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au 31 Mai 21 :
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Poésie Française
Par Periphrase
Harry Potter  -  Général  -  fr
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    Chapitre 2     Les chapitres     3 Reviews    
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Chapitre 2

Bonsoir !

Voici la suite - un peu tardive- de Poésie Française. J'espère que vous l'apprécierez, n'hésitez pas le cas de laisser une review si c'est le cas - et même si vous n'aimez pas, d'ailleurs.

Bonne lecture !

Periphrase.

 

 

S’il avait fallu qualifier la Salle sur Demande, l’adjectif « splendide » n’aurait pas suffit. Plus que cela –bien plus, même, la Salle était une merveille. Comme un port de tête pouvait être altier, comme un visage pouvait être princier, la Salle semblait Royale. D’une décoration raffinée, baignant dans des nuances glacées, brillant de cristaux dont les teintes nacrées se reflétaient dans des miroirs vernis, elle semblait être une ode au bon goût. Dans le même esprit, les tables étincelaient, parsemées d’argent. Plongé dans une lueur tamisée, l’éclat des couverts luisait dans la pénombre, doucement.

 

Drago Lucius Malefoy contemplait avec une satisfaction non feinte le fruit de son dur labeur. Dur labeur… une glorieuse façon de parler, puisque la seule chose qu’il avait réalisée se résumait facilement : trouver des premières années Poufsouffle, leur faire suffisamment peur pour les forcer à se mettre à son service –n’y voyez aucun sous entendu malvenu- et les regarder travailler, les gratifiant d’un « Hé, la rougeaude, plus à droite, ce set de table ! L’AUTRE DROITE, FOUTUE INCAPABLE»  au passage. Il avait également convaincu Rusard, de lui « prêter » les élèves punis de cette semaine, à grand renfort de promesses vaines –il n’était pas Serpentard pour rien ! Les dites promesses incluant pendaisons par les pieds des élèves collés et emploi de sortilèges impardonnables, le concierge ne pouvait que s'en délécter d'avance.

Le sourire du blond, déjà conséquent, s’agrandissait encore à chaque fois qu’il repensait à la tête de la belette et du putain de «  Sauveur », lorsque ceux-ci avaient réalisé que non seulement ils passeraient les trois prochaines heures en compagnie de Malefoy, mais qu’en plus, ils devraient s’occuper des préparatifs de sa fête d’anniversaire… A laquelle ils n’étaient même pas conviés.

 

Le « maître de cérémonie », ainsi l’appellerons-nous, se trouvait justement avachi sur un canapé en cuir, observant d’un air goguenard les vaines tentatives de Potter et de Weasley pour déplacer une énorme armoire en bois massif. Celle-ci n’était même pas utile - superflue au sein d’une décoration si raffinée- mais Drago comptait s’en rendre compte seulement lorsque les deux Gryffondor l’auraient déplacée. Avec une grimace de dégoût, il fixait les gouttes de sueur qui perlaient du front, cramoisi sous l’effort, de l’énième fils Weasley –et le rouge de ses joues jurait avec la couleur de ses cheveux. Encore plus moche que d’habitude, comme si c’était possible, pensa Malefoy. Néanmoins, le calvaire que semblaient endurer Potter et Weasley était loin d’être fini. En bon stratège, il avait déjà planifié la soirée de ses deux ennemis, et il comptait bien terminer en apothéose.

 

-C’est bien ce qu’il me semblait : c’est affreux… Retirez ça de ma vue, vous deux, on se croirait dans un taudis. Quoi que, je comprends pourquoi ça ne t’a pas semblé si étrange, Weasley, tu dois être habitué à ce genre de décoration barbare, déclama-t-il en allongeant paresseusement ses jambes sur le fauteuil d’en face.

 

Les insultes, cris et gestes de fureur provenant des deux Gryffondors vous seront épargnés, alors qu’ils fusillaient du regard le blond, reprenant douloureusement le meuble qu’ils venaient de déposer, à peine quelques secondes plus tôt. Avec un petit rictus satisfait, le Prince des Serpentard retourna à la contemplation de la salle, qui accueillerait ses premiers invités exactement vingt-et-une heures plus tard. Le blond poussa un petit soupir de contentement. Tout se déroulait selon son plan….

 

 

 

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

 

-Harry, je crois que Malefoy a un problème. Un réel problème.

 

-Tu veux parler du fait que ce putain d’aristocrate a invité les trois-quarts de l’école à sa stupide fête d’anniversaire ? Il ne faut pas avoir un problème pour faire ça, Ron, du fric suffit. Et du fric, ce con en a plus que de raison… Tu as la liste des invités de la table du fond ? C’est celle de Malefoy. Quel connard, siffla Harry Potter entre ses dents.

 

-Mais c’est quoi, ça ?

 

Sous la stupeur, la voix du roux monta dans les aigus. Très vite, un air ahuri s’afficha également sur le visage du Survivant, alors qu’il lisait l’une des –trop- nombreuses fiches explicatives que le blond leur avait données. Face à leur lenteur désespérante, Drago Lucius Malefoy, premier du nom et particulièrement fier de lui, crut bon d’intervenir :

 

-ça, comme tu dis, c’est de la poésie, Weasley. Mais ne te sens pas mal : je ne m’attendais pas à ce que tu reconnaisses, de toute façon.

 

-Mais ça ne veut rien dire ! Les pensées ne volent pas, c’est prouvé !, s’exclama Potter, s’attirant une fois de plus le regard méprisant de Malefoy.

 

-Je ne m’attendais pas à ce que tu comprennes non plus, Potter, tu sais. Avoir un peu plus d’argent que le miséreux ne te rend même pas un peu plus intelligent que l’autre. C’est ingrat.

 

-Je suis sûr qu’il n’y comprend rien non plus, marmonna le roux à l’adresse de l’autre Gryffondor. Mais dis, Harry…, dit-il d’un ton plus bas et légèrement embarrassé, tu le connais, ce, euhhh…. Paul Verlaine ? Si ça se trouve, il l’a écrit lui-même…

 

Devant la vaine tentative de discrétion de ses deux souffre-douleurs, Drago Malefoy explosa littéralement de rire. Bon, il devait l’avouer, lui aussi avait fait une moue étrange lorsqu’il avait lu pour la première fois les deux premiers vers dudit poète (qui était, il s’en rappelait, dans l’imposante pile de papiers qu’avait laissé Granger deux heures plus tôt), mais, après lecture des quelques explications annotées dans la marge, sa compréhension s’était vite accélérée. Bénies soient Granger et sa manie pour les détails ! Cela lui permettait, à nouveau, d’affirmer sa supériorité sur Potter et Weasley les bienheureux.  Pour confirmer cette dernière –et rabattre définitivement le caquet des deux Gryffondors avant son « coup de grâce », il prononça, d’une voix claire :

 

- « Nousétionsseul à seule et marchions en rêvant,
Elle et moi, lescheveux et la pensée au vent. », extrait de Nevermore, de Paul Verlaine. Ne faites pas cette tête, vous deux, j’essaye juste d’intégrer un semblant de culture dans vos vides cervelles.

 

-Tu racontes n’importe quoi : Paul Verlaine, ce n’est pas un nom anglais. Toi, pro-Sang Pur, pour qui le fait d’être Britannique est une fierté, tu ne vas tout de même pas me dire que tu t’intéresses à la poésie Française ?! C’est pas clair, Malefoy, alors tu devrais nous dire directement pourquoi tu fais un truc pareil.

 

-Comment ?, s’exclama le principal intéressé, faussement indigné. Tu doutes de mon ouverture sur l’extérieur, Weasmoche ? Sache que moi, je ne vis pas cloîtré dans un trou à rats, connard !

 

-Espèce de…

 

-Oh, si tu ne veux pas être collé la semaine prochaine également, tu ferais mieux de te taire, Weasley. Alors maintenant tu vas être bien sage, et tu vas m’inscrire gentiment ces deux vers à l’encre dorée, comme c’est stipulé sur la feuille que tu as entre les mains.

 

Avec une rage à peine contenue, Ron s’approcha de la table et commença, à même la nappe, à tracer les lettres de son écriture brouillonne, ne manquant pas d’arracher un cri paniqué au Serpentard.

 

-MAIS C’EST MOCHE !!!

 

Même Potter –qui était après tout sensé être son meilleur ami- acquiesça en étouffant un rire. Ronald Weasley était fidèle à lui-même : tout en finesse.

 

-IL FALLAIT LE FAIRE GRÂCE A LA MAGIE, SOMBRE CRETIN !!! POTTER, EFFACE MOI CA TOUT DE SUITE !

 

Devant l’inaction de Potter, Malefoy se sentit perdre le contrôle. Il se leva donc d’un bond, et, avant même que le Survivant n’ait pu réagir, il brandit sa baguette et, après avoir lancé un sortilège de Nettoyage, il entreprit de lier, une par une, les lettres d’or les unes avec les autres. Ce fut un processus long, qui lui arracha des perles de sueur, mais le résultat en valait la peine. Ces deux vers rendirent la table proprement resplendissante, et Malefoy ne put s’empêcher –non pas qu’il le veuille- de ressentir de la fierté en la contemplant.

 

 

Il allait se rasseoir sur son fauteuil quand il remarqua qu’un détail lui avait échappé, et non des moindres : tout concentré qu’il était, il en avait presque oublié son coup de théâtre final ! Alors, tout sourire, il regarda Weasley –le responsable de ses malheurs, et de sa transpiration !- et dit, l’air faussement ennuyé:

 

 

-Enfin, Weasley, ne me dis pas que tu as oublié de noter les noms sur les assiettes !

 

-Et comment je suis sensé le deviner, moi, monsieur ?

 

-Le plan de table, Ron, le plan de table…, soupira Potter d’un air las. C’est ce bout de papier que tu chiffonnes dans ta main droite, là.

 

Une fois la stupéfaction –et la gêne- du roux passée, les élèves travaillèrent en silence pendant quelques minutes, rendant à nouveau l’ambiance de la Salle sur Demande paisible. Ambiance paisible qui fut vite balayée par les hurlements de Ron, alors qu’il découvrait la composition de la table principale.

 

-PUTAIN DE BORDEL, MAIS C’EST QUOI CA ENCORE ?!

 

Harry s’approcha, habitué aux sautes d’humeur passagères de son meilleur ami. Néanmoins, il blêmit lui aussi en découvrant les noms écrits sur la feuille, maintenant déchirée, que tenait le roux.

 

« Table principale, de gauche à droite :

 

Chang, Cho

Nott, Théodore

Zabini, Blaise

Bulstrode, Millicent,

Malefoy, Drago

Granger, Hermione

Crabbe, Vincent

Greengrass, Daphnée

 

-Hé mais tu as raison ! Il a déconné, le Serpentard, il lui manque Goyle… Ahah, tu crois que sa conversation devient trop dure à soutenir pour Malefoy ? Je pense qu’il ne l’a pas fait exprès… Mais on va pas lui dire, hein, Hermione nous racontera sa réaction demain quand il réalisera et qu’est-ce qu’on va rire ! Oh mon dieu, ça sera… Mais attends….

HERMIONE ??????

 
 
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