manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Blue Butterfly
Par Ddream
Originales  -  Drame/Amitié  -  fr
3 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     0 Review    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 1

Les couloirs sont longs, trop longs. Ils sont droits, trop droits.

Plus le temps passe, moins la brunette ne s'y reconnait. La grille qui mène à notre maison, les autres qui la prennent comme une sorte de libération, elle pourrait penser comme cela aussi...

Elle a peur de se réveiller le matin, peur d'ouvrir les yeux et de prendre une énorme respiration pour dissiper sa panique et sa frustration. La lumière du jour, le monde extérieur, la rue et la maison voisine, cette partie là, la met dans tous ses états qui ne sont ni bien, ni mal. Elle ressent l'aventure et la découverte, l'observation et la réflexion mais surtout l'oppression et la panique, la trahison et le mal.

Rien n'est vraiment réconfortant. On ne l'a jamais tenu par la main, guidée vers la sagesse ou bien même la délinquance. Elle est partie seule, sans munitions, juste avec la solitude et ses passions pour lesquelles elle vit encore, dans un monde où tout le monde se perd.

La musique est un transport vers le rêve, elle transporte la jeune fille dans un monde différent, dans celui du rêve, de la sécurité, de la liberté, aucunement similaire à celui dans lequel nous vivons. Dans ce petit monde, elle ne vit plus dans une réalité, mais seulement dans le pays qu'elle a crée de ses pensées ardentes de questions sur la vie, dont elle n'a aucunes réponses, mais étrangement, il la rassure.

Finalement, la peur qui envenime sa conscience est la vie, les autres... Elle a peur de leurs jugements, de leurs paroles, de leurs actes.

Ses parents sont des gens froids et déprimés, avec qui l'échange maximum n'est que quelques mots si ce n'est zéro.

Il ne faut pas... Il ne faut pas qu'ils le découvrent... Qu'ils découvrent ce qu'elle endure dans l'école de la petite ville dans laquelle elle vit. Souvent la question de comment réagiraient-ils ou que diraient-ils traverse son esprit déjà trop chargé.

Tout ça a cause de sa mort... Il lui arrive de s'arrêter, de reprendre son souffle et de penser à lui. Sur les moments où elle sent le besoin de prendre une pause, car elle en est consciente, respirer permet la vie, considérant sa vie trop lourde et difficile, elle respire encore plus par peur que l'oxygène lui manquerait. Elle n'a que peu de souvenirs, mais sait, qu'il était important pour elle.

Arrivée à son foyer, elle ne voit pas ses parents. L'escalier un peu trop vieux craque sous son poids, le bruit qu'il produit l'insupporte.

Sa chambre, juste en haut, première porte à droite, est d'intérieur si fade. Pour décrire quelques décors, Il y a quelques photos de son frère. Il aurait pu encore être ici, il ne reste que ses tendres et tristes images.

A chaque fois, quand elle redessine son visage, une phrase qu'elle a lu dans un livre qui lui tient à cœur, son préféré, revient. « Lorsqu'un homme trouve une chose qui lui est nécessaire, ce n'est pas au hasard qu'il le doit, mais a lui-même ».

Alors elle se dit, que peut être quelqu'un en avait voulu à son frère au point d'avoir voulu sa mort. Au point qu'il lui en était nécessaire... Si le hasard ne doit rien a personne alors... Elle pleure a se dire qu'une personne aurait voulu la mort de son frère ainé qui était si jeune et n'avais rien fait de mal.

Souvent, elle oublie, ou plutôt saute ses repas. Elle sait que ce n'est pas bon mais son appétit dit non, son estomac se noue. Ses parents rentrent, quand ils sont là, elle ne veut en aucun cas sortir de sa chambre au risque de les voir.

Elle ne fait que se laver, se changer et s'enfouir dans les draps épais de son lit. Elle dort comme elle le peut, trop préoccupée par le lendemain.

Une fois que le soleil tape au milieu des rideaux pour entrer dans la pièce. Elle installe sa routine matinale avant de prendre son sac et partir.

Elle ressent un refus quand son pied traverse la barrière entre son toit et l'autre monde qui la terrifie. C'est un refus de vivre, un refus de continuer, un refus d'avancer. Son cœur qui ne cesse jamais sa course a ce moment là, sa gorge qui s'emmêle.

Le professeur arrive avec son visage morose, n'exprimant rien à part l'air moue qu'il transmet. Il ne voit rien de sa situation, ne fait rien.

Elle s'assoit tout le temps seul, sans voisin... Est-il mieux qu'elle en ait un ?

Elle attend la voix de l'enseignant, se demandant toujours si aujourd'hui, il dirait un bonjour. Ce jours-ci, il n'a pas commencé par ses formules, ni ses théorèmes.

Il a agrippé un élève inconnu, son visage de marbre, sans vie, sa peau blanche cadavéreuse.

« Voici un nouvel élève, il vient de loin donc aidée le a s'adapter ».

Il y a quelques grandes secondes de silence. Toute la classe attend qu'un mot sorte de sa bouche. Elle-même, elle se surprend à être impatiente de cela, crispée.

« Pourrais-tu te présenter ? » Rajoute le professeur.

Il n'exprime rien, même pas une sorte de désintérêt. Elle ne sait pas comment c'est possible mais il ne représente rien. Son regard l'attire, il est indescriptible, mort, fatigué...

" Yoongi, je m'appelle Yoongi. "

Même sa voix est grave, pâteuse, presque inexistante.

" Très bien Yoongi, va t'assoir a coté de mademoiselle Axelle "

Axelle, elle oublie qui elle est, son prénom, son identité.

Exaspérée, elle ne veut pas qu'on la dérange plus, ne veux pas qu'il prenne cette place, ne veux pas qu'il arrive. Le nouveau se dirige vers la chaise à gauche de la fille abattue, cette chaise est abîmée car elle l'a échangée pendant la première semaine avec celle qu'elle utilise.

Elle se trouve étrange. Il l'intrigue avec son visage et ses pensées illisibles, il a une différence, elle a le sentiment que lui aussi cette société ne lui convient pas... Elle veut le déchiffré ... Elle pense qu'en comprenant la personne qu'il est, elle se comprendrait soi-même un peu plus. Sans savoir pourquoi, elle lit malgré tout, dans le plus profond de ses yeux bruns, une passion qui l'anime et une lueur de peur, d'incompréhension.

Ses yeux typés asiatique avec une double paupière peu apparente, sa peau de porcelaine, blanche, sans imperfection, sans doute aussi douce que du velours. Il porte de beau vêtements qui s'assemble bien ensemble, il aime peut être la mode.

Ce garçon a quelque chose de particulier. Des questions fusent dans son esprit et la tourmente. En tout cas, il ne fait probablement pas partie de sa catégorie.

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>