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Lettre à une grande sÅ“ur…
Par Yuna
Originales  -  Poésie  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Un petit cadeau pour montrer que je tiens à une certaine personne. Parce qu'il ne faut pas d'une journée spéciale pour dire à quelqu'un qu'on l'aime...

J'espère que ça TE plaira ^^

 

À toi, la grande Sœur que je n’ai jamais eue…

Chère Toi,

Il y a peu de temps, on ne se connaissait même pas, on ignorait tout l’une de l’autre. On vivait, chacune de notre côté, inconscientes que le Destin, un jour, nous rapprocherait d’une manière particulière. Il est parfois si étrange de voir à quel point la Vie peut vous apporter autant de bonheur en une seule rencontre, un simple instant, en une unique personne : Toi. Il a fallu d’une seule journée pour que nos chemins se croisent et que nos vies - Ma vie - changent, du tout au tout. Pour le meilleur.

Je n’avais pas imaginé que, ce jour là, je venais de trouver en toi un être qui deviendrait si cher à mon cœur. Tu as d’abord été une présence apaisante, rassurante, réconfortante. Tu étais là, à me parler de toi, à me faire rire, à délirer comme une folle. Et moi, je te suivais, je t’accompagnais dans tes délires - qui depuis sont devenus les nôtres - parce que c’était comme un grand vent frais dans ma vie de jeune femme. Plus je te connaissais et plus te côtoyer me devenait indispensable ; et plus je ressentais ce manque, ce grand vide en moi quand tu n’étais pas là. J’avais c besoin, réel, de pouvoir te sentir là, avec moi, et je m’en rendais compte, tu prenais peu à peu une place plus importante dans ma petite vie. Alors, tu t’es faite fée, petit être miraculeux et si puissant, pour m’aider à avancer quand je tombais ; pour me redonner le sourire si je venais à pleurer ; pour me faire rêver les jours où je perdais espoir. Tu n’en étais peut être pas consciente, mais tu m’aidais chaque jour à grandir, à mûrir, à devenir un peu celle que je suis aujourd’hui. C’est aussi grâce à toi que j’ai pu comprendre que malgré tout la vie vaut toujours la peine d’être vécue, à fond. Parce qu’on y gagne. À tous les coups. Et aujourd’hui je prends conscience que j’ai gagné une grande Sœur de cœur. Celle-là même que je n’ai jamais eue, celle que j’ai toujours voulue, désirée, attendue…

J’ai mis du temps à m’en rendre compte, mais j’ai finalement compris que tu m’étais devenue indispensable, vitale. Et maintenant je ne pourrais pas supporter de te perdre. Tu as apporté la lumière qui manquait encore à ma vie, une présence telle que ne plus t’avoir à mes côtés serait comme me passer d’air, ou de ce qui peut m’apporter la moindre étincelle de bonheur au jour le jour. Ce serait impossible. Invivable. Je ne l’envisage plus désormais, tant ça m’est inconcevable. Et aujourd’hui, j’ai compris que tu as été une de mes plus belles rencontres. Alors, oui, je peux certifier que mon cœur ne désire que cette grande Sœur là pour voisine quand nous serons en marche vers nos contes de fées. Parce que je ne conçois plus ma vie sans cette grande Sœur, sans celle que tu peux représenter pour moi, sans celle que tu es au fond de mon cœur.

Il est possible que ce ne soit là que des mots, mais ils ont été écrits avec une grande sincérité parce que, malgré tout ce que je peux te dire, je voulais te montrer une nouvelle fois à quel point je tiens à celle que je surnomme si souvent Zouzou compte à mes yeux. Parce qu’il n’y a pas d’occasion pour dire à nos proches qu’on les aime. Et je n’avais que ces quelques mots griffonnés sur un papier à t’offrir en retour de tout le bonheur que tu m’apportes. C’est bien peu, j’avoue, mais j’espère pouvoir te faire comprendre que je t’adore du plus profond de mon petit cœur de gamine totalement attachée à sa grande Sœur de cœur.

Je t’embrasse fort ma Kazuha, toi, ma grande Sœur dans le cœur, faute de l’être par le sang.

Ta mymy…

 
     
     
 
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