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Les belles histoires des voisins d'en-bas
Par Colbie Caprice
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
4 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     6 Reviews    
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Chapitre 4

 

Les belles histoires des voisins d’en bas

Bonsoir (il est 21h30 dans mon coin de pays 8) )! Comme j’ai du temps devant moi ces temps-ci, j’ai décidé de mettre à jour toutes mes fictions :)

Alors ce chapitre a été composé sur les chansons de Bébé Lilly 8D (Je fais rien que des bêtises, des bêtises, quand t’es pas là! :p)

Bisous! Colbie Caprice –xxx-

Chapitre 4

Il était 7h30 et Harry, fidèle à son habitude, s’appliquait à remplir l’auge de sa vache adorée avec de belles brindilles bien vertes.

S’essuyant le front du revers de sa main gantée, Harry leva les yeux vers le ciel tout bleu, quelque chose que lui et sa famille n’avaient toujours pas expérimentés depuis leur arrivée dans la petite bourgade.

-         C’est une belle journée, n’est-ce pas, ma Bikette? dit notre binoclard adoré, tout heureux, en lui caressant les oreilles.

À deux mètres de là, un visage pâle les observait par le carreau crasseux de la cuisine.

-         Encore en train de parler à sa putain de vache, marmonna Ginny en frottant une assiette crottée de fromage en grain.

La reposant bruyamment, elle repoussa une de ses nombreuses mèches rousses et, ses mains pleines de savon, s’assis lourdement sur l’une des chaises écaillées de leur minuscule cuisine en soupirant.

Elle n’en pouvait tout simplement plus.

Harry s’occupait du potager et elle de la maison. C’était un peu le même principe à Londres lorsqu’à une époque pas très lointaine, ils y habitaient encore. Harry travaillait d’arrache-pied, elle s’occupait du loft. La différence, toutefois, c’est qu’en cette chaude journée d’été, elle se serait fait bronzer sur leur terrasse du quatrième étage tandis que la bonne s’occuperait du ménage, la nounou de Lily et le jardinier des vingt-mille vivaces qu’Harry tenait mordicus. Elle ne serait pas dans une affreuse cuisine en bois et étouffante mais bien dans sa spacieuse cuisine moderne et il n’y aurait pas toujours cette foutue odeur de fumier et de composte flottant dans l’air.

En fait, elle ne ressentait aucun attachement à cette horrible maisonnette qui semblait se resalir au fur et à mesure qu’elle nettoyait et, plus elle y pensait, plus elle avait l’impression de ne jamais l’avoir quitté, peut-être parce qu’elle y pensait tout le temps…

Alors qu’elle se demandait si son esprit irait vagabonder dans son ancien loft si elle mourrait dans cette baraque, un sinueux sentiment vint s’incruster dans sa tête. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus… C’était une sorte d’inquiétude voyez, un picotement lui disant que quelque chose n’allait pas…

Et c’est en regardant pour une millième fois ce satané évier crasseux qu’elle comprit : l’illumination se fit en la présence d’un gobelet munit d’un mini Éclair de Feu.

Toute étonnée que, pour une fois, ce n’était pas de la colère mais de la fierté qu’elle ressentait en voyant ce monticule de saleté, cette bienfaisante sensation se fit voler la place par la frustration habituelle qui avait élue domicile dans son cœur depuis ce foutu déménagement :

-         Merde, où est Lily?

 

Gravissant l’arbre de son jardin, Lily, ses cheveux touffus (lègue de son père)  se coinçant dans tout ce qu’il y avait de branchage, tentait d’atteindre la branche à l’extrême droite. En effet, elle offrait un très bon poste d’observation pour tout enfant voulant savoir si son nouvel ami jouait dans son jardin.

Réussissant finalement à l’atteindre, elle s’assit et ramena ses genoux contre elle en regardant attentivement l’immense jardin de Scorpius. Elle examina la terrasse, le bac à sable, le château gonflable (elle voudrait tant y monter!) mais, nulle trace de son prince charmant! Avec un soupir, elle gratouilla sans y penser le petit bandage que Georgina le sympathique elfe lui avait mit : il était vert avec un petit serpent tirant la langue… Avec un soupir attendrit, elle se dit que jamais elle ne l’enlèverait! À près tout, c’était lui qui l’avait choisi!

-         Faut pas gratter nos bobos.

Avec un hurlement, Lily tenta de trouver l’origine de cette voix mais, ce faisant, partit par en-arrière et se rattrapa juste à temps à la branche, le cœur battant la chamade.

Et c’est alors qu’elle le vit.

Scorpius, un jus de fruit dans une main, la regardait, un sourcil arqué :

-         Ne gratte pas tes bobos, sinon, tu vas saigner et je vais devoir vomir.

-         Désolée, marmonna-t-elle en se rasseyant plus confortablement. Mais où étais-tu? Je te cherchais et…

Avec un sourire satisfait, il siphonna le restant de sa bouteille de jus et la jeta par-dessus la haie.

-         Il ne faut pas faire ça! Mon père dit que c’est mal! C’est polluer, dit Lily d’un air catastrophé.

Son prince charmant serait-il ce que son père appelait, un ‹‹irresponsable››?

-         Si tu ne le fais pas, eh ben t’es pas dans mon club! dit le marmot d’un ton mystérieux.

Naturellement, cette réplique eût l’effet escomptée :

-         Quel club? demanda précipitamment Lily en se penchant un peu plus.

-         Le club des Serpents explorateurs, dit-il en hochant vigoureusement la tête.

-         Jamais entendue parler!

-         C’est clair : il est secret, dit-il sur un ton d’évidence.

Mon Dieu! Son héro, un espion spécial, comme Scooby-Doo et sa bande? Elle était toute excitée!

-         Oh oui! Je veux en faire partie!

-         Tu devras d’abord passer le test d’irissation.

-         Le quoi? demanda Lily en le regardant, les yeux ronds.

-         Le test d’irissation. C’est ce que font les adultes quand ils acceptent qu’un nouveau se joigne à eux : ils lui font passer le test. J’ai entendu mon papa parler du nouveau à son travail avec ma maman.

Tout en écoutant attentivement, Lily tenta de se rappeler si son père à elle avait déjà parlé de ça avec sa maman à elle… En fait, ils ne se parlaient plus beaucoup ces temps-ci…

Tandis qu’elle réfléchissait, Scorpius l’épiait silencieusement. Il se demandait  si elle serait une bonne candidate pour son club avec ses cheveux roux en bataille et sa tendance à saigner du genou…

-         Alors, je peux? demanda la fillette avec espoir.

-         D’accord, mais ne viens pas pleurer comme une fillette si tu as peur car dans ce club, on voit de très méchants monstres…

-         Promis!

-         Lance cette bouteille de jus de fruits, lança-t-il impérativement en prenant le contenant dans une boîte derrière lui.

Il lui lança la bouteille et pointa dignement la haie derrière lui.

-         Dépêches toi. J’ai des monstres à chasser.

 

Assise dans le fauteuil élimé du salon, Ginny s’adonnait au voyeurisme en toute tranquillité. Malheureusement, n’ayant pas réussit à l’apercevoir dans sa douche, elle devait se contenter de reluquer son sexy cowboy, torse nu, alors qu’il coupait du bois dans son jardin.

‹‹Quel homme!› , pensa-t-elle en l’apercevant de dos. Elle se devait de tenter quelque chose… Elle n’avait pas vu de pétasse lui parler ou vagabonder dans la maison donc il semblait être célibataire et elle voulait commencer sa vie de nouvelle divorcée… euh future divorcée, du bon pied! Elle fit donc ce qu’il y avait de mieux à faire : elle monta les marches jusqu’à sa chambre et alla ses talons les plus vertigineux.

 

-         On n’est pas bien, ici, Bikkie? dit Harry, une brindille à la bouche.

Allongé sur l’herbe fraîche, il pouvait presque sentir ses radis pousser tant il était en contact intime avec la nature! Quelle idée géniale cela avait été de déménager ici! Lily avait un nouvel ami, il avait Bikkie, ses radis et la douce et incomparable tranquilité…

Seule Ginny semblait malheureuse… Parfois, il se sentait mal de lui avoir fait subir un tel changement. Elle le méprisait, il le sentait, mais vivre dans une ville où le stress est un lot quotidien ne lui allait tout simplement plus. Heureusement, elle avait accepté de déménager, probablement par amour, mais il l’avait récemment entendu dire à l’une de ses amies gloussante qu’on fait ‹‹toujours n’importe laquelle putain de connerie, par amour, crois moi!›› et, avec un pincement au cœur, il se rendit compte que si c’était à refaire, elle l’enverrait très probablement paître.

Heureusement, sa Bikkie serait là en pareil moment.

Inspirant profondément, il attrapa une immense touffe de gazon et tira fort.

Ne penser à rien.

Voilà! Ça vous plaît? Je vous sens impatient de rencontrer les Malefoy et le beau cowboy hihi! Dans le prochain chapitre, promis! ;)

Reviews, les gens, et je vous aime fort fort! 

CC –xxx-

 
 
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