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au 31 Mai 21 :
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Une pureté éclatante
Par Elfy
Sherlock Holmes  -  Romance/Suspense  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 14     Les chapitres     24 Reviews    
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La capture

Bon, il va falloir que j'étale un peu ma vie.
J'avais dit que ce chapitre arriverait vers Noël.
Ca a été le cas : j'en avais fait une première version le 27.

Sauf que quand je suis revenu de vacances : pas de chapitre 14 !
Le chapitre n'avait pas été envoyé, semble-t-il...
Donc obligé de tout refaire...

Breyf, c'est le dernier, il est un peu plus long...
Enjoy, je crois que le bonus passera à la trappe, ça m'a démotivé :/ !

 

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Journal du 16 Novembre 1887

Le meurtrier des Openshaw enfin arrêté ! Holmes frappe encore !

 

Hier soir, vers seize heures trente, Scotland Yard a finalement
mis la main sur le meurtrier présumé des Openshaw.

James Calhoun, capitaine de feu le Lone Star déclaré mort en
Septembre dernier, était suspecté du meurtre de trois membres
de l'illustre famille Openshaw : Elias Openshaw, son frère Joseph et
son neveu John.

Cependant celui-ci avait survécu au naufrage de son bateau et avait pu
regagner sa destination initiale après plusieurs heures de nage.
Arrivé sur place, il aurait reçu une lettre d'Holmes qui l'aurait mis dans
une rage folle¹.

Il serait alors venu à Londres pour exercer sa vengeance, participant
au passage au vol survenu il y a quelques semaines à la boutique Garrad.
Finalement, grâce au génie d'Holmes et à l'intervention de Scotland Yard,
lui et ses complices dans l'affaire du vol² ont pu être arrêtés !

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¹ L'auteur des propos ne souhaite pas être identifié.
² Voir notre dossier sur Gary Helver en page 8.

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        Je venais de lire l'article à Holmes, avec une pointe de satisfaction non dissimulé quant au fait que Scotland Yard n'avait pas été cité dans l'entête de l'article, à l'inverse d'Holmes. Je souriais encore plus en pensant à la tête que feraient Gregson et Lestrade en lisant ce même article. Ce même si mon acte de bravoure n'était évidemment pas mentionné...
Holmes quant à lui, regardait d'un air absent par la fenêtre. A l'énergie débordante de la veille, faisant suite à la capture des malfrats, se substituait maintenant la léthargie habituelle qui l'animait à la suite d'une affaire particulièrement intéressante. Il allait sans doute passer la journée à ne rien faire, vautré dans un canapé, avant de passer les suivantes à faire quelques expériences dans sa chambre ou à jouer du violon, ce qui ne serait pas pour me déplaire. Je n'avais pas eu, au cours du dernier mois, l'occasion de l'entendre jouer. Et les moments qu'il passerait dans sa chambre seraient pleinement consacrés à la mise en forme du présent récit. D'ailleurs, il ne me reste plus, au moment où j'écris ces mots, qu'à raconter comment la capture de ces malfrats avait eu lieu...

 

        Cela faisait deux semaines que les diamants avaient été retrouvés, et les voleurs couraient toujours. Nous étions, bien sûr, allés à Hanover Square. Mais nous n'y avions rien trouvé, et l'enquête était au point mort.
C'est finalement grâce à cinq pépins d'orange que l'affaire reprit son souffle : ils arrivèrent un matin, dans une enveloppe quelconque mélangée au reste du courrier. De toute évidence, Calhoun voulait en finir et pensait pouvoir le faire dans les jours à venir. Les pépins étaient accompagnés d'un petit message, calligraphié de la même manière que celui que John Openshaw nous avait amené.

« J.C. for L.S »

De la même manière qu'Holmes s'était présenté comme venant de la part de John, Calhoun semblait venir pour venger le Lone Star. La comparaison me sembla plutôt déplacée, mais je n'en dis rien. Holmes ne dit pas un seul mot, et se dirigea vers la cuisine avec le mot. Ses yeux brillaient quand il revint, de cette même folle lueur que la veille de notre opération à la South Villa. Il avait une piste pour retourner à son avantage le piège que lui préparait Calhoun.
Il me prévint qu'il ne fallait alerter Scotland Yard sous aucun prétexte, car ceux-ci risquaient d'amener Calhoun à rester dans l'ombre. J’acquiesçais en silence, regardant Holmes enfiler son manteau. Il me dit aussi de ne pas bouger le temps qu'il revienne, qu'il aurait certainement besoin de moi à son retour. Lorsqu'il sortit de notre appartement, je restais planté sur place, ne réalisant que difficilement la vitesse à laquelle Holmes s'était précipité vers l'extérieur.
Il était dix heures vingt.

 

        Il ne revint pas avant que l'heure du déjeuner ne soit largement dépassée, environ quatre heures plus tard. Il me fut facile, à sa démarche, de deviner où il était allé. Comme pour confirmer mon soupçon, il s'approcha l'air hagard et je pus sentir sur lui l'air caractéristique de l'opium. Était ce donc là l'unique raison pour laquelle il m'avait demandé de rester ? Pour que je puisse m'occuper de lui ? Je décidais de le sermonner vertement lorsqu'il récupérerait ses esprits.
Difficilement, je parvins à le tirer jusqu'à sa chambre et à le déposer, assis, sur son lit. Certes Holmes était fin, mais le poids des muscles combiné à mes vieilles douleurs ralentissait ma progression bien qu'il m'aida en tenant légèrement sur ses jambes. Cet effort, bien qu'infime, auquel s'ajoutait le choc thermique lorsqu'il était entré, l'avait fait transpirer presque autant que moi. Je levais les yeux au ciel en décidant d'éponger la sueur avant qu'il ne tombe malade. J'enlevais sans ménagement son long manteau, en sortant par la même occasion sa vieille pipe noire d'une de ses poches et remarquant que l'autre recelé un papier chiffonné. Je lui retirais aussi son écharpe, avant d'aller les accrocher sur le porte manteau du salon. Avant de revenir dans la chambre, je passais à la cuisine pour mouiller un chiffon et l'emmener avec moi.

En revenant, je vis qu'Holmes transpirait encore plus, ce que j'attribua aux effets secondaires de l'opium : sans doute était-il atteint d'une de ses fièvres délirantes induites par la substance. Je retirais son gilet, puis les bretelles qui retenaient sa chemise. Quelque chose me parut alors étrange. Je pouvais distinguer, sous le coton rendu légèrement transparent par la transpiration, une marque rougeâtre  Je m'empressais de détacher les premiers boutons de la chemise puis de l'ouvrir.
Il n'y avait pas qu'une trace. Tout le long de son flanc droit s'échelonnaient des marques de coups. On avait dû l'attaquer, près d'une demie-heure auparavant, sur le chemin du retour. Il était donc plus que probable que la transpiration vienne de la douleur que provoquaient ces meurtrissures. Je glissais délicatement sa chemise de ses épaules et déposais le chiffon tiède sur le côté droit de son torse, avant de retourner à la cuisine faire bouillir de l'eau. En attendant que celle-ci chauffe, je retournais auprès d'Holmes, posant mon front contre le sien pour vérifier sa température. Il était gelé, la transpiration drainant rapidement la chaleur de son corps.
Après avoir placé d'autres chiffons humidifiés dans l'eau bouillante sur son flanc, je couvris celui-ci d'un bandage pour les faire tenir. Je déposais ensuite une petite bouillotte pour maintenir sa température suffisamment haute, puis tirais les draps.
Lorsqu'enfin je fus sûr que son état irait en s'améliorant, je pris un livre en décidant d'attendre dans sa chambre qu'il revienne à lui.

 

        Je m'assoupis rapidement, et ne revenais à moi qu'aux alentours de seize heures. Holmes dormait, relativement paisiblement. La douleur s'était semble-t-il légèrement estompée, bien que les effets analgésiques de l'opium se soient dissipés. Son état s'étant stabilisé, je le laissais quelques temps dans le but de trouver des indices sur ce qui avait pu lui arriver. Je me rappelais alors le papier chiffonné dans la poche de son manteau. Je me dirigeais vers celui-ci, fouillais la dite poche et en sortais la boule. Doucement, je l'ouvrais. Seuls des coordonnées  et une heure étaient inscrites :

51.5233 ; -0.1464
18h36

Rien d'autre, aucune date. Alors que je m'apprêtais à chercher à quoi correspondaient ces coordonnées à partir d'un atlas, Holmes arriva dans le salon. Il m'apparut rapidement qu'il souffrait encore de ses blessures, même s'il tentait de le cacher. Il ne souffla pas un mot, me regarda pendant plusieurs secondes. Je soutins son regard, jusqu'à ce qu'il se décide à ouvrir la bouche :

« Nul besoin de chercher, Watson. Nous partons dans une heure pour Crescent Park, préparez-vous... Il faut prévenir aussi prévenir l'élite de Scotland Yard... »

Il me glissa ces mots avec un rictus dont il me fut difficile de savoir s'il était d'amusement ou de douleur. Je préférais garder l'image d'un Holmes fort et inébranlable, choisissant donc qu'il cherchait là encore à moquer Gregson et Lestrade.

 

        L'heure fut consacrée à nous déguiser, chose qu'Holmes avait l'habitude de faire mais qui m'était relativement peu connue. 
Essayant plusieurs accoutrements (qu'il choisissait la plupart du temps, bien qu'il me fut possible d'en proposer quelques-uns), jugeant de la couverture de l'autre en silence, en hochant ou secouant la tête, nous arrivâmes finalement au point où il nous fut difficile de nous reconnaître l'un l'autre.
J'en profitais alors pour insister à voir ses ecchymoses. Celles-ci étaient encore rouge mais n'avaient pas enflées, ce qui me rassura quelque peu, bien qu'il du souffrir encore horriblement. J'aurai aimé le persuader de ne pas sortir, mais je savais qu'il était purement futile de tenter de le dissuader. Nous arrivions au point culminant de notre affaire et il serait de la partie.
De plus, j'espérais bien pouvoir écrire sur la capture de ces criminels qu'il avait joué un rôle décisif du début à la fin. Il n'était pas question que la gloire finale rejaillisse sur les inspecteurs de Scotland Yard.

Il nous fallut une dizaine de minute pour arriver près de Crescent Park, un peu plus pour vérifier que personne ne nous avait suivi et pour nous cacher à un endroit où nous étions sûr de ne pas être débusqué. Je jetais un oeil à mon gousset : dix-huit heures quatre. Il nous fallait patienter encore un peu. Holmes me chargea de scruter un coin pendant qu'il s'occupait de l'autre. Étrangement, l'endroit était presque désert contrairement à l'accoutumée. Ceci pouvait sans doute s'expliquer par la vague de froid qui frappait Londres depuis quelques jours, ainsi que par le vent qui n'avait eu de cesse de souffler depuis la veille. Holmes m'avait fait une description précise quoi que rapide de Calhoun, d'après ce qui lui avait été montré deux mois auparavant.
De fait, lorsque j'aperçu un groupe de quatre hommes entrer dans le park, il me fut facile de dire qu'aucun d'entre eux n'était notre criminel. Pour autant, il n'était pas à exclure que ceux-ci soient de mèche avec lui. Je prévins donc Holmes, qui ne quitta pas des yeux son coin. Il me dit de les surveiller, ce que je fis, oubliant un peu il est vrai de surveiller l'arriver de nouvelles personnes. Ce n'est que lorsqu'ils bougèrent que je le vis. Il était là, à quelques mètres de nous seulement. Je portais la main à mon gousset, dans le plus grand silence, retenant mon souffle. Dix-huit heures vingt-trois. Gregson n'interviendrait pas avant cinq bonnes minutes. Donnant un coup de coude à Holmes, je tendais l'oreille.

« ... nous doublera pas. Il... dans un bar...

- Vous en êtes bien sûr ? Bon... Pour Holmes... Vous avez emmené ce qu'il faut ? »


S'il était facile d'entendre Calhoun, l'homme avec qui il discutait parlait beaucoup moins fort. Ce dernier ouvrit sa veste, obstruant mon champ de vision et m'empêchant de vérifier ce que Calhoun faisait de ses mains. Il leva celles-ci, qui revinrent à ma vue : elles tenaient un objet rond et plat, d'environ vingt centimètres de diamètre. Une mine antipersonnel, comme celles que j'avais pu voir aux Indes.

« ... sauter la moitié... chères, mais se sont les meilleures...

- J'espère pour vous que j'aurai entière satisfaction... Bon, on va pas rester exposés comme ça... Voyez avec Helver pour le paiement... Vous devriez le trouver par là... »


Il passa un papier dans la main de l'homme, qui avait refermé sa veste. Encore quelques minutes... Il fallait les retenir... Holmes semblait figé devant l'instrument de mort que Calhoun tenait. J'étais donc le seul en état d'agir.
Je me levais d'un bond, et courais vers les arbres derrière nous. Ceci attira immédiatement l'attention des sept hommes, qui ne réagirent pas de suite. Lorsqu'enfin ils se mirent à ma poursuite, j'avais déjà atteint Crescent Street, tombant nez à nez avec Gregson. Celui-ci eut la présence d'esprit de ne pas faire tirer ses hommes sur moi, mais de leur faire mettre en joue ceux qui arrivèrent derrière moi. Je me retournais... Ils n'étaient que six. Calhoun n'était pas là. Une ombre, celle la même qui m'avait poursuivi à Hanover Square, se faufilait dans les arbres sans que personne ne la remarque. Je m'apprêtais à prévenir Gregson lorsqu'une deuxième ombre, filiforme, tomba sur celle de Calhoun. Holmes l'avait semble-t-il assommé net.

Il ne fallut que quelques minutes pour procéder à l'arrestation des malfrats. Les quatre hommes furent interrogés, révélant un trafique d'armes sur les traces du quel Lestrade court encore. Quant à Gary Helver, il fut arrêté à l'endroit marqué sur le papier que Calhoun avait passé au chef des quatre.
Je me permis d'envoyer moi-même un petit billet aux journaux locaux, après avoir recueillit le témoignage des quelques personnes qui s'étaient massées à Crescent Street en voyant le dispositif mis en place pour arrêter les criminels.
Puis, il fut temps de rentrer. Holmes avait beau avoir fait le fier devant Gregson, le fait d'avoir sauter ainsi sur Calhoun avait ravivé les douleurs. Il me fut par ailleurs impossible d'apprendre qui avait pu lui faire ça, ni même qui il était allé voir pendant ses quatre heures. Je n'insistais donc point, et préférais clore cette enquête sur ces mots :

        Qu'importe les secrets quand, las et fatigués,
        Il nous est possible de savourer seuls une tasse de thé !

 

__________________________________________________________________________________

 

Et voilà !
Bon, ça a un peu dévié de la première version...
Tant pis, c'est la vie !

Pour me faire un peu pardonner, je vais bel et bien faire un chapitre bonus.
Wait and see !

 
 
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