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au 31 Mai 21 :
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Oublier n'est pas jouer
Par Dedale
Harry Potter  -  Romance  -  fr
3 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     10 Reviews    
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Désillusion
Disclaimer : Tout sur le monde d’Harry Potter et ses personnages appartient à Joanne Katheleen Rowling ^^

 

Titre : « Oublier n’est pas jouer» Résumé : Un doux baiser par-ci, un autre par-là, « Oubliette » et puis s’en va, tout se fini ici…ou peut-être pas ? Slash HPDM  

Avertissement : Ceci n’est rien d’autre qu’un slash. C'est-à-dire une histoire mettant en scène deux beaux garçons s’aimant éperdument d’amour fou. Vous connaissez la routine, si ça ne vous plaît pas, n’allez pas mettre votre nez plus loin dans mes affaires… Evidemment les autres sont plus que bienvenus. 

Petite Note : Bonsoir tout le monde ! J’espère que vous vous souvenez toujours de cette petite fiction malgré le temps que j’ai mi à publier la suite :gla : Mais vous savez les fêtes, tout ça, tout ça quoi… Hum en parlant de fêtes je vous en souhaite à tous de très bonnes !

J’espère que ce chapitre vous fera oublier que pour beaucoup aujourd’hui c’était la rentrée… fini les chocolats, tout ça, snif. Non !!! ne partez pas, lisez plutôt ?  

Bien évidemment, je remercie toujours autant P’tit Lion pour sa correction et ses encouragements qui m’aident énormément !! Bonne lecture

o0o0o0o0o0o 

Chapitre 2 :Désillusion 

o0o0o0o0o0o 

Lorsque Draco se réveilla, le lendemain matin, il avait encore au fond de ses paupières le visage indifférent de l’Elu qu’il avait croisé la veille. Après l’avoir rencontré si tardivement, il se sentait comme en manque de lui. Une fois de plus, il avait rêvé du Survivant toute la nuit. Et maintenant, il avait besoin de l’avoir près de lui cinq minutes au moins, le plus rapidement possible. Déjà, il avait l’impression de ne plus se souvenir de son odeur, de ne plus connaître la texture de sa peau. Déjà, il avait l’impression de le perdre, et il ne pouvait supporter cette idée et la douleur qu’elle entraînait au fond de lui. 

Il n’aurait pas dû penser à lui toute la nuit. Il n’aurait pas dû ranimer des souvenirs qui ne le faisaient que se sentir plus frustré  et plus mal encore qu’il ne l’était déjà. 

Difficilement, Draco sortît de son lit en pensant qu’il allait une fois de plus agir à l’encontre de sa conscience.  Il savait déjà qu’il allait passer la journée à avoir des remords. Il n’aimait pas commencer la journée en abusant Harry Potter, et pourtant, parfois, il sentait qu’il n’y avait pas d’autres solutions pour qu’il survive à cet amour. Au fond, il était peut-être toujours aussi égoïste qu’avant

C’est donc parce qu’il en avait besoin que, lorsque Draco sortît du quartier des Serpentards, il se mit immédiatement en quête du seul Gryffondor capable de le tourmenter si fort. 

Il ne mit pas longtemps à le trouver : il connaissait par cœur son rythme quotidien. 

Draco se cacha derrière une armure, et observa le trio de Gryffondor discuter en marchant tranquillement dans sa direction. Il laissa passer devant lui, sans rien faire, Hermione Granger et Ron Weasley qui ouvraient la marche. En retrait l’Elu marchait, et se détachait de plus en plus de ses amis. Quand le brun fut assez prêt, Draco commença  exercer sur lui ce pouvoir qu’il haïssait et chérissait tant  à la fois. 

Schhh… 

Arrête-toi. 

Le Survivant s’arrêta net devant l’armure où se dissimulait le Serpentard. Il regarda autour de lui, cherchant la source de ces paroles. Il croisa un regard gris, ses yeux s’y accrochèrent et s’y perdirent. 

-          Harry ? Qu’est-ce que tu attends ? 

Je vous rejoins, ne m’attendez pas. 

-          Je vous rejoins, ne m’attendez pas. C’était presque comme un sort impardonnable, c’était presque comme un Imperium, et pourtant ce n’était pas cela. C’était plus fort et plus pur aussi, comme ce sang qui coulait dans ses veines depuis des générations. 

-          Bien, mais n’arrive pas en retard en cours de potions.

-          Laisse le vivre ‘Mione. Les deux Gryffondors quittèrent le couloir en se chamaillant gentiment, sans se douter que derrière eux, leur ami se trouvait avec leur vieil ennemi d’enfance. 

Approche. 

Draco tendit la main doucement, et, mécaniquement, le brun la saisît. Le Serpentard l’attira à lui. Il était si beau, si merveilleux. Tout dans son apparence tenait du héros majestueux, du combattant lumineux. Et pourtant, il avait l’air si fragile lorsque Draco posait ses mains sur son corps. 

L’héritier des Malfoy passa plusieurs minutes à le regarder. A l’observer de tout son saoul. A se perdre dans ces yeux uniques, ces perles de jade. 

Il ne plongeait pas son regard simplement pour que le pouvoir de persuasion fonctionne pour le mieux. Non. Il le faisait car il en avait un besoin vital. 

La main qu’il avait offerte au Gryffondor emprisonnait toujours celle du Survivant, et sa seconde main vînt se loger sur sa joue, qu’il caressa calmement. 

Le Gryffondor le regardait d’un air si innocent, que cela le fit gémir. De honte et d’amour. Il ne put s’empêcher de prononcer son prénom comme une supplique à peine audible. 

-          Harry… 

Embrasse-moi. 

Il ne lui avait jamais donné d’ordre de persuasion de ce genre, car il savait qu’il n’en avait pas le droit. Et pourtant, en le faisant, il savait qu’il s’engageait dans un phénomène de culpabilité qui ne le quitterait jamais. Mais il était déjà perdu de toutes manières. 

Et pendant que Draco fermait les yeux, dégoûté de lui-même, le Gryffondor s’approcha, comme si cela était naturel, des lèvres du Serpentard, qu’il baisa comme si c’était le fruit le plus délicieux et le plus délicat qu’il n’eut jamais dégusté. 

Ce baiser était si tendre que Draco crut mourir. Il imaginait aisément un de ces scénarios, où c’était le Gryffondor qui prenait l’initiative des caresses, où Draco n’était pas le méchant dans l’histoire, où tout était consentit et voulut. 

C’est avec grand peine que le Serpentard se détacha du brun au moment même où la cloche annonçant les cours résonna dans le couloir sombre où ils s’étaient arrêtés. 

Vas en cours 

Ce genre de séparation était insupportable pour le Serpentard. Le Gryffondor se retourna, près à partir, mais les bras de Draco surgirent autour de son torse et l’empêchèrent d’avancer plus. Le Serpentard serra très fort contre lui le corps du brun, comme si c’était la dernière fois qu’il le voyait, sommes toutes, comme les fois précédentes. Il mit son nez dans les cheveux bruns pour respirer leur odeur. 

Des éclats de voix animés commencèrent  à se faire entendre, et c’est en embrassant la peau douce de ce cou offert que Draco donna son dernier ordre au Gryffondor. 

Vas-t’en 

Immédiatement, le Survivant lui obéit, et sortit de l’ombre de l’armure, les mains de Draco glissant sur son corps comme une caresse désespérée. 

Avant que le Gryffondor ne disparaisse à l’angle du couloir, il lui jeta le sortilège d’oubli d’une voix presque muette. Le Gryffondor ne se souviendrait plus de rien, et Draco passerait sa journée à culpabiliser, toujours un peu plus que les fois précédentes. 

Le Serpentard attendit un peu avant de sortir lui aussi. Il ne voulait pas qu’on fasse le lien entre lui et le Gryffondor. Il profita de ce moment de répit pour reprendre son souffle. Cet amour était si fort, il le consumait de l’intérieur. Chaque fois que ses yeux rencontraient le Survivant, il avait l’impression qu’il allait mourir sur l’instant. Des fois, c’était même ce qu’il désirait : quitter cette vie où Harry Potter était le seul gouverneur, sans même avoir conscience du pouvoir qu’il détenait sur le Serpentard amoureux.  

O0o0o0o0o0o 

Il n’aurait pas dû, il n’aurait pas dû, il n’aurait pas dû. Inlassablement, depuis le début de la matinée, Draco Malfoy se reprochait, encore et encore ce qu’il avait fait au Survivant. Il n’arrivait déjà plus à suivre ses cours et avait abandonné l’idée de prendre des notes depuis déjà deux heures de métamorphose. 

Il ne comprenait pas comment le Survivant pourrait un jour lui pardonner s’il apprenait ça. Il avait l’impression d’étouffer, de suffoquer, d’être paralysé. C’est comme si physiquement son corps lui disait que ce qu’il avait fait était très mal, et qu’il le punissait. Son estomac commençait à se contracter, sa tête à tourner, ses oreilles à bourdonner. Il n’en pouvait plus de cette situation, il se sentait comme une loque à peine humaine qui ne mérite le regard de personne, et surtout pas du grand Harry Potter. Et ce regard étrange qu’il lui jetait à l’instant même, les épaules tournées vers le tableau mais la tête vers Draco. Quelle horreur, plus jamais il n’oserait le toucher pendant des semaines, peut-être des mois, mais il serait si triste alors que jamais il ne pourrait respecter cette promesse, et encore ce même schéma recommencerait. Jamais il ne pourrait être en paix avec lui-même, et jamais… 

-          Mr Malfoy ? 

Non jamais rien ne serait parfait, rien ne pourrait être calme et heureux dans se vie d’ancien sang pur lié au grand mage noir. Jamais… 

-          Mr Malfoy ! Est-ce que vous vous sentez bien ? 

Draco prit une grande inspiration comme s’il s’en était empêché durant des heures, comme s’il sortait de peu d’une noyade. Il regarda le professeur McGonagall, donnant l’impression de la voir pour la première fois. Tous les élèves de la classe avaient le regard fixé sur le blond. 

-          Potter, emmenez Mr Malfoy à l’infirmerie immédiatement. 

o0o0o0o0o0o

 C’était comme un des scénarios qu’il se faisait dans sa tête avant de s’endormir. Celui où il était seul avec le Survivant dans les couloirs de Poudlard et où il devait veiller sur lui grâce à cet espèce de complexe du héros qui lui avait valu tant d’éloges. 

-          T’as fait fort Malfoy, tu aurais vu la tête de McGonagall. Elle a vraiment cru que tu allais lui claquer entre les doigts. 

Le Gryffondor marchait à quelques dizaines de centimètres de Draco. Comme si c’était naturel, comme si ce n’était pas gênant, comme s’il ne s’était rien passé. Et en effet, pour lui il ne s’était rien passé

Draco s’appuya contre un mur, pour ne pas que ses jambes flanchent devant le Survivant. Il culpabilisait tellement, il se haïssait tant. Il était son propre bourreau. 

Et pourtant… 

Il avait encore envie de l’embrasser, de le caresser, de le prendre dans ses bras. Peut-être même qu’il lui dirait qu’il l’aime. Ses yeux étaient si verts, et ce vert était si beau qu’il sentait qu’il ne pourrait résister longtemps à cette tentation. 

-          Potter… Il avait du mal à respirer, une fois de plus. Il s’accrocha un peu plus désespérément au mur. Il le voulait tellement. 

-          Hey Malfoy ! 

Le Survivant s’approcha de lui à grandes enjambées. Draco, perdu dans son délire de culpabilité, le vit froncer des sourcils, et la pensée folle que le brun était peut-être réellement inquiet à son égard s’immisça en lui avec joie. 

-          Attend. 

Le Gryffondor prit le bras de Draco, et l’emmena dans une salle de classe vide tout près d’eux. Ainsi le Serpentard put s’asseoir et reprendre calmement son souffle en essayant de ne plus penser à rien. Ce fut difficile avec le Survivant tout près de lui, mais il y parvînt assez pour reprendre une certaine contenance. 

-          Ça va mieux ? 

Draco releva son visage. Ils étaient tous les deux assis sur deux bureaux face à face. Ils étaient assez proches pour que Draco soit complètement troublé, mais pas encore assez pour qu’il perde la tête et fasse une fois de plus des choses insensées. 

-          Oui… oui ça va mieux, merci. Il avait trouvé la force de parler, et par-dessus tout, de le faire en le regardant. 

-          Bien. 

Le brun avait l’air si sérieux, et lorsqu’il lui répondit, il sourit d’un air si naturel que Draco eu presque envie de le frapper tant il pouvait l’exaspérer. Comment le Survivant pouvait-il toujours trouver quelque chose qui faisait chavirer ce simple organe situé dans sa cage thoracique ? 

Draco lui sourit en retour, presque sans s’en rendre compte. Il fallait dire que le sourire du Gryffondor n’avait jamais pu laisser personne indifférent, alors surtout pas Draco Malfoy. 

Une atmosphère indéfinissable semblait les envelopper tous deux. Draco avait l’impression qu’un contact s’établissait entre eux. Et cette envie soudaine et coutumière prit le Serpentard aux tripes une nouvelle fois. Il avait envie d’embrasser le Gryffondor, de poser ses lèvres doucement sur les siennes, et de lui avouer dans un souffle son si précieux secret. 

Le Survivant descendit du bureau, posa ses mains derrière son dos, et pencha la tête sur le côté, ses lèvres s’étirant toujours harmonieusement.  

Draco descendit également de son bureau et s’approcha du brun. Il posa lui aussi ses mains sur le bureau et, sans lâcher le Gryffondor du regard, il approcha son visage de celui du Survivant. 

Leurs lèvres se rencontrèrent, s’effleurèrent, puis s’écrasèrent franchement les unes contre les autres. Leurs dents s’entrechoquèrent, et leurs langues se mêlèrent avec volupté. 

Il y avait quelque chose d’étrange, qui faisait Draco se sentir merveilleusement bien, il n’arrivait pas à mettre le doigt sur cela tandis qu’il continuait d’embrasser Harry Potter.

Ce baiser était un vrai délice, meilleur que dans tous les songes qu’il pouvait s’imaginer. Et la main du Gryffondor glissant sur son dos pour finalement s’agripper à ses hanches, enflammant ses reins au passage confirmait pleinement cette impression de rêve. 

Comme si quelque chose dans ce moment n’était pas normal, pas habituel… 

Et tout à coup, il sut ce qui clochait. Il se détacha du Gryffondor, les yeux écarquillés d’effroi. 

Le Survivant avait les lèvres gonflées de leur précédent baiser, et il fermait les yeux. En sentant l’absence du Serpentard, il souleva les paupières. Leurs deux regards se croisèrent… 

Cette fois-ci, Draco n’avait pas utilisé son ancestral pouvoir sur le Gryffondor. Et ils le savaient tous les deux…

 - Fin du deuxième chapitre – 

Ah ! merci d’être arrivé jusque là ! J’en suis déjà très contente… j’avoue qu’une review me rendrais encore encore encore encore encore plus joyeuse… mais vous faite c’que vous voulez hein… hein ?Parce que j’dis ça, j’dis rien mais ça encourage drôlement à continuer^^ Allez Bisous à tous 

Dedale

 

 
 
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