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You Know I'm No Good
Par Ukiwi
Harry Potter  -  Drame/Général  -  fr
3 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     2 Reviews    
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Behindert
Auteur : Ukiwi

Titre : You know I'm no good

Genre : General, Drame, Romance (?) En fait c'est assez dur de la définir

Disclaimer : J.K Rowling ... Who else ?

Résumé : Harry Potter vit paisiblement, dans un pensionnat en Autriche. Jusqu'au jour où un élève - qui est différent de lui dans bien des domaines - fait irruption dans son quotidien... et change beaucoup de choses. Fanfic UA sur fond de guitares et de HPDM !

Note : Bonjour tout le monde ! J'ai décidé aujourd'hui de me pencher un peu plus sur manyfics (que je viens de découvrir) et de poster la seule fanfiction sur laquelle je bosse dur : "You Know I'm No Good". J'avais mis ce premier chapitre en ligne sur fanfiction. net, en juin 2008 et elle a pour le moment 6 chapitre (le septième est bientôt finie). J'ai conscience que le début n'est pas très bon, mais cela dit j'espère que vous l'apprécierez quand même un petit peu, ou si ce n'est pas le cas m'adresser vos critiques : ça m'intéresse ! Bon assez de blabla, place à la fic et n'hésitez pas à me donner vos avis.

 

Chapitre 1 : Behindert (POV HARRY) :

 

La fumée pénètre doucement dans mon corps.

 

C’est enivrant quoique difficilement supportable. Je suis pris de tremblements, mon corps essaye d’évacuer l’indésirable. Je tousse bruyamment, les larmes aux yeux.

 

« Petite nature. »

 

Je cherche d’où vient l’affront. Je plisse les yeux, en vain.

 

« Par ici. »

 

Je les baisse. Malgré le « brouillard » qui se prête à la pièce, ils parviennent à distinguer une masse apathique, écroulée sous le lavabo. C’est irréaliste.

 

Pour résumer brièvement : je suis dans la salle de bain de mon internat, nous sommes mercredi soir et je m’apprêtais justement à me brosser les dents, jusqu’à cette fameuse rencontre.

 

« Un peu de solidarité ne fait jamais de mal » raille l’ombre, d’une voix saccadée.

 

Au même moment, je comprends qu’elle tend le bras dans ma direction, s’attendant sans doute à ce que je la tire vers le haut. Ce que je m’empresse de faire.

 

Une main fine et terriblement douce - en comparaison de la mienne – m’effleure les doigts au ralenti pour finalement s’échapper. Tout le poids du corps, qui s’était hissé en hauteur, retombe en arrière. La tête se cogne contre le siphon et les tuyauteries. Un bruit sourd retentit.

 

... Là ça m’inquiète. Je me penche pour secouer la personne qui gît sur le sol. Celle-ci éclate de rire.

 

« Ça réveille, crois-moi. »

 

Je ne sais pas à qui j’ai affaire, mais ce n’est pas quelqu’un de normal…

 

Il allume à nouveau une cigarette – ou quelque chose s’y rapprochant – avec son briquet, ce qui me permet de voir son visage. L’espace d’une seconde, il est éclairé et je reconnais à qui appartient ces traits.

 

Draco Malfoy.

 

Lui ne me connaît sûrement pas mais moi… Je sais très bien qui c’est. Et à l’heure qu’il est, cet enfoiré est complètement défoncé.

 

Dire pourquoi je le hais reviendrait à expliquer pourquoi l’eau mouille. Néanmoins, je pourrais souligner le fait qu’il est immunisé et privilégié depuis sa naissance. Voilà pourquoi je déteste ce connard. Je dois me battre tous les jours pour survivre dans ce monde, alors qu’il peut faire ce qu’il veut : il est assuré par la richesse de sa famille.

 

À mes yeux, rien n’est pire que l’injustice et Malfoy me paraît en être la parfaite allégorie.

 

« - Alors … behindert (insulte germanique qui signifie "handicapé")… tu dors debout ?

 

- Retourne te coucher, Malfoy. »

 

Pour la deuxième fois son rire cristallin envahit la pièce. Il se cogne aux murs et résonne. C’est désagréable et presque humiliant.

 

« Tu rigoles… La soirée ne fait que commencer. »

 

Il se lève d’un bond félin, ouvre la fenêtre pour aérer, vide ensuite son cendrier dans la poubelle et se met en face de moi. Il arbore une moue moqueuse.

 

« Bonjour, je m’appelle Draco Malfoy, enchanté ! » s’exclame-t-il.

 

L’espace d’un instant, je le dévisage, assez surpris. Puis choisis de l’ignorer, en haussant les épaules et de retourner en traînant les pieds dans ma chambre, qui se situe dans le même couloir.

 

J’ouvre avec délicatesse la porte, qui a la mauvaise habitude de grincer. Après quoi, je remarque que la seule lueur provient de la lampe sur ma table de nuit, ce qui me permet de me mouvoir sans peur de heurter quelque chose.

 

Mon colocataire, Théodore Nott, est déjà couché. Je l’imite immédiatement et me glisse avec plaisir dans mon lit. Je ferme les yeux.

 

Le sommeil ne vient pas.

 

En réalité, je crois que cette rencontre fortuite ne me quitte pas. Pourtant nous avons échangé quoi ? 3 phrases ? Qu’importe. Draco est dans mon couloir depuis 2 ans et ne m’avait jamais adressé la parole, se contentant depuis son arrivée d’agir avec la plus totale indifférence. La routine s’était ainsi installée, l’habitude de s’éviter aussi. On se croisait sans s’en rendre compte, sans exister aux yeux de l’autre.

 

Et ce soir, le lien de silence à été rompu. C’est assez bizarre.

 

Néanmoins, j’ose juste espérer que demain cet épisode sera oublié et qu’on reprendra nos places respectives.

 

Je me tourne une fois dans mon lit, en attendant que le sommeil vienne me chercher. Je me retourne. Je recommence le stratagème plusieurs fois.

 

Mais dès que mes paupières se ferment, la seule vision qui apparaît est celle de Malfoy éclairé par la flamme de son briquet, baignant dans une fumée irréelle. Et ça m’empêche de dormir.

 

Bordel.

 

La nuit devient pénible. Je me réveille régulièrement, à chaque fois en soupirant et en me battant avec mes draps. J’accumule des rêves sans sens dont je ne connais jamais la fin.

 

Au réveil, je suis en nage. Incapable de sortir du lit. Théodore le remarque, et tire gentiment ma couette.

 

« Harrrryyyyyyyyyy, bouge-toi ! »

 

Je cligne les yeux plusieurs fois, aveuglé par le soleil. Les rideaux ont été tirés au préalable par mon avenant colocataire.

 

« T’as qu’à prendre mon tour de douche »

 

Il acquiesce sagement. Plutôt soulagé je remets la tête dans l’oreiller. Tant pis, je sècherais le petit-déjeuner.

 

Une minute plus tard, ou du moins ce qui m’a semblé être une minute, j’entends la sonnerie retentir, qui marque le début des cours.

 

Je ne prends même pas la peine de me doucher ou de me raser : je me contente d’enfiler à la va-vite mon uniforme, d’attraper mon sac de cours et de courir en pestant allègrement contre ce débile mental de colocataire.

 

Je traverse les couloirs au hasard, me heurtant parfois à des élèves coléreux, qui beuglent d’agréables « DÉGAGE DU CHEMIN »…

 

Je finis par arriver, exténué, dans ma salle habituelle de cours, la 7B. La grande pièce est déjà remplie d’étudiants, mais, heureusement pour moi, le prof d’histoire n’est pas encore arrivé. Je m’installe à ma place habituelle, au fond, près des canapés tout en cherchant mes deux meilleurs amis du regard. Je vois Ron aux casiers, qui me fait un signe de la main, et Hermione assise sur la table d’une autre amie, en train d’échanger les derniers potins.

 

Bien qu’il soit 8h du matin, tout le monde est agité et les conversations vont bon train. Lorsqu’un silence religieux se met en place, je constate que Herr Binns est arrivé. Nous nous levons en même temps pour le saluer. Il répond par un hochement de tête qui confirme le commencement du cours.

 

Les heures se succèdent et se ressemblent. À chaque sonnerie, un prof entre tandis que l’autre ressort. Ils parlent, ils parlent, ils parlent. Je suis harassé. Le temps passe trop lentement pendant que je lutte contre le sommeil. Mes yeux se ferment doucement, ma tête se penche, mon attention diminue…

 

« Ding Dong ! »

 

La sonnerie du déjeuner me libère de ce dur combat. Curieusement je retrouve toutes mes forces.

 

« - Harry ! m’interpelle Hermione

 

- On va manger ? enchaîne Ron, son petit ami

 

- Avec plaisir, j’ai raté le petit-déjeuner ce matin.

 

- Encore ?! T’abuses c’est la troisième fois de la semaine !

 

- Et on est jeudi !

 

- J’ai pas choisi d’avoir une attraction pour mon lit...

 

- Crétin ! murmure Hermione »

 

J’esquisse un bref sourire. Puis lance au groupe jovialement :

 

« Vous faites quoi cet aprèm ? »

 

L’avantage d’étudier en Autriche c’est qu’on a seulement cours le matin, ce qui permet de faire ce qu’on veut de notre après-midi. Même si l’école nous impose certaines activités extrascolaires, comme un sport au choix ou des cours de rattrapages…

 

Mais le jeudi est un jour particulier, en effet c’est le seul jour où, tous les trois, on a rien de prévu !

 

« - Je vais retrouver des amies au Museumsquartier (Quartier des musées)…

 

- Mione, me dis pas que t’y vas pour la recherche en Art qu’on doit rendre lundi…

 

- Bien sûr que non ! Je l’ai déjà finie ! s’offusque-t-elle

 

- Incorrigible – marmonne Ron – Bah moi, je vais faire des croquis près du Donauinsel (Ile du Danube)… Et toi Harry ?

 

- Je sais pas trop… Sans doute glander dans ma chambre. »

 

Par contre l’inconvénient de ces après-midi libres, c’est que mes deux amis ont chacun une passion… Ce qui nécessite le fait que je me retrouve souvent seul.

 

Hermione est une droguée du travail, complètement obnubilée par l’idée de se cultiver. Quant à Ron, il adore dessiner…

 

N’importe quand, n’importe où… Surtout en cours, au grand désespoir de Snape (notre prof de maths), qui s’évertue depuis des années à nous enseigner « l’art des chiffres »

 

Depuis ma première année, leurs activités m’excluent parfois. Nous avons beau tout partager, il y a toujours cette différence fondamentale entre nous. Surtout depuis notre quatrième année, où ils ont commencé à sortir ensemble.

 

Par la force des choses j’ai réfléchi à me trouver un hobby, pour arrêter de me tourner les pouces.

 

Et cela fait presque plus de 5 ans que j’ai trouvé : je joue de la guitare.

 

Bien sûr, j’ai mis quelque mois avant de choisir. Je trouvais cette occupation trop commune. Un rêve trop banal d’adolescent.

 

Maintenant, je m’entraîne en cachette, je n’aime pas exposer cet aspect de ma personnalité.

 

Le plus dur dans tout ça c’est que ça me rappelle trop mes parents. Hors de question que les gens fassent le rapprochement. Je ne veux pas être comparé.

 

« Harry j’vais finir par croire que tu veux devenir anorexique ! » s’exclame Ron en s’enfilant un troisième plat de Kaiserschmarren dans la cantine. (dessert traditionnel autrichien plus ou moins considéré comme un plat...)

 

Hermione, comme d’habitude, lève les yeux au ciel, exaspérée par le manque d’éducation élémentaire de son petit ami.

 

Je dévisage - écoeuré et à la fois amusé - mon meilleur ami, mon frère d’arme, mon partenaire de plans foireux, mon remonteur de moral (oui, oui Ron est multifonction)…

 

Ses traits me sont si familiers… Ainsi que tous ses autres attributs : sa maladresse légendaire, ses cheveux roux flamboyants, ses yeux pétillants, sa grande taille, son appétit, ses taches de rousseurs, sa façon de plisser les yeux quand il dessine et de virer rouge tomate quand il est gêné…

 

On se connaît depuis notre rentrée ici. On a été colocataires jusqu’à cette année, séparés à cause d’une banale histoire de bataille de peinture, dans les couloirs à quatre heures du matin… Je reconnais qu’on était pas mal éméchés…

 

Bref. C’est vrai qu’avec Ron, on a fait toutes les conneries possibles mais Hermione a toujours été derrière, empêchant au passage qu’on s’attire trop d’emmerdes. Elle… c’est un peu le pilier de notre groupe d’amis. Elle nous aide dans n’importe quelles circonstances, même si elle rechigne à donner ses devoirs… C’est le genre de fille un peu repoussante au premier abord, qui se révèle avoir un énorme cœur d’or…

 

À la fin du déjeuner, je leur dit au revoir et je marche vers l’aile gauche du lycée. Là-bas il y a des salles de musiques pas très fréquentées, ce qui me permet de jouer à l’abri des autres.

 

Je me dirige vers ma préférée, insonorisée, où j’ai l’habitude de laisser ma Gibson. Une mélodie s’échappe de la pièce. Je pense d’abord à repartir en arrière, mais la curiosité l’emporte.

 

Qui joue d’une manière aussi hypnotisante ? Qui est ce putain de guitariste ?

 

J’ouvre la porte à moitié. En face de moi : un garçon blond, qui n’a pas remarqué ma présence, est en pleine transe musicale. Je suis d’abord stupéfié par sa technique, impressionnante, puis par l’esthétisme du morceau. C’est plus qu’envoûtant… Son doigté est rapide et gracieux. Il dégage un tel charisme que j’en reste figé. À la fin, il lève les yeux vers moi, daignant enfin remarquer la présence de l’intrus.

 

Stupeur. Je réalise deux choses simultanément.

 

C’est Malfoy et il joue avec MA guitare.

 

Je reste sans voix un moment, préférant l’observer. Contrairement à hier soir, je peux distinguer son visage avec précision, pour la première fois à vrai dire. Je m’attarde sur chaque partie.

 

D’abord ses yeux, qui ne reflètent aucune émotion particulière, ils sont d’un gris profond et subtil.

 

Puis, son teint, diaphane.

 

Enfin, ses traits, d’une rare finesse, et assez féminin pour être dérangeant.

 

L’ensemble global exprime une harmonie, une symétrique presque trop parfaite.

 

Il décide de rompre le silence gênant qui s’installe.

 

« Un problème ? lance-t-il d’une voix ennuyée »

 

Les mots me manquent. Je reste là, à soutenir son regard.

 

« - C’est … juste… que tu n’utilises pas… ta propre guitare…

 

- Et alors ?

 

- Et alors, il s’avère que c’est la mienne, ducon.

 

- Combien ? me coupe-t-il

 

- Quoi, combien ? »

 

Il sort son portefeuille en cuir griffé, tranquillement. Mon cœur s’accélère. Je suis ulcéré par le mépris qu’il dégage envers moi et son propre argent.

 

« - Combien pour que tu me foutes la paix ?

 

- Pardon ?

 

- Je te l’achète ta putain de Gibson si tu veux, mais tu dégages.

 

- Je… je…

 

- 1500 euros ?

 

- Quoi ?!

 

- 2000 ? » Il continue à marchander, imperturbable.

 

« - Va te faire foutre !

 

- 2500 ?

 

- Mais ! Qui tu es pour te permettre de …

 

- Tant pis. »

 

Malfoy s’approche de moi à la manière d’un prédateur avec sa victime. Il est, trop vite, si près que je sens son souffle contre moi.

 

« Tu aurais mieux fait d’accepter, behindert…. »

 

Un frisson parcourt mon corps en une fraction de seconde, comme si j’étais pris au piège.

 

Mes pupilles sont saisies d’horreur quand je le vois brandir ma chère Gibson en l’air. Le temps se fait affreusement lent et j’ai l’impression de voir au ralenti sa chute, fatale, contre mon ampli.

 

« Nooon ! »

 

Malfoy interrompt le processus de destruction au dernier moment. Il se retourne vers moi, visiblement satisfait de m’avoir taquiné. L’atmosphère devient d’un coup moins pesante.

 

Je soupire de soulagement quand je le vois sortir de la pièce. Un peu moins quand je m’aperçois qu’il a négligemment jeté derrière lui ma guitare...

 
 
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