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au 31 Mai 21 :
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D.M.A
Par Chinaski
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
3 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     10 Reviews    
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chapitre 1

Disclaimer : Les personnages et l’univers appartiennent à J.K Rowling et je ne me fais pas d’argent…
Résumé : « D’après ce qu’Hermione avait compris, Harry et Malfoy se défiaient l'un l'autre de prouver qu’ils n’avaient rien à prouver à personne.»
Genre : Pari et romance
Un énorme Merci à Manoë pour son aide précieuse.

D.M.A

Chapitre 1

C’était sans se presser que Draco Malfoy longeait les obscurs et tortueux cachots de l’école de sorcellerie de Poudlard.
Sans se presser évidement ; d’une part parce que l’heure à laquelle il arrivait était de toute façon toujours la bonne, et d’autre part, dans ce cas précis, qui serait pressé de subir une joyeuse soirée de retenue avec un cracmol zoophile ?
Ses pas, dont l’écho se répercutait dans un lugubre silence, le dirigeaient vers le Grand Hall où Rusard l’attendait.

Un courant d’air le fit frissonner.
On accusait, à juste titre, les cachots d’être sombres et humides, mais au moins les températures variaient peu tout au long de l’année.
Par ailleurs, il y régnait un silence des profondeurs, calme et rassurant.

Le reste du château s’avérait être habité par mille et une créatures.
Avec ses chuchotements qui parcouraient les parois des murs et ses courants d’air, semblables à des complaintes qui faisaient vibrer les innombrables vitres. Et Peeves. Terreur attitrée du château qui avait le don de gâcher la moindre escapade nocturne en étant toujours sur votre chemin.
Les cachots avaient le mérite d’être le domaine réservé du Baron sanglant.

Comme à son habitude Rusard était là. Sa silhouette tordue, se retourna dans sa direction. Les torches éclairaient son visage malveillant et Draco pût distinguer une cruelle grimace visée à ses lèvres.
« Et bien, encore vous M. Malfoy, je vais finir par croire que vous ne pouvez vous passer de ma compagnie. »
Une expression de profond dégoût tordit les traits de Draco. Il regarda de haut l’immonde créature avant de s’en désintéresser, ce qui la fit grogner de hargne.
« Vous pouvez toujours jouer le grand seigneur si cela vous chante mais à quoi cela sert-il lorsque l’on n’a plus rien ? »
Le cracmol ricana sombrement pendant que Draco s’obligeait à l’ignorer.
Les premières fois où il avait été collé, il avait faillit perdre son self-control et se jeter sur lui pour le rouer de coups.
Mais il avait finit par comprendre que c’était exactement ce qu’il cherchait. Alors il l’ignorait, restait impassible à toutes ces perfides remarques, et cela ne faisait qu’accroître le ressentiment.
Draco attendait l’autre élève collé, se tenant le plus éloigné possible de l’incommodante odeur que dégageait le cracmol.
L’autre était encore en retard. Malgré ce qu’il affirmait, ce type se prenait décidément pour quelqu’un d’au dessus de tout le monde.

Ce ne fut qu’à vingt heures et quatre minutes que le bruit de pas se fit entendre. Sa majesté, enfin.
Le couloir était obscur, ce ne fut donc que lorsqu’il passa à côté d’une fenêtre qu’il fut éclairé.
Harry Potter.
Le garçon qui avait survécu.
Héro de guerre.
Mais encore sous juridiction scolaire, collé.

La vie de Potter ressemblait à un mauvais roman, tragique et plein bon sentiment.
Draco renifla de mépris en voyant le garçon approcher.
« Vous êtes en retard M. Potter, aboya Rusard.
- M. Potter pense que la ponctualité ne s’applique pas à lui » dégaina Draco par automatisme.
Devant ce double accueil, Potter soupira et enfonça les mains dans les poches, se gardant bien de répondre aux provocations.
Il vint se placer à côté de Draco à une distance plus que respectable, tous deux faisant face au cracmol, tandis que ce dernier s’éclaircissait la gorge.
« Bien, puisque le compte de jeunes délinquants y est, je vais, avec un certain plaisir, vous présenter votre occupation pour la soirée. »
Il leur tourna le dos et partie en direction de la grande porte. Draco jeta un coup d’œil au Gryffondor alors que ce dernier suivait le concierge, sans un regard en arrière. Il grinça des dents et décida de les suivre.
A peine eut-il franchit le seuil de la grande porte qu’elle se refermait toute seule, dès lors il fut immédiatement attaqué par les morsures glacées de cette nuit de fin de novembre.
Le parc était sombre. De l’ombre formée au loin par la forêt interdite s’élevait une profonde rumeur de bruits en tout genre qui faisait vibrer l’air et le vent soufflait suffisamment fort pour réussir à faire voler ses cheveux.
Resserrant sa robe autour de ses épaules, il accéléra le pas pour suivre les deux silhouettes qui commençaient déjà à se fondre dans les ténèbres.

Ils se dirigeaient en direction du terrain de Quidditch mais ce ne fut que quand ils atteignirent enfin la porte des vestiaires que Draco su le sort qui leur était réservé.

Ils allaient encore devoir nettoyer la réserve à balais.
Les sanctions manquaient d’imagination. D’année en année, quelque fût la nature de la faute commise, c’était encore et toujours les mêmes. Mais après tout, il ne fallait pas non plus trop en attendre de cette sous espèce et par ailleurs ce n’était pas lui qui allait s’en plaindre.
Après leur avoir réitérer son éternel discours sur les châtiments corporels, il les avisa de ne pas se battre s’il ne voulait se retrouver encore dans la même position le lendemain. Son ton n’acclamant que cela.
Le lendemain, samedi. Draco n’avait certainement pas que ça à faire. Non qu’il ait autre chose de prévu mais revenir jouer les domestiques en compagnie de l’Erreur Humaine, non merci.
C’est donc avec une certaine bonne volonté qu’il tendit sa baguette, après seulement la troisième demande –menace – de Rusard. Draco était légèrement dégoûté à l’idée qu’un de ses biens les plus précieux puissent se trouver en contact avec les mains écœurantes et pleines de cales de ce dégénéré; qui finit par les laisser seuls, non sans avoir marmonné son profond espoir qu’ils s’entre-tuent.

Sauf qu’entre lui et Potter, en venir aux mains était une idée dépassée qu’il ne semblait pas tout à fait digérer.
D’ailleurs c’était une idée assez mal acceptée par beaucoup de Gryffondors et de Serpentards : le fait que leurs deux plus emblématiques membres ne participassent plus à l’éternel rivalité, restait dans la gorge de plus d’un.
Bien sur les habitudes avaient la peau dure et il arrivait à Draco de lancer des piques sans même sans rendre compte.

De toute façon Potter l’ignorait et Draco acceptait aisément ce comportement.
Il avait d’autre chat à fouetter; ayant déjà goutté à une guerre, il en était vacciné pour le restant de ces jours.

Il frissonna et préféra ne plus y penser. La guerre était terminée.
Le seigneur des ténèbres était liquidé, Potter leur avait sauvé la peau, en oubliant d’y rester.

Son père était de retour en prison, pour les vingt prochaines années.
Sa mère exilée, pour une période indéterminée.
Leur honneur, leur nom – sali, à jamais.

Et lui, l’héritier, c’était à peine s’il était supporté. S’il n’avait pas été mineur et à Poudlard au moment des faits, il serait également en train de se dessécher dans une des charmantes prisons construites un peu partout sur le sol anglais, financé pour l’occasion par le ministère de la magie.

Draco n’était pas un cas isolé, il était malheureusement représentatif de toute une partie de la population sorcière : les vaincus –plus nombreux que l’on ne voulait bien l’admettre.
Il n’était pas question de ceux qui étaient véritablement engagés, eux étaient morts aux combats ou après, ne laissant derrière eux que leur famille.
Il y avait beaucoup d’orphelin, des deux côtés dont les sorts différaient selon le camp des parents.
On avait projeté toute la haine et l’agressivité sur les enfants de mangemorts.
Draco était en colle parce qu’il avait remis les points sur les ‘i’ à un Serdaigle qui avait eu la langue trop pendue à ce sujet.
L’autre garçon n’avait pas été puni pour ces propos, il comatait tranquillement à l’infirmerie.
Draco pour sa part était dans cette vétuste salle, pleine de poussières, de moisissures et où la température n’était pas des plus confortable, en compagnie d’une personne qu’il arrivait tout juste à supporter.

Draco se pencha et retira de sa botte la baguette de Pansy, sous l’œil à moitié blasé du survivant.
En silence, il lança quelque sort pour nettoyer ça et là.
Si son père savait à quel point il était devenu, grâce à son illustre carrière, doué pour les sorts ménagers en tous genres. Draco n’imaginait pas sa réaction sans une quelconque réplique cynique sur une carrière tout à fait appropriée.
Il ne voyait que rarement son père, et sa relation avec lui était déjà assez complexe pour lui refiler des ulcères s’il s’attardait trop dessus. Vraiment, ce n’était ni le lieu ni le moment pour y penser.

Au bout de dix minutes, il avait déjà terminé sa moitié de la salle.
Il se tourna vers le balafré qui le regardait, ne formulant aucun commentaire, deux seaux à moitié rouillés et toute une gamme de produits ménagés aux pieds.
Draco, la tête penchée légèrement sur le coté se demandait vaguement ce qu’il devait faire. Il hésita quelques secondes avant de tendre la baguette de Pansy. Avec un peu de chance l’Idiot sera suffisamment perspicace pour la boucler.
Si Potter fut surprit, il ne le manifesta pas. Il se contenta de prendre l’objet tendu et de se mettre à nettoyer lui aussi.
Un peu plus de dix minutes plus tard, Draco feuilletait tranquillement un magazine sur la métamorphose organique lorsque Potter vint lui faire de l’ombre en lui tendant la baguette, soufflant un inaudible ‘merci‘. Sans lui adresser un regard il la prit et continua sa lecture en diagonale.

Draco ne prit pas la peine de rétorquer qu’il l’avait fait uniquement pour qu’il ne cafarde pas à Rusard. Ce qu’il pouvait penser de lui, ce que les autres pensaient n’avait pas d’importance.
Plus du tout.

o

Harry observait du coin de l’œil Malfoy qui était plongé dans la lecture d’un magazine qui selon toute vraisemblance était tout à fait passionnant, la bouche parfaitement détendue du blond en étant la preuve.
Pour sa part, il n’avait prévu aucune activité secondaire pour sa colle. L’expérience ayant largement prouvée qu’il n’en avait pas besoin. En outre, aucune personne de sa connaissance n’avait fait autre chose que gratter-frotter-récurer pendant ses heures de colle avec Rusard. Sans doute s’agissait-il d’un truc de Serpentard.

Il soupira doucement se demandant combien de temps encore allait-il devoir rester dans cet endroit confiné. Harry n’était pas spécialement claustrophobe mais il supportait mal l’idée de rester dans un espace aussi restreint avec pour seule compagnie un type qui l’avait haït pendant presque toute sa scolarité.
D’accord, Harry était peut être un peu paranoïaque et était prêt à admettre que Malfoy n’avait pas montré signe d’hostilité depuis qu’ils s’étaient revus après la fin de la guerre.
C’était étrange, cette trêve.

Quand ils se voyaient il n’y avait plus cette ténacité de sa part. Malfoy était certes toujours aussi désagréable mais derrière ces piques – lorsqu’elles se manifestaient – il manquait cette volonté de le rabaisser plus bas que terre, cette intensité dans le propos injurieux.
Harry n’allait pas s’en plaindre, il était suffisamment endommagé pour savoir apprécier le répit quand il se présentait.

Seulement les choses n’étaient pas aussi simples.
Après la guerre, après une nouvelle rentrée, les répercussions de la victoire se faisaient encore sentir : gloire et statut de divinité vivante.
C’était flatteur au début. Aurait-il été n’importe quel garçon, il aurait savouré chaque seconde. Être autant aimé, n’était ce pas le rêve du petit garçon enfermé dans son placard ?
L’illusion était presque parfaite.
Néanmoins, il ne s’agissait pas d’amour. D’adoration, de sublimation assurément mais il n’y avait pas la réciprocité que l’on retrouvait dans l’amour. Pas d’égalité non plus, puisqu’il était tout seul sur son piédestal.
Ensuite avec le temps, cette frénésie autour de sa personne était juste redevenue encombrante parce qu’elle se répercutait sur sa vie quotidienne ; principalement dans le regard d’autrui.
Harry se demandait si un jour il serait associé à autre chose qu’à la mort, quand le bruit léger de papier froissé le ramena à sa colle avec Malfoy. Malfoy, dont le nom était synonyme d’infamie de nos jours.

Harry se demandait ce que l’autre garçon en pensait. Lui qui avait passé son temps à se vanter et se pavaner, il aurait certainement été au comble de la jouissance à sa place.
Il fut distrait de ses pensées par le regard de Malfoy enfoncé dans le sien, sans complaisance. Pendant un court moment il fut surpris de n’y trouver aucune trace d’adoration. C’était Malfoy se souvint-il. S’il y avait trouvé quelque chose se rapprochant de l’adoration, il aurait sans doute été frappé d'effroi.
Il n’y trouva que de l’indifférence forcée, teintée d'une profonde irritation. Hermione faisait souvent ce regard à Harry et Ron lorsqu’ils lui demandaient les notes de cours où ils avaient passé plus de temps à rigoler qu’à écouter.

Pris d’une impulsion –chose malheureusement courante chez lui, il posa la question qui lui passait par la tête.
« Est-ce que parfois ça ne te manque pas d’être … un Malfoy ?
Il ne termina pas sa question bien sûr.
Le problème était qu’il ne voyait pas comment la formuler. Il réfléchit, ne remarquant que d’un œil l’air complètement courroucé de Malfoy. Il se doutait que dite ainsi sa question pouvait sembler stupide. Le blond, depuis qu’ils se connaissaient, paraissait être à la recherche permanente de l’attention de ses pairs. Surtout de la sienne.
- Accouche Potter.
La voix hargneuse de Malfoy lui rappelant à qui il s’adressait, Harry oublia toute délicatesse.
- Tu as l’intention de retrouver un jour ce que tu avais ? Tu sais, le respect, la considération.
- Ce ne sont pas tes affaires. Occupe-toi de ce qui te regarde.
Loin d’être rebuté il insista.
- Les Serpentards ne sont-il pas censés être plus ambitieux, etc.
Le silence ne le fit pas abandonner.
- Ne me dis pas que ça ne te touche pas : toutes ces personnes qui te dénigrent...
Après un nouveau silence il reprit.
- Particulièrement quelqu’un comme toi pour qui les apparences et la réputation sont si importantes.
- Tu ne sais rien de moi alors ferme-la siffla Malfoy.
Harry cligna une fois des yeux, lentement. Signifiant clairement qu’il n’était pas dupe.
- Cela te fait enrager, n’est-ce pas ?
- Faux, ça m’est égal. Content ? Tu peux penser ce que tu veux, pour ce que ça me chante.
- Sais-tu pourquoi je ne te crois pas ? Tu ne serais pas aussi en colère. Ce pauvre type à l’infirmerie en est la preuve.
- Qu’est-ce que tu veux Potter ?
- Prouver que j’ai raison.
- Ce qui est impossible puisque tu as tord, pourquoi es-ce que tu ne rendrais pas service à l’humanité en la fermant ?
- Pas tant que tu n’admettras pas que j’ai raison.
- C’est ridicule. Et si on parlait plutôt de toi Monsieur-je-suis-mieux-que-tout-le-monde-parce-que-je-refuse-de-clamser.
- Elle est trop longue cette épitaphe pour tenir sur mes cartes de visites, sourit Harry.
- C’est ce que tu voulais non ? Prouver à tous que tu avais raison pour qu'ils t’idolâtrent !
Le sourire d’Harry tomba un peu.
- Tu n'y es pas Malfoy, ce sont les types dans ton genre qui travaillent pour la gloire.
- Je t'ai dit d’arrêter de prétendre me connaître Potter.
- Et tu ne me connais pas non plus.
- En tout cas suffisamment pour savoir que tu tiens réellement à ta réputation et que tu ne ferais jamais quelque chose d’aussi stupide que de… de-
- De ?
- Faire le tour de Poudlard en balais, nu !
Ce fut ce moment précis que choisit Rusard pour faire irruption dans la réserve à balais.
- J’espère pour vous que vous ne vous battez pas ! »

A suivre…

NdA : c’était le 1er chapitre de D.M.A !
Cette fic est terminée à 95% devrait se faire en 4 chapitres.
Merci d’avoir lu :D

 
 
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