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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
D.M.A
Par Chinaski
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
3 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     10 Reviews    
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Chapitre 2

Disclaimer : Les personnages et l’univers appartiennent à J.K Rowling et je ne me fais pas d’argent…
Résumé : « D’après ce qu’Hermione avait compris, Harry et Malfoy se défiaient l'un l'autre de prouver qu’ils n’avaient rien à prouver à personne. »
Genre : Pari et romance
Merci à Manoë pour son aide !

D.M.A

Chapitre 2

Encore dix minutes.
Ron savait se montrer patient, il ne se retourna pas pour fixer l’autre côté de la salle commune où Hermione étudiait. Il regardait droit devant lui le feu de cheminé rougeoyant, n’entendant que d’une oreille distraite les piaillements des plus jeunes élèves.
Dans neuf minutes et trente sept secondes, Hermione prenait sa pause.
Une pause dans le dictionnaire de Ron signifiait une session de glorieuse détente en sa compagnie, faisant intervenir lèvres et mains.

Depuis qu’ils avaient repris les cours, Hermione tenait un rigoureux emploi du temps où tout était planifié : les nombres d’heures d’études par matière, sa vie associative et sociale, et même les fameuses intimes séances entre elle et Ron. A la minute près.
Ron ne se souvenait pas avoir accepté de telles conditions et il ne voyait pas pourquoi une fille comme elle étudiait autant. Elle avait déjà le niveau ASPIC en cinquième année.
Mais Hermione lui avait expliqué qu’elle ne voulait surtout pas être détournée de ses objectifs, lui assurant qu’elle tenait à lui mais qu’elle avait tout de même perdu une année scolaire.
C’était ainsi qu’elle était et qu’elle lui plaisait.
« ‘Soir. »
Ron ne sursauta presque pas.

Il lâcha du regard le feu pour accueillir son ami avec un sourire de sympathie et fut déconcerté, pour le coup, de ne pas trouver les habituelles traces de fatigue et de lassitude qui apparaissaient après une soirée de colle avec Rusard.

A la place, Harry semblait plongé dans une profonde médiation ; comme il en avait pris l’habitude ces derniers mois, chose qui au début avait amusée Ron et qui désormais l’ennuyée.

« Dis-moi Harry, c’était bien ce soir ta colle avec Rusard ? Tu y es bien allé rassure moi, demanda t-il.
- Hm ? Ah oui, oui j’y suis allé répondit il, visiblement ailleurs.

Ron fronça légèrement les sourcils, jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, Hermione était toujours plongée dans son étude, il avait sept bonnes minutes pour jouer son rôle de meilleur ami.
- Eh mon vieux, est ce qu’il s’est passé quelque chose ?
- Pas vraiment… En fait… »
Harry perdit le cours de son discours égaré dans ses pensées, partiellement affalé dans son fauteuil et ces yeux perdus quelque part dans l’épaule de Ron.

Mais Ron était vraiment patient ce soir. Il attendit.
Et attendit.
« Quatre minutes et soixante deux secondes. Harry, j’ai une affaire de la plus grande importance à régler juste après. Si tu pouvais te hâter.
Les yeux d’Harry montèrent vers son visage.
- Ah, oui. Excuse-moi Ron, ce n’est rien. Ne t’inquiète pas.
Le sourire était là en guise d’ouverture, Ron hésita à la prendre.
- Crache le morceau Harry.
Ron était un excellent meilleur ami, auto-félicita t-il.
- Ma colle, je l’ai passé avec Malfoy – laisse moi finir Ron, Et … oh tiens, tu savais que les serpentards trichaient mêmes avec leurs colles ?
- Quel l’intérêt de tricher pour une colle ? Interrogea une nouvelle voix.

Ron tourna la tête un peu vite, il eu mal jusqu’à ce qu’Hermione lui adresse un sourire. Ron se sentit fondre quand elle choisit l’infime place qui restait dans son fauteuil pour s’assoir. A moitié sur ses genoux. Elle avait deux minutes d’avance.

Il remarqua distraitement Harry hausser les épaules avant de continuer.
- Peu importe, ce n’est pas le plus intéressant. En fait, Malfoy m’a défié de faire quelque chose.
- Oh. Quel genre de chose ? S’enquit Hermione.
Ron écoutait vaguement la conversation, il était plus préoccupé par les doigts d’Hermione, tâchés d’encre, qui s’unissaient aux siens.
- Hm, quelque chose de franchement stupide, dans le but de prouver que j’ai raison.
- Quel genre de chose Harry ? Insista-t-elle.
Harry s’éclairci la gorge puis fronça des sourcils. Les yeux désormais posés sur les mains nouées de Ron et Hermione.
- Faire le tour de l’école sur un balai absolument nu.
Au même instant Ron explosa de rire, Hermione s’exaspéra.
- C’est d’un puéril ! J’avais pourtant l’impression qu’il avait un tant soit peu murit… Et pour quelle raison ferais-tu cela ?
- Pour prouver que j’ai raison répéta t-il, buté.
Harry s’enferma dans son silence alors que Ron était partagé entre sa curiosité et ses hormones.
Il trancha assez rapidement : Hermione n’arrêterait pas d’y penser.
- Tu ne peux pas prouver que tu as raison d’une manière moins… humiliante ?
- Justement, je ne peux avoir raison que si je prouve que je suis capable de le faire.
- Tu n’y pense pas sérieusement s’alarma Hermione.

Harry soupira observant le feu crépiter.
- Je ne sais pas.
- Tu ne peux pas faire ça ! s’écria-t-elle.
- Et pourquoi donc ? Demanda Ron, souriant.

Harry avait besoin de se détendre et de redescendre sur terre avec de l’idiotie adolescente, il ne dit rien de cela, ne tenant pas spécialement à se mettre à dos sa petite copine.
- Parce que ! Un c’est très immature, deux tu risques une nouvelle colle voir pire, trois tu es une personne publique et tes actes ont des conséquences à plus grande échelle que tu ne peux imaginer, quatre- Harry où est ce que tu vas ?
Il s’était brusquement levé.
- Dormir !
Et était de mauvaise humeur.
- Harry ! Quatre il fait froid ! Cria Hermione à son dos.
Elle laissa échapper un bruit de frustration avant de se tourner vers Ron.
- Il ne va quand même pas s’abaisser au niveau de Malfoy ? Il ne peut pas faire ça ! Il n’osera jamais. N’est ce pas ? »
Ron regarda sa montre. Sa patience avait atteint ses limites.
Il l’embrassa.

o

Harry dormait mal. Pas à cause des cauchemars.
Le problème d’Harry venait de sa tête qui ne cessait de cogiter. Et il n’y avait rien de profond dans son train de pensée. Concrètement il lui arrivait de rester des heures dans un état semi-éveillé à se poser des questions sur la texture de la parure de lit.

La nuit dernière, les paroles d’Hermione et de Malfoy avaient tourné en boucle dans sa tête.

D’ailleurs Harry y pensait encore sur le chemin qui le menait à la salle de bain commune ; où son reflet l’accueillit en silence, plus mal réveillé que ne l’était Harry lui-même.

Ce ne fût qu’une fois sorti de sa douche que le reflet lui adressa la parole :
« Tu devrais dormir plus, tu sais. Ça ne ferait de mal à personne. »

Harry qui se frottait vigoureusement avec sa serviette, marqua un temps d’arrêt et observa distraitement son reflet.
Les cernes sous ses yeux étaient loin d’être aussi catastrophiques que cela, en revanche, ses épaules aux angles saillants et l’ombre de ses cotes visibles l’étaient – dernières traces de mois de vie clandestine et d’alimentation insuffisante que ni Molly, ni les elfes de maison n’avaient réussit à effacer.
C’était ce corps que Malfoy voulait exposer au regard de tous.

Même si, l’idée revêtait jusqu’alors d’une certaine abstraction, il ne pouvait détacher son esprit de la mortification d’être autant dévoilé.
Il s’imagina enfourcher un balai. Ridicule.

En fait peut être qu’Hermione avait raison et que l’idée en elle-même était complètement sans intérêt et immature. Draco Malfoy était encore un enfant.

Pourtant, Harry ne pouvait empêcher une infime partie de lui-même d’être séduite par l’idée – celle toujours partante pour effectuer de dangereuses acrobaties à des centaines de mètres d’altitude.
« Harry ! Je sais que tu aimes t’admirer mais j’apprécierais que tu abrèges la séance. »
Harry jeta sa serviette humide au visage Ron.

o

Draco regardait sans le voir le fond de sa tasse de thé. Ayant déjà terminé sa lecture du moment, il sentait le poids de l’ennuie lui ronger les intestins.

Les petits déjeunés à la table des serpentards n’étaient plus ce qu’ils étaient.
Sans doute était-ce le fait des serpentards eux-mêmes qui n’étaient plus ce qu’ils étaient.

Des parias. Ils étaient terrés les uns contre les autres comme un groupe de belettes terrifiées.
Ceux qui ne courbaient pas le dos aux injures se battaient hargneusement et les autres faisaient comme s’ils n’étaient en rien concernés par cette hostilité.

De toute façon, il y avait beaucoup moins de nouveaux dans leurs rangs cette année.

Et Draco avait l’intuition qu’il y en aurait moins l’année suivante et encore moins celle d’après. Avec un peu de chance, d’ici quelques années, il n’y aurait plus du tout de serpentards.
Cette année-là marquera la consécration des gryffondors et de leur clique.
Un sourire narquois, ombre de lui-même étira ses lèvres.

Qu’adviendrait-il des gens comme Pansy et lui ?
Aurait-il encore une place dans ce monde sorcier uniforme aux couleurs du vainqueur?

Avec leur dernière année inachevée, la plupart des anciens serpentards qui avaient les moyens financiers et qui n’avaient pas échoués à Azkaban, l’étranger demeurait une convenable perspective d’avenir. Par contre, les plus modestes et teigneux n’avaient eu d’autres choix que de revenir jouer des poings à Poudlard.
Pansy qui avait fait l’erreur de sa vie en exprimant sa peur de mourir faisait parti de ceux-là.
Parce qu’elle ne baissait jamais la tête, Draco l’admirait.

Pour lui, elle était quelque chose comme une amie. Ce n’était pas évidant avec leur passé et elle qui en pinçait à moitié pour lui mais il était indéniable qu’il existait entre eux une forme de loyauté.

Ce matin, elle et ses amies étaient plongées dans une de leur discussion récurrente : la relation du célèbre couple Potter – Belette.
Il était en effet, de notoriété publique que le couple bâtait de l’aile. La chose étant certainement due au fait que les deux tourtereaux s’évitaient comme la peste.
Draco jeta un coup d’œil au survivant, qui soupirait sous les invectives d’une Granger vindicative et d’un Wesley hilare.

Il voyait encore avec une déplaisante clarté la paire d’yeux choquée du survivant qui clignait lentement avant l’arrivée inopinée de Rusard.
A tête refroidie Draco se demandait où il avait pu pécher une idée aussi grotesque.

« Draco, qu’est ce que tu compte faire aujourd’hui ?
Il détacha son regard de la table des gryffondors pour réfléchir à la réponse qu’il allait donner à Pansy.
- Ne me dit pas que t’es encore collé !
- Non, seulement tous les vendredis de ce semestre. Et j’ai des affaires à régler aujourd’hui. »
Ce qui était faux mais elle n’avait pas besoin de le savoir.

Il pensait éplucher la documentation sur les formations pour l’année prochaine.
L’ASPIC était loin d’être suffisant et il ne voulait pas faire le tour du monde parce que c’était tellement cliché. En outre, il l’avait déjà fait avec ses parents, juste avant d’entrer la toute première fois à Poudlard.

Pansy lui fit un sourire signifiant qu’elle n’était pas dupe mais qu’elle laissait passer cette fois. Avant de se retourner vers ses amies pour continuer à bavasser.
Au bout de quelques secondes Draco sentit un faible coup de pied rencontre son tibia.
Leur amitié était incontestablement particulière.
Il replongea son regard dans son thé maintenant tiède, intouché.

Il finit par se lever pour quitter la table.
Avant de sortir la grande salle, il jeta mécaniquement un coup d’œil à Potter qui le suivait des yeux.

Draco lui sourit sarcastiquement tout en lui mimant un message que seul Potter, dont les yeux étaient englués à ses lèvres, pouvait comprendre. En réponse ce dernier plissa les yeux de défi.

--

Draco s’était trouvé une place près d’une fenêtre un peu à l’écart, pour écrire la lettre hebdomadaire à sa mère. Il en était à sa troisième page, et il avait trouvé de très belles formules pour exprimer son ennui dans cette école. Et quoi de mieux que la bibliothèque pour ce genre d’exercice épistolaire.

Son dortoir et la salle commune étaient perpétuellement pleins ; puisque les serpentards ne sortaient que rarement de leur cachot.

Draco s’estimant dans son droit, ne changeait pas ses habitudes, il se déplaçait où bon lui semblait.
Il n’avait rien fait de mal ; car pour lui il n’a jamais été question de choix comme l’affirmaient les si courageux gryffondors, il s’agissait d’allégeance et de loyauté.
Et les siennes reposaient sur sa famille.

La concentration de Draco fut troublée par la brusque arrivée d’un élève de seconde année. Ce dernier, le souffle court, semblait sur le point de faire quelque chose d’insensé comme crier mais fut cloué sur place par le regard assassin de Madame Pince, il rougit violemment et se ratatina avant d’aviser une table où il s’installa pour vider son sac.

Levant les yeux au ciel, Draco reporta son attention sur son épitre.
Néanmoins au bout de quelques minutes, il ne pu ignorer plus longtemps la rumeur de chuchotements qui s’étendait comme une gangrène dans la bibliothèque.
Les élèves se déplaçaient de table en table où naissait de nouveaux hoquets de surprise et des murmures enfiévrés.

Devant l’absence de réaction de Pince, Draco s’apprêtait à s’en aller outré par tant de laxisme, mais lorsqu’il distingua le nom de Potter et les mots balai et déshabiller il fut figé dans son élan.
Il sentit malgré lui ses yeux s’écarquiller.
L’idée était impensable.
Jusqu’à ce que ses propres yeux se mirent à halluciner.

Par la fenêtre, Harry Potter. Le seul et unique.
Aussi vêtu que le jour de sa naissance lui faisait un signe de salut de la main.
A ses dépends la main de Draco amorça un geste de réponse, à la dernière seconde il la retint et la dirigea vers la fenêtre pour l’ouvrir.

Potter entra, tout sourire, vraiment très nu.
« Salut Malfoy !
Draco entendait à peine le concert de voix qui explosait derrière lui ; il ne pouvait empêcher ses yeux de descendre inspecter l’anatomie de Potter –reflexe d’homme oblige.
Ses sourcils se haussèrent.
- Pas étonnant que la belette ne veuille plus de toi. Tu es ridiculement petit.
- Il fait froid dehors, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, répliqua Potter, pas vexé pour une noise.
- Je n’arrive pas à croire à quel point tu es stupide.
Potter haussa les épaules, ignorant l’outrage des autres élèves et la crise d’hystérie de Pince juste sous son nez. Son attention entièrement centrée sur Draco.
- Et tu n’as pas idée combien. Mais au moins je ne suis pas prisonnier de ce que les autres pensent de moi.
- Je ne serais jamais aussi décérébré pour exposer mes parties génitales à toute l’école.
- Aller avoue que ton indifférence n’est qu’une façade.
- Je n’ai rien à te prouver…
Curieusement, le sourire suffisant de Potter avait autant d’impact que lorsqu’il était décent et le sang de Draco ne fit qu’un tour.
- Ah oui ?
Draco savait qu’il se faisait avoir. Et bien, peut-être était-il aussi crétin que Potter.
- Hors de question que je me mette nu.
Potter souriait niaisement.
- Qui a dit que tu devais être nu ? Tu peux toujours garder un uniforme …
Il se pencha et termina dans un murmure :
- … de fille. »

o

Sur le chemin de retour vers la tour gryffondor Harry réalisa qu’il ne s’était pas senti aussi libre depuis des années. C’était à peine s’il percevait le regard des autres.
Il était tellement léger ! Qui aurait pu imaginer cela quelques heures plus tôt ?

« Harry tu ne peux pas faire ça voyons ! Enfin Ron aide-moi !
- Vas-y mon vieux fonce ! Encouragea t-il entre deux bouchés de porridge.
- Ron !
- Quoi ? Harry a le droit de s’amuser un peu avec des choses enfantines… Avant qu’il soit trop tard. »

A ce moment là l’attention d’Harry était fixée sur Draco Malfoy qui quittait la grande salle. Ce dernier eut même l’audace de lui adresser un regard hautin et de mimer du bout de ses lèvres mesquines quelque chose qui ressemblait à « Poule Mouillée ».
Et Harry en fut parfaitement irrité.
Quand il reprit sa route vers la salle commune, il remarquait vaguement les têtes se retourner.
Il savait amèrement que l’anonymat était un luxe qu’il ne pouvait se permettre.
Il ruminait encore quand ses pas s’arrêtèrent devant la porte de la salle de bain.

Une seconde il angoissait sur le seuil, celle d’après il s’était enfermé pour y faire les cents pas.

Il fit halte devant le miroir, desserra sa cravate, le cœur battant la chamade.
Après tout ce qu’il avait vécu, la mort elle-même. Il était terrifié à l’idée de montrer ces fesses. C’était grotesque.
Les paroles de Malfoy résonnaient dans sa tête alors qu’il faisait tomber sa chemise.
Harry n’avait que faire de cette promotion autour de sa personne. Son pantalon rejoignit sa chemise.
En fait, il se serait volontiers passé de tout ça. Le boxer aussi.

Ne surtout pas réfléchir.
Il revint dans sa chambre, où se trouvait Dean qui le regardait avec de grands yeux abasourdis.
« Harry... ?
- Salut Dean.
Il se dirigea vers son lit, pris son balais et reparti vers la porte.
- Je vais faire un tour, à plus. »
Harry n’entendit pas la réponse de son ami.
Il descendit les escaliers vers la salle commune d’où il pouvait saisir des discussions et rires.

Une fois sur la dernière marche, il prit une profonde inspiration.

Harry se rendait compte qu’il faisait froid mais vu combien il rougissait ce n’était pas un problème.
Il traversa lentement la salle silencieuse, ne pensant à rien d’autre qu’à la porte derrière la tapisserie.

« Harry ?
C’était Ginny.
Il s’arrêta et se tourna vers elle, un sourire courtois aux lèvres.
- Salut Gin !
Il réussit à empêcher ses mains de cacher ses parties.
Les quelques secondes de silence indécis lui parurent des heures.
- Euh… je suis un peu pressé, tu voulais quelque chose ?
- Ah, oui, OK… Désolée. Je-… Tu. Hm. Ce n’est pas important.
Elle lui adressa un grand sourire. Harry se détendit légèrement et lui rendit un plus naturel.
- D’accord, à toute à l’heure Gin. »
Et il s’en alla.

Mis à part la température, il n’avait pas pris autant de plaisir à voler depuis très longtemps.
Et puis, il avait trouvé parfaitement hilarant les regards choqués qu’on lui avait adressés.
C’était… rafraichissant.

A suivre…

Merci d’avoir lu :D

 
 
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