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au 31 Mai 21 :
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Par Alragan
Tokio Hotel  -  Romance/Général  -  fr
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    Chapitre 6     Les chapitres     1 Review    
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Je sens ses mains se crisper brutalement sur mes hanches, ses doigts - ses ongles - s’enfonçant dans ma chair ; je gémis de douleur. Aussitôt ses mains dures se relâchent, et caressent tendrement l’endroit meurtri, comme pour se faire pardonner.

« Désolé.

Je note sa voix rauque, sa respiration courte. Ow ! O.o

Je rougis un peu, et ose timidement ma question :

« Tu aimes… ?

Silence.

            Ses mains se resserrent un peu sur moi.

Il ne répond pas.

Je le sens hésitant.

Alors j’attends.

Je l’attends.

Lui, et sa réponse.

J’écoute sa respiration un peu hachée. J’aime le son de son souffle.

« Oui… Oui, j’aime ça… quand tu me touches… tes mains… T’arrêtes pas…     

Un sourire naît sur mes lèvres, et je glisse doucement mes mains un peu sur les côtés pour caresser les lobes de ses oreilles. C’est bon de savoir que je peux lui faire du bien… Moi qui n’ai pas de souvenirs - pas de vie… Ça m’rend bêtement heureux.

Je remonte doucement, massant légèrement ses tempes en y exerçant une pression légèrement plus ferme que sur le reste de son visage, et dessine de nouveau les sourcils. Je m’y attarde, dérapant parfois très légèrement sur son arcade. Il ne bronche pas, semble m’attendre. Ses mains toujours en mouvement. La représentation de son visage, si doux, s’affine dans ma tête. J’ai presque tout son visage maintenant, en 3D. Les proportions sont parfois farfelues, alors je m’applique bien sur ses yeux. Je n’veux pas rater ça. Je veux savoir ce que j’ai perdu.

Lorsque la pulpe de mes doigts effleure ses paupières, elles gigotent, mouvantes et ultrasensibles. Tout d’un coup j’ai peur de lui faire mal. De le blesser.

De le faire devenir comme moi.

Non…

« Si. Vas-y… N’aies pas peur… Tout c’que tu veux…

Il finit en murmurant. Comme s’il ne voulait être entendu que de moi.

Nous deux.

Juste ça.

Il me tire un peu plus sur ses cuisses. Sans m’en rendre compte je commençais à glisser.

Je glisse mes doigts sur l’arrondi de ses yeux, effleurant son arcade sourcilière. C’est doux, et chaud. Tout lisse… Un petit souffle s’échappe de ses lèvres. Ca me détend.

Je ne lui fais pas mal.

Encouragé, je glisse délicatement mes doigts sur cette zone si sensible… et si fragile, je le sais maintenant.

Après un moment d’attention, je décide qu’il a de grands yeux, bien dessiné. De beaux yeux, en somme. Les sourcils sont longs, épais. Un peu comme une fille. Ses traits semblent très féminins, j’ai l’impression.

C’est mon jumeau.

Nous sommes pareils.

Je m’attarde un long moment sur… ses yeux. Je n’veux pas lui faire mal, mais la peau est si douce et si fine, que c’est un vrai bonheur sous mes doigts. De plus, il ne semble pas pressé que j’aie de découvrir son visage. Ses pouces agissent doucement sur mon ventre. Comme s’il sentait mon trouble et souhaitait encore une fois me rassurer. Son mouvement est doux et lent - et très sensuel. Je soupire gentiment ; j’adore qu’il me touche.

Mes mains se joignent sur l’arrête de son nez, qu’elles suivent jusqu’à la marque de l’ange [Le petit creux au sommet des lèvres ; on l’appelle ainsi car l’ont dit qu’un ange se pose sur le berceau de l’enfant et appose son doigt à cet endroit afin de le bénir] La peau est douce, recouvert d’un léger duvet. Je n’suis même pas sûr qu’on puisse le voir. Je caresse doucement ce petit creux. Hésitant finalement. Je n’sais pas s’il me l’autorise… La bouche… Les lèvres, la langue… C’est si intime… Malgré tout, mon plan de son visage bée d’un cruel gouffre à ce niveau-là. Un vide que je veux combler.

Je veux le connaître.

Par cœur.

// L’épreuve des yeux était passée… \\

Timidement, je pousse mes doigts vers le bas, effleurant la peau si fine des lèvres pleines. Je suis la courbe douce, apprécie la souplesse de l’épiderme tiède. Me délecte des - presque - imperceptibles tremblements que mon touché provoque.

Je ne vois pas, mais je sens…   le souffle léger sur mes doigts

                                                                     La chaleur de ses mains fermes sur mes hanches

                                                                              L’humidité parfaites et délicieuse de ces organes charnus 

Je dessine délicatement la courbe de ses lèvres, sensuelles et sensuel, attiré par la moiteur que je sens émaner de cet écrin…

J’appose mon doigt sur le creux de ses lèvres, tout doucement. Juste posé. Elles sont entr’ouvertes. C’est doux…

J’ai maintenant la représentation en 3D du visage de mon jumeau…

« Tu dois être magnifique…

Je sens ses mains caresser doucement le creux de mes reins. Je remarque alors que je suis vêtu d’un grand pull qui m’arrive facilement à mi-cuisses, et d’un boxer doux. Ça me gêne un peu qu’il m’ait vu nu… Je n’sais pas à quoi je ressemble, et… malgré tout, je n’le connais pas…

M’enfin c’est mon jumeau. On est pareils.

Pour tout.

Doucement, je me laisse peser un peu plus sur les genoux de mon hôte, ce frère si attentionné avec moi, profitant de ses sages câlins. Ma seconde main caresse lentement sa joue.

Je lâche un sourd gémissement alors qu’il exerce soudain une légère pression de ses lèvres sur mon index, puis elles l’englobent doucement. Ses mains continuent toujours leurs actions dans mon dos, le tissu soyeux de son pull glissant et re-glissant sur ma peau au même rythme que ses mains. Comme pour m’apaiser. Mais je n’ai pas peur, cette fois.

Je veux le connaître… entièrement. Tout savoir de lui à défaut de ne rien savoir de moi-même… A l’instant, j’apprends que la langue de mon frère est chaude, souple, un tantinet râpeuse… et qu’il sait s’en servir ! Sa caresse est douce et chaude, fluide et très sensuelle - sans être sexuelle le moins du monde. La pointe de sa langue remonte sur toute la longueur de mon index, chatouillant malicieusement la peau sensible des phalanges, et je couine, surpris. Il finit par buter légèrement sur mon ongle, avec lequel il s’amuse, un peu comme s’il voulait insinuer sa langue entre mon doigt et ce petit bout de corne. Après la chaleur de sa bouche, je trouve qu’il fait froid sans sa langue.

Soupirant de bien-être, je pose de nouveau mon doigt, humide, sur ses lèvres, et glisse ma seconde main dans ses cheveux. Il les a longs.

Ses paumes se font plus fermes, et remontent de mes reins à mes omoplates en un lent mouvement appuyé, qui coula un puissant frisson à la fois tiède et glacé tout le long de mon échine.

Il me semble que je tremble de tout mon être, et mon ventre se noue alors que je m’affale avec délices sur lui. Ma main se crispe dans ses cheveux.

« Embrasse-moi, supplié-je.

  - - -    

Alragan !

 
 
 
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