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au 31 Mai 21 :
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Fall in love, or in the stairs ...
Par In-Your-Head
Harry Potter  -  Romance  -  fr
2 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     2 Reviews    
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Prologue : Se souvenir ...

Note de l'auteur : Tout d'aboird, je tiens à m'excuser pour le titre de la fiction, mais ... c'était juste trop tentant x) De plus, il me faut absolument préciser que je suis atteinte de la maladie du smiley, vous en découvrirez donc partout dans mes messages de début-fin de chapitres ! Ca se soigne pas, j'ai déjà essayé ... :D Ah, et c'est ma première fic', soyer indulgents, hein. Vous n'em ! 8D

Genre : Romance

Prairing : C'est un ... Vous allez vite trouver xD

Rating : K+ (Vraiment au cas ou, on ne sait jamais)

Disclaimer : Et tout appartient bien sur à la Grande Manitou : JK Rowling (<3)

ATTENTION : Ceci est un yaoï. Il n'y aura pas de scène explicite ou de lemon (Si jamais c'était le cas, je préviendrais en début de chapitre et changerais le rating, mais rien de tel de prévu). Cependant, il s'agit tout de même d'une relation entre deux hommes. Aussi, toutes personnes homophobes, racistes de l'amour entre hommes, est prié d'aller jurer sur ma tête ailleurs. Merci !

Bonne Lecture \o/

Prologue : Se souvenir ...

 

"J'aimerais être une larme..."

 

La pluie tombait depuis plusieurs heures déjà. De temps à autre, elle se transformait en grêlons, fracassant ce qu'elle trouvait sur son passage. Mais même en forme de liquide, elle réussissait à percer le cœur d'un jeune homme roux, qui marchait depuis plusieurs heures. Un peu plus loin, au bout de la rue, une dalle en pierre surmontée d'une croix. Dessus, nettement, on peut lire :

 

"Fred Weasley

Born the 1st April 1979

Dead in May 1998

Son of Poudlard

We don't forget you."

 

Et sur la croix, fièrement, repose une écharpe aux couleurs de Gryffondor, Rouge et Or. Fièrement, mais tristement. Le vent soufflait, mais elle n'était pas ballotée comme elle aurait du l'être. La pluie l'avait gonflée, et elle ne pouvait plus se soulevée seule. La mort l'habitait. Elle habitait la mort. Appartenue à un jeune homme décédé, l'écharpe reposait, aux yeux de tous, prouvant son attachement et sa jeunesse. Mais n'était-ce point assez triste de voir que seule une écharpe, un simple bout de tissu, représentait une grande âme, au cœur de feu, et à l'esprit vivace. Les couleurs étaient les bonnes, mais la qualité suffisait-elle? N'aurait-il pas mérité plus, ne serait-ce qu'un tout petit peu plus? Mais le moment n'est pas aux questions. Celles-ci viendront après, naturellement, seule. Le moment est aux pleurs, aux larmes. Comment ne pas pleurer tous ces morts, ayant souffert pour un monde meilleur. Pour un pays vivant. Pour un Poudlard Libéré!

 

"Pour naître dans tes yeux..."

 

Le grincement qui suivit venait du portail, à l'entrée du cimetière. Les oiseaux, qui semblaient tous aussi triste que le temps, s'envolèrent tous comme un. Ils avaient encore une fois eu peur de la même personne. Celui qui, depuis plusieurs semaines, venaient chaque jours. Celui qui restait parfois plusieurs nuit d'affilées. Celui qui était tirer de ses pleurs par une petite femme un peu grassouillette aussi rousse que lui. Celui qui avait la même expression qu'un mort, mais qui était vivant. Ce garçon brun, qui avait autant vécu pour son frère, que son frère avait vécu pour lui. Et il resterait vivant pour lui, car il se l'était promis. Avant qu'il ne... Le mot ne sortait toujours pas. Comment avoué que son frère, son jumeau, son double, ne soit plus à côté de lui, sur cette terre. Si il avait été à côté de lui, il aurait mieux supporté sa mort, mais là, il était devant lui. Juste devant, sans aucune possibilité de le revoir.

 

Le garçon marchait toujours, se tenant droit. Mais cette droiture ne révélait pas de la fierté. Seulement de la douleur, qu'on pouvait lire jusqu'au fin fond des prunelles, et dans les plis du visage. Il avait pris plusieurs années en une soirée, et ne faisait rien pour les perdre. A quoi bon, son frère était mort. Il fit le tour du cimetière, comme à son habitude, et déposa une fleur sur chacune des tombes. Comme à son habitude... Et il s'arrêta finalement devant la plus ressente, comme à son habitude. Tout ce roulement avait débuté vingt-quatre jours plus tôt. Quand la faucheuse était passée, et avait retenu l'âme de son frère avec sa serpe. Sans prendre son frère pour autant. Pourquoi n'avait-elle pas inversée les rôles des deux jumeaux. Cela aurait été tellement plus simple. Pour lui, pas pour l'autre, qui aurait du remplir les même démarches que George était en train d'accomplir. C'est Fred qui aurait souffert, au lieu de George. Mais pour les autres, est-ce que ça aurait changé quoique ce soit? Un jumeau au lieu d'un autre, et alors quelle importance? Quelle différence?

 

Enfin assis, ses yeux se fixèrent sur cette pauvre écharpe, malmenée par les intempéries. Et dès qu'elle s'envolerait, George se l'était promis, à lui même, il serait tant de mourir, et de rejoindre. Mais elle ne daignait même pas bouger, comme si elle souhaitait prolonger sa torture. Comme si elle avait décidé de ne jamais s'envoler, de le laisser dépérir, sans que jamais la mort ne lui permette de rejoindre celui qui lui avait manqué un instant avant qu'il ne meurt. Celui avec qui il avait tout partagé. Celui qui était si sur de lui, mais si sur de son frère aussi. Car ils étaient différents, tout en étant identique. Ils se ressemblaient physiquement aussi bien que mentalement. Et la transmission de pensées entre les deux n'aurait pu étonner personne, quand on les voyait dire la même chose au même moment. Ce caractère joviale que tout le monde leur connaissait s'était estompé sur l visage des deux garçons au même moment. Fred était mort, il n'avait plus eu l'occasion de sourire. Fred était mort, son frère n'avait plus jamais eu l'occasion de sourire. Au final, c'était comme s'ils étaient morts ensemble. Comme des frères.

 

"Vivre sur ta joue..."

 

 

Le cœur gonflé, il ne se relève pas. Il ne bouge plus depuis treize heures. Depuis sept cent quatre-vingts minutes. Depuis quarante-six milles huit cent secondes. Il les compte, les unes après les autres. Mais cela ne suffit pas à apaiser son chagrin. A lui faire oublier, ne serait-ce qu'un instant. Tout est encré trop profondément pour oublier du jour au lendemain. Et oublier n'est pas la meilleure des solutions. Qui voudrait oublier son frère? Sa deuxième moitié? Personne. Il était partagé par la tristesse et par la fureur, ne l'avoir vu mourir sous ses yeux. Et il décida d'ouvrir une deuxième partie sentimentale en lui-même, afin de pouvoir ressentir les deux en même temps. Deux sentiments qui s'affrontaient depuis vingt-quatre jours, avaient enfin trouvés une place dans une partie de son âme. Mais ils étaient encore séparé, et il était à craindre qu'ils ne se trouvent et ne se mélangent. Cette fusion donnerait naissance à la vengeance, qu'il ne voulait surtout pas éprouvée. Pas en ce moment tout du moins. Son deuil finit, il verrait. Peut-être plus tard. Tout sauf maintenant. S'il y avait bien une question qu'il ne se posait pas, c'était pourquoi il n'essayait pas d'être heureux. A quoi bon, puisque Fred n'était plus là pour rire avec lui. Cela faisait dix-neuf ans qu'ils étaient nés, et jamais, au grand jamais, ils 'avaient été séparés. Jamais ils n'avaient été quelque part l'un sans l'autre. Premièrement, personne ne cherchait à les séparer, et deuxièmement, car ils n'auraient pas voulus. Tout simplement. Mais désormais, il n'aurait plus jamais le choix. Il devrait vivre sans son frère. George devrait vivre sans Fred.

 

Après être descendu, le soleil remonte. A l'ouest, ce qui permet à George de regarder la tombe, sans se détruire les yeux. Et il remercie Dieu d'avoir créer ce roulement. Tout en le haïssant de lui avoir volé son frère. Mais après tout, peut-être est-il mieux là-haut, à regarder les gens souffrir, que en bas à souffrir avec les autres... Non! Il n'est pas comme ça. Il préfère souffrir, que de voir souffrir. Sinon il ne serait pas mort. Car la mort fait le mal, et s'il avait préféré voir souffrir, elle l'aurait fait. Pour pourrir sa vie, comme elle avait pourri celle de George. Mais n'était-il pas un peu tard pour se plaindre. Au final, cela aurait-pu être pire. Ils auraient pu tous mourir. IL aurait pu gagner, et les torturer jusqu'à la mort. Ils auraient pu vivre dans la crainte d'être un jour tous tuer, et il aurait pu voir leur cadavre s'amonceler autour de lui. Mais en ce moment même, il n'y avait qu'un mort devant lui, et il en était presque à croire que sa mort était pire que toute les autres. Car c'était Fred qui était enterré. La mort avait bien frappé. Elle en avait tué un, et avait assassiné l'autre en même temps. Mais George résistait, et il savait que se tuer ne ferait que lui faire plaisir. Alors il vivait. Pour son frère, pour sa famille. Et pour tous ceux qui souffriraient de le voir étendu, mort.

 

Le porte grince à nouveau. Deuxième fois en deux jours, les oiseaux s'envolent. Ils reviendront dans quelques heures peut-être. Si la porte ne se rouvre pas. Le jeune homme roux disparait, dans les profondeurs de la rue principale du petit village. Il reviendra, c'est sur. Car il y a vingt-quatre jours, son frère est mort.

 

"Et mourir sur tes lèvres..."

 

OoO

Ca vous n'a plus ? O.O

Si oui, z'avez la suite maintenant, parce que de toutes façons, le prologue sert pas à grand chose xp

Et désolée pour les fautes si y'a des fautes, hein. Je suis grammaticalement abimée x)

Et puis, et puis ... Review ? *sort*

Merciiiii d'avoir lu !

 
 
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