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Snap out of it
Par Mywickedway
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
2 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     29 Reviews    
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Chapitre 1

Je m'intéresse ici aux deux personnages d'Artoung, Devnet O’Flaherty et Ophiuchus Leto, à qui je voue un intérêt obsessionnel depuis la publication du premier chapitre d'Expatrié. Si vous n'avez pas lu Expatrié, vous ne comprendrez pas grand-chose à ce récit (en fait si ; c'est à propos de deux garçons qui se détestent comme Harry et Draco se détestaient neuf ans plus tôt. Malheureusement pour eux, ils partagent la même chambre. Also Known As : Ce qui serait arrivé si Harry et Draco avaient partagé le même dortoir un jour.

Les chapitres sont en fait ce qui se passe entre O'Flaherty et Leto quand Potter et Malefoy sont très occupés à s'envoyer en l'air tout en prétendant qu'ils n'éprouvent rien l'un pour l'autre excepté l'envie de se posséder mutuellement. Ils se basent donc sur des séquences d'Expatrié.

__________________________________________________________________________________

I.

I wanna grab both your shoulders and shake, baby

Snap out of it (snap out of it!)

 

*

- Je n'arrive pas à croire que je suis supposé tolérer ta présence dans ma chambre pendant un an !

 

- Moi ce que je ne comprends pas, O'Flaherty, c'est par quel miracle je vais réussir à ne pas te tuer dans ton sommeil, cracha Leto en retour.

 

- Approche-toi de moi et je te tords un bras.

 

- Tu deviens pathétique quand tu essaies d'être menaçant, tu sais ?

 

- Va te faire foutre.

 

Devnet, dont la valise était à présent couchée en travers d'un des deux lits, avait prononcé ces derniers mots d'un ton presque las. Il jeta un dernier regard dégoûté à Leto avant de sortir rapidement de la chambre en claquant la porte.

Ophiuchus soupira et se laissa tomber sur son matelas. Il parcourut distraitement la pièce des yeux. De taille moyenne, aux murs vert pâle, elle contenait une grande armoire en bois, deux lits situés aux deux extrémités, et une petite salle de bain attenante. Bien qu'assez impersonnelle, il aurait pu l'apprécier si jamais il n'avait pas été obligé de la partager avec cet imbécile de Gryffondor.

Mentalement, il compta les mois à venir. Septembre, octobre, novembre... Découragé par le résultat, il commença à défaire son sac pour éviter de réfléchir.

Pour la première fois depuis leur arrivée en France, il se surprit à regretter sincèrement d'être venu.

 

*

 

- Non mais vous vous rendez compte que je vais voir sa sale tête au réveil ?

 

- Oui, Devnet, on a compris que tu étais un martyr, répondit Opiter en levant les yeux au ciel.

 

- Encore que, reprit Elisa Mars, il n'est pas si hideux. Pour un Serpentard.

 

- Je préfèrerais dormir avec un hippogriffe, marmonna le rouquin affalé sur un canapé.

 

Les Gryffondors éclatèrent de rire à sa déclaration. Ils s'étaient réunis dans une sorte de salon un peu vieillot, aux couleurs pastels, qui leur avait été attribué en tant que salle commune pour l'année. Une légère odeur de lavande flottait dans l'air et le bruit sourd des grillons leur parvenait de la fenêtre entrouverte. Rien à voir avec la fraîcheur de l'automne britannique.

Ses camarades commencèrent une discussion animée à propos des élèves de Beauxbâtons.

- Tu crois qu'ils parlent anglais ?

 

- Hé, Marley, tu as remarqué la jolie blonde qui nous a applaudis quand on est passés devant  elle ?

 

- Ils ont l'air un peu hautains, non ?

 

- Je suis sûre qu'ils nous prennent pour des barbares.

 

- N'importe quoi !

 

Devnet les laissa parler et ferma les yeux, complètement déprimé. Il considéra mettre de côté son honneur et d'aller supplier Potter, avant de se souvenir que ce dernier avait été catégorique. « Non seulement vous allez partager la même chambre mais vous allez faire semblant d’aimer ça. »

Aimer ça. Son professeur n'avait clairement pas compris la situation. Ou alors il s'en foutait.

Peut-être que je devrais passer mes nuits dans la salle commune. Sauf que les canapés dataient apparemment d'une époque où le confort n'était pas une priorité pour les fabricants, et surtout, dormir ici équivaudrait à perdre la face devant Leto. Et c'était hors de question.

Elisa proposa une partie de bataille explosive et il finit par s'y joindre, mais sa mauvaise humeur persista toute la soirée, malgré les sourires que lui lançait Leïla à chaque fois qu'il remportait une manche.

 

*

 

Quand son réveil sonna le lendemain matin, Ophiuchus mit un instant à comprendre où il était.

Ah oui. Beauxbâtons. Le tournoi. O'FLaherty. Putain. Il dégagea son corps des couvertures et posa les pieds sur le parquet en bois ciré.

Apparemment, l'autre dormait toujours, et seuls ses cheveux roux dépassaient du drap – un exploit vu sa taille, pensa machinalement le Serpentard. Il détestait le fait que son ennemi le dépasse d'au moins vingt centimètres. Cela ne l'avait pas empêché de se battre avec lui un nombre incalculable de fois depuis leur première année.

Encore mal réveillé, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Lorsqu'il en ressortit, O'Flaherty était debout et balançait le contenu de sa valise par terre, visiblement à la recherche de ses vêtements.

 

- C'était au-dessus de tes compétences de ranger tes affaires dans l'armoire ?

 

- Tu veux dire le meuble que tu as pollué de tes vêtements et livres ? Non merci, je préfère encore utiliser le sol, répliqua Devnet en lui jetant un regard mauvais.

 

Pendant une seconde, Leto trouva la situation étrangement décalée. Il avait l'habitude de recevoir des insultes du rouquin, mais jamais au réveil, quand ce dernier avait les cheveux ébouriffés, la marque de l'oreiller sur la joue et se tenait devant lui en short et en t-shirt.

 

- Tu essaies de me pétrifier par la seule force de ton regard ?

 

Le ton d' O'Flaherty était devenu moqueur et il détourna les yeux, déterminé à ignorer cet imbécile.

 

Merlin, j'ai besoin d'un café.

 

*

 

Les échos des conversations, rires et cris (« Ils mangent vraiment ça, le matin ? ») se répercutaient sur les murs richement décorés de la grande salle. Ophiuchus observa pendant un instant la galerie de tableaux impressionnistes en se demandant s'il s'agissait d'originaux. En tous cas, la ballerine de la toile située au-dessus de lui semblait déterminée à impressionner son public et enchaînait les figures. Malheureusement pour elle, ni les élèves de Poudlard ni ceux de Dumstrang ne lui prêtaient attention.

Les Gryffondor et les Poufsouffle s'étaient installés à une table et tentaient, à grand renfort de gestes, d'engager la conversation avec quelques Français. Il remarqua qu' O'Flaherty avait passé son bras autour de la taille de Younsi et réprima un haut-le-coeur. Depuis la quatrième année, son ennemi enchaînait les conquêtes et cette attitude de séducteur qui se pense irrésistible rendait Leto furieux. Non, le monde n'est pas là pour t'admirer et glousser à chacune de tes paroles, pauvre idiot.

Il se dirigea vers l'autre table, où ses camarades de Serpentard et ceux de Serdaigle discutaient plus calmement. Il lança un sourire à Jayanti qui le lui rendit, un peu surprise. Leto savait qu'il était pour elle son principal rival dans l'école – non sans raison – mais il l'avait toujours respecté pour son intelligence. Un jour, elle avait tenu un discours devant tous les élèves de leur niveau pour défendre l'égalité entre les sorciers blancs et ceux de couleur et même si certains avaient ricané devant son ton enflammé, il avait trouvé ses paroles très justes. Le racisme était courant dans leur société, surtout chez les Sang-Purs. Sa famille ne faisait pas exception.

Leto prit son petit-déjeuner sans participer aux conversations autour de lui. Il n'était pas vraiment ami avec les deux filles de sa maison, même si tous les trois se toléraient    mutuellement ; il les trouvait un peu immatures, surtout Elizabeth.

Tout en buvant son café, il jeta un regard à la table des professeurs, en s'attardant sur Potter dont la tête était tournée vers le professeur aux cheveux blonds de Dumstrang, celui qui était déjà avec eux au moment de la distribution des chambres. Ils se connaissaient, apparemment.

Et Potter, le matin, avait les cheveux aussi mal coiffés que ceux d'O'Flaherty.

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Voilà, j'espère que le début de cette version alternative vous plaît. A bientôt pour la suite !

 
 
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