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au 31 Mai 21 :
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You Know I'm No Good
Par Ukiwi
Harry Potter  -  Drame/Général  -  fr
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    Chapitre 2     Les chapitres     2 Reviews    
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Nicht Genügend

Bonjouuuuur !! Aujourd'hui -comme d'habitude- je venais lire une fanfiction d'Artoung (je suis une fan inconditionnelle) quand j'ai réalisé que j'étais inscrite ici ! J'avais complètement oublié que j'avais posté mon 1er chapitre ici!! Désolée encore ! J'espère que celui là vous plaira, lui aussi il est vieux, il doit avoir deux ans...Mais bon faut bien poster ! N'hésitez pas à me donner vos avis, ça m'intéresse ! 

Je voulais également remercier Koibi pour sa review :) ça m'a fait suuuuuper pliaisr d'avoir un commentaire aussi gentil ! Et si seulement je comprenais le fonctionnement de ce site, j'aurais fait une dédicace un peu plus personnalisée ^^'

Voilàààààà et comme tout est déjà écrit, je poste aussi les chapitres suivants :) :)

 

 

Le samedi suivant, soit deux jours après sa provocation en salle de musique, je le surprends en train de faire le mur… Ou plutôt en train de réintégrer l’internat après une soirée sûrement bien arrosée.

Avant de le croiser, je me baladais dans le parc de l’internat, seul et frustré de mon manque de sommeil.

D’ordinaire j’apprécie l’obscurité de cet immense jardin inhospitalier, quand je n’arrive pas à dormir…. J’adore marcher sans but précis et me laisser envahir par mes pensées sans queues ni têtes.

Il est à peu presque quatre heures du matin. Les faibles rayons de la lune le subliment, ses cheveux - désormais blancs aux reflets argentés – se mouvent gracieusement, en rythme avec la brise paisible.

Vu comme ça, à plusieurs mètres de hauteur, il paraît encore plus chimérique. La vision que j’ai de lui à cet instant est irréelle.

Je finis par me résoudre à briser la magie de cette apparition.

Je l’interpelle d’une voix sourde : « Malfoy ? »

Il ne prend pas la peine de me répondre. Pourtant sa position paraît précaire et la hauteur périlleuse.

Mais cela ne l’a visiblement pas découragé à rentrer par là. J’avais déjà entendu parler de ce « passage secret » : de l’autre côté il y a des poubelles, qui permettent de monter sur la barrière plus facilement.

Malheureusement de l’autre côté, c’est-à-dire à l’intérieur du parc, il n’y a rien qui peut amortir la chute. Ce qui fait que les utilisateurs de ce passage ne sont que des vétérans expérimentés…

À ma grande stupeur, il ne saute pas, il reste assis sur le mur. Les jambes se balançant, le visage levé vers la lune. Je le vois attraper quelque chose à sa droite. Ce quelque chose se révèle être une guitare.

Il me fait signe de me taire :

« Tu parles trop. »

Autant dire qu’avec n’importe qui d’autre j’aurais pu mener l’échange verbal, mais avec lui c’est impossible. Même pris sur le fait, il est toujours aussi nonchalant et tranquille.

Parfois ses réactions lymphatiques me font un peu peur, j’ai l’impression qu’il ne ressent rien.

Il met sa guitare – acoustique - sur les genoux. Il entame une mélodie assez douce, les deux mains sur le manche. Sa main gauche chatouille les frettes habilement, tandis que la droite marque de légers graves.

Je constate que sa guitare possède 12 cordes. Sa main droite revient au niveau de la rosace. Elle commence à effectuer des pincements, de plus en plus vite. Le rythme se fait entraînant, on distingue à peine ses mains.

Ses doigts effleurent avec grâce, frôlent, sans réellement s’attarder sur les cordes.

Malfoy semble être, encore cette fois, dans une transe musicale ; tout son esprit est concentré sur son jeu. Il secoue légèrement la tête en cadence.

Je suis transporté par son morceau… Je ne peux détacher mon regard de lui, même en essayant.

Au fur et à mesure, un sentiment de bien être semble se propager dans nos corps.

Je frissonne légèrement, sentant ma peau contaminée par la chair de poule, face à cette sensation inhabituelle.

À la fin, il s’arrête brusquement et je peux entendre sa respiration d’ici. Je ne songe même pas à l’applaudir tellement je suis stupéfait. Les mots ne sont pas suffisants pour exprimer mon état d’esprit.

« Attrape ! »

Il me lance violemment sa guitare au visage. Je la rattrape tant bien que mal pendant que je le vois sauter du haut de son perchoir.

Il minimise la douleur de sa réception, avec un visage impassible. Il me reprend sa guitare, et part dans une direction opposée à celle des bâtiments et de la lumière.

Sa démarche est mal assurée, sa jambe droite boite légèrement. Je le vois s’enfoncer dans l’obscurité.

Incapable de songer à autre chose, je prends le parti d’aller me coucher…

 

Au réveil, le lundi matin, je réalise que je suis encore en retard.

Soupir.

Et que je commence la journée avec Snape... Y’a des matins comme ça on se demande pourquoi on se lève….

J’essaye – quand même – d’arriver à l’heure, dans une course effrénée contre le temps. Je traverse les couloirs du deuxième étage à contre courant, face à la marée humaine. Cependant une collision, avec un groupe d’étudiants, provoque la chute de tous mes bouquins par terre.

Je les ramasse un à un, en pestant allègrement contre ma malchance légendaire. Subitement, une douleur se propage dans ma main gauche. Je sens un pied qui l’écrase méthodiquement.

Sans même lever la tête, je sais que c’est Malfoy. Il vient, sans doute, prendre plaisir à m’emmerder.

Il s’accroupit en face de moi, avec l’air un peu groggy. Son teint est anormalement pâle, et cela contraste avec les cernes énormes qu’il arbore.

Je comprends tout de suite pourquoi quand je croise son regard : ses yeux sont injectés de sang. Il a un joint à la main.

Le temps de me reconnaître et son rire limpide résonne à nouveau dans le couloir.

« Je sais enfin qui tu es » lance-t-il, toujours autant hilare.

Je réplique, en levant les yeux au ciel :

« - Mon identité est si drôle ?

- Non… C’est juste que… tu es… tellement… insignifiant… qu’il m’a fallu… 2 ans pour… savoir ton… nom – je note avec justesse qu’il a du mal à s’exprimer clairement, vu l’état dans lequel il se trouve - … Et encore… c’est parce que… je m’y suis… intéressé…

- Malfoy, pourquoi es-tu autant égocentrique ? »

Comme d’habitude il ignore mes réparties, d’un revers de la main dédaigneux, préférant se concentrer sur son monologue.

« - H-a-r-r-y… P-o-t-t-e-r… - récite-t-il d’un ton hypertrophié - même ton nom… est ennuyeux.

- J’ai pas choisi. Puis c’est déjà mieux que Draco Mal…

- Paraît que t’es populaire… parmi les filles ?

- J’avais jamais fait gaffe

- Y’a pas de quoi pourtant.

- Et c’est pour ça que tu viens m’agr…

- Enfin c’est toujours… les… gentils niais qui ont le… beau rôle… »

Tout en exagérant le soupir qui accompagne sa dernière réplique, il jubile pleinement de me voir sortir au fur et à mesure de mes gonds.

« - Ferme ta gueule.

- Tu deviens vulgaire ?

- Tu te crois vraiment si supérieur que ça des autres ? »

En guise de réponse, ses cils papillonnent ironiquement.

« Moiiiii ? » s’exclame-t-il d’un ton faussement innocent.

« - Oui, toi… Tu sais tu n’es pas si différ…

-Faux ! Faux ! Faux ! » chantonne-t-il à la manière d’un enfant malicieux.

Il pointe son doigt vers moi et s’esclaffe bruyamment. Encore une fois je me sens humilié par son rire. À croire que je ne provoque que cette réaction…

Malfoy profite de ce moment de réflexion pour donner un coup sous mes livres, que j’avais finalement ramassé et que je tenais contre moi. Ceux-ci s’éparpillent à nouveau contre le sol en pierre.

Exaspéré mais résolu, je n’émets aucune objection. Je reprends consciencieusement ceux d’histoire, d’art, de mathématiques et d’anglais ainsi que mon trieur.

Du coin de l’œil, je remarque qu’il s’impatiente. Il tire quelques bouffées de son joint, il tape du pied et regarde plusieurs fois sa montre, s’amusant à commenter :

« Il est 8h16 et 51 secondes…

8h17…. J’irais vite en cours si j’étais toi… »

« Tu n’as pas cours toi ? Ou tu préfères sécher… pour te droguer un lundi matin ? »

Malfoy choisit l’alternative du silence. Il fixe le mur, s’enfermant dans un mutisme volontaire. Le silence s’installe. Blasé, il jette un coup d’œil sur l’énorme Rolex, attaché à son poignet gauche.

« - 8h18.

- Connard.

- Je commence à 8h45, moi. » (les cours durent 45 minutes en Autriche)

Et, faisant preuve encore une fois d’imprévisibilité et de puérilité, il clôt la discussion, en me tirant la langue.

Je le fusille du regard puis reprends mon chemin vers la 7B, conscient des réprimandes futures de Snape.

« C’est une habitude chez vous d’arriver en retard en cours ? » me toise-t-il

Je dois serrer les dents pour m’empêcher de lui répondre. Je me contente de faire passer toute la haine que j'approuve pour lui dans mes gestes et je pose brusquement mon sac, sur ma table habituelle, à côté de Ron.

Bien que l’on soit à la première heure de la journée, la salle 7B est fortement éclairée…

Les immenses fenêtres verticales jouissent d’une vue panoramique sur le parc, qui donne envie de sortir, s’allonger dans l’herbe, et de passer du bon temps…

Pas de souffrir en cours de maths…

« - Quelle réponse suggérez vous, Monsieur Potter, face au problème de la construction d’un trajet de lumière ?

- Euuuh… »

J’essaye de trouver la réponse. Mais j’ai beau me creuser la tête et fixer le tableau d’un air désespéré : impossible. Je ne sais même pas de quoi on parle…

« - Sachant que A’ est le symétrique de A par rapport à D. Et que α AMH A’MH ; puisque dès lors α β… ? » (2) bis

- Je n’en sais rien.

- Quoi ? Je n’entends pas ce que vous dites, vous parlez trop bas… » Cet enfoiré fait semblant de tendre l’oreille dans ma direction, un rictus mauvais aux lèvres…

« JE N’EN SAIS RIEN ! » j’hurle, les joues en feu, gêné d’être le centre d’attention, encore une fois.

Mais malheureusement l’humiliation n’est pas encore finie…

« - Je n’en sais rien, qui ? » réplique-t-il

- Je n’en sais rien MONSIEUR. »

- J’ai aussi un nom. »

- Je n’en sais rien MONSIEUR SNAPE ! »

- Vous avez vraiment été mal éduqué mon garçon. »

Je m'enfonce les ongles dans les paumes de mains pour me calmer, pendant qu’il secoue la tête, d’un air navré.

« Puis je savoir pourquoi vous ne savez pas ? Parce que vous n’avez pas appris ? Ou parce que vous n’étiez pas attentif, comme d’habitude ? »

Il marque une légère pause, ménageant son effet face à son auditoire. Oui, Snape aime se donner en spectacle. Et mon humiliation quotidienne est son show préféré…

« … Ce qui revient au même n’est-ce pas ? Tout comme votre acolyte Weasley, vous plongez inexorablement dans les profondeurs de la nullité…  »

Quelqu’un à l’avant de la classe camoufle son rire en une toux assez peu discrète. Tandis que Ron vire plus rouge qu'il n'est humainement possible d'être.

« D’ailleurs vous avez eu tous les deux « nicht genügend » (appréciation : pas suffisant) au dernier test. Je ne comptais pas les rendre avant la fin de la semaine. Mais je tenais à vous mettre au courant. »

C’est ça connard… Un 5 de plus…. 

« Quel exploit Potter ! Vous réussissez à toucher le fond tout en creusant encore ! »

C’en est trop. Je me lève brusquement.

« Quel plaisir malsain ressentez vous à humilier vos élèves, professeur ?! »

Il écarquille les pupilles de surprise.

Cela fait des mois qu’il me harcèle, s’attendant à ce que je lui réponde. Je ne lui avais jamais fait ce plaisir. Le jeu de « je ne craquerais pas le premier » devait connaître un terme et, étant donné que Malfoy a usé mon quota de patience pour au moins plusieurs années…

« Voyons Potter je suis sûr que vous êtes le seul ici à penser ça… »

Je parcours la classe du regard - et même si je sais que mon aversion pour Snape est loin d’être marginale - toutes les têtes baissées, me prouvent que personne ne va me soutenir.

« Dans ce cas là, je ne préfère pas vous faire perdre une minute de plus… Professeur Snape. »

J’appuie sur son nom d’une façon exagérée.

Je commence à ranger mes affaires dans ma sacoche, sous le regard écoeuré de mon professeur de mathématiques.

En attrapant mon manuel, une note s’échappe d’entre les pages. Je la rattrape d’un geste rageur avant qu’elle n’atterrisse par terre.

Je sors de la classe en courant, sous les regards ébahis de mes camarades. Ron a l’air de ne pas en revenir, il échange des coudes avec ses voisins et commente la scène. Je n’en regarde pas plus.

Je claque la porte, d’une main tremblante.

Dans le couloir, je me laisse glisser contre le mur et – une fois assis par terre – je lis le message. L’écriture est raffinée et élégante, mais le contenu m’échappe.

« Sauras-tu être à la hauteur ? Samedi à 23h, au même endroit. »

Décidément... J'aurais dû rester au lit..

 
 
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