manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Deux vies n'en font plus qu'une
Par pichenlit
Tokio Hotel  -  Humour/Erotique  -  fr
5 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     6 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 3

 

POV TOM


Pendant le trajet assez long de l’aéroport jusqu’à l’agence (durant lequel Bill a pu avoir le loisir d’admirer le fameux trafic parisien !) dans ma petite voiture mini coupée (ma folie pécuniaire, j’ai eu un coup de cœur devant cette petite voiture à la fois classe et sportive ; les hommes et leurs voitures, toute une histoire d’amour me direz vous !) nous avons eu l’occasion de faire un peu plus connaissance.

Il avait l’air heureux et surpris que je sois Allemand ; et double coïncidence, nous sommes tous les deux nés dans le même village, Loitshe ! Petit village pommé que j’ai tant voulu fuir…et j’y suis arrivé. Par contre, lui n’a pas vécu longtemps là-bas, car il a déménagé à l’âge de 2 ans à Magdeburg, ville natale de ma grand-mère.

Il est très sympathique, je pense qu’on s’entendra bien, et pendant tout le voyage je n’ai pas pu m’empêcher de le détailler à travers le rétroviseur.

Très très efféminé, maquillé, je mettrai ma main à couper qu’il est gay. Il a de très beaux yeux caramel en amande, comme les miens soit dit en passant (j’ai toujours su que la modestie faisait partie intégrante de ma personnalité), ce qui lui donne un petit air tendre sous ses airs d’hyperactif. D’ailleurs ses yeux pétillent, c’est marrant.

Ses cheveux sont longs jusqu’aux épaules, lisses, mais coupés en pointes, noirs parsemés de quelques petites mèches blanches ; il a les traits du visage très fins et le menton pointu, comme un petit garçon ; je trouve ça chou.

Légèrement plus grand et mince que moi, il a bien entendu la taille mannequin requise. Ses habits lui donnent un look original et unique, mais assez sombre (faites moi penser de lui emprunter son t-shirt blanc à rayures noires, il est top).

 

Il est très beau.
J’ai vraiment l’impression de l’avoir déjà vu, il me rappelle quelqu'un.


Maintenant je suis couché dans mon lit, les pensées en vrac, allongé sur le dos. Paul dort déjà, mais je le sens qu’il se pelotonne contre moi, son bras sur mon torse et son souffle chaud dans ma nuque.
Je soupire, je l’aime vraiment beaucoup. Je lui caresse doucement le front de mon pouce et me penche pour l’embrasser.
Mais c’est qu’il ne dort pas vraiment, tss. Il répond à mon simple baiser qui se transforme rapidement en baiser passionné.

Vous savez, je pense que la nuit va être longue.


--Ellipse—


Putain de merde. Même 6 heures après un orgasme, j’ai encore la tête du mec qui vient de jouir : les cheveux en bataille et incoiffables, le regard brillant et les lèvres rouges et gonflées. Cette tête, comme j’ai pu le constater à mes dépends pendant ces 4 années, excite Paul. C’est un cercle vicieux, et je suis mal barré les gars.

Mais je ne peux pas aller au boulot comme ça ! Quand il n’y a pas de défilés, je forme les nouvelles recrues, et aujourd’hui, en l’occurrence : Bill.
Quesqu’il va penser de moi. Bon tant pis, on verra bien, mais je sens que je vais encore une fois (de toute façon le ridicule ne tue pas… enfin… presque ?) me taper la honte.

Passons, je devrai être habitué maintenant. A l’agence on me surnomme Gaston Lagaffe, c’est pour vous dire.

Brrr, il fait un de ces froids de canard. Vite vite vite, je me précipite à l’intérieur, suspend mon manteau. Je me retourne et je vois Bill debout dans le hall d’entrée et apparemment très mal à l’aise.

Waouh. Je vois qu’il c’est fait beau. Bah, de toute façon, ici c’est tous des bombes alors. Bon là j’avoue qu’il dépasse la normale et qu’on a envie de le bouffer tout cru (je fais peur je sais).

- Tu es arrive il y a longtemps ? demandai-je.

- Euh, je suis là depuis 8h00.


Un coup d’œil à ma montre : il est 9h30. Oups…


- On m’a dit que les portes de l’agence ouvraient à 8h00 alors…
- Ah ! Mais t’inquiète pas, on n’est pas en période de défilés, tu peux très bien dormir un peu plus, tout le monde fait ça ici, t’inquiète ! dis-je en riant.


Je le vois sourire, et moi, je me sens tout drôle, comme un con. Il me détaille. Oh nan…
Il passe de ma chemise boutonnée à la va vite, de mes lèvres bien gonflées et rouges (pitié qu’il ne voit pas le suçon dans le cou ! Merde, raté…) et bien entendu mes cheveux indomptables.

Oh l’enfoiré ! Il sourit, un sourire moqueur, amusé.

 

-Mmh… bien dormi ? Me demande-t-il un grand sourire suspendu aux lèvres.

- Oh, une nuit agitée ! Dis-je avec un clin d’œil ; je le vois ciller.

 

Il est gay ! Il est gay ! Il est gay ! Il est… hum. Bref. Je disais ?

Je lui explique le programme d’aujourd’hui. Je vais lui faire visiter l’agence, les loges, les locaux, la réserve de fringues, les bureaux, les pièces de photographies, et lui expliquer tout le fonctionnement. Ensuite on ira déjeuner dans un petit café bien parisien, puis je le présenterai à tout le gratin professionnel. Ensuite, on improvisera bien ! Il acquiesce, et je sais que au fond de lui il pense que ce boulot n’est pas trop dur, et il a raison, enfin, à moitié, le pauvre, il va avoir plein d’insomnies en pleine période de défilés…il devra s’habituer, comme tout le monde l’a fait ici.

On commence la visite, et quand j’ouvre la porte de la réserve de fringues, il s’excite comme une puce et pousse un de ses cris. Il me fait vraiment rire. C’est vrai que des étalages et des étalages de vêtements Dior, Channel, Prada, ça peut vous faire tourner la tête.

Le temps passe vite, et midi arrive sans que nous l’ayons vu. Attablés, nous discutons de tout et de rien.

- Et, tu as quel âge ? me demande-t-il en haussant un sourcil (tiens, il a un piercing là, je l’avais même pas vu, bigleux que je suis).

- Je viens de faire mes 20 ans.

- Ah oui ? Moi aussi ! Le 1er septembre.

- Sérieux ?! Moi aussi !


Et bah ! Encore un point commun, c’est marrant quand même, nés le même jour, moi je trouve que c’est bon signe.


- Donc, tu es vierge, déclarai-je.
- Oui, mais seulement de signe astrologique !


On explose de rire. Vous me direz que les mecs sont des pervers ? Bah vous avez raison. Entre deux bouchées d’entrecôtes, une gorgée de vin, on fait petit à petit connaissance, et c’est comme ça que j’ai appris que la mode a toujours eu une grande place dans sa vie.

Il m’a raconté que cette coiffure, ce maquillage, son style en faite, est venu petit à petit, mais que ça c’est surtout déclenché quand il était petit et qu’il c’était déguisé en sorcière. Il a toujours adoré la provocation, et sur ce point là, j’ai clairement dit qu’il ne pourrait jamais être plus provocant que moi et nous nous sommes chamaillés pendant dix bonnes minutes sur ce thème.

Bref, son style choquait dans sa petite ville, et lui, ça l’amusait plus qu’autre chose. Les gens n’aimaient pas qu’il se maquille ? Bah tiens ! Un piercing en plus pour leur faire plaisir.

Il est assez timide aux premiers abords, mais il est d’une nature franche et ne supporte pas l’hypocrisie.

Par contre, j’ai remarqué qu’il a tenu à éviter le sujet concernant sa famille, cela doit surement être douloureux, comme moi

 

Après une dernière cuillère de glace au café et une discussion endiablée pour savoir qui allait payer l’addition (question existentielle, attention !), discussion que j'ai remportée; nous nous redirigeons vers l’agence, et dans les couloirs je croise Paul. Quand il me voit arriver, il me sourit et se dirige vers moi et me fait un léger bisou sur les lèvres, et tout ça devant Bill ! Nan mais quel boulet.

Bill qui a bien entendu observé la scène, est tout souriant et salue Paul poliment d’un « bonjaouureuh mousieur » avec son ‘petit’ accent allemand. Paul partit il me regarde de ses yeux pétillants et me pose cette question légèrement personnelle, mais il n’a pas l’air de s’en soucier :

 

- Depuis combien de temps tu le sais ? [Nda : il parle de la sexualité de Tom]

- Hum… depuis que j’ai 16 ans, dis-je en rougissant.

- C’est tard ! Moi, depuis que j’ai 12 ans, me dit-il en souriant.


Je le savais ! Je le savais euh !! Je sais pas pourquoi, mais ça me fait sourire de savoir qu’il est gay, je trouve ça... cool…

On s’adresse un énième grand sourire.
Oui, je crois que nous allons vraiment bien nous entendre.

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>