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A contre-courant
Par fleurjaponaise
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
4 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     7 Reviews    
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Pour un café

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Titre : A contre-courant.

Rating : T

Pairing : HPDM

Disclaimer : Tout à JRK, je lui vole son univers le temps de quelques instants.

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Résumé : Après son divorce et l'arrêt prématuré de sa carrière d'auror, Harry pensait avoir le temps de souffler. Mais sa vie prendra une direction inattendue, suite à l'hospitalisation de George et ses retrouvailles avec un certain psychomage blond au foutu caractère…

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Musiques : Darren Criss - Teenage Dream (accoustic version) / Glee Cast - Barely Breathing / HP5 OST - Fireworks

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Pour un café…

16 avril 2006

En cette heure matinale, la rue était déserte et silencieuse. Un homme se tenait droit sur le trottoir et observait d'un air rêveur un bâtiment délabré à l'allure sinistre. La façade était d'une couleur rouille, fade et abîmée. Des lettres à moitié effacées formaient une inscription verdâtre qui s'étalait au dessus de deux vitrines tellement poussiéreuses qu'il était presque impossible de voir à travers. « Purge & Pionce Ltd. »

L'homme fut sorti de sa contemplation par un autre, barbu et vêtu d'un pardessus grisâtre, qui s'était arrêté à ses côtés.

- « Moi j'dis que c'te vieille bâtisse aurait bien besoin d'une bonne purge. » Il éclata d'un rire caverneux qui aurait facilement pu être confondu avec une toux grasse. « Ca fait des années qu'on l'attend la fin d'ces foutues rénovations ! Dix ans que j'passe par ici tous les matins à 8h pour aller à l'usine. J'vous l'dit, moi : en dix ans, y a eu plus de dégradations que d'remise à neuf, ça oui ! »

- « Certains vieux bâtiments ont leur charme. », répondit l'homme.

L'autre de regarda avec étonnement.

- « Allons, m'dites pas qu'elle vous plait, la baraque ! Même chez moi c'moins miteux, et c'pas peu dire. »

- « Cet endroit est plutôt pittoresque et dépaysant. Cela change de l'effervescence perpétuelle qui règne dans ce quartier de Londres. »

Tous deux restèrent là, à observer l'ancien magasin en silence, tel des badauds. Puis, le barbu marmonna quelques paroles incompréhensibles, sorti une pipe noircie de sa poche, et s'éloigna lentement.

Harry Potter, car c'était lui, pu alors s'avancer d'un pas tranquille vers l'étrange bâtiment. Il s'arrêta devant un mannequin à la perruque de travers et au maquillage vulgaire.

- « Bonjour, miss Wolf. La raison de ma venue est la même que d'habitude. »

- « Hey, sexy. », répondit le mannequin d'une voix rauque et éraillée. « Je vous ai déjà dit au moins une dizaine de fois de m'appeler Suzie. Mais je ne vous en tiendrais pas rigueur pour cette fois. Vous pouvez entrer. »

- « Merci, Suzie. », répondit Harry en souriant, avant traverser la vitre avec assurance.

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Il débarqua alors dans une pièce aux dimensions impressionnantes et à l'ambiance radicalement différente : l'air était chaud, une douce musique d'ambiance se faisait entendre et, surtout, sorciers et créatures bizarres se mêlaient dans un joyeux capharnaüm, se pressant tous pour former des files devant un gigantesque comptoir, séparé par des vitrines argentées en plusieurs guichets.

Au lieu de faire la queue comme les autres, il s'avança jusqu'au guichet d'une jeune femme blonde et s'adressa à elle :

- « Bonjour, Dolly. »

- « Bonjour. » Elle attrapa un objet posé à sa droite et le lui tendit. « Tenez, voici votre badge. Bonne journée. »

- « Merci à vous, bon courage. »

Harry prit le badge sur lequel était écrit en lettres scintillantes « Harry Potter, visiteur. Droit d'entrée 04-38-bis. » et l'accrocha à son costume. Puis, il se dirigea vers une échelle posée contre le mur, à droite du guichet et y grimpa, jusqu'à arriver à la hauteur d'un grand tableau représentant une jolie sorcière à la longue chevelure dorée et au regard bienveillant.

- « Bonjour, miss Derwet. Comment vous portez-vous ce matin ? »

- « Mon cher Harry, c'est un plaisir de vous voir. Votre calme et votre politesse me change grandement de tous ces individus bruyants. Vous n'imaginez pas le nombre d'accidents saugrenus que je vois ici jour après jour… », expliqua l'ancienne guérisseuse en soupirant.

- « J'imagine assez aisément quel calvaire cela doit être pour vous… » lui dit Harry en jetant un coup d'œil désabusé à un couple composé d'un sorcier à trois têtes et cinq bras, qui essayait vainement de calmer sa femme, littéralement verte de rage et recouverte d'affreux pustules qui explosaient lorsque sa voix se faisait trop aigüe.

- « Il m'arrive de me dire que la médecine moldue est plus avantageuse. Les sorciers ont maints remèdes à portée de la main, ce qui leur permet de souvent de se rétablir immédiatement, oubliant ainsi la gêne ou la douleur, et recommençant sur le champ leurs stupides querelles et incidents. Des opérations plus délicates les feraient peut-être réfléchir à deux fois… Mais voilà que je divague ! Quelle est donc la raison de votre venue, mon ami ? »

- « Soyez rassurée, vous ne m'ennuyez pas le moins du monde. Avez-vous eu des nouvelles des professeurs Londubat et Nott, dernièrement ? »

- « Oui, en effet. Le professeur McGonagall m'a demandé hier soir d'informer le guérisseur Macmillan de la réussite de la concoction des potions devant aider à l'éveil de votre ami. L'un ou l'autre devrait les apporter au service du troisième étage dans la journée. »

- « Tout cela me semble parfait. Je vous remercie d'assurer la communication entre Poudlard et Sainte-Mangouste, vous nous apportez une aide précieuse. »

- « Allons, mon cher, ce n'est rien », répondit la dame. « Et puis, », ajouta-elle d'un air malicieux, « participer à la vie de l'école et de l'hôpital me rappelle les instants où ma gloire était à son apogée… »

Harry sourit et la laisser rêver à sa guise. Une fois redescendu de l'échelle, il se rendit rapidement au troisième étage.

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Une demi-heure plus tard, sa visite journalière à George achevée, il décida de se reposer quelques instants au cinquième étage. Il s'assit à une table isolée, près d'une vitre à travers laquelle Londres s'éveillait, les rues se remplissant rapidement, se transformant ainsi en une fourmilière mouvante et lumineuse.

Une tasse de thé fumante et accompagnée de biscuits à la cannelle apparu devant lui. Une autre tasse se matérialisa sur la table ronde, alors qu'un homme de haute taille et séduisant s'y asseyait.

- « Bonjour, Potter. »

- « Malfoy. Ne devrais-tu pas être en train de maltraiter tes patients au lieu de trainer à la cafétéria ? », demanda Harry avec un sourire amusé.

- « Tu es hilarant, Potter. », répliqua le blond d'un air pincé. « Mon rendez-vous de ce matin a été annulé car mon patient s'est retrouvé avec une langue de deux mètres de long, suite à une altercation avec sa femme. Sa situation n'est pas vraiment propice aux confidences. Je me suis donc décidé à converser avec un être dont la langue reste sagement dans sa bouche. »

- « Dois-je me sentir honoré d'avoir été choisi ou bien inquiet que tu veuilles me psychanalyser ? », demanda Harry en prenant un air sérieux.

- « Aucun des deux : je ne fais pas de psychanalyse sans être rémunéré et je ne t'ai choisi que parce que tu avais l'air pitoyable, assis seul dans ton coin. »

Harry éclata de rire à ses mots.

- « Qu'est-ce qui t'amuse ? J'étais sérieux ! », dit Draco en fronçant les sourcils.

- « Cesse donc de jouer les hommes froids et insensibles Malfoy. Tout le monde sait que sous tes airs impassibles se cache un cœur d'or. »

Le blond eu un reniflement de dédain.

- « Je ne suis pas un putain de Poufsouffle, Potter. »

- « C'est certain. Il n'y a que les Serpentards pour craindre de montrer une once d'humanité et de simplicité. »

- « La simplicité est un synonyme de vulgarité. »

- « Vu ton vocabulaire fleuri, je ne pensais pas qu'être vulgaire te posait un problème. »

Draco lui lança un regard provoquant et termina sa tasse en prenant bien soin de faire passer toute la classe dont il était capable à travers ses gestes.

- « Mon vocabulaire t'emmerde, Potter. », dit-il avec un sourire que Harry aurait presque pu qualifier d'affectueux. « Et je faisais allusion au sens premier du mot vulgaire, relatif à la bassesse de la position sociale d'une personne, du latin… »

- « Vulgus. », l'interrompît le brun. « Ne prends pas cet air étonné, je ne suis pas aussi inculte que tu sembles le croire », répliqua-t-il, comme le blond le regardait en haussant un sourcil.

- « Du calme, Potter. Contrairement à ce que tu as l'air de croire, je ne te prends pas pour un attardé. Mais d'après mes souvenirs, tu avais un peu de mal avec les langues anciennes. »

- « C'est vrai. », confirma Harry. « En fait », ajouta t-il innocemment, « j'étais aussi doué en langues que toi sur un balai. C'est pour dire… »

- « Crétin. », siffla Draco.

Il se mordit la lèvre, semblant hésiter entre rire et foutre son poing dans la jolie petite gueule de Potter.

Ce dernier abordait d'ailleurs un large sourire assez horripilant mais Draco ne s'en formalisa pas. En vérité, il aimait ces rencontres plus ou moins fortuites avec le brun, au détour d'un des couloirs de l'hôpital ou au café du cinquième étage.

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Pas mal de temps c'était écoulé depuis qu'il avait choisi de faire de la psychomagie son métier. Ses débuts avaient été difficiles. A la faculté, les professeurs le regardaient d'un sale œil quand aux autres étudiants, ils passaient leur temps à souligner l'ironie de sa situation : un ancien mangemort faisant de la psychologie.

Étant un étudiant exemplaire, il avait cependant rapidement fait taire les commérages et avait fini par décrocher un emploi à Sainte Mangouste, où les gens l'acceptaient et l'appréciaient. Mais cela n'avait pas empêché Draco de ressentir une gêne et une distance entre lui et le reste du personnel de l'hôpital. Si cela pouvait lui servir lors de ses rendez-vous professionnels, cela l'empêchait aussi de sortir avec ses collègues, le soir ou à l'heure du déjeuner. Une partie de lui avait toujours peur d'être rejeté et insulté. Et la marque sur son poignet qu'il voyait chaque matin en s'habillant ne l'aidait pas à surmonter ses craintes.

Mais depuis quelques temps, des améliorations ce faisaient sentir. Il souriait plus et discutait régulièrement avec des psychomages ou des guérisseurs. Cela avait commencé le jour où Potter l'avait surpris en train d'hurler sur une patiente complètement cinglée. Ils avaient pris un café et s'étaient par la suite revus par intermittence.

Draco n'étant pas idiot, il avait rapidement compris que c'était Potter qui le faisait se sentir vivant et lui donnait envie d'être un stupide Poufsouffle humain et joyeux. Pourtant, leurs rencontres duraient rarement plus de quelques minutes, et ils ne faisaient que s'échanger des piques ou des banalités. Mais à chaque fois, Draco repartait avec le cœur un peu plus léger.

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Fin du chapitre deux.

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Mes meilleurs vœux à vous tous pour 2013. Amusez-vous bien, mais gare aux excès... !

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