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au 31 Mai 21 :
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A jamais retrouvé
Par lou-neechan
 -  Humour/Action/Aventure  -  fr
1 chapitre - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     0 Review    
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Chapitre 1
« A jamais retrouvé… » « - INO ! VEUX-TU BIEN AVOIR L’OBLIGENCE DE SUIVRE LE COUR DE MAITRISE DE LA GLACE ! » Je fus expulsée de ma torpeur par les cris de Gai-sensei. C’est vrai qu’en ce moment j’étais assez distraite, depuis que j’avais découvert l’existence de mon frère. J’avais trouvé une photo de lui dans la chambre de ma mère. Je l’avais questionné mais sans succès. Sur la photo, il devait avoir 4 ans. La date indiquée au dos du document m’indiquait son âge. Il était né un an avant moi. Il devait avoir aujourd’hui 16 ans. Il s’appelait Shino. Il était dans les bras d’un homme que je ne connaissais pas. Une foule de questions se bousculaient dans ma jeune tête. La sonnerie de l’académie annonça la fin du cours « - Ino, viens ici deux minutes, me dit Gai-sensei. - Oui sensei. - Qu’as-tu en ce moment ? Tu ne suis plus les cours et tes notes sont en baisses. Des problèmes ? - Ce n’est rien. - Bien. Je compte sur toi pour être plus attentive. - Bien sensei. - File. » Je sortis. Mes copines étaient déjà parties (merci !). « - Bonsoir maman ! - Bonsoir ma puce. Bonne journée ? - Très bonne. - AH ! INO ! - Salut Momiji. » Mon petit frère (enfin demi petit frère) me sauta dans les bras. Je l’adorais. Il était blond, comme Yamagata, mon beau père. « - Salut Ino. - Salut Yama. » Je pus enfin me poser un peu. « - Apprend moi à maîtriser la glace ! - Pas maintenant Momiji. - S’il te plait ! ALLEZ INO ! - Momiji arrête de crier et venez manger tous les deux ! - On arrive maman ! » Le dîner se passa sans encombre. Pendant le dessert, je tentai une nouvelle fois de parler de Shino à ma mère mais je savais d’avance sa réaction. « - Maman pourquoi ne m’as-tu jamais parlé de Shino ? - Cela ne te regarde pas. - Mais si au contraire. Alors maman ? » Je sentais venir l’orage mais je m’obstinais. « - Je t’ai déjà dit de ne plus me parler de cette affaire. - Mais maman… - Tais-toi ! - NON JE ME TAIS PAS ! C’EST MON FRERE QUAND MEME ! - CE N’EST PAS TON FRERE ! C’EST JUSTE UN RATE ! - C’EST FAUX ! - NE PARLE PAS SUR CE TON ! - JE FAIS COMME JE VEUX ! JE NE SUIS PLUS UNE ENFANT ! SI TU ME VOIS ENCORE COMME LA GAMINE QUI PLEURAIT SUR TON EPAULE, TU TE TROMPE ! - FILES DANS TA CHAMBRE ! - PARFAIT ! - PARFAIT ! - PARFAIT ! » Je me levai si brusquement que ma chaise se fracassa par terre et je courus m’enfermer dans ma chambre. Au passage, je pris dans la chambre de ma mère la photo de mon frère. Je me mis sur mon lit et la regardai en pleurant. Dans mon dos, la porte s’ouvrit. « - Qu’est ce que tu veux Momiji ? - INO ! » J’eu à peine le temps de me retourner qu’il plongea dans mes bras. Il se mit à pleurer. « - Ino, j’aime pas quand tu cris, sanglota-il. - Moi non plus j’aime pas crier mais c’est comme ça. - Tu vas pas partir, hein ? - Partir ? Quelle idée, pourquoi ? - Ben pour retrouver ton frère ! - Mais non voyons ! » Et tout en le berçant, je me disais que se serait une bonne idée. Je le mis dans son lit et m’endormis près de lui. « - Psst Ino. Réveille toi. - Hein. MOMIJI ! Mais quelle heure il est ? - 8h00. - Quoi ! 8h00 ! AAh ! Chui en retard ! » Je descendis l’escalier à toute allure. Ratant une marche, je m’écrasai sur le tapis. « - Ino, tout va bien ? - NON ! TOUT VA MAL ! JE SUIS EN RETARD ! - Tu ne manges rien ? - Pas le temps ! » Et je sortis en courant. « - TU POURRAIS DIRE AU REVOIR ! cria ma mère. - AH OUAI ! SALUT ! » Je me précipitai dans la rue et arrivai à l’académie. Il était 8h15 et tout le monde était rentré en cours. J’arrivai dans ma salle et m’installai après m’être excusé. Le cours se déroula lentement, trop lentement à mon goût (ben oui 4h sans pause ça fait long). Les cours reprirent après le déjeuner à 14h00 avec les travaux pratiques. Ma journée se termina à 17h00. J’étais fatiguée et la neige d’hiver commençait à tomber. J’arrivai chez moi. « - Coucou ! » Pas de réponse. Cela m’inquiéta. « - Oh oh ! Y’a quelqu’un ? MAMAN ! MOMIJI ! YAMA ! » Je courus dans le salon. Les volets étaient tirés, seul une petite lampe éclairée le sol. Et, à côté, une main. Je fis apparaître dans ma paume une flamme. Un horrible spectacle sortit de l’ombre. Ma mère était par terre, sanglante et pâle comme la mort. L’atmosphère était lourde. A côté du cadavre, Momiji était en boule. Il me vit et je le pris contre moi. « - Momiji. - Ino. - Qu’est ce qui s’est passé ? Qui a fait ça ? - C’est moi, » dit une voie dans mon dos. Je me retournai, Momiji toujours blotti contre moi. C’était Yama. « - Pourquoi ? - Désolé Ino. Mais elle commençait à mettre son nez dans mes affaires et les fouineuses ont le don de m’énerver. - Tes affaires ? - Ne me dit pas que tu n’as rien remarqué ? Une fille si ingénieuse ? Tu me déçois beaucoup. - Alors c’était toi. J’aurais dus m’en apercevoir. A chaque cambriolage des laboratoires de la ville tu étais absent. Quelle idiote je fais. - Et oui, c’était moi. Je n’ais jamais vu une fille de ton âge si intelligente. - D’habitude j’aime bien les compliments mais là j’ai du mal à avaler. - Tu te doutes bien que maintenant que tu sais tout, je vais devoir te tuer ainsi que Momiji. » Je sentis le jeune garçon se mettre à trembler. Il fallait que je le protège. « - Tu serais donc cruel au point de tuer un enfant, le tien qui plus est. - Si c’est pour couvrir mes arrières, sans hésitations. » Deux hommes apparurent derrière lui. Ils portaient de longs sabres d’argents. Ils se jetèrent sur nous. Je pris Momiji sur mon dos et partis en courant. Je passai par ma chambre pour prendre mon médaillon d’or. Je connaissais les passages secrets de la maison par cœur. Il y en avait un dans la cuisine, sous l’évier qui donnait dans le jardin près du portail. « - Vite Momiji. - Ouah ! Trop cool. Y’en a d’autres ? - Oui mais dépêches toi. » Nous sommes arrivés à l’extérieur. J’avais peur. Je finis par m’écrouler dans la neige. Un flux de chakra sortit de mon corps je ne sais comment. Momiji s’effondra à mes côtés. Me retournant, je vis l’attaque que j’avais invoqué sans le savoir. La maison était transpercée de longues stalagmites de glace. Yama et ses hommes avaient dus être broyés. « - Allez Momiji relève toi. - Je peux pas. - Je vois. Le froid a sûrement engourdi tes jambes. » Je le repris sur mon dos. Je n’avais rien, pas d’argent et plus de maison mais je savais où aller. L’académie était encore ouverte. « - Bonjour est ce que Gai-sensei est encore là ? - Non désolé. Il vient de partir, dit la femme de ménage. - Où habite-t-il s’il vous plait ? » Elle me donna son adresse. Cinq minutes plus tard, je sonnai à sa porte. Elle s’ouvrit. « - Ino ? Qu’est ce que tu fais là ? - Je peux entrer ? - Mais bien sûr. » Une chaleur vint soudain me caresser le visage. Le salon aux murs jaune était rempli de poufs et de fauteuils et un canapé moelleux siégeait au milieu de la pièce. Un grand feu brûlait dans une cheminé de pierre et le crépitement des flammes me calma aussitôt. Je posai Momiji sur le sofa. Gai-sensei nous apporta un bol de lait chaud au miel chacun et je lui racontai toute l’histoire. « - Gai-sensei connaissez-vous mon frère ? - Et bien, en fait, je savais que tu me poserais cette question. Il vient ici quelque fois. Je l’aide à affiner ses techniques. Un soir, je l’ai vu devant chez toi. - Mais pourquoi vous ne m’avez rien dit ? - Il m’avait fait promettre de garder le secret. - Mais pourquoi est-il partit ? - Lui seul pourra te répondre. Je ne connais rien de l’histoire de ta famille. » Cette nouvelle me brisa. « - Tu sembles fatiguée. Ecoute, tu va rester ici cette nuit. Demain je te donnerais l’adresse de ton frère, de l’argent et des armes. On ne sait jamais. Vous dormirez dans mon lit avec Momiji. Je prendrai le canapé. - Merci Gai-sensei. » Je me levai et pris Momiji pour le mettre au lit. Je m’allongeai à mon tour et m’endormi. Je me réveillai le lendemain, une peine immense dans le cœur. Je descendis au salon. « - Tiens tiens. Qui voila. Bien dormi Ino ? - Très bien merci sensei. - J’ai tout dit à Momiji. - Ino, on est tous seul maintenant ? demanda le jeune garçon. - Et oui mon ange. » Je m’assis sur le doux tapis rouge et pris un bol de chocolat. « - Tiens, dit Gai-sensei en me tendant une petite sacoche en toile bleue. Accroche la à ta cuisse droite. Il y a tout ce qu’il faut dedans. Voici l’adresse de Shino. Comme tu le vois ce n’est pas la porte à côté. - Non en effet. - Mais j’ai une surprise. » Il m’amena dans le jardin. Un grand cheval bai broutait tranquillement. Il était sellé avec des sacoches de cuirs, une tente à l’avant et des vêtements à l’arrière. Il me vit et vint vers moi. Ces beaux yeux foncés me réconfortèrent et il me donna un petit coup de tête sur l’épaule pour que je lui caresse le chanfrein. Pas très loin se trouvait un magnifique poney tellement blanc que la neige alentour paressait grise. Il portait également une selle avec deux petites sacoches avant et ses grands yeux bleus reflétaient les éclats du soleil. « - Gai-sensei, pourquoi ? - C’est très loin où vous allez et pas question de faire le chemin à pieds. Dans les sacoches j’ai mis de quoi faire à manger et une petite poche avec de l’argent. - Merci Gai-sensei. - Ton étalon s’appelle Cisco et le poney de Momiji c’est Yuki. » Momiji arriva derrière nous. « - Regarde voici Yuki, ton nouveau compagnon. - OUAI ! Trop cool ! - Vous devriez partir. Il est déjà 10h00. - Vous avez raison. » On amena les chevaux devant la maison et je me mis en selle. « - Au revoir, dit Momiji. - Au revoir et bonne chance. Prend soin de toi Ino ! - Oui. Au revoir et merci Gai-sensei ! » Et nous partîmes au trot dans la ruelle déjà bien animée. Nous voyageâmes tout le jour sans pendre une pause. A la nuit tombée, nous étions arrivés au sommet du Mont Kohaku. La vue était d’une beauté sans égale : les rayons or du soleil couchant éclairaient la vallée voisine. Une immense forêt nous entourait et le village allié avait l’air si paisible. La neige blanche scintillait. « - Ino j’ai rassemblé du bois. T’allumes le feu ? - Oui. Va chercher de l’eau à la rivière, lui dis-je en lui tendant une petite casserole. - A vos ordres chef ! » Brave gamin ! Je me mis à desseller les chevaux puis à ouvrir un paquet de ramen. Le dîner se passa dans la bonne humeur. Momiji était apparemment ravie de ce périple. Je montai la tente tandis qu’il lavait la vaisselle. Il alluma la lampe à pétrole et combattit avec moi pendant une bonne heure. Il fut cependant vite fatigué. Le lendemain, nous arrivâmes au village allié. Je pris la carte et demandai à chaque passant la direction. « - Momiji il est midi. Arrêtons nous dans ce bar restaurant. » Les chevaux attachés, nous entrâmes dans la petite bâtisse. « - Bonjour. - Bonjour. Une table pour deux s’il vous plait. - Bien sur ! Mettez vous là ! » Nous nous installâmes et le serveur revint avec les cartes. « - Excusez moi, je voudrai vous demander quelque chose, dis-je. - Allez-y mademoiselle. - Connaissez vous Takashi Aburame ? Qu’a-t-il fait ? Tous les gens partent quand je parle de lui. - C’est un brigand ! - Oh patron. » Un homme assez vieux était derrière nous. Le serveur partit. « - Puis-je m’asseoir mademoiselle ? - Bien sur allez-y. Parlez moi de Takashi. - Et bien voila. Il est arrivé ici il y a environ quatorze ans. Il a fait fortune dans la médecine. Depuis trois ans, il est soupçonné de trafic de drogue mais personne n’a jamais osé lui porter le moindre coup. - Avez-vous entendu parler de son fils Shino ? - Oui, on dit qu’il va reprendre l’entreprise de Aburame. - Bon d’accord merci. - Je vous préviens c’est pas facile d’entrer chez lui. C’est une grande maison entourée de murs et gardée par des hommes armés jusqu’aux dents. - Pas de problèmes. Merci beaucoup. - Mais vous ne mangez rien ? - Non on m’attend. Au revoir. - Bonne chance jeune fille. » Je sortis de l’établissement, suivi de Momiji. « - Mais on va où ? J’ai faim moi ! - On va rendre une petite visite à ce cher Takashi. - J’ai une question à te poser : SAIS-TU SEULEMENT OU IL HABITE ? cria t il. - Il te suffit d’ouvrir les yeux. » Je lui montrai du doigt le haut de la colline où une immense bâtisse s’y dressait. « - Tiens. » Il prit la pomme que je lui tendais, en donna un bout à Yuki et se mit en selle. Nous continuâmes notre route. Les chemins étant assez bon, nous pûmes aller au galop. Deux heures plus tard, nous étions devant le mur d’enceinte. Nous nous cachâmes derrière des arbres. « - Bon, dis-je, y’a plein de gardes. Il faut élaborer un plan. Il est minuit. On va les attaquer. Tu te chargeras de les congeler. - Comme ça ? demanda-t-il en s’exécutant. - Parfait ! Allez allons-y. » Nous laissâmes les chevaux dans la forêt mais un nouveau problème se posa vite à nous : comment franchir le grand mur ? Il était immense et, tous les mètres, des gargouilles imposaient leurs silhouettes de pierres. « - Attend là » dit Momiji. Il partit et revint rapidement avec une corde « - Gai l’avait mis dans mes sacoches. » Il la lança. Elle s’accrocha au bras d’une des statues. Il monta en premier. Une fois en haut du mur, je vis qu’il y avait deux fois plus de gardes à l’intérieur. Ils ne nous avaient pas repérés car il faisait très sombre, grâce aux nuages qui masquaient la clarté de la lune. Un grand bruit se fit entendre. Le bras de la gargouille auquel la corde était attachée avait cédée et s’était fracassé au sol. « - Hein ? C’était quoi ce bruit ? - Regardez là haut ! - On s’est fait repéré ! - Qu’est-ce qu’on fait Ino ? - On se bat ! » Je sautai au sol et courus vers les gardes. Je me battais avec facilité. Ils furent tous à terre en un rien de temps. « - GENIAL ! - Chut Momiji ! » Je pris la direction opposée à la porte principale. « - T’as plus de corde j’imagine ? demandai-je à Momiji. - Ben non mais on peut se servir de l’inégalité du mur pour grimper. - Et mais c’est qui en a sous cette petite tête ! » Nous commençâmes notre ascension. Au troisième étage, une lumière était allumée. Je ne pus m’empêcher de regarder. Cela donnait sur un grand salon aux couleurs chaudes. Des canapés de cuirs rouges cerclaient une cheminée où crépitait un feu. Il devait faire bon comparé au vent glacial qui me fouettait le visage. Et je vis Shino : de cheveux noirs attachés, des vêtements légers. Il était debout et parlait à mon « père ». « - Shino, je compte sur toi pour reprendre mon entreprise. Tu seras riche ! Réjouis toi ! - Oui père. - Allez, vas te coucher. Il est tard. » Il partit. Nous atteignîmes la fenêtre de dessus. Le couloir était vide et nous entrâmes dans la maison. Une lumière vint vers nous. Nous nous cachâmes dans la pièce en face de nous. Le vigil passa. « - Et Ino regarde ! » Je me retournai. « - Le bureau de Takashi ! Coup de pot ! Je vais fouiller. Fais le guet ! » Je regardai dans tous les coins. « - Passe moi un kunaï Momiji. » Il m’en lança un et je pus casser le verrou du dernier tiroir. Je découvris des fioles pleines de poudre blanche et des papiers sur les fioles indiquaient « Opium ». Je compris les affaires de mon père : « Trafic vers la France », « Nouvelle Recette ». C’était effrayant. « - Ino quelqu’un vient ! » Je remis les fioles, pris les papiers et me mis dans l’armoire avec Momiji. « - Vite Monsieur, le taxi est là. - J’arrive. Je prends la mallette avec les échantillons. Veillez bien sur mon fils en mon absence. - Bien Monsieur. » Ils sortirent. Le calme se fit de nouveau. Nous sortîmes de notre cachette. « - Alors, qu’as-tu découvert ? demanda mon petit frère. - Ecoute Momiji, je t’expliquerai tout plus tard. Il faut d’abord trouver la chambre de Shino. - J’ai une idée, dit-il. - Vas-y, crache ta pastille. - Il faudrait qu’on puisse se déguiser en majordome. - Pas de problème, je pourrais me transformer. - Parfait. Tu te transformes et tu vas aux cuisines - Et c’est où ça gros malin ? - Je les ai déjà repéré. - Quand ? demandai-je. - Quand on escaladait le mur. Elles sont juste sous le salon. Oh et puis arrête de me couper la parole ! - Bon ok. Excuse. Et après ? - Tu dis un truc du genre « le fils de Monsieur Aburame veut qu’on lui apporte un bol de lait chaud dans sa chambre ». Tu pars, on se cache et on suit discrètement. - Excellent ! - Bon, en avant ! » Le plan se déroula comme prévu et nous nous retrouvâmes devant la porte de la chambre de mon frère en un rien de temps. Je levai le poing pour frapper mais ne terminai pas mon geste. « - Qu’est-ce que tu as ? » demanda Momiji. Je le regardai. Il avait tellement changé. Lui, autrefois si enfant, si coquet, avait le visage durci par les épreuves de la nature, sa peau bronzée par le soleil, ses vêtements déchirés et des égratignures cinglaient sa jolie tête blonde. La seule chose qui lui restait de son visage d’enfant était la brillance de ses yeux marrons. Je me décidai enfin à cogner à la porte. Aucune réponse. Je pris la poignée. La porte s’ouvrit. La pièce était plongée dans l’obscurité. Un grand lit siégeait contre le mur du fond. Une armoire et un bureau de bois étaient disposés autour de la chambre. Un bruit d’eau venait d’une porte gravée. « - C’est bon, on a le temps, il doit être sous la douche. » Je fouillai partout mais rien, aucun indices. Je regardai dans l’armoire mais idem. Soudain, je perdis l’équilibre mais je pus me rattraper en m’appuyant sur le fond de l’armoire. Une planche céda sous mon poids. Une cachette ? Des coupures de journaux qui remontaient à 14 ans. Je lus doucement les titres des articles : « Enquête sur la famille Aburame », « Disparition de Ino Aburame, fille du célèbre homme d’affaire, dans un tragique accident », « Aucune nouvelles de Ino Aburame », « Ino Aburame retrouvée dans le petit village de Puttobaya ». Je compris à cet instant la vérité sur ma famille. Kaori, la femme que je croyais ma mère, ne l’était en réalité. « - Quelqu’un viens Ino. Vite ! - Hein ? Quoi ? » La porte de la salle de bain s’ouvrit. Je n’eu pas le temps de me cacher. Je me trouvai en face de mon frère. Ses longs cheveux noirs tombaient sur son torse, une serviette nouée autour de sa taille. « - Qui êtes-vous ? demanda-t-il en prenant un shuriken sur son bureau. - Ne t’inquiète pas. Momiji, sors de ta cachette. - Mais qui êtes-vous ? répéta-t-il. - Regarde ça, dis-je en sortant mon médaillon d’argent. - L’insigne des Aburame. Ino ? » Il se précipita sur moi et m’enlaça. « - C’est qui ça ? dit-il en montrant Momiji. - C’est…mon demi-frère. » Shino s’habilla. Puis, une fois assis sur son lit, il m’expliqua certains points restés obscures pour moi : « - Pourquoi avons-nous été séparé ? - Quand je suis né, père était heureux car il voulait un fils pour reprendre l’entreprise de médecine. Tu n’aurais jamais dû venir au monde alors, quand se fut le cas, père a fait tuer notre mère et il t’a laissé seule dans la nature. - Tu vas reprendre l’entreprise. - Ben oui. C’est bien la médecine. - Ah d’accord. T’es pas au courant ! - Au courant de quoi ? - Lis ça » dis-je en sortant les papiers que j’avais pris dans le bureau de Takashi. Il resta sans voix. Momiji s’était endormi sur mes genoux. Pas étonnant, avec la journée qu’on avait eu ! « - Je…je ne savais pas, murmura Shino. - Il faut faire quelque chose. Si cette nouvelle drogue se vend, beaucoup de gens risque de mourir. - Oui mais quoi ? - Je compte sur toi pour trouver des preuves dans le bureau de ton père. Il ne te fera rien. - D’accord mais et vous ? - On va rester ici si tu veux bien. - Bien sur. Il commence à se faire tard. Dormons. » Nous nous couchâmes. J’étais heureuse d’avoir retrouvé mon frère mais je savais que de dures épreuves nous attendaient. Je m’éveillai le lendemain avec un affreux mal de tête. Le soleil doux filtrait au travers des rideaux. Shino avait monté un petit déjeuner et Momiji dormait encore. Je commençai à manger. La porte s’ouvrit et mon frère s’approcha. « - Alors ? interrogeai-je. - Rien, il n’a rien dit. - Pfff ! Bon il faut trouver un autre moyen. D’habitude c’est Momiji qui a les plans. - Ben justement, dit Momiji. - Tiens ! T’es réveillé ! - A propos du plan. Shino tu as un magnétophone ? - Oui. - Bon alors Ino tu vas le prendre. Tu attendras la nuit et tu iras dans le bureau de Takashi en lui faisant croire que tu es un fantôme et tu menaceras avec un kunaï. Tu enregistreras ses aveux et tu donneras la cassette au juge. - Excellent ! Quel stratège ! s’exclama Shino. - Y’a plus qu’à attendre la nuit. » La journée passa lentement. Les secondes ma paraissaient des heures. J’en pouvais plus de tourner en rond dans la chambre. Momiji était allé voir les chevaux et Shino était en cours. Le soir arriva enfin. Après avoir bu un peu d’eau (j’avais l’estomac trop noué pour manger), je pris la direction du bureau de Takashi. J’ouvris la porte. « - Qui est là, dit Takashi en prenant un poignard tandis que j’avançais doucement vers lui. - Allons tu ne me reconnais pas. - Non. Sortez ! - J’ai changé à ce point…papa. - Ino ? - Et oui, c’est moi. Ta fille. Celle que tu as lâchement abandonnée il y a 14 ans. Je reviens de l’autre monde pour me venger. - Vas t’en, dit-il en me menaçant de son poignard d’argent. - Tu ne peux rien contre moi. Je suis déjà morte. - Ne t’approche pas ! cria-t-il en tremblant. - FERME LA ! » Je le plaquai contre le mur et lui gelai le corps. Une expression de peur s’afficha sur son visage blême. « - Alors maintenant tu vas avouer ton trafic de drogue. - Jamais ! Plutôt mourir, dit-il avec un sourire maléfique. - Répète pour voir, murmurai-je à son oreille en mettant mon kunaï sous sa gorge. - D’accord, tu as gagné. » Il avoua tout jusqu’au crime de ma mère. La cassette fut envoyée et Takashi emprisonné. Shino reprit l’entreprise de médecine et Momiji et moi rentrâmes à Puttobaya. Les années passèrent. Momiji devint le nouveau chef du village et moi, je fus une sensei pour tous les nouveau ninjas. Mais Momiji ignore toujours qu’il n’est pas mon véritable demi-frère.
 
     
     
 
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