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au 31 Mai 21 :
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No peace in the Garden of "Hayden"
Par lolotte1123
Originales  -  Romance/Mystère  -  fr
3 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     0 Review    
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You're so annoying!

 

Mes deux bimbos m’attendaient sur le seuil de porte, l’air inquiet. Je lisais dans leurs yeux. Elles savaient que cette petite peste avait su m’intriguer et elles avaient peur. Peur que je les repousse pour me concentrer sur une nouvelle proie. Mais je ne dis rien. A quoi bon les rassurer ? Elles avaient déjà sans doute raison.

            J’entrais dans ma salle de classe à contrecœur. J’aurai pu rentrer chez moi et sécher les cours superficiels qui m’attendaient, mais j’avais l’intuition que quelque chose allait arriver. Et c’est ainsi que les cours sans grand intérêt passèrent. Quelques demoiselles m’observaient du coin de l’œil, d’autres rougissaient, les garçons eux, fulminaient. J’étais l’attraction de la classe sans même ne rien faire. Peu d’élèves pouvaient se concentrer sérieusement sur leurs études lorsque j’étais dans les parages. Les professeurs s’énervaient mais à quoi bon ? S’ils me questionnaient, je répondais, ils le savaient. Ils avaient donc tous abandonné.

            La dernière heure arriva. Je voulais m’éclipser, l’ennui avait fini par s’emparer de moi. Mais avant même que je franchisse le portail de l’école, il y eût du mouvement. J’entendais des rires non loin des murs de l’enceinte, mais surtout, j’entendis une petite voix familière s’énerver. Je partis donc à la rencontre de ce remue-ménage.

            Il y avait une jolie jeune fille dans un fauteuil roulant. C’était à elle qu’appartenait cette voix ? Ses cheveux blonds, presque blancs, lui glissaient le long de ses jambes. Elle était pâle et tellement maigre, mais cela faisait sa beauté fulgurante. Oui, c’était une merveilleuse créature. Elle s’agaçait après une bande d’adolescents pré-pubères qui devaient certainement convoiter cette jolie fleur. Quel âge avait-elle ? Treize ans ? Quatorze ? Pas beaucoup plus. Alors, que faisait-elle dans ce lycée ?

            Je me décidais d’agir. Avoir une telle beauté à mes côtés ne pouvait faire de mal. Alors que j’avançais vers l’intéressée, une bombe éclata auprès de moi. Ma petite rebelle blonde hurlait à pleins poumons après le groupe d’assaillants. « Mais vous allez lui foutre la paix, oui ?! » Elle courut vers la bande de gamins et jeta un coup de pied dans les bijoux du plus grand. « Combien de fois vais-je devoir vous le dire ? Elle n’est pas intéressée, point barre ! » Je sentais la tempête se lever. L’un des garçons se rapprocha d’elle, le point serré, suivi de ses compagnons. Fallait-il vraiment que j’intervienne ? Il paraissait que j’avais une âme. Je m’avançais donc tranquillement vers eux. Ils me regardèrent tous surpris. L’un d’eux balbutia quelque chose, puis ils prirent tous leurs jambes à leur cou. Ça me faisait rire. Ma place dans cette société était hilarante. J’étais donc seul avec ces deux merveilleuses créatures. Elles étaient si différentes, physiquement comme mentalement, leur seul point commun était leur voix douce.

            Elizabeth ne me regarda pas. Me haïssait-elle ? Amusant. Elle s’occupait de la petite en fauteuil roulant. « Tu vas bien Holly ? Je suis désolée, ils s’en sont encore pris à toi…

_ Ne baisse pas les yeux ainsi, tu sais très bien que ce n’est pas de ta faute. Alors cesse de te blâmer. » Elles finirent par me regarder. « Mais qui est ce jeune homme, demanda Holly.

_ Ah ! Enfin on me remarque ! Non pas que j’attende un quelconque remerciement, mais je déteste paraître invisible.

_ Ne fais pas attention à lui Holly, c’est un bon à rien, ajouta Elizabeth.

_ Et bien ce n’est pas très gentil de dire ça à l’homme qui a sauvé la pureté de ton amie, Princesse.

_ Déguerpis, on ne t’a rien demandé. J’aurais pu l’aider toute seule ! » Elizabeth avait l’air d’être en colère. La petite s’approcha de moi. « Ne te vexe pas par ce que peut dire ma sœur. Elle est un peu impulsive. » Holly était donc la sœur d’Elizabeth ? Intéressant. Etait-ce pour ça qu’elle refusait de quitter l’école ? « A vrai dire, je suis très vexé ! Mais je pense qu’un baiser pourrait estomper ce malaise » Je souriais à ma nouvelle recrue, sentant le regard de feu de la grande sœur sur moi. « Quoique je suis surpris que tu ne saches pas qui je suis. Si tu tiens à te faire pardonner et à me remercier, ce sera loin de cette furie ». Je montrai Elizabeth du doigt en lui tirant la langue tel un enfant. Je sentais sa colère grandir encore un peu plus. Elle devenait toute rouge. Quant à la petite fille, elle rigolait d’un rire clair et doux. « Je ne te remercierais pas de cette façon, mais je t’en suis tout de même reconnaissante. Sur ce, Elizabeth, nous devons rentrer. A bientôt j’espère Monsieur le Don Juan. » Elle me souriait. Sa fragilité était flagrante. Cette petite fille avait l’air si mûr pour son âge. Je les regardais s’éloigner. Peut-être devrais-je resonger à la proposition de la rebelle. Je trouverai là un divertissement certain.

            La limousine vint me chercher. Je rentrais chez moi, la tête dans mes pensées. Il fallait que je me renseigne sur ces filles. Arrivé à la villa, je hurlais le nom de mon majordome. « Michael ! » Je hurlais le nom de mon majordome qui arriva au pas de course. « Bienvenue Monsieur. Puis-je vous débarrasser ? » Il prit mon sac et mon manteau qu’il alla immédiatement ranger. « Puis-je vous aider autrement Monsieur ? Je vous ai servi votre goûter dans le salon. » Je me vautrais donc dans mon merveilleux canapé, biscotte en main. Michael restait près de moi. Ce qui était bien avec lui c’était qu’il était obéissant, respectueux et compétent alors qu’il avait le même âge que moi. Je ne le considérais pas comme un ami pour autant. Mais s’il y avait quelqu’un sur qui je pouvais compter, c’était bien lui. Et je lui rendais donc ce respect qu’il m’apportait. Ainsi j’étais sûr qu’il soit toujours disponible pour moi. « J’aimerai que tu me rendes service Michael. Il y a une fille dans mon école qui m’intéresse.

_ Serait-ce votre nouvelle proie, Monsieur ?

_ Pas exactement. Mais elle est venue me trouver aujourd’hui et j’aimerai que tu te renseignes sur elle et son passé.

_ Quel est son nom ?

_ Elizabeth Nash. Et sois gentil, renseigne toi également sur sa sœur malade, Holly. Je veux tout savoir, que ce soit pourquoi elle est dans cet état, la profession de leur parent ou encore ce qu’elles aiment.

_ Bien Monsieur. Vous devriez aller vous reposer.» Je le congédiai. Il faisait un travail remarquable, il était rapide. Et je savais que j’obtiendrais les renseignements désirés à la fin du weekend désagréable qui m’attendait, et c’était pour cette raison que j’étais aussi bien préparé psychologiquement à supporter les réunions de mon père. Mon père… Il était toujours absent, et c’était pour cela que je pouvais profiter agréablement de cette villa. Malheureusement, en contrepartie, je me devais d’assister aux meetings prévus. Mes parents étant divorcés, il ne restait plus que nous deux et mon majordome.

            Alors, à votre avis, que peut faire un garçon comme moi après une journée d’école ? Etudier ? Regarder la télévision ? C’est juste. Mais moi, lorsque je me repose après une journée épuisante comme celle-ci, je me fais dorloter par des masseuses toutes plus sexy les unes que les autres, je prends un bain moussant avec elles, je fais souffrir mon petit majordome et quelques fois je sors afin de profiter de ma puissance. Mais aujourd’hui, je n’étais pas d’humeur. J’étais beaucoup trop impatient de me renseigner sur mes jolies princesses. Je prenais donc un bain seul, et me couchais sans dîner.

            Mes nuits n’étaient pas agitées. En revanche, mon réveil, oui. Michael prenait plaisir à me secouer pour se venger des tâches que je pouvais lui donner. C’était de cette manière que l’on s’entendait ; en faisant souffrir l’autre. Il ouvra donc les rideaux sans prévenir de son arrivée dans la chambre. Il se mit à fredonner une musique désagréable en remuant je ne sais quoi. Des fois je me demandais si je ne devais pas le licencier. « Bonjour Monsieur ! C’est une belle journée qui vous attend, le soleil brille et les oiseaux chantent !

_ A quoi bon si je dois la passer à me pavaner à l’intérieur d’un local chic devant des milliers de représentants d’entreprises ?

_ Je l’ignore mais c’est la seule phrase qui m’est venu à l’esprit. » Je me redressais, foudroyant du regard Michael qui souriait niaisement. « Je te conseille de te surpasser pour ce que je t’ai demandé, car ce n’est certainement pas pour ta façon de me réveiller que je songe à te garder. » Il souriait toujours, il savait que je ne pouvais trouver plus compétent que lui. « Ah, vous êtes toujours agréable au réveil Monsieur. Je vous ai servi votre petit-déjeuner en bas. Veuillez-vous habiller et prendre la peine de manger un peu. »

            J’enfilais donc un costume simple. La limousine n’allait pas tarder à arriver. Je bus seulement un café. A quoi bon manger lorsqu’un buffet vous attend ? Lorsque je fus prêt, Michael m’aida à mettre une cravate et me recoiffa. Ma coiffure n’était jamais à son goût, allez savoir pourquoi. Je rejoignais donc la foule dans l’un des meilleurs hôtel-restaurants d’Amérique. Mon père aimait faire les choses en grand. Les tables avaient été poussées et des plats avaient été mis à disposition des invités. Je rejoignais le roi de la scène. « Père.

_ Ah ! Hayden, tu es arrivé. Laisse-moi te présenter… » Oui ça c’était mon père. Pas d’embrassade ou de « tu as bien dormi ? ». Il allait droit au but. Il me faisait connaître pour assurer mon ascension dans son entreprise. Je me demandais toujours comment de simples marques de sous-vêtements pouvaient le rendre aussi grand, à croire qu’il magouillait certaines choses à côté de cela. Je fis donc le tour des invités. Quelques dames me souriaient, les yeux pleins de vice. Je riais de la tête de leur mari. J’avais hérité de la prestance de mon père. Je ne pouvais lui reprocher ça. Nous n’étions pas proches, j’étais à ses yeux un produit commercial, tout comme l’avait été ma mère. Ils se ressemblaient tellement. Tout cela n’était que mascarade. Je buvais du champagne pour combler mon ennui, mais ce n’était jamais conseillé lorsque l’on venait de se réveiller.

C’est prêt du buffet qu’une jolie femme m’accosta. « Vous semblez bien vous ennuyer jeune maître.

_ Oh ? Et je suppose que vous pensez être apte à combler cet ennui ? » Ses yeux pétillaient. Parfois je me haïssais d’être aussi élégant. Les femmes en devenaient toutes plus simples les unes que les autres. Celle-ci avait détectait mon taux d’alcoolémie légèrement élevé, et elle m’attira en dehors de la salle à manger. Son mari était-il ici ? L’avait-il vu s’éclipser ? Il n’oserait pas m’affronter, mais elle… Détrompez-vous, je n’avais aucune compassion. Elle m’entraina vers une des chambres de l’hôtel. Elle me plaqua contre la porte et m’embrassa violemment. Qu’elle était-elle ? Une tigresse ? Mais sa tentative de charme ne marcha pas. Entre deux baisers, je vis les cheveux blonds de ma rebelle s’envoler au coin du couloir. Je repoussai la demoiselle et partis à sa rencontre.

 
 
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