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au 31 Mai 21 :
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Oublier n'est pas jouer
Par Dedale
Harry Potter  -  Romance  -  fr
3 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     10 Reviews    
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Des Illusions

Disclaimer : Tout sur le monde d’Harry Potter et ses personnages appartient à Joanne Katheleen Rowling ^^ 
Titre : « Oublier n’est pas jouer» Résumé : Un doux baiser par-ci, un autre par-là, « Oubliette » et puis s’en va, tout se finit ici…ou peut-être pas ? Slash HPDM 
Avertissement : Ceci n’est rien d’autre qu’un slash. C'est-à-dire une histoire mettant en scène deux beaux garçons s’aimant éperdument d’amour fou. Vous connaissez la routine, si ça ne vous plaît pas, n’allez pas mettre votre nez plus loin dans mes affaires… Evidemment les autres sont plus que bienvenus. 
Petite Note : Une envie de faire un truc bizarre basé sur les émotions de Draco Malfoy. Une envie d’un Draco Malfoy amoureux, et un peu bohème peut-être. Une envie, tout simplement, de vous faire partager quelque chose, quelque chose de peut-être un peu niais, mais que voulez-vous, il semble que ce soit mon karma… 

J’ajoute aussi une pensée pour P’tit Lion qui a gentiment accepté d’être la béta de cette fiction. (Tes réflexions sont toujours très bonnes et justifiées, et elles m’encouragent grandement (quand elles ne me déstressent pas hi), alors merci beaucoup !). 

J’ajouterai simplement : Bonne lecture. 

o0o0o0o0o0o 

Chapitre 1 :
Des Illusions 

o0o0o0o0o0o 

 

Draco Malfoy avait toujours été un jeune homme à l’allure froide et distante. Petit garçon, il se moquait régulièrement de ses camarades avec cette cruauté qui finirait par le caractériser. Petit garçon, il était déjà narcissique et égocentrique.

 

C’est pourquoi rien ne laissait entendre que plus tard, ce vilain petit garçon deviendrait un jeune homme beau et passionné, comme il l’est aujourd’hui.

Car, dès lors que l’on se promène dans le majestueux château qu’est Poudlard, on peut apercevoir la figure angélique d’un homme tourmenté par le sentiment d’amour. Un homme qui aime si fort qu’il ne peut plus haïr le monde qui l’entoure, de peur de tacher ces pures émotions. Un homme rendu beau par la lumière d’un ange, et paradoxalement, une lumière qui ne peut l’éclairer. Une lumière à laquelle il n’est pas destiné. Il reste l’ombre de cette lumière éblouissante qui lui fait chavirer le cœur à chaque instant qu’il l’aperçoit du bas des méandres sombres de son monde.

Car même si Draco Malfoy est devenu un homme bon, Draco Malfoy n’a pas non plus quitté son monde des ténèbres. Ce monde froid et obscur dans lequel il est né. Et aujourd’hui, seule sa lumière, douce et fluide, le guide hors de cette étroitesse, sans qu’elle-même n’en ait la moindre idée… le moindre souvenir.

 

Il suit sa lumière nuit et jour, restant à jamais dans l’ombre de ses pas. Les autres, éblouis par cette même lumière, ne remarquent pas l’âme qui la poursuit éternellement. Et cette poursuite est sans fin, puisque jamais il n’aura le droit d’être touché par cette luminosité. Les ténèbres lui sont destinées de pis toujours. Rien de bon ne semble pouvoir un jour l’atteindre.

Alors, même s’il ne possède pas le pouvoir d’entrer dans cet univers lumineux, chaque jour qui se lève le voit veiller sur cette lumière afin qu’elle ne s’éteigne jamais.

 

Et lui, Draco Malfoy, se sent stupide que sa vie ne se résume qu’à cela. Et lui se sent stupide que sa vie dépende d’un phénomène étrange et irrationnel. Et lui se sent stupide de ne pas avoir la force de faire un pas dans cette auréole. Et lui se sent stupide, tout simplement, car il sait qu’il n’aura jamais cette force. Car sa force, c’est la lumière qu’il observe, et si un jour il rentrait dans la lumière, alors il ne pourrait plus la voir. Il ne serait plus conscient que cette lumière est exceptionnelle, car elle brille dans les ténèbres.

 

Dès lors qu’on entre dans cette lumière, les ténèbres n’existent plus, et Draco Malfoy incarne les ténèbres au plus profond de son être. Il ne peut choisir sans se perde lui-même. Et il ne peut risquer d’éteindre la lumière en l’envahissant de sa propre noirceur.


Alors même s’il n’a pas le droit d’atteindre celle-ci, il s’autorise à l’observer, puisque ses yeux sont la seule chose qui lui reste…

  o0o0o0o0o0o 

Draco se promenait dans les couloirs de l’école, éclairé par la faible lumière du soleil couchant, doucement, sans qu’aucun tracas ne soit visible sur son front pâle. Il suivait de ses yeux et de ses pas les lignes fines séparant les carreaux noirs des blancs sur le sol froid du corridor du troisième étage. Cela lui faisait penser à cette lumière qu’il adorait tant et que lui ne pouvait atteindre. Oui, ces carreaux qui se confrontaient sans pourtant jamais s’atteindre lui faisaient penser à Harry Potter et à lui-même. Cela pouvait peut-être sembler étrange qu’un garçon de son âge pense de telle chose par une si belle soirée, mais non, cela prouvait simplement que chaque chose que pouvait rencontrer Draco l’amenait nécessairement à penser à l’Elu.

 

Le couvre feu n’était pas encore dépassé pour les 7ème années, et c’est pour cette raison qu’il n’était pas étonnant que Draco rencontre justement à ce moment un groupe d’élèves de Gryffondor dans le même corridor. Ils chahutaient tous ensembles, ils riraient, se taquinaient, en se dirigeant vraisemblablement vers leur tour. Ils passèrent sans adresser un seul regard au Serpentard, ils passèrent comme s’il n’avait été qu’une armure, qu’une statue de pierre. Harry était dans ce groupe. Harry ne le regarda pas, lui non plus.

 

Draco se demandait souvent ce qui lui faisait le plus de mal. La haine de Harry Potter, ou alors l’indifférence de Harry Potter ? Quoi qu’il en soit, les deux réunis étaient des choses si douloureuses qu’elles semblaient se matérialiser exprès pour qu’il souffre.

 

Mais peu importe ; sa douleur n’existait pas tant qu’il n’y avait pas quelqu’un pour la remarquer. Et, selon Draco, absolument personne ne pouvait se douter une seule seconde qu’il avait le mal d’amour.

 

Il poursuivit donc son chemin, comme s’il ne s’était rien passé. Comme s’il n’avait rencontré personne. En apparence, il marchait de cette allure hautaine sans se soucier de ce qu’il pouvait bien rencontrer sur son chemin. En réalité, il bouillonnait ; une multitude de pensées tournoyaient dans son esprit. Il s’imaginait mille et un scénarios qui transformaient cette banale rencontre en un moment inoubliable, et en déclaration enflammée.

 

Draco se permit un ricanement moqueur dans la presque obscurité. Qui aurait pu se douter que Draco Malfoy était un grand rêveur ? Qui aurait pu savoir qu’il était doté d’une imagination florissante et emplie de romantisme utopique ? Pas même le principal intéressé.

 

Pourtant à chaque rencontre avec l’objet de tous ses désirs, il ne pouvait s’empêcher de vouloir tout changer. Il analysait absolument tous les détails de ces rencontres et les transformaient afin qu’ils deviennent les acteurs d’une idylle parfaite. C’était à ces petits plaisirs que le Serpentard adorait s’adonner, et qui paradoxalement le faisait se sentir si minable.

 

Draco entra enfin dans la salle commune, repéra un fauteuil près de la cheminé et s’y installa. Toujours perdu dans ses pensées, il sorti de son sac un livre à l’allure lugubre, et plongea son regard dedans. Mais l’attention du Serpentard ne suivit pas son regard. La compagnie de son Harry Potter imaginaire lui plaisait bien plus. Avec ce livre, il se donnait simplement contenance, et ainsi personne ne venait l’importuner. Bien que dorénavant peu de monde s’approchait de l’ancien Prince de la maison des vert et argent. En effet, aujourd’hui, le blond vivait dans une solitude perpétuelle qui lui laissait le temps de se perdre dans des désirs fous et oniriques. Ses anciens amis ne l’approchaient plus par choix, par peur. Tout cela dépendait du contexte de leurs altercations. Tout cela dépendait du degré d’indifférence que leur portait l’héritier Malfoy.

 

Et c’est parce qu’il était seul, parce qu’il n’y avait personne pour lui faire entendre raison et le ramener à la réalité que tous ses ennuis commencèrent…

 

Les ennuis actuels de Draco se déroulaient surtout avec sa conscience, bien qu’au tout début ils ne se soient surtout déroulés avec son entendement.

 

Un jour s’était levé sur une impression étrange. Le point de vue de Draco avait déjà commencé à changer, à se transformer pour devenir ce qu’il était à présent. Il évoluait doucement jusqu’à devenir cet espèce d’amoureux transi. Il ne se comprenait pas très bien, il gardait cette fierté qui l’empêchait d’être lui-même et qui pourtant faisait alors partie intégrante de son être. Mais même s’il ne comprenait pas, il avait la volonté de savoir ce qui se déroulait exactement en lui lorsqu’il apercevait le célèbre Harry Potter. C’’est pourquoi il prit une décision qui changea le cours de son existence.

 

Afin de réussir à percer le mystère de ses propres sentiments, il avait mit au point un plan infaillible. Il mettait ainsi ses pouvoirs à contribution, ou plus précisément son héritage magique qui avait permis à sa famille de garder une puissante emprise sur la société durant des générations. C’était un pouvoir que nombres de sangs-purs possédaient, sans forcément l’utiliser un jour. Cependant la famille Malfoy aimait agir sur les esprits et ne se privait donc pas depuis fort longtemps de séduire ses contemporains. Le pouvoir des Malfoy était grand, car il agissait comme le pouvoir d’une Vélane. Seuls les sorciers ayant beaucoup de magie dans le sang étaient capables d’influencer les esprits.

 

C’est donc ce puissant pouvoir que souhaitait utiliser Draco. Sans celui-ci, son plan n’était rien, car irréalisable. Bien sûr, s’il avait raconté ses projets à quelqu’un, cette personne n’y aurait rien compris, et pourtant dans l’esprit du jeune homme tout était très clair. Il allait abuser de celui qu’il considérait comme un insupportable prétentieux. Du moins, c’est ce qu’il prévoyait, et rien que la perspective de toucher cet être si puissant sans qu’il ne le sache jamais l’exaltait et le mettait dans un état d’excitation qu’il n’avait encore jamais connu, même dans ses rêves les plus secrets.

 

Draco mit dans ce plan la dernière parcelle de machiavélisme qui lui restait de son père. Il choisit, après une enquête de plusieurs jours, le moment précis de la journée où le Survivant était le plus susceptible d’être seul. Là enfin, il put pour la première fois utiliser sur une personne réelle ce pouvoir si particulier. Il séduisit l’esprit du Gryffondor afin qu’il obéisse le plus possible à ses demandes mentales. Cela permit au blond d’emmener le Survivant dans une salle de classe vide. A ce moment, le plan du Serpentard devenait de plus en plus flou. Il avait tout préparé à l’avance. Le plan était simple. La première étape de celui-ci avait été accomplie avec succès, mais les suivantes semblaient irréalisables devant ce regard vert impénétrable.

 

Face à ses souvenirs, Draco se sentait honteux d’avoir pu imaginer un tel scénario. Il avait prévu de se servir du Gryffondor comme d’un objet sur lequel il évacuerait toutes ses pulsions de désirs, afin d’être enfin en paix avec lui-même, avec son corps, mais aussi et surtout son esprit. Pour lui, il était impensable qu’il puisse être amoureux du Survivant. Ce qu’il ne savait pas alors, c’est qu’il était déjà tombé, que son cœur appartenait désormais au brun. C’est pourquoi son plan lui apparaissait bien misérable face au regard intense du Survivant. Seuls les restes de sa piètre fierté lui permirent de s’approcher du corps du Gryffondor, et de doucement poser ses lèvres sur les siennes, comme une preuve -illusoire- qu’il était encore maître de lui-même. Bien sûr, cela faisait longtemps qu’il était perdu, et que sa fierté s’enfuyait pour laisser de la place à cet amour trop grand, trop envahissant. Ce fut peut-être pour cela, ou peut-être pour autre chose qu’il ne se permit pas, et qu’il ne se permit jamais, d’aller plus loin que de simples baisers interdits avec le Gryffondor.

 

Draco ne s’était jamais autorisé à aller plus loin contre la volonté du brun. Il se sentait déjà mal de perpétrer ces rencontres, et n’imaginait pas comment il pourrait vivre si jamais il s’immisçait plus loin dans l’intimité du brun. Des baisers, des caresses lui donnaient la sensation de coups de poignards et d’orgasmes réunis, et cela était suffisant pour le jeune homme faible qu’il était.

 

Les flammes dans l’âtre de la cheminée où son regard s’était perdu commencèrent à lui piquer les yeux, et c’est ce qui ramena Draco à son terne et douloureux présent.

 

Il y a avait toujours eu dans son cœur cette impression étrange qui le consumait et qui semblait lui murmurer chaque matin à son réveil : je t’aime. Pourtant avant cela, il avait toujours eu l’envie de s’aimer lui avant d’aimer les autres. Et, aujourd’hui la seule chose qu’il se disait, c’était qu’il l’aimait lui et personne d’autre, même pas lui-même. Draco avait apprit à ne plus être un être narcissique. Il s’était perdu dans l’amour qu’il portait au Survivant, et il n’avait plus la force de se détester pour ça. Dorénavant, il se détestait pour autre chose. Il se détestait pour ce qu’il faisait subir au Survivant contre sa volonté, presque contre leur volonté.

 

Draco ferma son livre d’un coup sec. Il monta se coucher en ressassant de nouveau cette solitude qui le perdait dans un amour trop profond, trop secret.

 

o0o0o0o0o0o

- Fin du premier chapitre – 

 

Merci d’avoir lu (tenu) jusque là. J’espère que ce chapitre ne vous à pas trop endormis, et que vous serez toujours d’attaque pour lire la suite… hû ! D’ailleurs, si vous voulez débattre de cela, vous savez ce qu’il vous reste à faire… une ‘tite review. Et même si vous ne vous sentez pas l’âme de débattre, un simple mot fait toujours chaud dans le petit cœur des fanficeurs, hî. A bientôt

Dedale

 
 
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