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Pour préserver l'Innocence
Par Alfgard
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
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Inquiétudes parentales

Chapitre 3 : Inquiétudes parentales

Madame Pomfresh trottinait devant les deux parents inquiets. Elle les fit entrer dans l'infirmerie. Ils s'arrêtèrent sur le pas de la porte à la vue du spectacle. Les deux jeunes enfants étaient étroitement enlacés et trempés jusqu'aux os. Ils 'approchèrent en montrant leur étonnement.

- Nous n'avons pas pu les détacher l'un de l'autre ! Comme si un sortilège les liait l'un à l'autre et leurs petites mains sont très fortement crispées à leurs vêtements respectifs !

- Mais que leur ait-il arrivé ? murmura Pansy

- Un cinquième année a vu, de loin, qu'ils se débattaient dans l'eau, il lui semblait que des strangulots essayaient de les attirer vers le fond !

- Pourquoi s'en sont-il prit à deux jeunes enfants innocents ? Demanda Harry

- Nous ne savons pas ! Ne vous inquiétez pas, ils s'en sortirent, ils sont juste en légère hypothermie ! Leur état d'inconscience me surprend un peu ! Asseyez-vous et occupons-nous d'eux !

Les deux jeunes parents se rapprochèrent et prirent une chaise. De chaque côté du lit, ils échangèrent un regard. Les souvenirs revinrent à leur mémoire.

Ils se rappelèrent le commencement de leur dernière année à Poudlard. Tant de choses y avaient changé. Dumbledore décédé, c'était Minerva Mc Gonagal qui avait reprit la direction de l'école. On avait dû remplacer le poste du professeur Rogue. Néanmoins, la chose la plus étonnant fut le tournant à 180 ° qu'eut prit Drago Malefoy. Il était passé du pro-Voldemort à son exact opposé ! Tout le monde avait pu remarquer qu'il fuyait ses anciens amis et passait beaucoup de temps avec les professeurs et les membres de l'Ordre du Phoenix.

Remus Lupin avait été réaffecté au poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal. En accord avec la Direction et le Ministère, il avait ouvert une classe de formation "Spéciale". Tous les élèves désirant se perfectionner pour avoir plus de chance face aux mangemorts étaient invités à y participer. C'est là que bons nombres de gryffondors et de serdaigles eurent la surprise d'y découvrir un Drago combatif et hargneux. Au cours d'un des entraînements, il avoua qu'il voulait venger sa mère tuée par son propre père ! Plus personne n'eut de doutes sur sa "vocation" de résistant à Voldemort. Il rejoignit l'Armée de Dumbledore. Si Harry jouait au solitaire surtout lors de sa recherche des horcruxes, tous les autres jeunes gens avaient décidé de s'unir.

Les premières batailles avaient commencé après les fêtes de fin d'année, un peu partout en Angleterre mais aussi dans le reste de l'Europe. Les mois passèrent à une grande vitesse. Les élèves n'étaient pas très attentionnés à leurs cours. Quand arrivèrent le moment des ASPIC et des BUSE, les examinateurs furent on ne peut plus tolérants pour ces élèves qui avaient eut le courage de rester à Poudlard. Harry avait retrouvé presque tous les horcruxes et les avaient détruits. Les batailles avaient continué bien après et la promotion de Harry Potter atteignit l'âge de dix-neuf ans quand une sorte de "calme avant la tempête" pointa son nez. Drago lui avait eut une sorte d'intuition et avait dit aux membres de l'A.D. dont Hermione était le chef : "Mes amis, je pense qu'en ce moment, nous sommes dans l'œil du cyclone, inquiétons-nous, le pire est à venir !".

L'envie de "vivre" et de profiter de cette accalmie provoqua de très nombreux mariage parmi les membres de l'A.D. De nombreuses grossesses furent entamées. Ginny Weasley était déjà enceinte avant ces mariages et sa mère l'obligea à épouser le père de son enfant, Harry Potter. Elle était accouchée depuis un mois lorsqu'elle suivit son mari et ses amis pour combattre Voldemort et ses partisans. Cela lui fut fatal. Hermione, enceinte, que son mari Ron et son ami et beau-frère avaient obligée à rester au Terrier, en avait conçu une immense culpabilité. Pansy Parkinson avait enterré son mari Drago Malefoy le même jour que le fut Ginny. Hermione accoucha trois mois plus tard de sa petite fille, qu'elle nomma Ginny.

Le deuil avait touché de très nombreuses familles mais la plus touchée avait été sans conteste la famille Weasley. Il avait fallu de nombreux mois à Harry et aux aurors pour "chasser" les derniers mangemorts. Il avait pu s'occuper de son fils qui avait déjà un an. Il avait été promu responsable des aurors avec un salaire suffisamment confortable pour élever un enfant. Il avait acheté un terrain proche de celui du Terrier et y avait construit un charmant cottage. Pansy Malefoy, elle était allée vivre au Manoir de son mari. Elle avait craint la venue de son beau-père mais il fut arrêté par Harry et il reçut le baiser du détraqueur. Elle avait créé la fondation d'aide aux victimes "Drago et Narcissa Malefoy". Elle avait reçu une double opprobre. Elle subissait le mépris des sangs purs qui n'acceptaient pas la "défection" de Drago ainsi que celui des opposants à Voldemort qui lui en voulaient pour son beau-père. Les survivants avaient alors tous axé leur vie sur leurs enfants, sur leur carrière et la reconstruction.

Tout à leurs pensées, les deux parents n'avaient pas remarqué que Madame Pomfresh avait séché les vêtements des enfants. Elle leur versait entre les lèvres une potion revigorante. Chacun des parents essaya de prendre la petite main de son enfant. Las, les deux enfants tenaient de façon obstinément crispée les habits de l'autre. Ils échangèrent un regard désolé.

Un gémissement surgit de l'imbroglio des deux petits corps. Harry vit s'ouvrir les yeux verts de son fils, sa parfaite copie. Il s'étonner de le voir resserrer son étreinte autour de la petite blonde.

Ce fut ce moment que choisit la fillette pour se réveiller à son tour. Elle regardait Harry.

- Jamie, c'est qui le monsieur ?

- C'est mon papa !

- Comment allez-vous les petits ? Demanda doucement Harry

- J'ai froid, Papa !

Là-dessus, Madame Pomfresh portait sur un plateau deux mugs fumantes. Les deux enfants s'étaient assis aussitôt et prirent les tasses de chocolat chaud. Ils les burent avidement. Ils se dévisagèrent et rirent aux éclats. Chacun d'eux avait une petite moustache marron au-dessus de la lèvre supérieure. Harry eut un petit rire complice avec la jeune mère qui contemplait affectueusement sa fille et son petit compagnon. Madame Pomfresh avait reprit son plateau.

- Ils vont très bien ! Ils ont quelques petites traces des strangulots mais cela disparaîtra dans quelques jours.

- Merci, répondirent en cœur les deux parents.

Tandis que les adultes bavardaient, les enfants firent fortes grimaces. Une voix tranchante stoppa la fillette alors que celle-ci étirait ses lèvres en une grande grimace.

- MORGANA, NARCISSA…

- Mais… m'man, répliqua la fillette en rentrant la tête dans ses épaules

- TAIS-TOI ! Je ne t'ai pas élevée comme cela !

- On s'amuse !

- JE SAIS ! Ce que je ne sais pas, c'est pourquoi vous vous êtes retrouvés dans cette "situation" ! Je t'écoute, MA FILLE !

- Et bien…

- Je lançais des cailloux, fanfaronna Jamie.

- Oui, j'ai aussi lancé des cailloux

- Mais tout d'un coup, y'avait tout plein de strangulots qui nous gênaient !

- Et il y a en a un qui m'a attrapée alors Jamie lui a balancé plein de cailloux.

- Ils se sont tous attaqués à nous deux !

- Et Jamie s'est battu comme un lion !

- Après, je m'en rappelle plus !

- Moi non plus.

Pansy secoua la tête.

- Allez, Pansy, ce n'est pas grave, ils ont la forme, souria Harry

- Harry, on devrait les punir pour la peur qu'ils nous ont occasionné !

- Tu feras ce que tu voudras mais je ne punirai pas mon fils, pas aujourd'hui.

Les yeux de la jeune femme se' posèrent sur les rosettes pourpres que son vis-à-vis portait à la poitrine. Machinalement, elle frotta la seule et unique sur la sienne et Harry put voir des larmes poindrent. Elle qui s'était juré de ne pas craquer.

- Tu as raison, Harry… Justement, il faudrait peut être que nous allions, non ? Ils vont t'attendre

- Oui, fit-il en grimaçant

Ils prirent alors la main de leur enfant respectif et repartirent pour le parc.

 
 
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