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au 31 Mai 21 :
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Une pureté éclatante
Par Elfy
Sherlock Holmes  -  Romance/Suspense  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     24 Reviews    
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Le rôle de Madame Castilla

Oui, je sais. Y'a toujours rien de Yaoi.
De toute façon, ça restera forcément soft.
Je veux dire : Vous voyez Sherlock sauter sur Watson?
Si oui... Ben pas moi :p!

 

___________________________________________________________________________________

 

        Le trajet fut pour moi insoutenable. Je pressais Holmes de questions, aux quelles il ne répondait pas. Finalement, visiblement lassé par toutes mes hypothèses quant au dit mystère, il lâcha une phrase :

« Watson... Cessez de m'importuner. Vous aurez la réponse lorsque nous arriverons. Restez donc calme jusque là. »

La distance qu'il avait mit dans sa voix me blessa plus que le silence précédent. Je décidais donc de me taire, tout en maugréant en silence.


        Nous arrivâmes finalement chez nous. Je restais encore silencieux, mais suivais Holmes dans chaque mouvement. Je posais mon chapeau alors qu'il enlevait son manteau, tirais une chaise alors qu'il s'asseyait à son bureau, et ouvrais les oreilles alors qu'il sortait son violon de son étui. La vue de l'instrument me tira une autre grimace, mais le mystère devait être étroitement lié au violon : Il l'avait utilisé sur la scène du crime, et avait promis une réponse à leur arrivée. Je l'observais donc intensément, alors qu'il se levait pour tapoter sur une des vitres de la pièce. Il retourna alors à son bureau, pris le violon et en fit sortir une note relativement aigüe, qu'il tint quelques secondes. Je levais un sourcil alors qu'il s'arrêtait, retournait frapper trois coups légers sur la fenêtre, puis remettait son archet en place. Je n'entendis pas de différence avec la note précédente, mais cette fois, alors qu'il la tenait, la vitre près de lui se brisa, comme si elle cédait sous son poids. Comme la vitrine de Garrard.

        Tour à tour surpris, furieux puis interloqué, j'offrais à Holmes ce qu'il avait certainement attendu durant l'ensemble du trajet : des variations multiples et rapides des sentiments qui m'animaient, le tout servi sur un plateau d'argent qu'était mon visage. Pour la première fois depuis notre dernière enquête, il rit. De ce rire de victoire qui lui allait si bien, et dont nul ne saurait se lasser. Car il était le signe qu'Holmes avait mis à jour la mécanique complexe d'un mystère jusque là resté entier, et qui se devait d'amener tout autant de questions que de réponse. L'enquête pouvait continuer : nous savions désormais comment la vitre avait pu se briser. Il n'y avait derrière tout ça aucun miracle, aucun phénomène paranormal. Juste une astuce que le génie d'Holmes avait su percer à jour.


        Oubliant tout d'abord notre mésentente récente, je me levais d'un bond, prêt à m'extasier devant sa prouesse. Je me ravisa pourtant rapidement lorsque je croisa le regard d'Holmes. Celui-ci attendait vraisemblablement que je me confonde en exclamations d'admiration, qui auraient scellées sa victoire. Or, si je lui concédais la première manche, le match était loin d'être terminé. Le coupable n'était pas encore retrouvé, et j'avais déjà quelques atouts en main. Il m'avait cependant éclairé sur un pan de l'enquête que je n'aurais su résoudre, et même si je savais mes chances de l'emporter extrêmement faibles, je désirais qu'en tous les cas, Holmes ne puisse me rappeler la dette que je venais juste de contracter. Je sortais donc mon petit calepin, sur le quel j'avais noté les détails qui m'avaient semblé étranges. Je ne divulguais cependant pas tout, et choisissez de lui parler de la pièce des commandes à l'étage, sans pour autant divulguer les informations dont je disposais quant aux ex et futurs possesseurs des objets. S'il fut étonné de savoir que seuls deux des objets de l'arrière boutique avaient été volés, il n'en montra rien. Tout ce que je pus obtenir de lui après coup fut : 

« Ils savaient donc ce qu'ils cherchaient... »



        Nous savions donc maintenant que la femme habitant l'immeuble en face, Madame Castilla, avait dû jouer un rôle important dans le plan des voleurs, et il y avait fort à parier que l'homme venu la visiter chaque jour soit l'un d'eux. Peut-être même était-elle complice de celui-ci. Il fallait donc savoir si Madame Castilla était restée chez elle après que le vol eut été commis. Dans le cas où elle aurait disparu, il n'y avait que deux solutions : soit elle était complice, au quel cas il serait relativement facile de pister les voleurs, en placardant un portrait réalisé par l'un des dessinateurs de la police partout en ville, soit - et c'était plus probable - elle était une victime dans cette histoire, et les chances de la retrouver vivante étaient... Minces. Il ne nous restait donc qu'une solution, allait sur place le lendemain, pour vérifier. Chose qu'il nous était impossible de faire à l'instant même, puisqu'il nous aurait fallu une autorisation de la police pour pénétrer dans l'immeuble. Or, il était tard, et les postes de police fermés pour la plupart. De plus, nous n'étions plus à quelques heures prêt : dans tous les cas, nous approchions de la résolution de l'affaire.
C'est donc dans une ambiance relativement spéciale que nous prîmes notre diner, en tête à tête. D'un côté, nous étions exaltés par l'avancée de l'enquête, de l'autre, nous avions toujours en tête notre petit jeu puéril, dans le quel le vainqueur était désigné à l'avance. Et la soirée, bien que courte, continua sur la même lancée jusqu'à ce que nous allions nous coucher.

 

        Le lendemain, après avoir fait notre toilette chacun de notre côté de l'appartement, nous nous retrouvâmes pour prendre le fiacre qui nous amènerait jusqu'au poste. Là, averti de notre arrivée imminente, l'inspecteur Lestrade nous attendait, un petit sourire aux lèvres. Il nous fit entrer dans une pièce à part, puis après avoir vérifier que les stores de celle-ci étaient baissés, et que donc personne ne pouvait nous voir ni nous entendre, il commença à nous questionner :


« Alors, messieurs... L'enquête avance ? Vous avez trouvé une piste, j'en suis sûr ! »


Aucun de nous n'émit un son, et Holmes hocha simplement la tête.


« Vous savez qui sont les voleurs ? Vous avez un complice, quelque chose !?

- Disons que nous avons une piste. Cependant, pour pouvoir la vérifier, il nous faudrait nous rendre dans l'immeuble jouxtant la boutique. Il va sans dire qu'il nous faudrait donc une autorisation de votre part... »


        Les paroles d'Holmes avaient de toute évidence émoustillées Lestrade, qui s'empressa de griffonner quelques mots sur un papier avant de l'estampiller du tampon trônant sur le bureau. Il nous raccompagna jusqu'aux portes du commissariat  de quartier, et nous expliqua qu'il ne pouvait malheureusement pas les suivre, un affaire autrement plus importante demandant sa présence ailleurs, et que nous devrions donc nous passer de ses déductions. Je réprimais un sourire alors qu'Holmes le remerciait pour l'autorisation, avec une sorte d'hypocrisie que je ne parvenais toujours pas à m'expliquer. En effet, s'il qualifiait lui-même Lestrade du meilleur d'entre les pires, il était toujours d'une courtoisie rare avec ce dernier, alors qu'il se montrait généralement brusque avec les autres.
Finalement, notre fiacre arriva, et nous pûmes nous diriger vers Albermale Street. Nous n'étions cependant pas prêts, ni l'un ni l'autre, à la découverte qui nous attendait dans l'immeuble attenant à la bijouterie Garrard.


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En fait, je suis purement un gros flemmard...
C'est même pas par manque d'inspiration que je ne poste pas...
Simplement parce que je ne veux pas prendre le temps de réfléchir...
Alors que souvent, mes réflexions lors de l'écriture d'un chapitre vont plus loin que le dit chapitre... Donc je pourrais sûrement attaquer le suivant de suite après.
J'espère que personne ne m'en voudra... !

 
 
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