manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Qui l'eût cru?
Par Isfah
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
4 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     1 Review    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Rencontres à King's Cross

Harry et ses deux meilleurs amis descendirent du Poudlard Express et se dirigèrent vers les parents de Ron. Ginny, qui avait voyagé avec Luna et quelques filles de son année, les rejoignit quelques minutes après. Elle était pâle et semblait absente, ou plutôt éteinte. Cette joie de vivre et ce feu qui brûlait dans ses yeux avaient disparu. Le jeune Gryffondor ne put s’empêcher de penser « c’est de ma faute ».

Molly et Arthur Weasley attendaient patiemment en compagnie de Tonks et Maugrey, qui avait repris du service en tant qu'Auror. Tous les quatre semblaient avoir vieilli de dix ans en l’espace de quelques mois. Ils étaient soucieux et tristes pour ne pas dire anéantis. Lorsque Ginny et Ron arrivèrent à portée de leur mère, celle-ci les entoura de ses bras et leur donna de nombreux baisers. Le denier fils Weasley qui d’habitude souffrait de devoir supporter le caractère possessif de sa mère, la serra à son tour dans ses bras, heureux de pouvoir le faire une fois encore.

Harry, qui avait été adopté d’office par la famille de sorciers, fut lui aussi content de cette étreinte, lui prouvant une fois de plus que des gens tenaient à lui et qu’il avait une quelconque importance à leurs yeux et ce, pas uniquement parce qu’il était le Survivant. Hermione eut droit, elle aussi, aux bras réconfortants de Molly. Même si ses vrais parents attendaient de l’autre côte, les parents de Ron et Ginny étaient sa seconde famille, et les voir dans cet état lui laissait un sentiment amer.

Le jeune Potter, qui se savait contraint de passer son mois de Juillet chez son oncle et sa tante, demanda à son meilleur ami :

- Ron, pourrais-tu garder mes affaires de magie en attendant que je vous retrouve pour le mois d’Août ? Les Dursley ne doivent pas être ravis de devoir me supporter une nouvelle fois donc autant ne pas les provoquer...

- Pas de problème, vieux.

- Je garderai juste ma baguette au cas où, mais ça ils ne sont pas obligés de le savoir, fit le jeune Potter esquissant un petit sourire chargé de sous-entendus.

Alors qu’il s’apprêtait à se diriger vers Hermione et de Ginny qui finissaient de se dire au revoir, Ron lui donna une accolade et lui dit :

- Prends soin de toi Harry, on a tous besoin de toi ici !

Celui-ci avait parfaitement compris que son meilleur ami faisait allusion à sa petite sœur et ne répondit rien à part un :

- Toi aussi !

Harry qui s’était approché d’Hermione regardait les Weasley se préparer à transplaner. Tous deux étaient tristes de quitter leurs amis et n’avaient pas vraiment hâte de retourner du côté moldu.

Mais au dernier moment, Ron se ravisa et alla serrer la jeune sorcière dans ses bras avant de lui dire au creux de l’oreille :

- Fais attention à toi aussi, tu... tu vas me manquer !

Puis il repartit vers ses parents. La jeune femme, troublée, n’avait pas réagi à cette marque d’affection. Elle restait là, à le regarder. Harry eu juste le temps d’interpeller son meilleur ami et de lui dire :

- Je te laisse Hedwige aussi, elle reviendra au Terrier... eh, Ron... Prends soin d’elle !

Le jeune sorcier savait que son meilleur ami avait saisi le message, c’est de Ginny dont il devrait prendre soin.

À peine Ron eut il rejoint sa famille, que ceux-ci transplanèrent au Terrier, laissant un Harry triste de devoir quitter son meilleur ami et celle qui avait tant compté ces dernières semaines, et une Hermione troublée par le comportement de celui pour qui elle regrettait de n’être qu’une amie. Ne voulant s’attarder sur son propre cas la jeune femme demanda à son meilleur ami :

- Alors, un mois en perspective chez ton oncle et ta tante, tu le sens comment ?

- Mal, lui avoua le brun. D’un côté être éloigné de la magie quelques temps me permettra sûrement de faire le point sur ce qui vient de se passer, mais d’un autre côté, un mois sans pouvoir faire de la magie, voler, vous voir toi, Ron et Gin... et Ginny surtout Ginny. Tu sais Hermione, je me demande vraiment pourquoi je suis là des fois ! Je ne fais que du mal autours de moi, les gens que j’aime souffrent toujours ou même meurent la plupart du temps. Tu ne peux pas savoir à quel point c’est frustrant de se dire que la seule chose qu’on peut apporter aux autres c’est la souffrance.

- C’est faux Harry, commença à s’emporter Hermione.

- Pfffffff, tu parles...

- Pour beaucoup de gens tu représentes l’espoir d’un monde meilleur, reprit la jeune fille plus calmement. Et Ginny n’a jamais été aussi heureuse que lorsque vous étiez ensemble. Ne te fais pas de fausses idées. Tout n’est pas de ta faute !... Allez viens maintenant, on nous attend de l’autre côté de la voie, ajouta-t-elle.

Entre les voies 9 et 10 de King’s Cross, la famille Dursley attendait avec impatience que leur fardeau, comme ils l’appelaient, veuille bien se donner la peine de venir. C’est avec agacement que l’oncle Vernon, qui regardait sa montre toutes les cinq minutes, déclara :

- Ces fous ne sont même pas capables d’arriver à l’heure. Il devrait être là depuis au moins sept minutes ! Aucune politesse ! On a l’air de quoi là Pétunia ? Tu peux me le dire, à attendre entre deux voies, alors qu’il n’y a aucun train ?

- Vernon, je t’en prie ne t’énerve pas, tu attires l’attention sur nous.

- Dudley commençait lui aussi à en avoir marre. Cela faisait maintenant plus de vingt trois minutes très précisément qu’il n’avait rien mangé et si son « cousin » (ce qu’il pouvait détester ce lien de parenté !) ne se dépêchait pas un peu plus il allait louper encore une de ses dix-sept émissions favorites à la télévision !

Alors que l’oncle Vernon regardait une fois de plus sa montre, quelques élèves apparurent entre les voies 9 et 10. Harry arriva en même temps qu’Hermione et la serra dans ses bras pour lui dire au revoir, après avoir vu les signes des Dursley lui demandant de les rejoindre rapidement. Pétunia et Vernon étaient assez pressés de rentrer mais bizarrement, Dudley n’avait plus ni faim ni envie de regarder ses émissions. Il venait de fêter ses dix-sept ans quelques jours auparavant et commençait à regarder les filles autrement que comme souffre-douleur préféré derrière son débile de cousin, lorsque celui-ci n’était pas dans son asile. Quand il vit Harry avec celle qui lui semblait être sa copine, il pensa : « cet imbécile ne peut pas avoir de copine ! C’est impossible ! Il est balafré et n’a pas de muscles, comparé moi ... ». Puis à bien y regarder le jeune moldu s’aperçut qu’effectivement cette fille « plutôt mignonne » n’était en rien la petite copine de son crétin de cousin.

Hermione alla voir ses parents qui l’attendaient un peu à l’écart. Elle leur expliqua assez rapidement la tragédie qu’avait connue son école. Elle ne voulait pas s’attarder sur la mort de Dumbledore pour ne pas les inquiéter et, parce que pour elle aussi, sa disparition était encore très difficile à supporter. Elle savait que ce que Ron avait dit était vrai, avec le temps elle arriverait à accepter la perte d’un des plus grands sorciers de tous les temps et à avancer. Mais ses parents n’insistèrent pas plus. Ils connaissaient bien leur fille et avaient vu à quel point cette année l’avait changée. Celle-ci, qui allait sur ses dix huit ans, semblait désormais plus mature, plus sûre de ses choix et plus grave aussi. Sa mère qui habituellement aimait la taquiner en lui posant des questions sur ses éventuelles fréquentations masculines, questions auxquelles Hermione ne répondait jamais, s’en abstînt cette fois-ci, comprenant bien que l’heure n’était pas à la futilité.

- Papa, Maman, j’aimerai vous présenter Harry, Harry Potter, mon meilleur ami. C’est nous qui devrons aller le chercher cet été avant d’aller chez les Weasley. Le professeur McGonnagall a dit que vous étiez au courant.

- Oui, oui ma chérie pas de problème, répondit la mère d’Hermione. D’autant que sa famille à l’air assez pressé...

La jeune sorcière ne pût s’empêcher de jeter un coup d’œil aux Dursley. En voyant la scène de ses propres yeux, elle sourit en repensant aux descriptions que Ron et Harry lui avaient faites. Tous n’était peut-être pas exagéré finalement... Ron... « Ma pauvre tu délires complètement » songea Hermione, « il ne peut pas te voir autrement que comme une amie. S’il t’a prise dans ses bras c’est juste parce qu’il est bouleversé de la mort de Dumbledore... ». Mais, honteuse, la jeune fille se dit « tu n’as pas honte de penser à ça alors que ton meilleur ami est abattu et que le monde de la magie court un grave danger ! ».

Comme pour se rattraper, elle proposa à ses parents d’aller voir la famille de son ami pour qu’ils se présentent et voient ensemble comment récupérer son meilleur ami.

Harry était justement en train d’expliquer à son oncle et sa tante qu’il ne resterait que le mois de Juillet quand le père d’Hermione les aborda.

- Mr Dursley je présume ? Bonjour, je suis Mr Granger, dit celui-ci en tendant sa main à l’oncle Vernon, et voici ma femme et ma fille. Elle est dans la même école que votre neveu. Cela nous a un peu surpris car elle est la seule de la famille...

- Bonjour, lui répondit Vernon avec un sourire crispé ; il n’aimait pas du tout qu’on évoque ces bizarreries. D’après ce que j’ai compris c’est vous qui viendrez chercher Harry n’est-ce pas ?

- Oui c’est exact, je voulais savoir comment on pouvait s’arranger.

Pendant que les adultes discutaient entre eux, les deux jeunes sorciers s’étaient isolés pour pouvoir parler un peu plus tranquillement. Mais Dudley, qui n’était pour une fois pas le centre d’attention de ses parents, commençait à s’ennuyer d’autant plus qu’il avait déjà raté deux émissions et que même s’ils partaient maintenant, avec le temps de trajet, il en raterait encore une autre. Il décida donc de se rapprocher des deux autres et voir de plus près celle qui avait assez pitié de son cousin pour être amie avec lui.

- Alors cousin, dit-il en entourant le cou de Harry de son bras gauche pour lui ébouriffer encore plus, si c’est possible, les cheveux de sa main droite, on t’a toujours pas appris la politesse dans ton école de fous ? Tu pourrais faire les présentations.

- Lâche-moi, on verra ensuite, répondit le brun qui avait du mal à respirer. Hermione, dit-il après avoir repris son souffle, je te présente Dudley, mon cousin. Dudley, voici Hermione, ma meilleure amie.

Dudley jubilait, cette Hermione n’était donc pas la copine de son incapable de cousin. Voulant épater celle-ci, il bouscula Harry et lui dit :

- Tu pourrais me présenter correctement ! Et se retournant vers l’amie de son cousin, il lui dit : ici, on m’appelle Big-D, car je suis le plus fort et le plus courageux.

- Et que tu persécutes tous les plus faibles que toi, ajouta Harry tout bas.

- Qu’est ce que tu as dit morveux ?

- Rien qui te concerne Big-D ! répondit sarcastiquement Harry.

La jeune femme qui ne voulait pas se fier à ce que ces deux amis lui avaient raconté sur Dudley, essaya d’engager la conversation :

- Tu es dans quelle école, « Big-D » ?

- Dans le plus prestigieux collège du comté, mais parlons d’autres choses, les cours m’ennuient et on est en vacances poupée !

- Hermione fut choquée qu’on l’appelle « poupée » et jeta un regard noir à Harry qui commençait à ne plus pouvoir cacher son fou rire. Celui-ci redoubla quand Dudley ajouta :

- Une belle fille comme toi doit avoir un copain, non ?

La jeune Gryffondor, gênée, ne répondit pas tout de suite. Elle fut heureusement sauvée par ses parents qui vinrent la chercher. Elle prit Harry dans ses bras pour lui dire au revoir et en profita pour lui glisser à l’oreille :

- Ton cousin est immonde, bon courage !

Celui-ci n’eut pas le temps de répondre mais se dit qu’effectivement, il lui en faudrait du courage pour supporter cette famille tout un mois !

Alors qu’Hermione finissait de dire au revoir à la tante et à l’oncle de Harry, elle vit Dudley arriver les bras ouverts pour lui dire au revoir. Ne voulant absolument pas se retrouver dans ses bras, la jeune sorcière lui tendit la main avant de serrer le plus rapidement possible celle du jeune Dursley et de prétexter que la famille de son ami avait encore de la route pour obliger ses parents à prendre congé des Dursley. Déçu de n’avoir pu prendre la jeune fille dans ses bras, Dudley lui dit d’un ton charmeur :

- À bientôt alors, Hermignonne...

La jeune sorcière, horrifiée, se précipita alors auprès de ses parents, avant de disparaître dans la foule des anonymes quittant King's Cross.

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>