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Bievenue à Carys!
Par Colbie Caprice
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
3 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Enthousiasme général

Bienvenue à Carys

Disclaimer : Rien d'Harry Potter et de son monde ne m'appartienne. Cette histoire est toutefois sortie de mon imagination!

Genre :Humour

Résumé : Une control-freak, un psychopathe et une artiste paumée, ça vous dit? Eh bien, c'est à cela que devra s'habituer Poudlard alors que les élèves se rendent dans une école étrangère pour «tisser des liens». Comme on dit, chose forcée n'égale pas chose appréciée!

Chapitre 1

Sous une tempête assez forte pour déraciner le Saule et la tour nord en même temps se trouvaient les élèves de Poudlard. Ceux-ci, rassemblés ici et là dans la cour inondée, tentaient tant bien que mal de se réchauffer alors que leur bien-aimé directeur les avait rassemblés, pour une raison X, devant le portail de l'école.

Trempés de la tête aux pieds, les élèves n'entendaient pas à rire, surtout qu'ils ignoraient tout de la dernière lubie du directeur excentrique. Une expérimentation quelconque, une blague douteuse? Tout le monde se souvenait de la fameuse «blague du centaure déchaîné»... Mais bon, ça, c'est une autre histoire!

Face aux protestations de leurs protégés, les directeurs des quatre maisons, les professeurs McGonagall, Rogue, Flitwick et Chourave, leur avaient intimés l'ordre de la fermer et de se rassembler dans le parc.

Eux-mêmes glacés jusqu'aux os et à moitié cachés par un fourré aux branches mortes, les professeurs s'affairaient joyeusement à grincer des dents.

- Eh merde, marmonna Rogue en tirant un peu plus sur sa clope.

Il éternua un bon coup et, devant lui, Minerva McGonagall, le nez caché dans une écharpe Gryffondor et enveloppée dans son horrible cape écossaise, leva les yeux au ciel :

- Vous savez, Severus, si vous cessiez de fumer cette immondice, vous auriez pu voir, sans cette fumée, la température épouvantable et vous vêtir un peu plus! Vous ne portez même pas de manteau!

«Bon sang, mais quel conne!» pensa-t-il.

- Lorsque j'aurai besoin de vos conseils, la flûte écossaise, je vous les demanderai!

Un coup de tonnerre retentit, étouffant ainsi la réplique de la dame offensée.

Pendant ce temps, à une centaine de mètres de là se trouvaient trois jeunes sorciers. L'un était débraillé, l'autre tentait de se réchauffer et la dernière était bien emmitouflée.

C'était, bien évidemment, Ron Weasley, Harry Potter et Hermione Granger. Grâce au feu magique (pathétique compte tenu de la situation, avons le) qu'Hermione avait créé, ils ressemblaient moins, voyons le côté positif des choses, à des éponges humaines, ce dont Ron était très fier.

- Quelle chance que tu écoutes toujours en classe, Hermione, dit-il en claquant des dents.

- En effet, répondit-elle en reniflant dédaigneusement. On ressemblerait tous à Neville, sinon.

Tous se tournèrent pour regarder le pauvre Neville, bleu comme un glaçon.

- Ouais, pas de chance, dit Ron en étouffant un bâillement.

Il secoua un peu sa cape et s'écria soudainement :

- Voulez-vous m'expliquer pourquoi il était nécessaire de nous réveiller si tôt? Ils auraient pu nous avertir que lorsque les diligences seraient arrivées!

- Ron, boucles-là un peu un peu, marmonna Harry.

- Tu sais bien que ça prend du temps se rendre au Canada! cria Hermione à travers son écharpe.

Vous avez remarqué, han? Notre trio national était les seuls à connaître la destination surprise. Hagrid s'était échappé alors qu'il avait un peu trop forcé sur l'hydromel.

- Eh, vous zallez rencontrés... burp... des Canadiens! Ce n'est pas génial, ça?

Il s'était ensuite lourdement affalé sur la table de bois massif, renversant le chaudron qui lui servait de tasse sur Ron qui passait par là.

Cette brève déclaration fut dite trois jours avant le grand départ et c'est dans ces moments qu'on constatait qu'être les meilleurs amis d'Hermione Granger avait plusieurs bénéfices. En effet, par un vendredi soir, on pouvait poser notre cul sur une chaise et jouer aux échecs : le rat de bibliothèque était sur le coup.

Deux heures plus tard, elle était revenue et déclara pompeusement :

- Les garçons, nous partons pour Carys.

- Ah, dit Ron.

- C'est une ville? renchérit bêtement Harry en réussissant, pour la première fois en sept ans, à battre Ron aux échecs.

Un silence s'ensuit et, devant tant d'enthousiasme, elle décida de leur donner des renseignements.

Durant cette palpitante demi-heure, qui ce le révéla vraiment pour Harry mais un véritable soporifique pour Ron, ils apprirent que Carys abritait des petits surdoués en magie.

- Des petits Percy, finalement, dit Ron et Harry éclata de rire.

Elle fronça les sourcils, lui abattit son grimoire sur la tête et reprit :

- Idiot! Ce sont des génies, comme on pourrait dire, alors cesse de geindre. Je ne vois pas ce que vous trouvez de mal aux surdoués, rajouta-t-elle avec agacement.

- Même s'ils portent des chapeaux de castor? demanda le rouquin d'un air innocent.

Harry s'abstint soigneusement de rire.

Donc, pendant que Rogue s'asphyxiait, que McGonagall reniflait et que Neville congelait, Hagrid sortit de nulle part et leur hurla un subtil «DÉGAGEZ!». Conseil judicieux car des centaines de petites calèches volantes oscillaient dans leur direction.

- Depuis quand le vieux fou achète des calèches volantes? dit Malefoy de sa voix traînante.

Et depuis quand l'hybride est bon à autre chose qu'à se saouler, dit Crabbe ou Goyle en s'esclaffant bruyamment.

- Ta gueule, le singe, dit sèchement Malefoy.

Seul lui avait le droit de dire des blagues racistes, bordel de merde.

Cette charmante tirade se termina par une démarche (traînante, bien évidemment) vers l'une des calèches écaillées. Après s'être installés (lire après que Malefoy s'est installé et que les autres est prit la place qui restait), le Professeur Dumbledore jugea que le moment était opportun pour donner des renseignements sur la destination «mystère».

Donc, au travers des engueulades, des points d'interrogation et des nez coulants, il se mit à discourir sur l'importance de tisser des liens entre les différentes nations, de tous se respecter, et blablablabla...

Plus personne n'écoutait, en fait, trop occuper à courir vers la calèche la plus proche.

Lorsqu'il dit «toute l'année», toutefois, tout le monde la boucla. Fier de son petit effet, Albus déclara :

- Oui, nous allons en effet nous rendre à la grande école de Carys, située en territoire canadien, où nous allons rencontrer de nouvelles personnes et tisser de nouveaux liens. Vous y vivrez et y étudierez. Naturellement, je vous demande d'être civilisé et de bien représenter...

Cette phrase fut interrompu par Hagrid qui, telle Jeanne d'Arc, s'élança vers le cheval cornu (appelé communément «licorne») et hurla «ALLEZ-Y!».

Ne se préoccupant absolument pas du fait qu'il était toujours dans les escaliers alors qu'il devrait être embarqué, Albus Dumbledore regarda, pour une raison X, Hagrid gesticuler dans sa direction.

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