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au 31 Mai 21 :
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Le prophète
Par Lia
Harry Potter  -  Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 2     Les chapitres     3 Reviews    
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Chapitre 2

Il était une fois un petit prophète,
Qui vivait chez des moines gentils et d'autres moins gentils.
Il était une fois un petit prophète,
C'était connu, on n'avait qu'à sortir sa bourse et il répondait à votre question.
Il était une fois un petit prophète,
C'était connu il fâcha un roi...
-douda doudaaa-  *s'en va -en sautillant- chanter faux ailleurs*

Chapitre 2.

"Avant la fin du mois, la mort vous emportera pour une dernière étreinte, et vous ne pourrez rien à y faire."

Harry n'avait pas conscience du silence pesant qui avait suivit sa prédiction, pas plus qu'il ne sentait les regards posés sur lui. Il ne remarquait pas non plus la soudaine tension qui envahit la pièce, grandissant alors que le silence se prolongeait, de plus en plus menaçant. Et même si le garçon avait été capable de voir cela, il n'est pas sûr qu'il sâche mesurer la gravité de la situation.

L'abbé et le roi le regardaient fixement. Chacuns pour une raison différente. Il n'y avait personne d'autre dans la pièce, c'était toujours ainsi. Les prédictions étaient personnelles. Cela permettait ainsi à l'abbé de garder un minimum de contrôle sur le déroulement des séances.

Le petit brun ne mesurait même pas la portée de ses paroles. Pour lui, il avait juste joué le jeu comme le voulait l'abbé, il avait répondu à la question voilà tout. Et à ses yeux, le roi n'existait déjà plus.

Sa réponse ne parut pas satisfaire le roi. Il n'avait pas fait tout ce chemin et déboursé une fortune pour se voir prédire sa mort! Car l'abbé vendait cher les services du petit prophète, très cher. Si cher que seuls les riches, très riches personnes pouvaient se permettre de venir l'interroger. Le roi fit mouvement vers le bambin, mais aussitôt l'abbé fut là, se glissant devant lui en plein sur sa trajectoire, pour l'empêcher de s'approcher.

"Laissez-moi lui parler! Il faut que j'en sache plus!" protesta Jedusort.

Mais l'abbé était implacable. Il ne se laissa pas impressionner par la stature plus imposante du roi, ou même par son rang. Ici, dans ce monastère, il était celui qui imposait sa volonté, et toute personne entrant dans ses murs devait s'y plier.

"Vous connaissez la règle monseigneur: une seule question par personne. Vous avez déjà eut votre réponse."

Le roi voulut protester, personne n'avait le droit de lui parler ainsi. C'était un véritable manque de respect. Qui sur ses terres aurait été passible de peine de mort.
De plus, même si en entrant ici il avait été informé de ces "règles", il était un roi, lui. C'était lui qui faisait les règles. Et surtout pas un abbé de pacotille!
Mais il n'était pas dans Son royaume, et l'abbé avait su finement tisser sa toile d'influences et de pouvoir avec le prophète. Pour être à l'abri dans ce genre de situations.
Il aurait voulu dire que ce prophète n'était qu'un imposteur, mais chacune de ses prédictions s'étaient réalisées jusqu'à présent. Mais il n'eut pas l'occasion d'exposer sa mauvaise foie.

Harry avait passé ses mains sous ses cuisses. Il s'ennuyait. Il durait trop longtemps ce jeu, et puis il ne l'avait jamais vraiment amusé. C'était toujours facile de répondre aux questions, bien que fatiguant parfois. Et puis il n'aimait pas ça, ça faisait plein d'images dans sa tête. De fois, il avait même l'impression d'être ailleurs.
Il balança ses jambes sous son fauteuil richement décoré. C'était une habitude que personne n'était parvenu à lui faire perdre. Pas même l'abbé, même que ç'avait mi le vieil homme en colère. Alors Alexandre lui avait dit de ne plus le faire devant l'abbé. Et comme Harry adorait le moine il lui avait obéit. C'était le plus gentil et le plus intelligent de tous les moines Alexandre! Il aurait bien voulut aller dehors. Sa tunique était jolie mais son col le grattait, et puis le tissu était froid. Il aimait pas sa tenue. Même s'il était obligé de la mettre.

Tournant la tête à gauche, vers la fenêtre, le regard d'Harry s'illumina en voyant de gros flocons virevolter derrière la vitre. Oubliant le jeu et ses règles, ainsi que l'abbé et le diable aux yeux rouges, il sauta de sa chaise. Sa robe vaporeuse volant autour de lui, il se précipita, toujours pieds nus, vers la fenêtre. En cet instant, il n'avait plus rien du prophète qui avait impressionné Jedusort, il n'avait plus qu'un enfant ordinaire.

"Oh! Ca y est il neige!" s'exclama joyeusement le petit garçon.

Emerveillé, il se hissa sur la pointe des pieds, se pencha sur le rebord, le nez collé à la vitre pour mieux admirer le spectacle. Ses petites menottes agrippaient le rebord pour ne pas tomber, et Harry ne semblait pas se lasser de cette vision, poussant des exclamations joyeuses à chaque bourrasque de vent qui faisait voltiger les flocons. Il adorait la neige. Pour lui, il n'y avait rien de plus beau que la neige. On trouvait toujours le garçonnet pieds nus dehors, à jouer dans la neige malgré le froid, riant de plaisir.
Les jours de neiges désespéraient l'abbé. Car se jours-là il était inutile de demander à Harry de se concentrer: il n'y arrivait pas. Le brun ne pensait qu'à sortir dehors jouer dans la neige, il était déjà assez difficile de capter suffisamment son attention lors des leçons. Car l'abbé avait sa propre idée de la manière dont on devait élever un prophète, et s'acharnait à enseigner au petit garçon, sciences et langues anciennes, histoire et géographie. Il s'enfermait avec Harry des journées entières, alors que ce dernier n'aspirait qu'à aller jouer tranquillement comme un enfant normal. Mais à son âge, on ne savait pas ce qui était bon pour soi, n'est-ce pas?

Ce jour-là, le garçonnet ne comprit pas pourquoi l'abbé fut si en colère quand le diable partit. Il avait pourtant joué le jeu comme il lui avait appris non? C'était mal d'être allé regarder la neige? Pourtant c'était si joli!

¤

Frère Alexandre se glissa doucement dans la cellule d'Harry. Personne ne savait qu'il était là, et personne ne devrait le savoir sinon, il aurait de gros ennuis. Mais il savait pertinemment que si un de ses frères l'avaient aperçut se faufilant dans les couloirs, ils ne le dénonceraient pas. Car eux aussi n'appréciaient pas la manière dont l'abbé punissait le petit ange. Et ce n'était pas le garçonnet qui allait le trahir, songea-t-il alors que son regard glissait sur la petite silhouette endormie.

Harry dormait nu, sur le ventre, couvert jusqu'à la taille par le drap, il transpirait, il avait chaud. Les longues stries rouges qui barraient son dos étaient à l'origine de sa tenue.

L'homme posa une main sur son front, repoussant délicatement les mèches brunes qui étaient collées sur sa peau moite. Il était chaud, ses joues étaient rouges. Il avait de la fièvre.

L'abbé était fou. On ne punissait pas un petit garçon aussi gentil et fragile à coups de badine. Pourtant personne ne pouvait dire, c'était la loi du silence et du secret qui régnait dans le monastère.

L'abbé faisait la loi, l'abbé avait toujours raison, bénit soit l'abbé.

Le frère Alexandre posa délicatement les cataplasmes, qu'il avait apporté avec lui, sur les blessures du garçonnet. Harry frémit dans son sommeil mais ne se réveilla pas. Alexandre sourit tendrement, et s'assit sur la petite chaise qui accompagnait la table collée contre le mur.

Il allait veiller sur son sommeil toute la nuit et repartir comme il était venu avant l'aube. Ce n'était pas la première fois qu'il venait veiller sur son petit ange, et ce ne serait certainement pas la dernière. Le ciel savait combien il aimait cet enfant si adorable. C'était un petit frère pour lui. Un petit frère qui avait infiniment besoin de sa protection, incapable de se protéger tout seul.

Son regard glissa sur les courbes de son visage. L'enfant était beau, très beau. Il deviendrait un magnifique jeune homme en grandissant, il aurait fallut être aveugle. Il avait de longs cils recourbés qui auraient rendue folle de jalousie la plus belle des courtisanes, des lèvres semblables à des pétales de roses, et un nez mutin qui lui donnait un air malicieusement joueur. Endormi comme éveillé, ce petit être respirait l'innocence, et une naïveté touchante. Quiconque croisait son regard savait qu'il avait affaire à une personne ayant le cœur sur la main.

Harry était un ange, il n'avait rien à faire enfermé ici. Et pourtant il était là, et il ne partirait pas sans aide extérieure. Le frère Alexandre se pencha, caressant affectueusement ses cheveux.

Bonne nuit petit ange.

¤

Le matin suivant, Harry se réveilla en retard. Ses yeux papillonnaient, il avait du mal à les garder ouverts alors qu'encore endormi, il sortit en courant dans le couloir. Il avançait aussi vite que ses petites jambes lui permettaient tout en essayant, tant bien que mal, de finir d'enfiler sa robe de moine. En retard, en retard, il était en retard! Harry était paniqué, il ne fallait pas qu'il arrive après le service, la cloche avait déjà cessée de sonner. Si monsieur l'abbé l'attrapait il allait encore se fâcher! Malgré lui, alors qu'il entrait dans le long corridor, Harry ne pu s'empêcher de tourner la tête pour admirer, encore, la cour intérieure toute blanche. C'était joli, si joli. Dommage que ce soit si froid. Mais le garçon n'aurait pas du courir comme ça, alors qu'il avait gelé durant la nuit. Alors qu'il arrivait près de la porte, par miracle encore ouverte, il glissa, tomba sur les fesses, et finit les quelques mètres restant sur celles-ci.

"Aieaieaie!"

Le frère Nicholas qui était toujours chargé de fermer la porte, leva les bras au ciel pour prendre celui-ci à témoin en voyant la scène.

" Mais seigneur, donnez-lui des chaussures à cet enfant!"

Harry le regarda avec des yeux ronds sans comprendre ce qu'il disait. Il n'avait jamais porté de chaussures, pourquoi le faire maintenant? Et puis qu'est-ce que ça changerait de toute façon?

Frère Nicholas baissa les yeux vers lui, et le saisit par les épaules pour le relever prestement.

" Allez dépêche-toi petit, sinon tu vas vraiment être en retard. Le pressa-t-il en lui donnant une petite tape dans le dos."

Sur ses bons conseils Harry s'engouffra dans la pièce, sans plus attendre, la porte se refermant sur lui. Il n'avait pas très faim, et l'idée de manger encore des grumeaux lui coupait plus l'appétit qu'autre chose. Mais il fit un grand sourire à frère Alexandre lorsque celui-ci lui fit un signe de la main du seuil de la cuisine. C'était bien pour lui qu'il ne se plaignait jamais de son déjeuner. C'était frère Alexandre qui les faisait. Entre nous il préférait largement les galettes au miel qu'il faisait parfois pour le dîner. Il y avait deux moines qui s'occupaient des ruches. On avait voulu montrer à Harry comment on récoltait le miel un jour, mais il avait pris peur devant toutes ses abeilles. Une chose à rajouter à la liste de ce qu'il n'aimait pas.

Mais les abeilles et lui, ce n'était pas le grand amour. Harry se souviendrait toujours de ce jour-là et évitait soigneusement cette partie des jardins depuis. Il avait du plonger dans le petit bassin du fond, réserve d'eau pour les plantes, afin d'échapper aux abeilles! C'avait bien fait rire frère Alexandre quand il le lui avait raconté le soir même. Il avait voulu le bouder pour s'être moqué de lui mais c'était un jour où il y avait des galettes en dessert...

Le garçonnet n'avait pas pu résister. Ce qui avait fait encore plus rire son ami à son plus grand désespoir.

¤

La lumière entrait à grands flots par de larges fenêtres situées face aux rayonnages, dans la bibliothèque. Le silence qui régnait dans la pièce était bercé par les grattements des plumes sur le papier. Assis sur des tabourets face à des pupitres, les moines s'affairaient sans un bruit à recopier des livres reliés. La même concentration se lisait sur tous les visages.

Harry lui aussi travaillait. Sa petite table était à l'écart juste contre une fenêtre, sûrement pour qu'il ne se déconcentre pas. Les jambes croisées sur sa chaise, il tirait un bout de langue travailleur alors que sa plume virevoltait machinalement dans sa main.

Le garçon venait étudier ici tous les après-midi, c'est l'abbé qui se chargeait de lui donner ses exercices. Oh, on ne pouvait rien donner de bien compliqué à un enfant de 7 ans mais tous de même. Il semblait à l'enfant qu'il venait ici tous les jours depuis... toujours?

Le garçon fixait dépité le parchemin devant lui où des chiffres le narguaient. Il haïssait les calculs, il détestait les calculs. Les chiffres paraissaient toujours danser devant ses yeux, et lui paraissaient dénués de sens. Pourtant Harry faisait des efforts. Il aimait bien les cours de langues, c'était amusant de pouvoir dire la même chose d'une manière différente, il adorait ça. Mais les calculs, non, les calculs et lui ne s'entendraient jamais.

Ses jambes commencèrent à se balancer sous sa chaise signe évident de son ennui. Le garçon ne songeait même pas à demander de l'aide aux autres. Il était interdit de déranger les moines durant leur travail, les déconcentrer leur feraient faire des fautes. Et ce n'était ni bien ni gentil de faire ça, c'était l'abbé qui lui avait dit.

Ses yeux verts continuaient de fixer le parchemin comme pour en percer les mystères ou faire apparaître les réponses par miracle. Soudain, un faux mouvement lui fit lâcher sa plume qui répandit une traînée d'encre noire sur son parchemin. Pétrifié, Harry tenta d'effacer la marque de son doigt mais ne fit que l'étaler un peu plus à sa plus grande horreur. La nuque raide comme un piquet, Harry jeta un bref coup d'œil craintif autour de lui. Mais personne ne semblait avoir remarqué l'incident. Alors comme il était certain d'être tranquille, le brun tenta à nouveau de réparer les dégâts. Il porta son index à sa bouche et après l'avoir mouillé de salive frotta la tache. Quelque secondes plus tard sa page était irrémédiable fichue, Harry avait de l'encre plein les doigts, et il s'amusait comme un petit fou! Le petit garçon avait définitivement oublié ses devoirs, et découvrait enchanté les joies de la peinture manuelle. Un sourire heureux jouait sur ses lèvres, alors qu'il barbouillait le papier de motifs compliqués. Pour lui ce qu'il dessinait était une sorte de pays enchanté où tout le monde était heureux et pouvait se promener où bon leur semblaient. Mais une autre personne aurait juste vu un amas de traits et de courbes auxquelles il aurait été difficile de donner un nom. Il était très fier de son œuvre, il aurait bien voulu la faire admirer à tout le monde. Mais il n'en eut jamais l'occasion. Il avait déjà dessiné. Bien sûr. Bien que rarement. L'abbé n'appréciait pas vraiment ces 'frivolités'...

"Que faites-vous donc Harry?" Fit soudain la voix de l'abbé.

Oh, oh.

Levant ses prunelles vers le vieil homme, l'enfant sut aussitôt qu'il n'allait pas le féliciter pour son dessin. Et que ce dernier allait sûrement compter comme une grosse bêtise aux yeux de son mentor. Il baissa honteusement le regard sous son regard sévère et contempla ses mains tâchées d'encre en se mordillant la lèvre. L'homme était fâché, il le savait. Alors, rentrant piteusement sa tête entre ses épaules, le garçonnet attendait les reproches qui n'allaient pas tarder à tomber. Dans la pièce, le bruit des plumes courant sur le papier se fit plus rare.

"Je vous ai posé une question Harry."

"Je…Je faisais un dessin monsieur l'abbé." Avoua le petit garçon en triturant sa plume.

"Un dessin? Et vos calculs, hum? Donnez-moi ça." Ordonna calmement l'homme en tendant sa main. Harry obéit silencieusement. L'abbé ne s'énervait jamais, il était toujours calme, si calme. C'était même ça qui faisait le plus peur.

" Bien. Retourne à tes leçons maintenant."

" Oui, monsieur."

¤

Ce que ni Harry ni l'abbé savaient, c'est que dans tous le royaume, une rumeur persistante grandissait, enflait. La visite du roi au monastère reculé n'était pas passée inaperçue. Et la nouvelle jusqu'alors discrète qu'un prophète était caché entre ses murs, était à presque toutes les oreilles. Cette nouvelle allait de paire avec la curiosité qui faisait se demander quelle raison avait bien pu pousser le roi à venir voir cet homme. Et mieux, on cherchait à savoir quelle avait été la réponse à sa question.
Mais le pire était sûrement l'intérêt du roi envers le petit Harry. Régulièrement il arrivait encore au monastère des missives du roi Jedusort. Il voulait une autre audience, il était prêt à payer pour ça. Chose qui lui avait été refusée pour une raison mystérieuse. Pour ce dernier du moins.
Le problème venait du prophète lui-même, il avait prédit la mort de Jedusort, il l'avait même vu. Et il serait impossible de tirer autre chose de lui à présent, car pour Harry, le roi était déjà mort, il ne le voyait plus.

Il faisait nuit noire, les couloirs étaient déserts, tous les moines avaient regagnés leurs cellules afin d'y passer la nuit. Pourtant, le petit Harry couché depuis bien longtemps ne dormait pas. Vêtu de sa chemise de nuit blanche, il jouait assis en tailleur sur son lit. La lune ronde éclairait faiblement la pièce exiguë de l'autre côté de la lucarne, dont il ne fermait jamais le lourd volet de bois. Mais la lumière était suffisante pour ce que le garçon faisait. Il tenait au creux de ses mains une petite araignée qui escaladait ses paumes cherchant à partir. Le brun l'avait trouvée essayant de tisser sa toile sur sa chaise alors qu'il se déshabillait. Et depuis, il s'amusait silencieusement avec la petite bête qui le chatouillait en bougeant.
Alors que l'araignée courait sur le dos de sa main, Harry se figea. Ni une, ni deux, il laissa tomber son jeux et se réfugia au creux de son lit. Ses menottes fines agrippaient avec ferveur la couverture remontée jusque sous son menton. Le monstre sous le lit, il était certain d'avoir entendu le monstre gratter! L'enfant n'osait pas bouger une oreille de peur d'attirer l'attention du monstre sur lui, et de se faire croquer les orteils. Alors qu'il tendait l'oreille, les grattements suspects se firent à nouveau entendre. Pire, ils paraissaient même se rapprocher.
Harry rabattit vivement sa couverture sur sa tête, tremblant de peur. Le monstre arrivait il allait le manger! Il se recroquevilla tout au fond de son lit. Peut-être que s'il se faisait aussi petit qu'une souris le monstre partirait sans le voir. C'est le cœur battant la chamade dans sa poitrine que le brun attendit. Plus un bruit. Rien ne se passa. Le monstre devait être repartit. Harry baissa craintivement le drap jusqu'à son nez. Ses orbes émeraude balayèrent lentement la pièce cherchant à voir si le monstre ne se cachait pas là, attendant qu'il baisse sa garde pour l'attaquer. Mais non, décidément il n'y avait aucune trace de la Bête. Rassuré, Harry, attirant le drap par dessus son épaule avec lui, se tourna sur le côté. Il remua un moment pour trouver la position la plus confortable, puis ferma les yeux soudain fatigué.

Le garçon ne vit pas la poignée ronde de la porte tourner lentement, somnolant déjà, un air paisible apposé sur ses traits délicats. Il n'entendit pas non plus le léger grincement que produit la porte en s'ouvrant lentement. L'air qui s'engouffra soudain dans sa cellule le fit frissonner et se blottit un peu plus sous sa couverture. Harry ne sentit pas non plus le regard de l'intrus qui glissa sur silhouette gracile. Il aurait du, car maintenant, il était trop tard.

Le cœur du garçon frisa l'arrêt cardiaque lorsqu'une grosse main se plaqua soudain sur sa bouche, enfonçant sa tête dans le matelas et étouffant son cri de surprise et de peur. Paniqué, Harry se mit à se débattre frénétiquement frappant des jambes et des poings, sans parvenir à aucun résultat. L'homme ne fit que resserrer sa prise sur lui le plaquant contre le lit de son poids. De dépit l'enfant planta ses dents dans la main faisant jurer sourdement l'homme. Harry ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait hormis que l'homme lui faisait peur et qu'il était méchant, très méchant. C'était un monstre, comme celui sous son lit!

Sa gorge fut brutalement prise dans un étau et par réflexe il ouvrit la bouche pour chercher l'air qui commençait à lui manquer, arrêtant de mordre.

"Tu vas te tenir tranquille sale morveux!" rugit l'homme à son oreille.

A suivre...

Il était une fois un tit prophèèèteuuuh,
Des fins de chapitres sadiques,
Une ficqueuse , et quelques lecteureuuh doudaaa doudaaa ^O^

Heu...J'espère que la suite vous a plu. Et je ne vous parle évidement pas de l'espèce de délire qui encadre le chapitre.  *je ne me permettrais pas.* - doudaaa doudaaa -

 
 
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