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Jamais vous n'oublirez mon nom
Par bebelutine
Harry Potter  -  Romance  -  fr
3 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Le papa placard

Le papa du placard.

 

Le Papa Orage vécut dans la maison orage avec eux pendant un été, un hiver, un automne, un printemps et un autre été. Apres quoi il devint chaque jour un peu plus pâle.

 

Blaise dans son souvenir avait très peur du Papa Orage parce qu’il criait très fort et cassait ses joujoux quand il les voyait trainer. Il ne devait pas faire de bruit quand il jouait.

 

Mais peu à peu il n’eu plus la force de crier, un matin il ne descendit pas le grand escalier de marbre.

Blaise ne le revit plus jamais. Le lendemain des étrangers vêtus de noir envahirent la maison.

 

Certain pleurait, d’autre prenait la main de sa mère, d’autre encore le regardait avec pitié et le dernier groupe faisait les trois à la fois. Blaise n’aimait pas les gens qui le regardaient avec pitié. Ces gens la le traitait de “ pauvre petit garçon” ils disaient ‘‘ perdre deux pères en si peu de temps’’

Blaise ne les supportait plus alors il partit se cacher dans les étages en serrant contre lui l’écharpe qu’il avait volé à sa mère. Il ne vit donc jamais la famille Malfoy venir présenter ses condoléances. Si il était resté il aurait connu Draco près de sept ans plus tôt et les choses aurait sans doute été différentes.

 

Quelques jours après ce fut le retour dans la petite maison sale. Sa mère fut partie touts les soirs. Il résistait comme il le pouvait au sommeil. Il l’attendait dans le noir, jusqu'à ce qu’elle rentre. Ses yeux le brulait tant il luttait pour les garder grands ouverts. Quand il se sentait près à plonger dans le gouffre noir du sommeil, il se pinçait, ou bien se mordait sa fort la langue que le sang y perlait.

 

Si par bonheur il tenait jusqu'à son retour, il attendait, le cœur battant qu’elle monte l’escalier, la musique de ses pas sur les marches branlantes lui coupait la respiration, elle marchait dans le couloir, elle passait près de sa chambre et il implorait Merlin pour qu’elle en pousse la porte.

 

Mais elle ne le faisait jamais. Et il reprenait toujours son souffle dans une inspiration qui cachait l’unique sanglot qui parvenait à chaque fois à franchir ses lèvres.

 

Il se levait le lendemain et jouait en silence pour ne pas la réveiller.

 

Une nuit pourtant, elle entra dans sa chambre. Elle ouvrit la porte et il la vit plus belle n’avait jamais fait l’effort d’être pour lui.

 

Ses cheveux noirs était rassemblés en une lourde torsade ou s’égrainait des pierres rouges et sur sa robe, rouge elle aussi, un serpent de métal noir enlaçait amoureusement sa taille, sa tête reposant sur le sein blanc.

 

Sa mère s’auréolait de la lumière du couloir. Elle semblais fascinante certes, mais dangereuse aussi. Déroulant d’un geste gracieux son bras nu. Elle pointa sa baguette sur Blaise, menton dressé, les lèvres closes (comme si même pour lui jeter un sort elle n’estimait pas qu’il faille lui adresser la parole).

 

Il sentit qu’il ne pouvait plus ni remuer un seul muscle, ni même parler. Il tournait vers sa mère des yeux affolés. Elle vint jusqu'à son lit et lui caressa la joue du bout des doigts, alors qu’elle lui ai jeté un sort n’eut plus d’importance, si c’était le prix pour un tel geste.

 

« Pas de bruit » murmura-t-elle.

 

De sa chambre, empêché de dormir par les crampes de son immobilité forcée, il entendit pendant des heures son rire s’échapper du salon, mêlé à la voix grave du futur papa.

 

C’est caché dans une valise et immobilisé par le même sort que Blaise emménageât dans sa nouvelle maison. Il passa le plus clair de son temps dans sa chambre-prison, aménagé dans un placard du dernier étage.

 

Le placard, agrandit magiquement offrait tout le confort possible : une chambre, une cuisine un salon avec des jouets et des livres, il vécut deux ans avec la présence permanant de la chose verte, qui lavait cuisinait et lui apprenait à lire, ce qui se révéla utile, la lecture lui permettait de partir loin, et puis cela puis donnait des idées pour faire du mal à la chose.

 

Parfois la porte du placard émettait un déclic, Blaise pouvait alors sortir. Il rejoignait sa mère au salon, tout deux faisait une promenade silencieuse dans le jardin. Blaise tentait de parler au début de chaque promenade mais elle ne lui renvoyait que son silence. D’autre fois elle entrait dans le placard, s’asseyait sur le canapé pendant une heure ou deux, il arrivait même qu’elle tolère de Blaise qu’il lise ses livres de contes à ses pieds, le dos calé contre ses jambes.

 

Mais le plus souvent il venait se placer dans un fauteuil en face d’elle. Alors il prenait un livre et pendant un temps qui lui semblait toujours trop court il jetait alternativement, et un coup d’œil sur le livre, et un coup d’œil à sa mère.

 

C’était sa deuxième leçon de vie, le bonheur se nourrit des joies simple de l’existence.

 

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a vot' bon coeur m'sieu dame...

 
 
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