Après 2 heures, le cours se finit dans le calme et Snape passa devant les chaudrons pour noter.

    Snape sembla très surpris de voir que Harry avait parfaitement réussi la potion, et ne fit aucun commentaire désobligeant envers lui.

    Malheureusement, Neville ne reçut pas les mêmes honneurs.

    Sa potion en effet tournait vers le violet alors qu'elle devait normalement avoir un aspect beige transparent.

 

 

     En sortant de la salle, Hermione félicita Harry et lui demanda comment il avait aussi bien réussi, mais il ne répondit pas.

     De tout évidence, si le message était d'elle, elle ne l'aurait pas félicité, cela ne pouvait pas non plus être Ron ou Neville, qui avaient chacun totalement raté.

     Harry eut un moment de doute, se demandant s'il était possible que ce soit un Slytherin.

     Après tout, le messager était un serpent.

    Cependant, un Slytherin qui s' intéresserait à ses notes en potion semblait presque impossible, alors il mit de côté cette idée.

 

 

    Le reste de l'après-midi passa très vite avec le cours de Défense Contre les Forces du Mal, en partenariat avec les Ravenclaws.

    Leur professeur, mademoiselle Osyni, les fit s’entraîner au sort tête-de-loup, qui, lorsque l'on se le lance, change notre tête en gueule de loup et peut permettre d'effrayer assez l'adversaire pour qu'il s'enfuie.

    De plus, certains sens sont décuplés si le sort est très bien jeté.

    Harry tenta quelques essais qui furent non concluants, et ne fit qu'empirer son mal de tête.

    Il s’arrêta alors et donna le mot de l’infirmière à sa professeure, qui accepta qu'il reste sur le côté à une table.

    Il prit alors un parchemin et commença à écrire tout les noms des élèves avec qui il était en potion, même les Slytherins.

   

 

 

'' Gryffindor : Hermione Granger, Parvati Patil, Lavande Brown, Fay Dunbar, Sally-Anne Perks, Ron Weasley, Neville Longbottom, Seamus Finnigan, Dean Thomas.

Slytherin : Sally Smith, Tracey Davis, Pansy Parkinson, Daphné Greengrass , Millicent Bulstrode, Draco Malfoy, Blaise Zabini, Theodore Nott, Vincent Crabbe, Gregory Goyle''

 

 

    Harry supprima dans un premier temps tous ceux qui avaient raté leur potion.

    Après tout, une personne qui a réussi à retranscrire ce qu'il fallait faire au mieux pour Harry devait sûrement être intelligent ou très bon en potion, et donc réussir son essence.

    Ensuite, il supprima Hermione, dont il était totalement sûr que ça ne pouvait pas être elle.

    Il supprima également les personnes qui l'avaient regardé avec effarement lorsqu'il avait réussi la potion.

    L'anonyme devait savoir qu'il réussirai.

    Après toutes ses rayures, il regarda attentivement les noms qu'il lui restait.

 

 

'' Gryffindor :, Parvati Patil, Fay Dunbar,

Slytherin  : Sally Smith, Draco Malfoy, Blaise Zabini, Theodore Nott ''

 

 

 

    Observant sa nouvelle liste, il se rendit compte qu'il y avait bien plus de chance qu'un Slytherin masculin lui ait envoyé le message, ce qui en soit ne le surprit pas vraiment.

    Au fond de lui, le serpent menait bien vers une piste Slytherin, mais rien n'était encore sûr.

    Il allait d’abord demander à ses 2 camarades de maison, Parvati et Fay.

 

 

 ~~~~~~~~

 

 

    Après le repas, Harry alla voir Fay, et commença par lui parler Quidditch.

    Il aimait bien de temps en temps, après les entraînements, parler avec elle depuis qu'il l'avait acceptée comme batteuse dans l'équipe l'année précédente.

    Elle était charmante, même si elle avait une carrure légérement masculine qui l'aidait énormement pour son poste.

    Elle avait de magnifique yeux bleus foncés qui contrastaient merveilleusement avec ses cheveux chocolat.

   

    Et petit à petit, il commença à dévier de son sujet principal.

- J'étais tellement content que pour une fois ma potion soit si parfaite que Snape n'a rien eu à redire.

- Pas si étonnant que ça, en faite.

- Comment ça ?

- Et bien depuis quelques temps, tu n'as pas remarqué que tu t’améliorais ?

- Vraiment ?

- Bien sûr, je ne sais pas d'où te sors ta nouvelle inspiration mais depuis, je sais pas … peut être 6 mois tu as commencé à faire un peu plus d'effort, donc il n'est pas vraiment étrange que maintenant tu arrives à des potions parfaites.

- J'avais pas remarqué, répondit-il, gêné.

- Tu es vraiment quelqu'un d'unique Harry Potter, tu ne remarques même pas ce que tu fais, finit-elle alors la conversation en souriant.

 

    Harry se mit à chercher du regard Parvati, cependant il ne la trouva pas.

    Peut être était-elle déjà montée à son dortoir...

    Ne voyant pas non plus Lavande, il en conclut que sa supposition précédente devait être juste.

 

    Il décida d'aller se promener.

    Il monta alors à son dortoir chercher sa cape et sa carte.

    Cependant, même s'il trouva la cape de son père, il ne retrouva pas sa carte.

    Il demanda alors à Ron, qui sembla blêmir d'un coup, avant de lui répondre qu'il l'avait prêté à Hermione et qu'il allait la chercher.  

    Une fois revenu, il semblait avoir repris des couleurs et donna la carte à son ami. Harry trouva l'attitude de son ami étrange.

    Jamais il n'avait semblé autant apeuré après lui avoir emprunté des affaires.

    Mais ayant vu comment le roux se conduisait depuis le matin, il mit ça sur le coup d'un quelconque virus, ce qui lui permit de se rappeler de prendre ses médicaments.

 

 

    Une fois sorti de la salle commune, le brun descendit les marches, faisant attention à ne pas se prendre la maudite marche qui une fois avait failli le faire expulser par Snape.

    Il arriva au premier étage et observa les sorties non surveillées qu'il pourrait emprunter et choisit de prendre le portrait qui l’amènerai à la cour centrale.

    Arrivé là, il marcha jusqu'au hangar à bateau et s'assit près de l'eau.

    Il aimait beaucoup ce lieu apaisant qui lui semblait n’être qu'à lui.

    Jetant un coup d’œil sur la carte, il put s’apercevoir que Luna venait en sa direction.

    Même s'il n'était pas effrayé, il resta sous sa cape et attendit de voir ce qui allait se passer.

    Lorsque la jolie blonde arriva, elle s’arrêta devant la porte du hangar et s'assit, semblant attendre quelqu'un.

    Souriante, comme à son habitude, elle s’allongea et observa les étoiles.

    Au bout de quelques minutes, Harry pu voir une autre silhouette arriver.

    Grâce à la carte, il identifia Nott, qui se dirigeait vers Luna.

    À un moment, il eut peur. Cependant la douce Ravenclaw pris la parole.

 

- Miaou ?

- Cui-cui.

 

    Elle se leva et s'approcha de Theodore. Celui-ci la prit dans ses bras et l'embrassa.

 

- Tu m'as manqué.

- Toi aussi ma chérie. Juste une journée sans toi me fait tellement mal...

- L'amour ne va pas pour tous.

- Notre ami commun souffre et ne comprend rien tout comme moi.

- Notre second ami ne va pas bien, il a oublié...

- Comment ça oublié ?

- Il se croit amoureux de l'autre et à oublié ses six dernier mois d'amour avec Lui.

- Comment c'est possible ?

- Les Joncheriun et les Nargols ne peuvent pas faire ça. Il est évident que c'est de la magie.

- Une potion ?

- Non, je ne pense pas. Plus comme un sort. Un sort tellement puissant qu'il en est tombé malade.

- Pourquoi quelqu'un lui lancerait-il un sort d'oubli de Lui ?

- Il préfère toujours le jaune au rouge.

- Oh … Mais ça c'est une super nouvelle ! Il faut aller Le prévenir !

- Tout à fait, Conclut Luna

 

    Les deux tourtereaux remontèrent les marches du grand escalier de pierre qui menait à la cour centrale, laissant Harry dans l'incompréhension totale.

 

    Il avait eu l'impression d'être dans un mauvais film d’espionnage où les protagonistes parlent par messages codé pour se faire comprendre.

    Harry ne savait pas pourquoi, mais il lui semblait qu'ils parlaient de lui.

    Peut être à cause du jaune qu'il avait dit préféré à Luna le midi même.

    Mais qu'avait on bien pu lui enlever de ses souvenirs avec ''Lui'', et surtout, qui lui aurait fait ça ?

 

 

~~~~~~~~

 

 

    Le lendemain matin, lorsque Harry se réveilla, tout son dortoir dormait encore.

 

 

    Il regarda l'heure et sortit de son lit.

    Il prit sa potion et se jeta dans la salle d'eau.

    Sous la douche, il attendit que l'eau froide disparaisse et lorsqu'il sentit l'eau chaude couler sur son corps nu, il ferma les yeux pour ressentir les gouttelettes qui glissaient sur sa peau, qui ondulaient dans son dos et alors la conversation de Luna et Nott lui revint à l'esprit.  

    Il se sentait idiot, naïf.  

    Ils ne parlaient peut être pas de lui, après tout il n'était pas le centre du monde.

    Mais la véritable question qui lui vint et qui lui sembla pourtant d'une importance capitale :

 « Depuis quand Luna et Theodore sortaient il ensemble ? »  

 

     Il ne lui semblait jamais avoir perçu d'indice de cette relation.

    Quoi qu'il n'avait jamais vraiment imaginé Luna en couple.

    Elle semblait, autant physiquement que mentalement, tellement enfant, aussi fragile qu'une poupée de porcelaine ...

 

 

    Il se demanda aussi comment le Slytherin arrivait à la comprendre.

    Parce que même si elle était adorable, elle se comportait généralement bizarrement.

    Peut être était il tout simplement aussi loufoque qu'elle.

    Harry devait s'avouer qu'il n'avait jamais vraiment cherché à parler avec des Slytherins et encore moins avec un ami très proche de Malfoy.

    Tout ce qui se rapprochait du blond semblait être interdit, potentiellement dangereux.

    Cependant, Nott avait semblé tout sauf dangereux avec Luna la veille au soir.

 

    En sortant de la douche, il se dit qu'il devrait peut être parler avec Theodore, en plus, ça lui permettrait de lui demander s'il était l'écrivain du message de potion.

 

 

     Il descendit à la salle commune et y croisa Parvati, pour une fois sans Lavande. Elle lisait le grimoire 'Histoire Moldue' .

    Le brun s'assit à côté d'elle, et commença à lui parler.

    Elle sembla surprise un premier temps qu'il vienne lui parler, il ne lui avait à peine adressé plus de trois phrases depuis le bal de Noël de 4ème année.

    Ils discutèrent des cours, et notamment du cours de potion de la veille.

    Cependant, elle lui dit à peu près la même chose que Fay : qu'elle n'était pas spécialement surprise dut à ses efforts depuis quelques mois.

    Cela choqua encore plus Harry parce qu'il n'avait absolument aucun souvenir d'avoir fait des efforts, et plus il tentait de se souvenir, plus il avait mal à la tête.

    Il espéra sincèrement être guéri le plus vite possible.

 

    Lorsque Hermione descendit les escaliers de son dortoir elle sembla véritablement interloquée de le voir debout si tôt.

    Alors elle s'approcha de lui et commença à lui poser des questions.

   Mais sans vraiment savoir pourquoi, le brun décida de ne pas lui parler de tout ce qu'il avait appris depuis la veille.

    Il devait d'abord tenter d'en parler avec les deux jeunes amoureux.

 

 

~~~~~~~~

 

 

    Le cours de métamorphose commença après le petit-déjeuner, en partenariat avec les Hufflepufs.

    Assis à sa place, à la droite de Ron, Harry écoutait d'une oreille peu attentive les explications de sa directrice de maison.

    Il avait de plus en plus mal à la tête, et il avait tellement de questions à poser et de choses à comprendre...

    Chercher son sauveur de potion, comprendre les réactions bizarres des autres à l'égard de lui et Ginny, car même si au petit-déjeuner de ce matin beaucoup avaient eu l'air moins choqué, il y avait pourtant eu des réactions bizarres.

    Il avait surtout été étonné de voir Malfoy tourner la tête et sortir de la grande salle lorsqu'il avait embrassé Ginny.

    Mais que pouvait-il lui arriver pour qu'il semble si contrarié, ils n'étaient même pas amis, il n'avait absolument rien à lui devoir, et pourtant le regard triste, si différent de ses regards habituels de glace, l'avait fait souffrir.

    Et il se devait de comprendre pourquoi Malfoy était si étrange.

    Et pour finir, il devait comprendre de quoi parlait Luna et son beau sang-pur la veille.

    Tant de questions qui l’empêchèrent d'entendre la sonnerie et qui lui valurent presque un retard pour son cours d'histoire de la magie, avec son professeur fantôme soporifique préféré.

    Cependant, pour une fois, il ne s'endormit pas, il observa Theodore Nott qui se trouvait en face de lui. Au bout d'une dizaine de minutes, il décida d'envoyer une note magique à Nott. '' J'aimerais te parler à la fin du cours''.

    Lorsque celui-ci reçut le message, il regarda Malfoy puis Harry, qui le fixait.

    Il écrivit une brève réponse. Harry la réceptionna et put y lire '' Bien. Ioilettes de Mimi Geignarde.''

    Harry observa alors un peu Malfoy, qui lui lança un regard perçant.

    Qu'est ce qu'il le trouvait blanc ... presque pourrait-on le croire malade... cependant ses sourcils châtain ne lui donnait pas l'air maladif qu'avait beaucoup de blonds.

    La sonnerie retentit et Harry sortit dans les premiers, demandant à Ron et Hermione de le retrouver à la grande salle et qu'il n'en avait pas pour longtemps.

 

 

    Lorsqu'il rentra dans les toilettes, Nott l'attendait déjà.

 

- Bon. Je n'ai pas toute ma journée donc soit bref Potter.

- Bien, heu premièrement est-ce toi qui m'a envoyé une note pour m'aider en potion ?

- Non. La réponse est jaune.

- Hein ? Bon aussi non, hier je t'ai vu avec Luna. Vous êtes ensemble depuis combien de temps ?

- Luna avait raison... Pour te répondre, depuis que le jaune et le marron se sont aimés.

- Mais qu'est ce que vous avez tous à parler de couleurs tout le temps ?

- Je dois y aller. Bientôt, j’espère que tu comprendras.

- Quoi ? Mais qu'est ce que je dois comprendre ?

   

    Il ne reçut point de réponse puisque son interlocuteur venait de disparaître derrière la grosse porte. Il ne fut pas étonné d'entendre une autre voix.

 

- Bonjour, Harry.

- Mimi ?

- Bien sur, que fais-tu là ? Je croyais que tu m'avais oublié et que tu ne reviendrais jamais ici...

- Bien sûr que je serai revenu un jour, dit-il peu sûr de lui.

- Tu mens très mal Harry. J'ai écouté ta conversation très intéressante avec ce séduisant Slytherin.

- Tu sais quelque chose ?

- Je sais beaucoup de choses ! Comme la plupart des fantômes, nous savons tous les petits secrets des élèves, répondit-elle d'une voie guillerette.

- Tu pourrais m'aider à comprendre ?

- Je pourrais, mais je ne le ferais pas !

- Pourquoi ?

- Parce que je me sens seule ici et que tu ne viens jamais me voir, sniff.

- Je viendrai te voir plus souvent. Promis.

- Je ne te dirais alors qu'une chose mon cher Gryffindor.

- Oui ?

- Tes vrais amis ne sont pas ceux que tu crois.

- Comment ça ?

- Tes amis Gryffindor ne sont pas aussi innocents qu'ils semblent l'être.

- Tu parles de Ron et Hermione ?

- Peut être, … ainsi qu'une rousse.

- Ginny ? Mais elle est aussi douce qu'un agneau, certe un peu colante parfois, mais elle ne ferait pas de mal à une mouche !

- C'est ce qu'on dit... En tout cas souviens toi de ta promesse.

- Je n'y manquerai pas.

 

 

~~~~~~~~

 

 

    En arrivant dans le réfectoire, Harry observa les lieux de ses grands yeux verts, cachés par ses grosses lunettes qui lui prenait facilement un tiers de son visage.

 

    Il vit quelques première année tourner la tête pour le regarder.

    Tout les nouveaux faisaient ça durant leurs premières années, comme un rituel de passage qui mettait généralement Harry très mal à l'aise.

    Cependant, à son plus grand étonnement, il tourna son visage vers la table des Slytherins dont aucun ne semblait le voir ou le regarder.

    Enfin si, une tête blonde le regardait de ses yeux gris.

    Malfoy.

    Ils se regardèrent durant quelques secondes qui semblèrent des heures. Harry pu y lire de la haine, mais très peu.

    Il semblait que la dominance était la peur et la tristesse.

    Y avait-il vu aussi un peu d'affection ?

    Non, un Malfoy n’affectionnerait jamais un Gryffindor, c'était bien trop loin de son monde.

    Pourtant, il semblait différent, et en mieux. Avait-il rencontré la lumière ?

    Harry ne put répondre à cette question qu'il arrivait déjà à sa table.

    Il s'assit à côté de Ginny, et même si celle-ci commença à l'embrasser, il l’arrêta dans ses ardeurs.

    Il n'était pas sûr des propos de Mimi, mais il devait d'abord tenter de tout comprendre et ce n'était pas avec une sangsue à son bras qu'il allait réussir.

    Car certes, il aimait beaucoup Ginny, mais plutôt comme une soeur.

    Et défois, il la trouvait si collante, à toujours vouloir l'embrasser, le prendre dans ses bras... il n'était quand même pas une poupée !

    Au début, ça ne l'avait pas dérangé, mais maintenant ça le dégoûtait plus qu'autre chose.

    Il ne se sentait pas bien avec elle, c'était un fait.

    Peut être qu'ils devraient rompre, pensa-t-il.

    Cependant, il fut coupé dans sa réflexion par une Hermione qui lui cria dessus.

 

- Harry, qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu m'écoutes pas ? Tu n'en as rien à faire ?

- Non, non Hermione j'ai juste mal à la tête, mentit-il. Enfin il ne mentait pas vraiment, car il avait toujours mal mais ça dépendait des moments et pour l'instant ça allait.

- Oh ! Harry, j'ai peur que tu aie quelque chose de grave. Tu devrais retourner chez Pomfrey.

- Ça fait 2 jours Hermione, ça passera.

- Harry normalement les maux de tête sorciers ne durent jamais plus de 1 jour.

- Et bien je suis une exception.

- Tu as bien pris tes potions ?

- Oui.

- Tu en es sûr ?

- Oui Hermione j'en suis sûr.

- Si tu as quelque chose qui te tracasse, tu nous en parlerais ?

- Bien sur, vous êtes mes meilleurs amis, je ne vous cacherais rien.

- Si tu le dis, conclua-t-elle alors la conversation.

 

 

~~~~~~~~

 

    Entre les cours de l'après-midi et le repas du soir, Harry décida qu'il devait prendre l'air.

    Il avait passé une après-midi Gryffindor/Hufflepuffs, et même s'ils étaient très gentils, parfois ils l'étaient tellement que cela en était exaspérant.

    Et c'est ce qui c'était passé cette après-midi, et cela avait énervé Harry plus que jamais auparavant.

    Il se promena dans le parc, où il croisa Hagrid qui lui fit remarquer qu'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps juste tout les deux et qu'il pouvait toujours venir quand il voulait.

 

 

 

    Ils se séparerent et Harry s'assit devant le lac, et observa celui ci en laissant évader son esprit.

    Il se leva quelques minutes après et commença à marcher droit devant lui, dans l'eau froide du mois d'avril.

    Il voulait sentir les gouttes s’infiltrer dans ses chaussures, puis ses chaussettes, ainsi que son pantalon, son t-shirt pour enfin toucher son corps, ses chevilles, son abdomen, son dos, sa nuque et ses cheveux.

    Cependant, il ne put dépasser son cou que quelqu'un le tirait hors de l'eau pour le ramener sur la rive.

 

 

- Non mais vous êtes des cinglés les Gryffindors !

- Laissez moi !

- Sûrement pas ! Et ouvre tes yeux !

- T'es qui ?

- Ton pire cauchemar si tu n'ouvres pas tes yeux !

- Purée de carottes.

- C'est pas parce que je suis rousse que je te laisserai m'insulter.

- C'est une expression que j'utilise pour jurer parce que je déteste les carottes.

- Pourquoi ?

- Les carottes c'est le mal ! Ça veut envahir le monde et tout détruire mais on a de la chance que les pommes de terres soient là pour nous protéger !

- Tu es vraiment taré Potter.

- Comment tu sais qui je suis ?

- À ton avis ?

- Ah ouais, c'est vrai, tout le monde me connaît.

- Exact et puis on est en classe ensemble à certain cours.

- T'es qui ?

- Sally Smith.

- Il ouvrit les yeux.

- Oh mais t'es Sally ?

- Tu me connais ?

- Ben on est en cours ensemble depuis 7 ans alors même si je te connais pas personnellement je connais ton nom.

- Intéressant.

- T'es une Slytherin?

- Non ! Tu crois ?

- Tu ne le croiras peut être pas mais je devais te poser une question.

- Dis moi donc.

- C'est toi qui m'a envoyé un message au cours de potion avec les instructions ?

- Non. Tu sais pas qui c'est ?

- Non, pourquoi ? Je devrais le savoir ?

- Ben un peu ouais.

- C'est qui ?

- Tu penses que c'est qui ?

- J'ai fait une liste et là il ne reste plus que Zabini et Malfoy.

- Une liste ?

- Ben avec tout les noms des gens qu'il y avaient dans la classe à ce moment-là, enfin c'est compliqué.

- À moi de te poser une question.

- Ok.

- Pourquoi tu allais dans le lac ?

- Je sais pas j'ai commencé à avoir mal à la tête, j'avais chaud et l'eau était si fraîche.

- On aurait dit que tu voulais te suicider plutôt.

- Non, j'avais juste chaud.

- Et bien à l'avenir, attends l'été ou va dans une baignoire pour ça.

- Heu... mais attends dis moi, dit-il en se relevant.

- Oui ?

- Pourquoi tu m'as sorti de l'eau si tu pensais que j'allais me noyer ? Je veux dire, t'es une Slytherin, pourquoi vouloir me sauver ?

- Si je ne l'avais pas fait et s'il avait su que j'étais là, il m'aurait tué.

- Qui ?

- Découvre-le Sherlock.

 

 

~~~~~~~~

   

 

    De retour dans la salle commune après sa promenade et le dîner, Harry était toujours choqué par les événements du lac.

    Une Slytherin avait de la culture littéraire moldus, il n'y croyait toujours pas.

    Comment était-ce possible, enfin ne sont-ils pas censés détester tout ce qui n'est pas sorcier ?

    Ou avait-il juste des stupides préjugés qui l'avaient suivis depuis sa première année, lorsqu'il avait rencontré Ron ?

 

    Il est vrai qu'il n'avait jamais vraiment cherché à comprendre les Slytherins, mais si Luna sortait avec l'un d'eux, un confrère de Malfoy, cela ne voudrait-il pas dire qu'ils n'étaient en fait pas si affreux qu'il se l'imaginait.

    Quoi que Nott avait toujours été une énigme pour Harry, c'était un garçon solitaire mais que Draco considérait comme son égal, parce qu'il était un sang pur.

    Grâce aux Sombrals, il avait appris que celui-ci était orphelin de mère depuis plusieurs années et depuis peu de père, qui était un Deatheater, mort durant la grande bataille.

    Il était brun, yeux verts vitreux, assez grand et très fin, très intelligent, un génie à sa manière, presque autant que Draco.

 

 

    C'était à peu près tout ce que Harry pouvait dire de ce mystérieux élève, qui dans un sens lui ressemblait assez, autant physiquement que mentalement ; quoi que Theodore pensait un peu comme Luna, un langage que Harry n'avait malheureusement jamais pu déchiffrer.

 

    Le dîner se termina et Harry partit pour se diriger vers sa salle commune, lorsqu'il entendit un cri de désespoir.

    Il se tourna et vit qu'il ne venait de nul d'autre que Malfoy, qui s'acharnait contre Nott, et celui-ci restait de marbre.

    Harry ne l'avait jamais vu comme cela, qu'est ce qu'il avait bien pu apprendre pour le mettre dans cet état ?

    Il ne montrait jamais ses sentiments en public, c'était Malfoy, pourquoi agissait-il comme un Hufflepuff ?

    Il aperçut accoudé au mur Blaise, qui ne disait rien non plus.

    Draco se reprit assez vite, regardant autour de lui, il n'y avait personne d'autre que Harry dans le couloir, la plupart étant déjà parti.

    Malfoy se retourna et partit, suivi par Theodore d'un pas lent.

 

    Zabini, quant à lui, resta là ou il était, bougeant seulement ses bras pour les croiser, et un petit sourire sarcastique vint faire bouger ses lèvres.

    Harry se rapprocha alors de lui. Le beau black se déplaça pour être totalement en face du Héros.

 

- Tu es content ? commença t-il alors.

- Content de quoi ?

- Que Draco souffre ?

- S'il souffre c'est pas ma faute que je sache

- Alors tu sais mal.

- Qu'est ce que j'aurais pu lui faire ?

- Tu ne protèges même pas ton cerveau, c'est affligeant.

- Mon cerveau va très bien.

- T'as toujours tes maux de tête?

- Comment tu sais ça ? Ma santé ne te regarde absolument pas.

- Quand on fait souffrir mon meilleur ami, ça me regarde.

- Qu'est ce que Malfoy a à voir là-dedans ?

- Ça ne t'arrive jamais de réfléchir ?

- Je suis pas bête si c'est ce que tu insinues.

- Tu n'as toujours pas compris, n'est ce pas ?

- Comprendre quoi ?

- Quel corvée d'expliquer des trucs aux Gryffindors.

- Hey !

- Il te reste qui sur ta liste ?

- Comment tu sais?

- Réfléchis !

- Ceux que j'ai déjà interrogés ?

- Et ben voilà quand tu réfléchis ça va un peu mieux.

- Hey je ne suis pas bête.

- Prouves le moi. Alors qui reste t-il ?

- Eh bien toi et Malfoy.

- Et que conclus-tu?

- Que vu comment tu sembles me prendre pour un idiot c'est sûrement pas toi, tu ne te serais pas donné la peine.

- Mais c'est qu'il serait presque intelligent.

- Donc c'est pas toi ?

- Bien sûr que non !

- Tu veux dire … que ce serait … Malfoy ? Dit-il aussi étonné que s'il voyait Dumbledore se couper la barbe.

- Évidemment que c'est lui !

- Non c'est pas évident du tout ! Pourquoi il a fait ça ?

- Pour les mêmes raisons qu'il te donne des cours particuliers depuis six mois.

- Il ne m'a jamais donné de cours particuliers !

- Tu penses vraiment être devenu bon en potion par l'aide de Merlin ?

- Non, mais je ne sais pas pourquoi je suis bon en potion, mais Malfoy ne me donnerait jamais de cours de potions particuliers.

- Et on en revient au départ.

- Comment ça ?

- Ton cerveau !

- Mon cerveau va très bien !

- Bien sur, alors pourquoi as-tu mal depuis hier matin ?

- Parce que je suis malade, c'est tout !

- Un sorcier tombe rarement malade, un excellent sorcier ne tombe JAMAIS malade.

- Je suis une exception.

- Non ! Quelqu'un t'a jeté un sort et il t'a enlevé tes souvenirs avec Draco.

- Mais moi et Draco on a aucun passé en commun.

- Vraiment ! Alors pourquoi tu t’inquiètes pour lui ?

- Je ne m’inquiète pas pour lui.

- Je sais quand tu mens.

- Je ne mens pas.

- Très bien. Quel est la date de naissance de Draco ?

- 5 juin 1980, rétorqua t-il aussitôt.

- Quel est son deuxième prénom et nom ?

- Lucius et Black , répliqua-t-il aussi vite que précédemment.

- Et tu me dis que tu le connais pas ?

- Tout le monde sait ça, répondit-il alors que lui même doutait, ne se souvenant pas un jour d'avoir demandé ce genre d'information.

- Draco ne donne qu'à ses proches sa date de naissance.

- Et alors, ça ne prouve rien.

- Tu n'as même pas douté une seconde, tu le savais très bien.

- Et alors ? Ça ne veut pas dire que je m’inquiète pour Draco.

- Tu l'appelles par son prénom maintenant ? Et puis j'ai vu tes regards, tu as très bien remarqué qu'il n'allait pas bien.

- Oui j'ai vu qu'il n'allait pas bien mais je ne m'en soucie pas.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi lorsque tu as vu que sur ta liste il ne restait plus que des Slytherins tu as quand même continué à chercher ?

- Je sais pas moi ! Pour le remercier sûrement.

- Tu savais au fond de toi qui c'était.

- Non je viens de le comprendre à l'instant.

- Donc lorsqu'il ne restait plus que moi et Draco, tu pensais que c'était moi ?

- Pas vraiment, et puis mince j'en sais rien ! Arrête de m’énerver.

- Tu t’énerves tout seul car ton cerveau tente de comprendre.

- Mon cerveau va très bien!

- Ce genre de sortilège à détruit quelques unes de tes neurones, cependant tu es un excellent et très puissant sorcier, et tes neurones tentent de se reconstruire c'est ça qui te fait mal.

- Comment tu pourrais savoir ça ?

- De un, j'ai envie d'être médicomage en neurochirurgie donc j'en connais un rayon, et de deux je te connais.

- On a pas du se parler plus de 3 fois dans nos vies.

- Vraiment ?

- Par la barbe de Merlin, mais que tu m’énerves !

- Réfléchis Harry, réfléchis bien, clôtura-t-il alors la conversation avant de se tourner et de partir en direction des cachots.

 

 

    Harry resta une dizaine de minutes sous le choc, il ne pouvait bouger, observant un mur.

    Si quelqu'un était passé par là il l'aurait sûrement pris pour un simple d'esprit.

    Lorsqu'il put enfin penser à autre chose que la conversation qu'il venait d'avoir, il regarda sa montre, et se rendant compte qu'il n'avait pas sa cape, décida de se dépêcher de retourner à son dortoir.

    Le couvre feu était passé depuis plus de 5 minutes, et selon sur qui il tombait, il risquait de prendre cher.

    Au troisième étage, il faillit rencontrer un préfet Ravenclaw, qui par il ne savait quel miracle, ne l'avait pas vu.

    Après cet incident, il arriva sans grande peine devant le portrait de la Grosse Dame, qui depuis le temps qu'elle le côtoyait, avait arrêté de le sermonner et parfois même l’encourageait à sortir le soir.

    Elle l'observa et commença à lui parler.

 

 

- Harry ! Comment vas tu ?

- Très bien et vous ?

- Toujours pareil. Je me mêle probablement de ce qui ne me regarde pas, mais tu ne sembles pas bien.

- Et bien, je ne sais plus qui croire.

- Que se passe t-il ?

- Des personnes me disent qu'on m'aurait jeté un sort pour me faire oublier quelque chose et ce quelque chose serait que je serais en fait ami avec Malfoy.

- Ami.. hu hu, gloussa t-elle.

- Vous savez quelque chose ?

- Je sais beaucoup de choses. Lorsqu'on est un portrait, on voit, entend tout, surtout ce qu'il se passe dans notre propre salle commune quand on la surveille. Et pourtant, personne ne s’intéresse à ce qu'on a à dire.

- Moi ça m’intéresse.

- Très bien, alors écoute-moi.

- Oui ?

- Il y a 6 mois, tu t'es séparé de Ginny.

- Vraiment ? Heu je veux dire... c'est tout ?

- C'est largement suffisant pour comprendre.

- Vous voulez dire qu'elle est pour quelque chose dans ce qui m'arrive ?

- Peut être, mais je ne t'en dirais pas plus pour l'instant.

- Pourquoi ? dit-il d'un air dépité.

- Tu dois comprendre tout seul. Il faut que tes souvenirs reviennent par le temps et lorsqu'il te montrera.

- Qui me montrerai quoi ?

- Draco, votre passé, il te le montrera.

- Comment ?

- Tu verras. MOT DE PASSE ?

'- 'Mademoiselle que vous êtes belle.''

- Entrez.

- Merci.

 

 

    Il rentra dans une salle commune vide dont il monta les escaliers en silence, se coucha dans son lit, ferma les rideaux, se promit de rompre avec Ginny dont il en avait plus que marre et s'endormit.

 

    Il rêva de Malfoy, de potions, d'odeurs en tout genre qu'il humait avec délice, de Ginny, de sorts bizarres qu'une demoiselle brune lui lançait, mais surtout d'amour.

    Il rêva qu'il aimait quelqu'un, il ne savait pas qui, mais il en était sûr, il aimait.

 

 

 

~~~~~~~~

 

 

    Le beau brun se réveilla lorsque le réveil d'un certain Neville lui explosa les tympans.

    Ne pouvait-il pas l'éteindre le week-end pour qu'il puisse faire une grasse mâtinée bien méritée ?

    Il attrapât alors le premier coussin qui se trouvait sous sa main, fit une petite brèche entre ses rideaux et tira en direction de l'objet indésirable.

    Il n'était pas le seul a avoir pris cette habitude, et de nombreux oreillers traversèrent la pièce.

    Le bruit cessa et Harry se décida à ouvrir complètement ses rideaux.

    Apparemment, Seamus fut le plus rapide dans la salle de bain, avec un Dean suppliant pour qu'il le laisse passer avant ou qu'il se lave ensemble.

    Ils étaient comme des frères et se partageaient tout, même si Harry s'était souvent questionné s'il n'y avait pas plus entre ses deux amis, sans jamais leur avoir demandé.

    En fait, si c'était le cas, il n'en était pas vraiment dérangé, l'homosexualité ne l'ayant jamais rebuté.

    Il savait que ça existait et s'était même plusieurs fois demandé s'il n'était pas bisexuel.

    Il lui était souvent arrivé de se retourner devant un beau mec, ou de penser à quelqu'un en le surnommant mentalement '' le beau black'', '' le sexy blond'' ou d'autres surnoms du même genre.

 

 

    Il rentra dans la douche lorsque Ron eut fini.

    L'eau était froide, ses camarades avaient usé toute l'eau chaude, il ne resta alors pas très longtemps.

    Sorti de la douche, il s'habilla, mit sa cape et descendit jusqu'à la salle commune où Hermione, Ron et Ginny l'attendait.

    Ginny se jeta sur lui, mais il la repoussa.

 

 

- Qu'est ce qu'il y a Harry ? Demanda t-elle.

- Il y a que tu me gonfles. J'en ai marre d'être un doudou que tu câlines toute la journée, je voulais t'en parler quand on serait seuls mais apparemment on ne peut jamais l'être, alors voilà, je t'aime plus, tu m’énerves plus qu'autre chose, je veux rompre.

- Tu ne peux pas me faire ça...

- Si.

- Mais Harry, tu te rends compte de ce que tu dis ? intervint Hermione.

- Oui, je sais très bien, Hermione.

- Hermione, arrête de te mêler de la vie d'Harry, t'es pas sa mère, renchérit Ron.

- Ron, arrête ça tu sais très bien que j'ai raison !

- J'en suis pas si sûr justement !

- Mais Ron … tu peux pas dire ça...

- Il était très heureux avant et toi tu l'as rendu malheureux ''parce que tu trouvais pas ça normal''.

- De quoi parlez-vous tous les deux ?

- Harry, j'ai quelque chose à te dire.

- Ron, si tu lui dis quoi que ce soit, moi et ta sœur tu nous oublies !

- Rien à faire, il est mon ami et je l’apprécie comme il est ! Tu n'avais aucun droit de faire ce que tu as fait et j'ai été totalement abrutit de ne rien faire pour t'en empêcher !

Ron … tu ne peux pas faire ça …., dit elle en sanglotant.

- Tu peux considérer qu'on n'est plus ensemble dès maintenant, acheva-t-il ainsi la conversation en poussant Harry vers la Grosse Dame.

 

 

     Arrivés aux escaliers, ils descendirent ensemble et Ron se mit à lui expliquer comment ils avaient découvert qu'il côtoyait Draco, sans lui dire la nature des relations entre les deux , et comment Hermione avait décidé de lui faire oublier pensant à un sortilège de la part de Malfoy, et son impuissance. Ainsi que l'idée que grâce à cela Ginny se remettre avec lui.

 

    Harry n'y croyait pas, il n'aurait jamais imaginé que ses amis puissent le trahir comme cela.

    Il commença à les haïr comme il n'avait jamais haï personne, à part peut être le Seigneur des Ténèbres qui avait lui aussi joué avec ses nerfs et ses sentiments.

    Il était énervé contre Ron, mais il pouvait lui pardonner, son ami n'avait été que spectateur et n'avait pas réussi à arrêter la folie d'Hermione, et il comprenait que son ami ait pu avoir peur.

 

    À ce moment, il aurait préféré être un Slytherin comme il aurait du l'être, ils sont toujours honnêtes et disent les choses en face eux.

    D'une certaine manière ils sont bien plus courageux que les Gryffindors.

 

    Arrivé dans le réfectoire il chercha Malfoy à sa table, il n'y était pas, alors Harry se dirigea vers les cachots, laissant Ron derrière lui .

    Devant la statue du passage pour la salle commune des Slytherins, il prononça le Mot de Passe, dont il n'avait aucune idée d'où il le savait et marcha jusqu'à la chambre attitrée de Malfoy .

    De nombreux Slytherins le virent mais ne réagirent pas.

 

 

    Devant la porte, il tambourina.

    Draco ouvrit la porte et le regarda avec des yeux écarquillés, il n'arrivait pas à croire que son Héros était devant lui.

    Il le laissa entrer et ferma la porte derrière lui.

 

    Harry s'assit sur un fauteuil au hasard qu'il semblait pourtant connaître, la mémoire de la chair pensa-t-il.

    Il avait lu quelque chose comme quoi le toucher de certains objets restait gravé dans notre corps.

    Ce livre avait certainement raison.

    Draco s'assit sur le fauteuil en face de lui.

    Le jeune brun renifla légèrement l'odeur de la pièce qui lui semblait si familière, de nombreuses plantes près de la fenêtre qui apportaient un air plus épicé, et un sentiment de plénitude l'envahit, le laissant s'en aller dans la douceur du siège.

    Il se sentait prêt à s'endormir lorsqu'une voix chaude le sortit de sa rêverie.

    Il n'avait jamais remarqué cette douceur de voix, peut être ne l'utilisait-il qu'avec ses amis.

 

 

- Pourquoi es-tu là ?

- Et bien, il se trouve que je commence, grâce à l'aide des autres et de mes neurones, à me souvenir un petit peu de notre amitié.

- Notre amitié ? Vraiment ?

- On n'était pas amis ?

- Si, si. De très bons amis.

- Alors je ne me fais pas d'idées !

- Non pour ça ne t’inquiètes pas.

- Pourtant, j'ai l'impression que j'oublie quelque chose de primordial, d’extrêmement important.

- En effet.

- C'est quoi?

- Tu veux voir ?

- Comment ?

- Une pensine ? Tu verras sans mensonges mes souvenirs avec toi.

- Ok, mais tu as une pensine avec toi ?

- Bien sur, tout les sorciers de bonnes familles ont une pensine dans leur armoire.

- C'est ironique ?

- Si seulement.

- Tu es sérieusement sérieux ?

- Et oui Harry.

 

 

    Dans la bouche de Draco, son prénom sonnait tellement torride qu'il en rougit.

    Le beau blond ouvrit son armoire et une pensine en sortit pour se placer juste devant Harry.

 

- Alors tu veux voir ?

- Bien sûr.

 

    Malfoy sortit sa baguette et le pointa sur sa tête, une forme argenté, ses souvenirs, glissa sur la baguette et par un mouvement tomba dans la vasque dans lequel des images commençaient à apparaître.

    Harry baissa alors sa tête et se laissa tomber dans le vide.

    Il avait beau avoir fait ça des centaines de fois, le sentiment qu'il allait s'écraser ne partait jamais.

 

 

    Il se retrouva debout dans un couloir avec le Draco du souvenir qui faisait sa ronde de préfet en chef.

    Le jeune blond marchait, lorsqu'il entendit un bruit.

 

 

- Potter c'est toi ?

Pas de réponse.

- Je sais bien que c'est toi sous ta cape, alors ne me laisse pas parler tout seul comme un piètre simplet.

Personne ne répondit.

- Très bien, c'est comme tu veux, mais bon je te trouverais.

- Qu'est ce que tu me veux, répliqua alors une voix.

- Montres toi.

- Pour que tu enlèves des points à Gryffindor. Bien sûr ! Tant que tu ne me vois pas tu peux pas enlever de points.

- Mais que vous êtes agaçants.

- Qui donc ?

- Vous tous, les Gryffindors, les Ravenclaws, les Hufflepuffs.

- Et bien sûr les Slytherins sont parfaits ?

- Pas parfait, mais nettement plus intéressants et moins énervants que les autres.

- Vous êtes très énervants avec vos manières de fils à papa.

- C'est l'image que nous donnons.

- Vous êtes très froid, je peux même pas m'imaginer comment vous devez vous ennuyer -dans votre salle commune.

- On passe le temps avec nos études et nos discussions.

- Vous parlez de quoi ?

- De tout et de rien.

- Et donc ça veut dire ?

- Notre dernier débat parlait des bienfaits des scarabées dans les potions.

- T'es sérieusement sérieux ?

- Je suis toujours sérieux Potter.

- Oh purée de carottes que vous devez vous ennuyer. Pouffa-t-il.

- Absolument pas.

- Il n'y a rien de plus barbant que de parler potion.

- On parle aussi Quidditch. Et de nos stratégies pour gagner.

- Vous comptez encore foncer dans le tas comme des brutes ?

- Ce n'est pas ma faute si précédemment notre équipe était composé d'abrutis.

- Mais tu vas changer ça ?

- Bien sur, c'est déjà fait maintenant j'ai pris des stratèges, des gens intelligents. Maintenant que je suis le capitaine ça va tourner droit.

- Je te crois. Bon ce n'est pas que je m’ennuies mais je dois y aller je suis mort de fatigue.

- Au revoir Potter.

 

 

    La conversation cessa et le décor bougea pour réapparaître sur le même endroit, mais cette fois-ci Draco était accoudé à la fenêtre et regardait les étoiles.

    Quelques jours devait avoir passé et il commençait faiblement à se souvenir. Une voix retentit et il se retourna.

 

 

- Tu ne m'avais pas menti, tu les as bien dressé tes camarades.

- C'est grâce à mon talent hors du commun.

- Et ta modestie sans faille.

- En effet la modestie a toujours était ma principale qualité.

- Oui, c'est beau de rêver.

- Tu ne peux pas enlever ta cape ?

- Non, ça me donne un pouvoir sur toi, et puis si quelqu'un d'autre arrivait ça ferait jaser.

- Jaser, pourquoi ?

- Le fait que tu ne m’enlèves pas de point.

- C'est une idée intéressante, alors comme ça tu es allé voir notre partie de Quidditch contre les Ravenclaws ?

- Et oui, comme quoi tout peut arriver.

- Pourquoi es-tu là ?

- Comment ça ?

- Et bien moi, je suis là car je suis un bon préfet en chef qui vérifie que certaines personnes ne fassent pas ce que tu es justement en train de faire, mais toi pourquoi es-tu là?

- J'en ai marre des autres alors j'aime me promener et laisser mon esprit vagabonder.

- Viens-tu souvent par ici ?

- Parfois, quand j'ai envie de regarder les étoiles mais qu'il fait trop froid pour sortir.

- À quoi penses-tu lorsque tu regardes les étoiles ?

- Comment ça ?

- Et bien, moi quand je regarde les étoiles, je vois l’immensité de l'univers et à quel point on est petit, et je me dis que nos vies ne valent pas grand chose, pour la plupart on va mourir et on nous oubliera à jamais. Toi tu auras la chance de rester dans les esprits, le Héros.

- Tu appelles ça une chance ? Personne ne me connais vraiment, les gens connaisse le Héros Harry Potter, mais peu de gens connaissent le simple Harry.

- J'aurais bien aimé le connaître.

- C'est pas trop tard.

- Bien sur que si, on se déteste depuis 7 ans on va pas devenir amis comme ça.

- Et pourtant on parle comme des amis là.

- Parce que je te vois pas, c'est comme si je parlais à un fantôme.

- Mais je ne suis pas mort.

- Je sais.

- Tu aimerais vraiment que j’enlève ma cape ?

- Non en fait. J'aime l'idée de parler comme avec un inconnu.

- Mais moi je te vois, c'est pas égalitaire.

- On verra un autre jour alors .

 

 

    Draco partit et le décor se remit à trembler.

 

 

    Cette fois, c'était la fin de l’après midi, personne dans le parc sauf deux silhouettes, une près de l'eau et l'autre qui se rapprochait de la première. Harry se rapprocha des deux protagonistes.

 

- Malfoy.

- Tu m'as entendu ?

- Bien sur, je reconnaîtrais ta manière de marcher entre mille, elle est si légère, si toi. Pourquoi es tu là ?

- Juste envie de te parler.

- Vraiment ?

- Oui...

- Tu es bien étrange ces temps ci.

- Vraiment ?

- Tu ne m’enlèves pas de points alors que tu sais très bien que je suis dans les couloirs et tu viens pour me parler comme si on était ami.

- Peut-être qu'au fond c'est ce que je voudrais.

- Tu sais que je voyais les horreurs que Voldemort faisait.

- Oui, et ?

- J'ai vu ce qu'il te faisait.

- Qu'est ce que tu as vu ?

- Des sorts de tortures qui te tuaient à petit feu, qui te brûlaient, te gelaient, te lacéraient, tu criais. C'était douloureux.

- Oui.

- Pour moi aussi.

- On a beaucoup souffert.

- Tu voulais me parler ?

- Je voulais m'asseoir et regarder l'eau, ça me calme.

- Moi aussi. J'aime regarder le soleil qui se couche et se reflète dans l'eau, c'est magnifique.

- Tel un tableau de Van Gogh.

- Tu connais l'art moldu ?

- Bien sur, enfin surtout lui, c'était un génie alors même si ses peintures ne bougent pas je suis déjà allé voir une de ses expositions.

- Vraiment ? Je pensais que les Slytherins pensaient que tout les moldus étaient des idiots. Et que vous vous pensiez supérieur.

- On sait reconnaître lorsqu’un moldu est un génie. Il y en a peu alors.

- Et vous ne vous pensez pas supérieur ?

- Avant évidemment mais maintenant on est un peu moins fiers. Beaucoup de nos parents sont morts ou à Azkaban. Alors on se tait.

- Ton père est mort.

- Oui.

- Et ta mère ?

- Elle n'a jamais directement participé aux massacres, elle est assignée à résidence.

- Pourquoi t'es libre ?

- Parce que je suis trop jeune, j'ai jamais tué et qu'ils considèrent que j'ai été forcé par mes parents ?

- C'est vrai ?

- Au début, pas vraiment, je voulais y aller. Mais après oui, lorsque j'ai vraiment compris dans quoi je m'étais engagé.

- T'as déjà tué ?

- Non.

- Moi si.

- Tu le devais.

- Pourquoi moi ?

- Parce qu'ils sont rien d'autres que des lâches et que leur magnifique solution était de détruire la jeunesse de quelqu'un, pour sauver les autres sorciers.

- Tu les détestes n'est ce pas ?

- Qui ?

- Les Deatheater, Voldemort et tout les autres qui n'ont rien fait pour tenter de l’arrêter.

- Oui.

- Moi aussi. Ce sont tous des lâches, si ils avaient tous fait quelque chose, même un minimum, il y aurait eu moins de morts. Et dire que ce sont ces lâches qui nous gouvernent...

- Tu n'as jamais pensé à devenir ministre de la magie ?

- Tu plaisantes j’espère ?

- Et bien non. Tel le Général De Gaulle de France, il était le chef de la résistance lors de la World War 2 moldu, et lorsqu'il s'est présenté comme président français, ils l'ont élu.

- Ta connaissance moldu m'étonnera toujours.

- Je suis simplement cultivé.

- Mais non, je ne veux pas devenir Ministre de la Magie, c'est trop de paperasse pour moi.

- Tu as toujours été beaucoup plus manuel.

- En effet, j'aimerai devenir auror, être utile aux autres.

- Le retour du Héros.

- Tu te fous de moi ?

- Moi ? Jamais voyons, dit il ironiquement, ce qui eu le mérite de faire rire Harry.

 

 

 

     Le soleil disparut au loin et les deux proches partirent vers le château sans un mot, se saluèrent et se séparèrent.

 

    Harry resta bouche bée.

    On avait beau lui avoir dit qu'il était ami avec Draco et se souvenir de certaines bribes, il n'arrivait cependant pas encore à totalement assimiler.

    Et rester attentif.

    Lorsque l'image se stoppa sur un nouveau souvenir, il identifia rapidement les lieux et observa.

 

 

- Toi ? Tu veux des cours particuliers en potion ?

- Ne te fous pas de moi.

- Jamais.

- Ton ironie m'agace.

- Pourtant c'est ce que les gens préfèrent chez moi, pas toi ?

- Oui, mais non, mais ouais en fait.

- Décides toi Potter.

- Bon, j'avoue que j’apprécie ton humour fin, Draco.

- Depuis quand tu m'appelles par mon prénom ?

- Depuis que je viens dans ta chambre en pleine nuit pour te demander de me donner des cours.

- Pourquoi ne demande tu pas à tes amis ? Granger ou ta rousse ?

- Hermione n'acceptera jamais, et ma rousse comme tu dis et moi on est plus ensemble.

- Pourquoi cela ?

- J'ai un autre objectif.

- Attention avec les mots Potter,on pourrait penser que tu deviens un coureur de jupons.

- C'est pas ce que je voulais dire, mais disons que j’apprécie de plus en plus une certaine personne.

- Elle est de notre grade ?

- Septième année oui.

- Ce sera facile de sortir avec j'imagine, Le Harry Potter qui veut sortir avec elle, elle acceptera sans hésiter.

- Je ne penses pas.

- Ne me dis pas que c'est Granger ?

- NON !

- Alors une Slytherine ?

- On peut dire ça...

- Je les connais toutes. Si je leurs dit à toutes que le seigneur était un méchant très méchant et que toi tu nous as sauvé, ''ta cible'' se jettera sûrement dans tes bras. Par contre je dois avouer qu'elle ne sont pas aussi intelligentes que ce qu'elles devraient être.

- Serais-tu jaloux ?

- Absolument pas, je te dis une vérité. Elles sont toutes très jolies mais malheureusement pas très futées, enfin celle de notre génération si, mais les plus jeunes, ne sors jamais avec l'une d'elles, elles sont ennuyantes, collantes et extrêmement vulgaires. Mais évite de sortir avec Pansy.

- Pourquoi ? Vous êtes ensemble ?

- Non, je suis un ''célibataire endurci''.

- Pourquoi tu dis ça ironiquement ?

- Et bien officiellement, j'étais en couple avec Pansy pour mes parents, et leurs trucs de sangs purs. Mais on a jamais pu être plus que des amis. Elle est très intelligente elle a très vite compris que ça ne marcherai jamais entre nous en amour. Et depuis trois ans je n'ai plus été avec personne, dès que le seigneur est revenu j'ai pas vraiment pu m'occuper des affaires de cœurs.

- Comment s'appelait ton ex ?

- Tu ne connais pas, plus à Hogwarts depuis 3ans.

- Tu veux dire que tu n'as plus été en couple depuis le tournoi des trois sorciers ?

- Depuis que face de serpent était de retour.

- Soit c'était une septième année soit une Beauxbatons.

- On peut dire cela.

- Pourquoi tu fais que répondre ça ?

- Parce qu'à chaque fois tu dis une chose qui n'est pas tout à fait vrai.

- C'était pas une septième année ?

- Non.

- Alors une Beauxbatons ?

- On peut dire ça.

- Je me souviens que tu dansais avec une Beauxbatons au bal, c'est elle ?

- Non.

- Tu veux pas me dire ?

- Une autre fois peut être, mon cher Gryffin.

- C'est un surnom ?

- Ça ne te plaît pas ?

- Si si c'est rigolo, dit il en souriant.

- Bon on ne va pas tergiverser 20 ans sur mes exs. Tu voulais des cours de potions n'est ce pas ?

- Oui !

- Très bien, alors je vais te rappeler quelques bases.

 

 

    Les explications commencèrent et Harry s'assit par terre, il s'ennuyait ferme jusqu'à ce que l'image commence à s’accélérer.

    Pour les 2 étudiants, il devait bien y avoir plusieurs heures qui s'étaient passées lorsqu'ils arrêtèrent les potions.

 

 

- En fait c'est pas aussi compliqué que ce que je pensais.

- Si tu ne t’entraînes pas c'est normal que tu n’aies jamais compris.

- Pas faux, mais là il faut que je me détendes, j'ai l'impression d'avoir le cerveau écrabouillé par un troll !

- T'as jamais eu de chance avec les trolls.

- Ouais dès ma première année, quoi que c'est grâce à celui-ci que je suis devenu ami -avec Hermione.

- Granger ...

- Je pensais que les nés non-sorciers ne te préoccupaient pas tant que ça en fait ?

- Elle ne me dérange pas à cause de ça, mais à cause de ses notes elle est toujours meilleure que moi, enfin, sauf en potion.

- Dans cette matière, tu es notre roi et maître.

- Attention tu flattes mon ego.

- Draco Malfoy a un ego ? Je ne savais pas.

- Tu te fous de moi !

- Quel perspicacité mon cher roi.

- Tu es vraiment très bête parfois.

- Et ça te plaît ?

- Plus que tu pourrais t'imaginer.

- T'aurais pas un truc à boire j'ai un peu mal à la tête, trop de potions tuent les potions.

- Je dois bien avoir du PurFeu ou de la Bierreaubeurre.

- T'as déjà essayer un mélange des deux ?

- Jamais, c'est bon ?

- Aucune idée mais on peut essayer.

- Tu es un grand malade Harry.

- Oooh tu m'appelles par mon prénom.

- Oui et bien, on va boire un verre ensemble, on est assez proche pour ça.

 

 

    Harry commença ses mélanges et but.

 

- Et puis tu m'as donné un surnom.

- C'est pas un surnom, t'es un Gryffindor, c'est normal que je t'appelles Gryffin.

- Tu m'as appelé ''Cher Gryffin'' donc je te suis cher, continua-t-il en entamant un deuxième verre.

- C'est une formule de politesse.

- Vraiment ?

- Bien sûr, murmura-t-il en rapprochant son verre de ses lèvres pales.

- Parle moi de ton ex.

- Pourquoi ma vie amoureuse t’intéresse tant ?

- Ça te gène ?

- Pas vraiment.

- Alors pourquoi tu me dis pas ?

- Parce qu'à part mes amis personne ne sait.

- Personne ne sait quoi ?

- Personne ne sait que mon ex...

- Qu'est ce que ton ex avait de si spécial ?

- Et bien, il avala son troisième verre et répondit, mon ex était un des garçons de Beauxbattons.

- Lequel ? Les trois étaient super sexy !

- Hein ? Mais … Quoi ?

- Ben quoi ? Enquit-il son septième verre en main.

- Je viens de te dire que mon ex est un mec et toi tu me demandes lequel c'était.

- Ben ouais, j'ai trouvé que le blond était pas mal mais les deux bruns étaient bien foutus aussi.

- Hum, Harry … Tu serais pas gay par hasard ?

- Nan ? C'est vrai ? Répliqua Harry regardant attentivement les vagues qui se formaient dans le liquide qui devait avoir facilement rempli une dizaine de verres.

- T'as un peu beaucoup bu, toi.

- Mais non !!

- Comment tu peux boire autant ?!

- Quand on veut oublier c'est simple.

- Qu'est ce que tu veux oublier ?

- TOUT ! Ma vie ! Qu'on m'a forcé à vivre, sérieusement j'ai rien choisi tout était déjà dans ''la prophétie'', je devais tuer Voldemort.

- Je sais ….

- Tu trouves ça juste ?

- Rien n'est juste, on a tous souffert, toi plus que d'autre.

- Toi aussi t'as souffert.

- C'est différent.

- Tu sais que tu es super beau.

- Je ne sais pas si je dois écouter les affabulations d'un ivre.

- Je t'ai toujours trouvé très séduisant, enfin depuis environ 1 ans et demi.

- Vraiment ?

- OUAIS ! Tes yeux sont tellement beaux, ils sont froids tels de la glace mais aussi chauds que de l'acier liquide, c'est magnifique.

- Mes yeux sont juste gris.

- NON, pas seulement, et puis tes cheveux, ils ont une couleur blonde tellement claire mais pourtant tu ne ressemble pas à un malade, souvent les blonds très clairs ont l'air malade, mais pas toi. Tu es différent !

- Je suis Draco Malfoy !

- C'est exactement ça !

- Harry tu es totalement bourré.

- Nan je te juuuure c'est ce que je penseee.

- Je te crois.

- Tu ne le dis à personne, hein ? Secret ? Mais c'est toi la personne pour qui j'ai quitté Ginny !

- Ne dit pas d'idioties.

- Maaaaiiis je mens pas je vais te le prouver. Finit-il en embrassant Draco qui ne le rejeta pas.

 

    Leur baiser se fit de plus en plus torride, Harry caressa les hanches de Malfoy, tandis que celui-ci lui attrapait les cheveux et les décoiffaient dans tout les sens.

    Ils s' assirent sur le lit, ne se lâchant pas, continuèrent leurs ébats en s'allongeant.

 

    Cependant, lorsque Draco baissa sa tête pour enlever ses chaussures afin de ne pas abîmer le tissu de son lit, et qu'il la releva, il vit un Harry totalement endormi dans ses bras.

    Il lui enleva alors ses chaussures, sa cape et ses lunettes et s'allongea à coté de lui, en lui murmurant un ''Bonne nuit mon Gryffin''.

 

    Harry du présent observa la scène avec des yeux ronds, il se souvenait maintenant des relations qu'il entretenait avec Malfoy, de leur lien si spécial.

    Il sortit de la pensine et se rassit dans son fauteuil sous le regard de Draco.

    Il se souvenait maintenant de tout.

    Le lendemain de cette nuit, il s'était réveillé mort de honte et avait évité Draco durant des jours jusqu'à ce que celui ci le bloque au coin d'un couloir et l'embrasse passionnément.

    Il avait tellement eu peur qu'il avait fait semblant d’être malade durant deux jours, puis avait finalement décidé d'aller dans sa chambre pour lui ''parler'', et ils avaient parlé de tout de rien, s'était embrassés, s'était calinés.

    Ils n'étaient passés à l'acte sexuel 3 mois plus tard, son plus beau souvenir, une nuit magique.

     Un jour qu'ils s'embrassaient dans un placard, Luna et Theodore qui cherchait un placard pour des raisons similaires les avaient surpris.

     Suite à cela, ils s'étaient tout les quatre rapprochés et parfois se voyaient les soirs dans la chambre de Draco pour parler tel une bande d'ami.

     Petit à petit, les autres Slytherins du même grade l'apprirent, Pansy avait été la première à comprendre.

     Après tout, elle et Blaise était les amis les plus proches de Malfoy.

    Leur histoire se continua et ils étaient toujours plus passionnés et amoureux.

    Cependant, la soirée où Harry avait enfin osé dire à Draco qu'il l'aimait, s'était terminé par la perte de ses souvenirs.

    Il détestait Hermione, il voyait rouge, il voulait la détruire, lui faire mal, elle ne s'était pas rendu compte cette petite idiote du mal qu'elle lui avait fait.

    Elle avait détruit son cocon si parfait, pour qu'il sorte avec une fille.

    Il voulait qu'elle paye le prix fort, sa haine serait sans limite.

 

    Voyant le regard de haine de son ami, Draco se rapprocha, lui demandant pardon.

 

- Je suis tellement désolé, mais même si tu te souviens pas tu as au moins une idée.

- Je me souviens de tout, mais Hermione, Hermione va SOUFFRIR !! Je la déteste !

- Tu ne me détestes pas ?

- Pourquoi donc cette idée ?

- Je pensais que tu détesterais ... l'idée qu'on soit ensemble.

- Je me souviens du principal Draco, tout est fini.

- Tu sais Harry, même si je ne te l'ai jamais dit … et bien je t'aime … beaucoup.

- Moi aussi, mais réapprenons à nous aimer encore plus, murmura t-il sensuellement en attrapant les lèvres de son compagnon.

- Oh oui, conclut Draco, son corps enlaçant son Héros.

 

 

 

FIN

 

 

 

 

 

 

 

 Petite note : Je voulais vous remerciez d'avoir tout lu et j'èspere que vous avez aimé ;) n'hesitez pas à m'aider à m'ameliorer en commentant :)

 
     
     
 
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