manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Deux vies n'en font plus qu'une
Par pichenlit
Tokio Hotel  -  Humour/Erotique  -  fr
5 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     6 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 4

 

POV BILL

 

Une semaine. Une semaine que je suis à Paris. Une semaine que j'ai le titre de mannequin. Une semaine que je suis loin de chez moi. Une semaine que je m'éclate. Une semaine que je le connais...

Tom et moi nous entendons bien, très bien.
Il me fait découvrir Paris, doucement mais sûrement, avec ses mots à lui, ses gestes. Et puis on apprend à se connaître mutuellement aussi, tout en évitant certains sujets tels que la famille, mais je sais que un jour ça viendra.

Par contre, notre sexualité rend notre relation légèrement différente, car de temps en temps, quand nous sommes trop près ou que nos mains s'effleurent, on se tend, c'est... bizarre, ambiguë, doux... et ça ne devrait pas.

Je pense qu'on se plait physiquement tous les deux. En tout cas, moi je trouve que ce mec est une véritable bombe. Et il le sait, ce petit con qu'il est beau ! Il profite souvent de ses charmes.
Un clin d'œil à une serveuse et on a un coca gratuit, il passe sa langue sur ses lèvres devant un videur de boîtes de nuit (oui, même ça !) et hop, on passe ni vus ni connus.

Tom sort avec un certain Paul, un mec qui travaille dans l'agence ; c'est celui qui engage les nouvelles recrues. Quelle ironie...

Sinon, Madame Pireaux, la styliste m'a rassuré : au lieu de supprimer mon style qui m'est propre, on allait le cultiver et j'allais faire toutes les couvertures avec mes « beaux yeux, mon chou ».
La langue ne pose pas trop de problèmes, tout le monde me parle en anglais, et même quelques un en allemand, je m'en sors donc pas trop mal dans la ville lumière...

Bon j'arrête de rêver, je dois filer au boulot !
Je prends mon manteau au passage et dévale les escaliers. Les rues sont désertes, ils sont tous en vacances. Le vent (glacial, je précise) me fouette le visage et me congèle les mains. Je presse légèrement le pas, et m'engouffre dans l'agence.

- Ah, Bill ! J'ai une bonne nouvelle pour toi.

C'est Pierre, le régent qui s'occupe du planning.

- Salut Pierre, qu'est-ce-qu'il y a ?
- J'ai la date du premier défilé et c'est pour bientôt ! Tom te montrera ce que tu porteras, on a choisit des tenues qui irait bien avec ton look, j'espère que ça te plaira !
- C'est super ! Et où on défile ?
- Je ne te l'ai pas dit ? Pff, où j'ai la tête, vous allez à Barcelone [nda : j'habite icii !], en plus tu as de la chance, vous allez y rester jusqu'au 27 décembre, l'ambiance sera superbe !


Oh. Mon. Dieu. Ca y'est ! Je vais défiler ! Putain, mon rêve de gosse. Mes débuts.
Je sors vite mon portable et appelle ma mère. Mes parents sont ravis.
En raccrochant je relève la tête et aperçoit Tom et Paul qui s'embrassent.
Putain...
Pourquoi ça m'énerve ? C'est sa vie privée, il fait ce qu'il veut.
Non, ça ne marche pas comme ça. Je vais arrêter de faire les bonnes âmes, je suis jaloux.
Mais putain, je n' devrai pas ! Deux ans que je suis sans relation stable, c'est pas si long (si ?), et puis je suis entouré de beaux gosses, alors quesqu'il me prend ? Merde à la fin !

Et vas-y que je te mordille la lèvre et que je te...

-Eh les amoureux, arrêtez de vous bécoter en public, j'ai l'impression que Mr Trümper va gober des mouches si il ne ferme pas la bouche ! Clama en riant Pierre.

 

DU.CON.

Alors la, je baisse mon chapeau, sérieusement, pour me mettre la honte (et les boules), il ne pouvait pas faire mieux cet abruti ! Et Tom qui rigole en rougissant un peu et secoue les épaules d'un geste désinvolte et Paul qui me toise.
Gloups...
Je crois que lui et moi on ne va pas trop s'entendre. En faite non, j'en suis sûr. Il me considère comme un danger pour son couple (c'est trop d'honneur, je suis flatté, vraiment).
Bon, on va réparer les conneries de l'autre bouffon en rigolant genre « haha, la bonne blague ! », et sortir en vitesse.

Je me dirige vers les toilettes pour me passer de l'eau sur le visage, de toute façon on me remaquillera dans deux minutes pour les essayages alors tant pis si mon mascara coule.
Je me regarde dans le miroir et passe en revue mon visage.
J'ai comme une étrange impression... tellement bizarre. Une impression de déjà vu, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur quoi exactement...

Je lève les yeux de mon reflet et voit celui de Tom qui me sourit timidement, et j'ai vraiment le sentiment que je viens de rater une révélation très importante.
Putain, je deviens paranoïaque, c'est ça en faite.

Tom me met une main sur l'épaule, et me demande si je suis prêt pour affronter l'effroyable madame Pireaux pour les essayages.
Qu'on se fasse bien comprendre, je dis bien effroyable madame Pireaux car c'est une vieille à la peau toute fripée et toute grasse, les cheveux teints en roux et des dents gâtées et mêmes noires.

Je sursaute et pousse un cri aigue.

-C'est quand même pas elle qui va m'aider à me déshabiller dans les défilés hein ?!
- Mais non patate, c'est moi qui m'occupe de ça !


Ah... bien évidemment ça change tout... mouhahaha.

-Ah, tu me rassures, dis-je d'un ton détaché.
Je le vois frémir, ou bien n'est-ce que mon imagination ?...

J'ai très envie de le faire fondre, et je sais que si j'y mettais tout mon possible, je serai tout à fait capable de l'avoir, mais ce n'est pas un objet... et ça mettrai ma place dans cette agence ainsi que la sienne légèrement compromise... Laissons les choses faire, on verra bien.

Dans un silence légèrement gênant, nous marchons dans le long couloir où seuls les sons de nos pas résonnent, puis arrivons dans la réserve de fringues, ma pièce préférée. Je cours dans les rayons comme un gamin, c'est tellement immense, et remplis de fringues uniques au monde !

Je détale comme un lapin et me cache derrière une étagère de sous-vêtements féminins (j'aurai vraiment aimé voir ce défilé...) et j'entends rire Tom.

- Ralala, Bill t'es un vrai gamin ! Si je te trouve, t'as un gage !

Han le vicieux. Ok, ça marche mon coco, tu verras bien.
Il se déplace doucement mais ses chaussures font du bruit, je peux donc entendre tous ses déplacements. Il se dirige vers une étagère proche de moi, puis le bruit des pas s'arrêtent. Je sors la tête doucement, personne dans les rayons. Je retourne et je.

- AAAARGGH ! PUTAIN MAIS TU M'AS FAIT PEUR !

Je porte une main à mon cœur, nan mais oh ! Il était juste derrière moi et il m'a prit par surprise l'enfoiré ! Pendant que moi j'ai le cœur qui bat la chamade, lui est en train de se tenir les côtes, et pendant qu'il rigole il se penche, et à travers sa chemise un peu déboutonnée vers le haut j'entrevois son torse.
Paul est un sacré veinard.

- Bon, alors je dois te filer un gage !
- Pff...
- Mauvais joueur !
- Gnagna...


Il réfléchit; je suis sûr que c'est un grand sadique, il va me donner un gage impossible à faire et je...

-Tu vas draguer Madame Pireaux !
-Quoi ? HEIN ?! Nan mais t'es pas bien ! Jamais de la vie !


Il explose de rire et me dit qu'un gage est un gage. Je vais lui faire payer un jour ! Nous traversons la réserve et frappons au bureau de la personne qui hante tous nos cauchemards les plus interdits. Elle nous ouvre la porte, et la première chose que je remarque est qu'un bouton de fièvre lui a poussé au dessus de la lèvre gauche.

Je vais me tirer une balle dans la tête.

Et l'autre blondinet qui se retient de rire, je lui écrase le pied, Na ! Mouhahaha, cris de douleur étouffé ; en plus j'ai mes santiags, hehe.

ELLIPSE :


Je suis choqué à vie. Madame Pireaux m'a donné une tape sur les fesses en me traitant de « coquinou ». Je crois que je vais vomir.

Je suis en serviette et je cherche mon pantalon de costard noir, Tom m'emmène au restaurant de la Tour Eiffel, et je suis en retard, comme d'habitude.

Oh nan, on toque à la porte, c'est vraiment pas le moment. Escaladant les montagnes de fringues étalées et ouvrant la porte à la volée avec un air grognon, je tombe sur un Tom en costard, beau à tomber par terre.
Il me regarde de la tête au pied, et moi je reste planté comme un abruti en serviette ; je dois vraiment pas avoir l'air con.

-Je te dérange apparament !
-Nan nan pas du tout, rentre, je 'finis' juste de me préparer.


Il sourit en voyant le bordel et va s'asseoir sur le lit pendant que moi je m'enferme dans la salle de bains. Je m'appuie contre la porte et glisse doucement au sol.

Pourquoi dés qu'il me sourit je fonds ?

Non. Je ne dois pas tomber... amoureux.

FIN POV BILL


Et si c'était trop tard?...

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>