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Eve of Destruction
Par Neraa
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
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    Chapitre 5     Les chapitres     21 Reviews    
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Oh girl

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, l'univers non plus. D'où le bordel. Le titre est une référence à la chanson des Beatles éponyme.

NdA : Vous avez sous les yeux une version éditée et nettoyée, avec quelques changements mineurs.

Bêta : Duncan

Chapitre 5

Oh girl

La première pensée cohérente de Harry fut une question : « D'où pouvait-il lui venir autant d'air pour que son hurlement soit si long et puissant ? » Il était possible que le type répétait avec soin et régularité pour atteindre un tel niveau olympique.

Le cri s'éteignit pour reprendre de plus belle, encore plus fou et terrifié.

Harry se retourna violemment vers l'origine, et trois pas plus tard il décochait une baffe magistrale à Finch Fletchley, à lui en faire tourner la tête. Avec les yeux révulsés, la bouche distendue en une terrible grimace , Finch Fletchley se tenait la joue d'une main.
Il ressemblait un peu à Ripley, son compagnon de cellule autiste.

L'atmosphère résonnait encore de l'écho du cri et Finch Fletchley faisait la carpe.

Le silence ne tarda pas être brisé par les pas précipités de Thomas, suivis de Bulstrod et Granger. Ils entrèrent en trombe dans la chambre que partageaient les garçons, leur yeux cherchant l'origine de la terreur.

Pour Harry, il n'y avait rien à chercher. Le pauvre bougre de Finch Fletchley était juste un grand passionné des cris, il n'y avait pas d'autre explication aux yeux de Harry. Il s'était mis à crier tout seul, pour rien.

« Qu'est ce qui se passe? Interrogea Thomas, ses yeux fouillant la chambre circulaire dans laquelle se trouvait un crétin blond au teint livide et à la bouche ouverte, et Harry, penaud.

En guise de réponse, il haussa les épaules et tourna le dos à la petite assemblée.

Qu'ils s'occupent du fou, ce n'était pas son affaire.

- Sss ... ssson... haletait Finch Fletchley difficilement.

- Respire Zustin. Tu dois faire une crise. Il me faut un sac en papier. Quelqu'un a un sac en papier? Paniquait Granger.

Harry soupira lourdement, jeta un regard en arrière et intercepta le roulement d'yeux de Bulstrod qui était désormais bien plus intéressée par la chambre que par la crise de démence de Finch Fletchley. Il était vrai que la déco était d'un intérêt renversant : trois lits à baldaquins aux teintures de velours marrons et au bois noir, formaient un arc de cercle, avec à leurs pieds des malles à rangement et des tables de chevet à la tête de chaque lit ; au sol, un tapis aussi jaune que celui de la salle commune. Le décorateur était vraisemblablement monomaniaque.

- Ssss...

Les mots étaient bloqués quelque part au fond de sa gorge. Il ne pouvait faire autre chose que suffoquer avec difficulté, pendant que Granger et Thomas cherchaient désespérément un moyen de le calmer.

Harry décida de continuer de vivre sa vie de son côté comme s'il n'était en rien concerné par les événements qui se déroulaient à trois mètres de son dos. Il reprit l'étrange tissu que lui avait refilé Dumbledore, il n'avait jamais connu une telle texture semblable à de l'eau, sans parler de la couleur, indéfinissable.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire à la fin ? S'agaçait Thomas.

- Son putain de corps a disparu ! Hurla enfin Finch Fletchley.

Harry se retourna vers les autres.

Finch Fletchley le pointait d'un doigt accusateur alors que Granger se demandait quoi penser, que Bulstrod le fixait avec avidité - semblant attendre qu'il se dissolve – et que Thomas était figé dans l'incompréhension.

- Zustin... commença Granger avec une main qui s'approchait de l'épaule de Finch Fletchley pour le ramener sur Terre.

- C'est vrai ! Je le jure !

Il se releva se dégageant de son emprise paternaliste.

- Sa tête était en train de flotter comme un lampion et le reste de son corps avait DISPARU !

Il faisait de grands gestes désarticulés avec ses longs bras dégingandés.

- Insinuerais-tu que j'ai une tête de lampion ? Siffla dangereusement Harry.

L'hystérie prégnante de Finch Fletchley se dégonfla aussi sec.

Et dire que la journée avait à peine commencé et déjà les ennuis pleuvaient.

- Oui ! Enfin, non ! Non, ce n'est pas ce que je voulais dire enfin !

Sous la pression des multiples regards qui convergeaient dans sa direction, son visage luisait délicatement – délicatement quel nanti – Finch Fletchley tira sur le col de sa chemise.

- Ce que j'ai vu, c'est ta tête qui était en train de flotter, détachée du reste du corps !

- C'est quoi ce charabia? C'est une façon sophistiquée de dire que je n'ai pas la tête sur les épaules, que je suis fou ?

Acculé, Finch Fletchley, s'agitait de plus en plus, s'étouffait à moitié de peur et de frustration. Puis, ses yeux s'accrochèrent à ce que Harry tenait dans les mains.

- C'est ça ! Je suis sûr que c'est ça ! Tu l'avais mis, et tu avais disparu ! Vas – y recommence tu verras !

Les autres regardaient le tissu, Harry fixait les yeux fous de Finch Fletchley qui l'imploraient. Se retenant de soupirer, il se plia sans broncher à la requête.

Il jeta donc sur ses épaules l'espèce de cape que lui avait remis Dumbledore, se sentant pour le coup vaguement ridicule.

En fait, ce qui le prit le plus par surprise, ce fut Granger qui jura en zozotant de sa voix aiguë, parallèlement aux autres réactions moins choquantes : l'écho de jurons de Thomas et les différentes folies qui brillaient dans les yeux de Bulstrod (intérêt malsain) et Finch Fletchley (hystérie fébrile).

- Je vous l'avais dit !

Harry baissa les yeux à l'endroit où les regards se donnaient rendez-vous. Son corps avait disparu, il mit dubitativement ses mains, sous le tissu, devant lui.

Elles étaient invisibles.

Il n'entendait plus les voix des autres, alors que tout ralentissait, des battements de son cœur à ses mouvements, car ses pensées avaient dépassé la vitesse de la lumière. Préfigurant la multitude d'usages pratiques qu'il pourrait en faire et s'arrêta sur le principal, la conclusion : rien n'était jamais gratuit. Que voulait Dumbledore en échange de cette arme ? Parce que c'était effectivement ce que Harry y voyait avec de nombreux avantages défensifs et d'innombrables qualités offensives.

« Tout s'explique !

C'était Thomas qui s'était écrié soudainement. Oui, Harry voulait bien qu'on lui explique, il regardait disparaître et réapparaître la pointe de ses pieds pensif et émerveillé.

Thomas adressa un regard entendu aux autres, et pas à lui. C'était pas bon ça.

- Je sais qui tu es, dit-il à Harry, victorieux.

Harry attendit donc, prudent. Il était isolé des autres par les trois mètres de distance et par les yeux accusateurs de Thomas.

Ça sentait le bouc, les emmerdes et St Brutus.

- Tu es avec eux ! Tu es un sorcier comme eux, tu es là pour nous surveiller !

C'était chiant à la fin cet éternel recommencement.

Harry avait lu dans un bouquin à St Brutus, l'histoire de ce mythe grec à propos d'un gars qui avait offensé un Dieu ou un autre et qui s'était retrouvé condamné à rouler une grosse pierre en haut d'une montagne qui retombait le soir avant d'avoir atteint le sommet, le lendemain il devait recommencer.

Harry avait donc cette impression d'être Sisyphe l'éternel bouc émissaire.

L'histoire de Harry le Bouc avait commencé très tôt avec les Dursley où tous les travers de la vie quotidienne étaient de sa faute. Plus tard, à St Brutus, les choses s'étaient calmées, mais les autres gamins avaient senti l'odeur chez ce gosse qui voulait rester en marge. Le gosse en question dégageait un parfum de défiance et de prétention, du coup ça finissait par lui retomber dessus.
Grand amateur de théorie, Harry avait un jour pensé adapter la théorie de Newton, celle de la gravité universelle, avec pour sujets d'analyse lui-même et les emmerdes.

Donc il n'y avait pas de raison pour que cela soit différent ici.

Il fallait y faire face, aussi Harry se redressa, inspira profondément et fixa intensément Thomas. Au coin des lèvres un sourire – les autres se trompaient ce n'était pas de la prétention, c'était de l'ironie. Ironie de la sempiternelle répétition.

- Je ne vois pas de quoi tu parles Thomas, sa voix était rauque, le ton neutre.

Finch Fletchley était plongé dans un état catatonique, ne pouvant détacher ses yeux de l'invisible corps de Harry. Bulstrod regardait Harry dans les yeux, et Granger triturait son appareil dentaire avec le pouce semblant réfléchir à toute vitesse en faisant les cents pas.

- Tu travailles pour Ombrage...

- Dean ! Glapit Granger en s 'arrêtant net.

- Tu fait partie de ses services secrets ou je ne sais quoi, continua t-il sans faire attention à l'intervention de Granger. Tu es un mouchard. Tout s'explique, répéta-t-il, ton sac à dos contenant le minimum et Lupin qui te trahit à la gare en te présentant... et tu connaissais le directeur, je l'ai remarqué. Et tu ne dis jamais rien. Et enfin ce ...truc. Ça se tient. Tu bosses pour eux !

Harry soupira, retira ledit truc et le balança sur le lit. Est-ce que cela valait le coup de répondre? Il s'attendait à des attaques plus véhémentes. Si cela plaisait à Thomas de penser que Harry surveillait ses faits et gestes, il n'allait pas lui ôter ce plaisir. Surtout qu'il ne voulait pas rentrer dans des explications qui ne regardait que lui comme pourquoi avait-il si peu de d'affaires. Et quant au reste... Harry n'en savait pas plus que lui.

- Si tu le dis, répondit-il finalement.

Il attrapa la cape noire qu'il avait trouvé sur son lit après le petit-déjeuner et que Granger et Bulstrod portaient : c'était ça l'uniforme.

De toute façon, il fallait bien que cela arrive un jour ou l'autre, le retour de la suspicion, du mépris et finalement de la haine. Il fallait consommer le divorce le plus rapidement possible. Il s'était cru pendant un instant appartenir à un groupe de naufragés, l'unité ne pouvait durer.

- C'est la démonstration la plus bancale que ze n'ai zamais entendu, s'exclama Granger la spécialiste de la rupture du silence pesant. Ze ne crois pas que Harry – Harry tiqua quand elle prononça son nom – soit ce que tu dis. Ce n'est pas plausible, surtout avec cette histoire de truc.

Elle s'approcha de Harry et lui demanda silencieusement l'autorisation de toucher le tissu. Elle le mit autour de ses épaules et Harry put constater combien c'était étrange une tête qui flotte, Finch Fletchley avait raison : on aurait dit un lampion.

- Où est ce que tu as eu ça Harry? Demanda-t-elle franchement curieuse.

Elle levait les yeux pour le regarder, elle était tout près de lui et portait l'objet du délit. Ses yeux marron étaient profondément ancrés dans les siens, ce n'était pas juste une question. C'était une main tendue, timide, incertaine.

Harry savait se qu'il se passait, il était en général assez doué pour comprendre les intentions des gens.

Même s'il ne savait pas toujours comment réagir.

Pouvait-il accepter cette main tendue de Granger? Pourquoi pas?

- Dumbledore, lâcha-t-il.

- Pourquoi? Questionna-t-elle de nouveau, les yeux écarquillés de surprise.

- Aucune idée.

- C'est peut-être un héritage insinua Bulstrod.

Son sourire était mystérieux. Elle cachait manifestement quelques chose, c'était peut-être elle le mouchard que Thomas cherchait. Elle n'était pas surprise par la magie et elle défiait ouvertement Dumbledore. Harry se garda bien d'évoquer ses considérations à voix haute.

- Si Harry voulait nous espionner avec ce euh... truc, il ne nous l'aurait certainement pas montré et que ze sache ce n'est pas un crime de ne pas avoir une valise pleine à craquer, elle avait mis une certaine condescendance dans ces derniers mots.

Thomas fronçait des sourcils. Il n'était pas convaincu par Granger.

- Je ne te fais pas confiance, » réitéra-t-il furieusement avant de tourner les talons et de monter les escaliers qui menaient à la salle commune.

Finch Fletchley observa quelques secondes à travers Granger avant de sortir à la suite de Thomas.

Ils se regardèrent tous les trois.

Harry n'était pas tout à fait à l'aise avec elles.

Granger ouvrit la bouche, mais la voix de Lupin qui venait d'en haut l'interrompit.

C'était l'heure de la visite guidée de Poudlard.

Et donc ils cavalèrent les tortueux couloirs, montèrent et descendirent les marches sans fin, virent le ciel grisâtre sur une des tours et les murs humides sans tableau dans des cachots.

La voix paisible et tranquille de Lupin décrivait et racontait les unités des diverses ramifications. Selon lui tous les passages qu'il leur montrait étaient liés.

Harry était vaguement intéressé, il se demandait l'intérêt d'une telle visite, vu que Ombrage leur avait fortement déconseillé de s'aventurer à l'extérieur.

Il n'avait pas terminer de se formuler cette pensée quand Granger et Bulstrod ralentirent le pas – et vu que depuis le début de la visite elles marchaient à ses côtés, il ralentit inconsciemment aussi.

« Ta cape, murmura Granger, ze sais pourquoi Dumbledore te l'a passée.

Harry aussi, il s'en doutait sombrement.

- Il veut que tu t'appropries le château, donc la magie. On en a parlé hier avec Millicent. On pense qu'il se passe quelque chose de grave et que Dumbledore nous offre un choix.

Bulstrod s'appliquait à avoir l'air fascinée par le décor.

- Le choix de...

- Devenir des sorciers malgré l'interdiction. Par nous-même. C'est ce que z'ai compris. Millicent aussi. Et la cape qu'il t'a donné en ai un autre signe.

C'était ce que Harry refusait de comprendre. Il était venu à Poudlard pour continuer ce qu'il avait commencé à St Brutus c'est-à-dire : une éducation qui le conduirait à un petit job pour payer sa subsistance et vivre à l'abri du reste du monde.

L'idée d'apprendre la magie était dangereuse, elle sous-entendait la possibilité d'un avenir différent de celui qu'il s'était toujours représenté. Cette idée portait en son sein un poison mortel. L'espoir. Et c'était parce que Harry était profondément pessimiste qu'il arrivait à accepter la merde.

Le reste de la visite se fit en silence, Harry ne répondit rien à Granger, elle n'attendait pas de réponse de toute façon.

Le plus curieux, ce n'était pas les tableaux animés, ni les armures qui respiraient, sifflaient et répondaient malgré le vide qui les habitaient. C'était l'absence d'élèves dans cette école, ils les entendaient toujours, comme un lointain écho, mais ils ne les voyaient jamais. Harry soupçonnait Lupin de les faire passer délibérément par des endroits où il était sûr qu'il n'y avait personne. Harry ne savait quoi en penser.

D'après Ombrage les autres gamins avaient le droit de leur « lancer des sorts » aussi surréaliste que pouvait l'être la formule ne pouvait être prise à la légère. Est-ce que cela signifiait que Lupin les protégeait en les cachant?

D'habitude, Harry avait un bon sens de l'orientation mais le château était un véritable labyrinthe. Il faudrait des mois, si ce n'était des années pour le connaître vraiment. Mais puisque ils n'auraient essentiellement cours que dans une salle concomitante de leur salle commune cela n'avait pas grand intérêt.

Au détour d'un couloir, ils croisèrent enfin des âmes. Des sorciers.

Il s'agissait d'un groupe composé d'un adulte et d'un troupeau de gamins qui devaient avoir dix-onze ans, une classe.

Certains d'entre-eux les regardaient avec curiosité mais la plupart faisaient comme s'ils ne les remarquaient pas. L'adulte, le professeur les observait curieusement.

Il salua Lupin d'un signe de tête, les sourcils se touchant presque, et invita ses gamins à entrer dans la salle dont il tenait la porte.

Le type était plutôt petit, ventru, large d'épaules et arborait une abondante moustache rousse impeccablement coupée qui contrastait avec le désert crânien.
Une fois tous les gamins dans la salle, il s'approcha d'eux, un sourire plastique aux lèvres.

« Et bien, et bien, qu'avons-nous là Professeur Lupin? La visite de M.B? Sa voix était sirupeuse, ses manières proprettes.

Son regard buta sur Bulstrod, il semblait qu'elle faisait cet effet à tous les hommes. « Moldus » ou sorciers.

- En effet, Professeur Avery, répliqua poliment Lupin.

- N'oubliez de leur faire visiter l'extérieur du château, c'est là que c'est le plus beau. »

Après un dernier signe de tête, il disparut dans sa salle de classe.

Granger se plaignit que ses pieds lui faisaient mal. Cela faisait bien deux heures qu'ils marchaient et ils n'avaient fait qu'une visite superficielle d'après Lupin.

Bulstrod et Granger s'étaient lancées un regard de connivence. Ces filles préparaient un coup et Harry en serait, les grandes instances avaient déjà décidé malgré lui.

Thomas et Finch Fletchley avaient fait la visite en silence, se tenant ostensiblement à l'écart de Harry et des filles.

Thomas avait quand même fini par parler, une fois qu'ils se retrouvèrent à trembler de froid sous les coups rageurs du vent glacé.

« Il y a des gens qui volent à cent mètres d'altitude sur des Bon Dieu de balais.

Après avoir tous douté de sa santé mentale, ils regardèrent dans la direction qu'il indiquait.

Et il y avait effectivement des gens qui volaient. Sur des balais. C'était à la fois grotesque et incroyablement fascinant.

- Ça a l'air danzereux, protesta faiblement Granger, songeuse. »

Ils restèrent là à la lisière d'un grand parc et pas loin du stade étrange avec des anneaux et des types qui volaient.

Harry, qui avait été privé de la vue du ciel pendant cinq ans, regardait ces types libres d'atteindre les nuages, avec un serment au fond de sa poitrine. Il jeta un coup d'œil à Lupin qui se tenait discrètement en arrière, il semblait déposer un regard triste et désolé sur eux, quand il remarqua Harry il détourna les yeux.

Sur le chemin du retour, Granger reprit Harry à part, seule cette fois.

« On est dans une école, il y a donc forcément une bibliothèque.

- Tu crois que c'est aussi facile? Qu'on peut apprendre la magie dans un livre?

Granger parut offensée.

- Ne sous-estime zamais la puissance d'un livre, Harry.

Harry n'était pas tout à fait à l'aise avec la familiarité de Granger mais il ne dit rien.

- Dis, peut-on utiliser ta cape ? »

Et voilà comment ça lui retombait dessus ! Malheureusement pour lui, Harry partageait le même vice que Granger : la curiosité.

En effet, cette force était plus forte que le désir d'une vie rangée, plus immédiate que de futures désillusions. Il voulait des réponses à ses questions, il voulait comprendre dans quoi il s'était embarqué.
Et surtout, ce qu'il désirait plus que tout, c'était toucher le ciel sur un putain de balais. Même si pour cela il devait coaliser avec d'improbables alliés.

TBC...

 
 
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